SoR 2 en mania, c'est du survival... quand j'y jouais au mieux en brûlant tout le cosmos de mon septième sens : je perdais ma première vie dans l'ascenseur du stade et mon premier crédit dans l'usine contre les deux gros.
Mais je partais avec le stock de 9 vies, ça détend un peu quand même.

Si on démarre à 5 vies et qu'il n'est plus possible de gagner des vies supplémentaires au score, je vois mal comment je pourrai sortir du bateau. Gros défi en somme.

...

On peut effectivement calculer un ratio score/ennemi pour débusquer la triche et Max part évidemment favori parce qu'il a une choppe à 420 points : l'atomic drop.
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Ah non mais tu as mal lu, je table sur une seule vie !
C'est chaud mais ça devrait permettre des sessions courtes et intenses.

Et je viens de vérifier, le score minimum à atteindre pour figurer sur l'écran des hi-scores (condition sine qua non pour connaître le nombre d'ennemis mis KO) est de 10 000, ce qui est vraiment accessible, même avec une seule vie.

Au fait, je vois que le nombre d'ennemis mis KO est affiché sur l'écran des scores mais pas le niveau de difficulté (pas pratique mais en tout cas logique vu qu'en arcade, c'est un paramètre qui ne se change que via un dip switch). Alors que c'est le contraire sur la version console (niveau de difficulté affiché sur l'écran des scores mais pas le nombre d'ennemis KO).

Ok, une vie !
L'ascenseur du stade sera mon objectif principal...

Du coup c'est intéressant parce que si on joue la longueur, on privilégie les armes qui rapportent que pouic et a contrario viser le score veut dire prendre plus de risque et aller moins loin.

Punaise, le passage après le bateau pirate ça va être chaud : les deux fouetteuses et le punk à couteau, bonjour la crise >_<

edit : ne vous fiez surtout pas à mon run des jeux retrolympique en difficile.
En mania, la disposition, le nombre d'ennemis changent radicalement.
Au niveau 2 le boss c'est deux jet-pack et une ramassée de Galcia, donc soit vous jouez la sécu' et n'avancez pas trop loin pour ne pas les réveiller, soit vous vous jetez dans une mêlée gavée de points mais quasi impossible à passer sans perdre de vie :/

Ouais, c'est intéressant ce défi... ça change tout
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Ha bha du coup ça risque de se faire sans moi parce que jouer en emulation, donc sur PC, je suis pas sur.

Pas par principe mais parce que je ne joue quasi pas sur PC (car PC=bureau+ chaise+ environnement de travail, par opposition à la console de jeu posée par terre pour jouer le cul sur la moquette), que celui-ci (mon PC) à plus de 12 ans déjà et il faudrait que je parte à la chasse aux émulateurs compatibles tout ça tout ça et ça y' est j'en ai plus envie ...

On sait jamais, je vais me pencher sur la question mais c'est compromis.

Je viens de créer le topic HIGH SCORE.
Lancement le vendredi 16 novembre à 20h. J'ai créé le topic dès maintenant pour que ceux qui n'ont jamais pratiqué le jeu aient le temps de le découvrir. Les autres peuvent même commencer à scorer mais merci de ne pas poster vos scores avant la date indiquée (afin de ne pas parasiter le HIGH SCORE lancé par François cette semaine).

A mains nues — Analyse de Streets of Rage

Intéressant article sur les origines et l’historique de la série Streets of Rage. Le style et les enchaînements d’idées en sont parfois déroutants à suivre, mais la quantité d’infos dévoilées autour du développement des SOR est appréciable.

L’auteur insiste avec raison sur l’importance du travail de Yuzo Koshiro, qu’il aurait d’ailleurs pu mettre en liaison avec la théorie du « flow » tant le rythme des compositions de Koshiro influent sur l’agressivité du joueur dans les niveaux (voir le fameux stage de l’ascenseur dans SOR où une boucle techno répétitive accompagne l’évacuation jouissive de pelletées d’ennemis par-dessus la rambarde de sécurité ^^)

Je serais plus positif que lui sur les deux Dynamite Deka, d’abord parce qu’ils représentent ce qui se fait de plus abouti à mon sens en matière de beat’em all 3D mais aussi (et surtout) parce qu’ils font figure de survivants dans un monde de l’arcade alors ultra-dominé par les VS fighting. Spike out était pas mal du tout aussi, mais manquait d’interactivité avec les décors, donnée essentielle pour varier les plaisirs sur ce type de jeu.

La comparaison avec Final Fight n’en n’est pas vraiment une : l’auteur a choisi son camp dès les premières phrases de l’article — il n’est assurément pas fan de Capcom — et ne s’en cache pas, le problème étant que cette approche fera forcément fanboy. Je préfère aussi la série des SOR à Final Fight, mais j’aime qu’une analyse fasse preuve de davantage de recul plutôt que d’asséner un soi-disant axiome au lecteur, genre : « SOR2 surpasse allègrement Final Fight dans presque tous les domaines »

Raspberry Pi, émulation, découverte, toussa toussa... bref, Streets of Rage ! J'ai refait le jeu avec une amie il y a quelques jours, et je me suis ressouvenu que le jeu a fait partie d'une de mes toutes premières expériences de joueur. Alors que j'ai surtout été un Nintendork - jusqu'à aujourd'hui en fait -, j'ai essayé Streets of Rage quand j'étais en CP, lors d'une fête de fin d'année : l'école avait aménagé une salle en sous-sol avec diverses activités, et un parent d'élève avait amené une Megadrive avec plusieurs jeux, dont Streets of Rage. Je me souvenais n'avoir rien compris à ce jeu - c'était mon premier beat'em all, alors que j'avais plus l'habitude des jeux de plates-formes comme Mario -, et que j'avais bêtement dépensé mon attaque spéciale dès la première seconde en essayant tous les boutons du pad. Aussi, j'agrippais tout le temps ma partenaire - dans le jeu, hein ! - en faisant des saltos, et en la tapant plutôt que les ennemis.

