The Ninja sur Master System était une excellente adaptation, aussi bien pour ses graphismes évocateurs que sa technique sans faille (les commandes répondent au poil et les scintillements sont légers). Il faut bien cela pour faire face au challenge du jeu tant celui-ci se révèle difficile. J'y ai rejoué il y a quelques années et devant les baffes à succession que je me suis prises dans la tronche, j'ai développé beaucoup d'admiration pour moi gamin qui maîtrisait super bien le jeu. Pas au point de l'achever mais d'aller assez loin pour voir des paysages bien variés.

Une réussite que je vous invite à essayer, surtout si vous aimez les challenges relevés.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Alex Kidd : The Lost Stars (1986)

Genre : Plateforme
Année : 1986
Développeur : SEGA
Éditeur : SEGA
Board : System 16



En 1985, Nintendo avait créé un nouveau jeu qui allait conquérir toute la planète : Super Mario Bros et son plombier moustachu qui avait lancé la mode des mascottes. L'année suivante, SEGA, lançant sa Mark 3/Master System, avait besoin d'un titre fort qui pourrait égaler le titre phare de la NES : ainsi sort Alex Kidd in the Miracle World. Le rapport avec le schmilblick ? Tout juste un mois après la sortie de Miracle World, une autre équipe équipe s'était attelé de faire un épisode arcade du petit bonhomme aux grandes oreilles : the Lost Star.

Alex Kidd : the Lost Stars est un jeu de plateforme où le prince au gros poing Alex Kidd doit récupérer les douze "boules du miracles" représentant un sigle astrologique. Pour cela, il doit parcourir deux fois six niveaux pour la récupérer à la fin. Le jeu se déroule plus comme un Wonderboy que comme Miracle World : Alex Kidd ne peut que sauter par dessus les obstacles et la moindre touche l'élimine, poussant un cri à faire peur. Toutefois, Alex pourra récupérer des power-up qui lui permettent de tirer, sauter plus haut, aller plus vite, augmenter le timer (bah oui, le temps est limité) et ramasser des points.

Lost Stars se veut extrêmement coloré et pour cause : il tourne sur le System 16, le fameux sytème 16bit de SEGA qui donnera naissance à la Megadrive. L'animation et la maniabilité est sans faille. Il est possible de jouer à deux avec un nouveau protagoniste, Stella, qui se dirige comme Alex. Mais le jeu souffre de quelques écueils : il est extrêmement linéaire et surtout peu varié. Combiné au fait qu'on meurt souvent dans le jeu, une certaine lassitude gagne quand on y joue. En revanche, la musique du jeu, réalisé par Kawagushi, est agréable à écouter et colle bien au jeu.

Lost Stars fut porté deux ans plus sur Master System avec un downgrade graphique et le mode deux joueurs sucré. Le jeu reste toutefois très similaire. Beaucoup moins profond et complexe que Miracle World sorti la même année, Alex Kidd : the Lost Stars est vite tombé dans l'oubli.

Je te trouve sévère avec Alex Kidd, The lost Stars. Il me paraît bien plus intéressant sur le plan visuel que Miracle World, et préfigure l'esthétique de Castle of illusions. Par ailleurs il regorge d'idées en terme de plateformes, qui seront réutilisées dans beaucoup d'autres jeux. Ce qui plombe ce jeu, c'est la jouabilité exécrable, qui accroît considérablement la difficulté, et fait passer Wonder Boy pour une promenade de santé. Mais si la jouabilité avait été là, nous aurions un grand jeu, car assurément, il contient bien plus d'idées et de beautés qu'un Wonder Boy.

Enduro Racer (1986)

Genre : Course
Année : 1986
Développeur : SEGA
Éditeur : SEGA
Board : Hang On



Vous avez aimé Hang On mais votre passion, c'est plus le motocross ? Vous voulez des bosses et des sauts qui vous feront triper ? Eh bien, SEGA vous a entendu avec le titre que je vais vous présenter : Enduro Racer.

Enduro Racer n'est rien d'autre qu'un Hang On avec une moto tout terrain. Il tourne d'ailleurs sur le même board. Mais pas de panique, le jeu introduit des nouveautés dans le gameplay : d'abord, le terrain n'est pas plat et est couvert de bosses, ensuite, comme c'est un jeu de motocross, il est possible de sauter grâce à des obstacles tremplins. La troisième addition est qu'en plus des obstacles sur le coté, il y en a sur la route. Enfin, en tirant le guidon, il est possible de se mettre en roue arrière, indispensable pour sauter plus haut et surtout éviter de se rétamer à l’atterrissage. Sinon, le reste se déroule comme Hang On.

Évidemment, avec toutes ces nouveauté, Enduro Racer est plus difficile que son ainé : en plus de la difficulté de rester sur la route s'ajoute celles de ne pas tomber à atterrissage et d'esquiver les obstacles. Au début, on tombe quasiment tous les 100 mètre et passer le premier niveau devient un calvaire. Mais au fur et à mesure qu'on y joue, on maîtrise le jeu et tout le fun de celui-ci se dégage rapidement. Comme Hang On, on a cinq étapes à traverser pour finir le jeu et on traverse des décors assez variés.

Enduro Racer a connu quelques portages sur les ordinateurs de l'époque et surtout sur Master System où il change complétement de point de vue : 3/4 style Zaxxon. Malgré les performances techniques du jeu, Enduro Racer n'a pas convaincu le public, trop frustrant et complexe malgré un fun après plusieurs parties. Néanmoins, il fait tout de même parti des bons jeux MS.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

La version master system est beaucoup moins impressionnante, mais elle me parait plus plaisante à jouer.

Juste un petit mot pour remercier et encourager l'auteur de ce blog et aussi pour dire que moi aussi Space Harrier m'a envouté avant tout grâce à sa musique, tout comme Out Run d'ailleurs, dont j'ai apprécié les qualités purement ludiques dans un deuxième temps. En cette époque reculée ou les OST de jeux étaient quasiment introuvables (hors du Japon), un .mod de la musique de Space Harrier passait en boucle sur mon Amiga 500 ...

Fantasy Zone (1986)

Genre : Cute Them Up
Année : 1986
Développeur : SEGA
Éditeur : SEGA
Board : System 16



Vous vous souvenez du fameux "Welcome to the Fantasy Zone, Get Ready !" qui nous accueillait au début de Space Harrier ? Eh bien, certains membres de SEGA (en particulier Yoji Ishii) a décidé de s'inspirer de cette phrase (et du reste du jeu d'ailleurs) un jeu très différent mais très proche : Fantasy Zone.

Fantasy Zone est un shoot dans lequel on incarne un mignon petit vaisseau ailé nommé Opa Opa devant sauver la Fantasy Zone des griffes de terribles créatures que sont les Menons. Le jeu se déroule comme un Defender (en bien plus coloré) : dans un scrolling horizontal non imposé (ce qui change des autres shoot), il s'agit de détruire des ennemis spéciaux nommés bases qui peuplent le niveau et d'où sort des ennemis. Une fois tous détruits, un boss plutôt énorme fait son apparition et il faut le terrasser en trouvant son point faible.

La chose qui frappe est la direction artistique du jeu : extrêmement vive et coloré, elle est a des années-lumières de la représentation classique d'un shoot. D'ailleurs, Fantasy Zone comme son modèle Twinbee allait définir un nouveau terme pour désigner ces nouveaux jeux : le Cute them Up. Car dans Fantasy Zone, quasiment tout est mignon : le héros, les ennemis, le décor et même les Boss. Tout donne un grand cachet au jeu et le rend original. Mais malgré son style que beaucoup qualifierait d'enfantin, Fantasy Zone est un jeu très difficile où le moindre contact est purement sanctionné, et dieu sait que se prendre un ennemi ou un projectile risque d'être fréquent.

Opa Opa peut terrasser ses ennemis de deux façon : soit par un tir classique rapide mais faiblard et un lâcher de bombe, plus difficile à utiliser car soumis à la gravité et à la vitesse du vaisseau ailé. Comme dans tout shoot, il sera possible d'améliorer ses moteurs et armes via une boutique accessible par ... un ballon. Les nouveaux moteurs rendent Opa Opa plus rapide mais moins maniable tandis que plusieurs types d'armes permettent de régler plus facilement le compte des ennemis sauf qu'elles sont soit limités dans le temps ou à usage unique. De plus, leur prix augmente à chaque fois que l'on achète ce qui ajoute une certaine dose de stratégie dans les achats.