Bref

Finalement, j'ai passé un bon moment sur ce premier épisode. Graphiquement et musicalement, même si le jeu fait, je trouve, son âge, le tout reste très agréable et le gameplay demeure pêchu en diable. J'ai regretté le manque de variétés des ennemis, même si c'est là une critique qui peut toucher tous les beat'em all, et le manque de variété dans les combos des héros, mais les armes sont cool à utiliser, l'ambiance purement 80' est délicieusement nostalgique et on ne peut ôter le fun incroyable du jeu, même des trente ans après. Si je continue à préférer Final Fight voire Turtles in Time, j'ai apprécié redécouvrir Streets of Rage, et je vais sans doute me faire la trilogie dans les jours qui viennent, histoire de voir l'évolution globale de la série.

J'ai eu également l'occasion de me replonger entièrement dans Streets of Rage récemment sur ma bonne vieille Megadrive - j'ai pu le faire tourner en 60hz/NTSC d'ailleurs avec le titre "Bare Knuckle" sur l'écran titre, la classe ! - c'est un beat'em up majeur qui doit beaucoup au "Final Fight" de Capcom, c'est clairement la réponse de Sega à son concurrent sorti deux ans avant sur arcade ! Le jeu est plaisant à jouer, les sprites sont d'assez grande taille, le jeu comporterait environ une quarantaine de coups en réunissant tous les personnages du programme. Pour les besoins d'une future vidéo sur ma chaîne yt, j'enregistre depuis de nombreux mois plus d'une centaine de beat'em up et celui-ci est au sommet du genre sur megadrive, même si les suites ont amélioré pas mal de détails. Et puis il y a la partition musicale électro/techno/house fantastique de Yuzo Koshiro, un exploit technique sur cette machine...j'en dis pas plus, on aura l'occasion d'en reparler dans quelques semaines...
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"le pouvoir du paddle est toujours entre vos mains"

Les deux premiers SoR sont des jeux que je ressort souvent avec un grand plaisir, surtout concernant le deuxième.

Son gameplay est bien plus profond qu'il n'y paraît, avec de réelles différenciations selon les personnages, une part important de stratégie sur la question de ramasser ou non les armes (seulement tuyau et épée pour moi, en raison de leur envergure), d'utiliser la choppe, le saut ou un coup, de terminer un combo, de se placer sur la map pour ne pas être submergé. J'apprécie particulièrement l'intégration d'un coup semi-special qui ne consomme pas de vie, ainsi que les options de coups sautés.

On a le coup de pied en avançant, grand classique, pour dégager la voie de façon safe (pas puissant mais balaye bien), le poing sauté juste pour enchaîner un combo à la retombée, le coup de pied fixe, risqué mais puissant.

Mine e rien, ces subtilités font qu'en dépit de la répétition on n'est pas seulement dans du bourrinage pur et dur.

Je suis très loin d'être un monstre à ce jeu, surtout quand je vois les vidéos de superplay sur Youtube, mais c'est suffisamment bien équilibré et paramétré (avec les différents modes de difficulté) pour s'amuser quelque soit le niveau.

Le tout dans une ambiance de folie. les environnements et la musique y étant pour beaucoup.

Pour la petite histoire, une bonne part des morceaux de Yuzo Koshiro sont grandement inspirés de classiques de clubs, notamment Under Logic qui reprend le morceau Ebeenezer Goode des Shamen

https://www.youtube.com/watch?v=YFJdUJg4wOk


La BO a été commentée par un DJ electro également, plutôt impressionné par la qualité et la culture en la matière du compositeur japonais https://noisey.vice.com/fr/article/r3bzab/streets-of-rage-2-yuzo-koshiro-reedition-avril-2016-discussion. J'ai entendu pas mal de reprises d'Under Logic d'ailleurs, mais plutôt façon metal. Avec une instrumentation house (notamment une bonne TR909), ça peut donner quelque chose de vraiment super.


Un exemple de plus selon lequel les limitations techniques inhérente à la composition des bandes sons de jeu constitue une vraie force pour les compositeurs dont le travail est viscéralement lié à la programmation même du jeu et du support. Ce qui, inconsciemment, dicte le flow du joueur.

Je suis moins fan de la tendance apparue avec les 32 bits et / ou le support CD, de plaquer des BO au format audio réalisées avec le confort moderne. Mais bon, il faut vivre avec son temps et ça peut donner de très bons résultats




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id PSN : mode7_13

Je vous invite du coup à venir voir ma dernière vidéo sur "Streets of Rage" dans le cadre de mon émission Les Aventures du Paddle, on revient sur le jeu, ses origines, ses différents éléments de gamplay, quelques anecdotes sur la musique, etc. https://youtu.be/EZJdKbs3-Ok
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"le pouvoir du paddle est toujours entre vos mains"