À sa sortie en arcade, Fantasy Zone avait fait l'effet d'une bombe au Japon, détrônant carrément Space Harrier. Chez nous, le jeu a eu un effet moins visible, le côté mignon et rétrograde (de la 2D en pleine période du super scalling chez SEGA) a un peu rébuté les joueurs. Ça n'a pas empêché SEGA de faire une version Master System, une suite sur la même console et même une version Pac Man du jeu. Mais mis à part un épisode Megadrive jamais sorti aux States, plus ne sortira au sujet du vaisseau ailé. Néanmoins, un remake du second épisode a vu sur PS2, fait par M2. Preuve que le petit vaisseau ailé continue de vibrer dans le coeur des japonais.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Outrun (1986)

Genre : Conduite
Année : 1986
Développeur : AM2
Éditeur : SEGA
Board : Outrun



Après nous avoir fait enchainer les virages sur une moto et voyager dans un monde étranger avec un canon-propulseur, Yu Suzuki nous propose un rêve sympa : conduire une voiture d'une des marque d'automobile prestigieuse à travers de magnifiques décors dignes de carte postale en charmante compagnie d'une blonde. Voilà ce que nous propose Outrun.

Outrun est un jeu de conduite (et non un jeu de course comme le dirait son auteur) où on pilote une Ferrari Testarossa (la ressemblance avec cette voiture a d'ailleurs donné lieu à un procès contre SEGA) à travers 15 paysages différents. Le but est simple : rester sur la route et venir à bout de 5 stages de plus en plus difficiles.

Pour la création de ce jeu, Yu Suzuki est allé carrément en Europe pour visiter différents endroits pour les utiliser comme décor dans son jeu : Allemagne, Suisse, Monaco, Italie ... Même si Outrun a quelques inspirations américaines, le jeu se veut plutôt européen. C'est d'ailleurs pendant ce voyage que Suzuki fait connaissance de la Testarossa et décide d'en faire la voiture idéale pour son jeu. Malheureusement, ce genre de voiture est plutôt rare au Japon mais ils ont quand même réussi à trouver un propriétaire qui a gentiment accepté de les laisser conduire quelques temps, de photographier et enregistrer des sons pour la voiture.

Dans Outrun, vous partez de Coconut beach, acclamé par des badauds le bord de la route et vous traverserez différents stages jusqu'à arriver à la ligne d'arrivé, en essayant d'éviter le traffic et de sortir de la route. La grande nouveauté de Outrun est que à la fin du stage, un embranchement permet de choisir le prochain stage à parcourir, sachant que le changementi n'est pas que d'ordre esthétique puisque des obstacles et un tout autre tracé viendra vous défier. À noter que plus vous allez à droite, plus les tracés étaient difficiles.

L'autre grande nouveauté est de pouvoir choisir sa musique sur un autoradio avant le départ de chaque course. Encore une fois, c'est Hiroshi Kawaguchi qui s'est occupé de la bande son, pour le plus grand plaisir de nos cages à miel. Que ce soit Magical Sound Shower, Passing Breeze, Splash Wave ou encore Last Wave, la musique du High Score, tout est un plaisir à écouter. Pour ce qui est de la partie graphique, Outrun est assez impressionnant en offrant un super scalling de qualité fluide, coloré et avec pas mal d'effets. L'AM2 a eu même un certain humour d'ajouter des scènes de fin amusantes à voir.

Outrun a eu un immense succès et fait parti des bornes d'arcades les plus vendues. SEGA a porté son jeu sur un nombre incalculable de plateformes : Master System, Amiga,PC, Atari ST, Commodore 64, ZX Spectrum, CPC, MSX, PC Engine, Megadrive ... mais il faudra attendre la Saturn pour avoir un perfect port. D'autres consoles auront le titre comme la Dreamcast (Shenmue 2), la GBA, la PS2 (SEGA AGES 2500, quoique pas terrible), mobile (Sonic Café) et enfin sur 3DS. Et on ne compte pas les nombreuses séquelles qu'auront ce jeu dont les plus remarquables seront Turbo Outrun, Outrunners et enfin Outrun 2.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

À noter que le jeu est émulé par Mame. Vu que M2 a vraiment fait un vrai jeu system16 tournant dans un émulateur sur PS2, il a suffit de récupérer la ROM sur le dvd...

OutRun, quel jeu de légende
Je l'ai découvert en arcade au début des années 1990 en vacances en Italie.
Je me souviens de grosses bornes baquet en réseau avec l'autoradio

Ce jeu symbolise pour moi une certaine vision enjouée de l'arcade, le ciel bleu et le dynamisme du jeu.

par contre niveau portage et suites, je suis perdu.

Mon jeu SEGA préféré, et pourtant j'aime pas SEGA.

Je dirai comme jyelka, c'est le genre de jeu qui te fous la banane. Tu te fais pas chier à gerer 20 000 parametres, tu mets ta piece, le coude a la portiere, de la super ziq et hop tu profites du paysage et de la vitesse.


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Après avoir tellement joué à Enduro Racer sur Master System, j'en avais oublié que la représentation n'était pas la même en arcade. Et pourtant, j'y ai pourtant joué sur CPC, où Enduro Racer adopte aussi cette vue de dos. J'essayerai la version arcade à l'occasion.

Même si je ne l'ai pas beaucoup pratiqué, j'ai une grande admiration pour Fantasy Zone. Ce jeu est encore une preuve que les idées fusaient chez Sega à cette époque. J'aime beaucoup aussi la conversion qui en a été faite sur la Master System. Une conversion intelligente comme je les aime, car elle tourne parfaitement et limite la charge technique quand c'est absolument nécessaire (notamment les boss qui s'affichent sans décor comme dans Alien Syndrome toujours sur Master System).

Encore de bons souvenirs du temps passé grâce à ce grosblog !

Ah Outrun, quel jeu culte. C'est lui l'ambassadeur du "Blue Sky", avec un environnement graphique et sonore qui transforme une expérience finalement pas franchement innovante d'un point de vue ludique en un ravissement de tous les instants. Perso, j'y jouais quasi exclusivement pour écouter les musiques.


Ce n'est pas vraiment une grande nouveauté, plutôt une évolution d'un concept déjà existant. On le trouve déjà en 1983 dans TX-1 de Tatsumi.
Plus d'infos ici : http://www.grospixels.com/site/buggy3.php

Et je voudrais ajouter que Outrun 2 reste pour moi, en 2014, le meilleur jeu de bagnole jamais produit, et mon jeu Sega préféré avec Shining Force 2. La conduite est un bonheur de tous les instants, magnifiant le "drift accessible" qu'on trouve dans les meilleurs Ridge Racer, et le tout est enrobé dans du "Blue Sky" du meilleur gout. En plus de ça, le portage Xbox ajoute des défis et le savoir faire de Sumo qui a sublimé le contrôle au pad, sans parler des versions "Euro Remix" des musiques par Richard Jacques.
Pour l'anecdote, j'ai trouvé tout récemment Wreckers, un jeu de bagnole sorti au lancement de la Xbox, qui avait impressionné la presse par ses graphismes. Quand je l'ai mis, j'ai trouvé ça tellement tristounet, rempli de "gris-marron", que j'ai cru à une défaillance de mon cable RVB. Alors j'ai remis Outrun 2 juste derrière pour vérifier et l'explosion de couleurs m'a à la fois rassuré sur le bon état de mon matériel, et a encore renforcé l'idée qu'aucun autre jeu de bagnole ne me procurait le même bonheur dès les premières secondes.

OutRun est immortel, et OutRun 2 assure dignement la descendance. C'est l'un des rares jeux qui restent le plus beau du monde malgré l'obsolescence technique.
Sérieux, OutRun 2 en 480pets sur un écran VGA 29 pouces, c'est juste beau. Et tellement jeu vidéo…

Excellent ce grosblog sur tous ces titres de légende qui m'ont fait tripper en arcade ou sur consoles ...

Zaxxon, Monaco Grand prix, Choplifter, Space Harrier, Out run, Enduro racer c'était du lourd dans les salles arcade...

Dans les années 80 Séga en arcade c'était vraiment une usine à rêves ... Les bornes se démarquaient vraiment de la concurrence à tous les niveaux ... Sega c'était l'excellence !!!!

Quant à Pengo (Atari XL), Flicky (mégadrive), Teddy boy (SMS), Bank panic (SMS), Fantasy zone (SMS) et the ninja (SMS) ils ne m'ont laissé que de bons souvenirs dans leurs versions domestiques...

Il n'y a qu'Alex kidd & the lost stars que j'avais vu en Angleterre et dont les graphimes sont très mignons qui souffre d'un gameplay vraiment pas terrible

A noter que OutRun et Fantasy zone sont sortis en classic 3D sur la console virtuelle de la 3DS au Japon ... Je prie pour qu'Enduro racer sorte aussi ... en espérant qu tout ça soit localisé dans les régions Pal !!!

Houlà, j'ai oublié de faire l'article de la semaine dernière. Pour la peine, il y aura deux jeux cette fois ci.

Wonderboy (1986)

Genre : Plateforme
Année : 1986
Développeur : Escape
Éditeur : SEGA
Board : System 2



En 1986, une jeune entreprise nommé Escape décide de former un partenariat avec SEGA pour la création d'un jeu. C'est ainsi que fut créé un jeu de plateforme ainsi qu'une nouvelle série : Wonderboy

Wonderboy est un jeu de plateforme dans lequel on incarne Tom-Tom, garçon préhistorique qui doit sauver sa belle kidnappé, Tanya, des griffes du méchant Drancon. Le jeu s'inspire grandement de Super Mario Bros, à savoir que personnage doit franchir un niveau en sautant au dessus de divers obstacles et ennemis avant de rejoindre la fin du niveau situé à droite. Le personnage dispose de la même inertie que Mario, bien que plus prononcé et on dispose de deux contrôles : sauter et courir.

Il y a tout de même des différences avec SMB : tout d’abord, Tom-Tom ne combat pas ses adversaires en sautant dessus. Il doit récupérer un tomahawk dans un œuf cassable en fonçant dessus. Les œufs permettent aussi de récupérer un skateboard très pratique car permettant de traverser les niveaux à grande vitesse et faisant office de deuxième point de vie et une fée qui vous rendra invincible et permettra de faire un grand score en démolissant tous les ennemis sur le chemin. Mais attention aux œufs pourris (reconnaissable à leurs taches) qui relâcheront un diablotin qui pourrira votre barre d'endurance jusqu'à la fin du niveau (ou mort s'en suive).

Car oui, vous avez une barre d'endurance. En fait, elle sert de chrono vu qu'elle baisse au fil du temps. À zéro, vous perdez une vie, le seul moyen d'empêcher ça est de ramasser les fruits qui apparaitront sur le chemin qui repousseront la barre. Mais faites vite car les fruits disparaitront aussi vite qu'ils sont apparu. D'autres objets à collecter sont le champignon qui n'intéresseront que les fanas de scoring vu qu'elle augmente le nombre de points obtenus par les légumes (devenus des pâtisseries) et une poupée à l'effigie de votre bien aimée qui doublera les points à la fin du niveau et surtout permettra de débloquer le dernier niveau en les récupérant tous.

Bien que sorti sur un board 8 bits alors que le System 16 pointait de son nez, Wonderboy est tout même un titre sacrément joli et bien animé. Les différents paysages traversés sont assez colorés et variés, même si parfois répété durant les niveaux. En revanche, le titre brille par sa grande difficulté due grandement à l'inertie particulière de Tom-Tom mais aussi aux phases de plateforme très pointus par moment. Heureusement, des checkpoints permet d'éviter de recommencer depuis le début.

Wonderboy a été un succès : il fut rapidement porté sur différentes consoles comme la SG1000 et surtout la Master System (Version de salon du System 2 en un peu moins puissant) ainsi que sur divers ordinateurs. Toutefois Escape donnera les droits de la série à Hudson Soft qui en fera un portage sur NES, en modifiant le nom et le sprite du héros : Adventure Island. Plus tard, Escape deviendra Westone et remaniera sa nouvelle série sur de la plateforme mâtine de RPG médiéval : la série des Monster.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Je n'ai pas le temps de me retourner qu'il y a un nouveau test ...

Bravo DSE76 tu postes plus vite que ton ombre !!!

Wonder boy et Choplifter les 2 jeux qui me faisaient tant baver en arcade qui m'ont fait acheter une master system alors que j'attendais la Nes depuis 3 années en 1987


Avoir Choplifter et Wonder boy à la maison mine de rien ça m'a sauvé la vie ... Je passais moins de temps dans les salles d'arcade (que je fréquentais au lieu d'aller au Lycée) et je me ruinais beaucoup moins ....

Moi aussi tout pareil que toi !!! j'y joue dans la version PSP de Out run 2006 incluant Outrun 2 !!! c'est vraiment un jeu magique !!!

La borne avec 4 fauteuils est particulièrement impressionante !!!

Désolé pour le double post (mais il y a eu des posts depuis l'écriture de celui-ci) mais je voulais à tout prix éviter la mésaventure que j'ai eu Dimanche matin en voyant le post que j'avais écrit complètement effacé.

Afterburner(1987)

Genre : Rail Shooter
Année : 1987
Développeur : AM2
Éditeur : SEGA
Board : X-Board



En 1987, SEGA continue sa lancée sur la technologie du "Super Scaling" en créant un nouveau board dédié à ce domaine : le X-Board, doté de deux processeurs 68000 et de plus de mémoire, permettant d'afficher plus de sprites et de tiles ainsi que la possibilité de faire des rotations. L'AM2 finira par plancher sur ce nouveau board pour créer un nouveau jeu : Afterburner.

Afterburner est un rail shooter dans lequel on incarne un F14 Tomcat, grandement inspiré de Top Gun (c'est d'ailleurs la meilleure adaptation du film et sans les éléments de celui-ci). Le but consistera à traverser les 21 stages intact en démolissant les ennemis sur le chemin tout en accomplissant l'objectif du jeu : détruire deux stations de radio en territoire adverse.

Après le décollage sur le porte-avion SEGA Enterprise (!!!), vous voilà livré à vous même. Des vagues d'ennemis viendront tenter de vous intercepter. Heureseument, vous êtes bien armé : 50 missiles à votre disposition. Pour les utiliser, il faudra déplacer le curseur devant votre appareil pour verrouiller les cibles et puis tirer. Plusieurs cibles peuvent être verrouillées mais faites vite car le verrouillage ne dure qu'un temps. Aussi, le nombre de missiles est limité mais vous pourrez vous ravitailler après un certain nombre de stages en vol et au sol (avec des caméos de Hang On et Outrun). Pour le combat rapproché, deux mitrailleuses permettent de combattre à courte distance.

Nouveau board oblige, Afterburner affiche bien plus d'objets que son prédecesseur, Space Harrier. Les vagues d'ennemis sont assez nombreuses, sans compter les missiles tirés et les objets au sol sont particulièrement riche et détaillé. Surtout Afterburner va vite, très vite et ce, sans que le moindre ralentissement. Le jeu utilise aussi le système de rotation du board pour les virage. On y peut même faire un tonneau (inutile mais classe). Chaque stage dispose de son propre et pour couronner le tout, deux stages propose un gameplay complètement différent où on circule dans un canyon pour détruire nombre d'équipements terrestre afin d'engranger plus de points.

Afterburner est à la fois difficile et accessible, sa difficulté étant assez abordable, même si les débutants tomberont tous les 100m. En revanche, le jeu devoir un réel foutoir dans les niveaux avancés où nombre d'avions et missiles balancés n'aident pas à la lisibilité de l'action. Malgré cela, Afterburner reste plaisant, surtout grâce à sa bande son bien pêchu plutôt rock encore une créé par Hiroshi Kawaguchi.

Grace à sa borne "Sitdown" qui offre de sacrés sensations, Afterburner a été un succès, porté sur divers plateformes : Master System, Megadrive, PC Engine, différents ordinateurs ... mais il faudra attendre la 32X et la Saturn pour avoir un perfect port. Le jeu fut intégré dans Shenmue 2 et fit l'objet d'un remake (pas terrible) sur PS2. Divers jeux s'inspirant de AB sortiront aux fil des années mais aucun n'égala l'original ... jusqu'à la sortie de After Burner Climax.

À noter que, sur la capture de l'écran titre, vous verrez un 2. En fait, Afterburner 2 n'est pas une suite mais une grosse révision du premier qui apporte nombre de choses : 3 stages supplémentaires, les ravitaillements au sol et surtout des manettes de gaz qui, enclenché à fond subitement, déclenchera l'Afterburner où la vitesse est démultiplié pendant quelques secondes.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

J'y avais joué sur Amstrad (d'ailleurs je crois que c'est bien le 2 qui est sorti sur CPC) ! Je ne comprenais pas trop comment ça se jouait ni comment je faisais pour éviter les missiles à tête chercheuse mais c'était très sympa (cette version a très mal vieillie par contre).

J'aimais bien les séquences de ravitaillement, très original !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?