Majora était inclus dans mon bilan 2015, mais j'avais oublié d'inclure le remake 3DS dans le bilan 2016. C'est édité.

Les premiers Souls qui ont "horriblement mal vieilli" ? A mon avis, c'est un coup à se faire lyncher, une réflexion pareille. Après, je sais pas si commencer par DSIII est la meilleure idée. J'ai l'impression qu'il s'agit d'une série d'initiés, qu'on ne comprend qu'en ayant plus ou moins suivi depuis le début.

Demon's Soul a ce petit quelque chose de particulier qui ferait que ça serait dommage de ne pas le faire.

Mais quitte à trancher dans le lard, fais au moins Dark Souls (premier du nom) dont la structure 'ouverte' et le lore en fait un incontournable dans la série.

Demon's Souls datant de 2009, il me paraît un peu prématuré de dire que les premiers ont vieilli - expression que je n'ai jamais bien aimée, d'ailleurs !
L'idéal étant de les faire dans leur ordre de sortie (Bloodborne compris) car on se rend mieux compte des expérimentations de From Software tout au long des épisodes, de leurs lubies, des clins d’œil qui reviennent tout le temps...et aussi de leurs échecs, des brusques retours en arrière.

Par contre, de ce que je comprends de ton passif de joueur, Lyle, je ne sais pas si ils te plairont. Ils ont certes une dimension aventure/exploration assez poussée, mais ce n'est à mon sens pas leur "cœur" qui se trouve plus dans la partie action, même si ses deux parties sont inextricablement liées.

La lecture de ton marathon Zelda me rappelle d'ailleurs mon "échec" dans ma tentative de faire le premier épisode en traçant la carte moi-même. Cette série est un peu ma baleine blanche contre laquelle je perds toujours ! Je ne comprends absolument pas pourquoi je n'accroche pas alors que j'aime beaucoup Zelda II. Est-ce que les faire avec une soluce est un procédé "normal" dans cette série ? Pour quelqu'un qui a aimé le II et a trouvé fascinant Majora's Mask, mais s'est presque endormi devant ALTTP et OoT, il faudrait attaquer par quels épisodes pour mieux découvrir la série - et la comprendre ?
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Si j'ai découvert les Souls dans l'ordre de leur sortie, je les ai finit dans celui ci:
Bloodborne GOTY
Dark Souls III
Dark Souls Prepare to Die

Je suis actuellement sur DS II Scholar (version PS3, c'est important) que je trouve le plus difficile de tous ceux que j'ai fait pour différentes raisons (ennemis qui disparaissent, durée de vie des armes, etc...) mais j'avance progressivement. Et après je reprendrai Demon's Souls (j'en suis à la moitié)
Et tout ça je l'ai fait en 2016. Ah, aussi, tous ceux que j'ai fini, j'ai fait un New Game + derrière.

Ça fait 7 ans que je suit la série, mais j'ai enfin réussit à accrocher (au gameplay, parce que l'univers m'a emballé il y a un bon moment) cette année avec Bloodborne. En fait, il ne faut pas se laisser effrayer par leur réputation de jeux difficiles, tout en gardant en tête qu'ils sont difficiles.

Le fait que les DS soient avant tout des titres d'action me gêne pas du tout. Deux aspects, en revanche, pourraient me rebuter : devoir passer trop de temps dans les menus, les stats d'armes... et devoir aller chercher des indices soit en jouant en ligne, soit dans les faqs. J'espère vraiment qu'on peut progresser significativement par la seule pratique et par l'exploration. Après, ce qui motive le plus, c'est vraiment de jouer à des titres à level design et à moments forts.

Pour Zelda le truc, c'est que c'est pas du tout, ça n'a jamais été un jeu de cartographes. J'ai pas un très bon sens de l'orientation je pense, et pourtant j'ai pas souvenir d'avoir une seule fois tracé quoique ce soit à main levée pour me repérer dans un donjon. Tout est fait pour que le repérage soit inconscient. Absolument tout. Quand le level design cherche à perdre le joueur, il fait juste à côté autre chose pour le guider. Tourner en rond est toujours utile. Il n'y a pas d'impasse que n'apprenne rien. Du coup, utiliser une soluce pour progresser n'est pas du tout normal, non. Je pense même que ça doit flinguer complètement l'expérience (je parle pas de le faire ponctuellement, si on est bloqué depuis vraiment longtemps, ça m'est moi-même arrivé 2-3 fois).

J'arriverais pas à expliquer pourquoi tu n'accroches pas à la série dans son ensemble. Ce qui m'interroge, c'est que je sais que t'aimes Alundra, que j'ai du mal à voir comme autre chose qu'un proche parent de Zelda. Du coup, ce qui me semble un paradoxe peut éventuellement aider à y voir plus clair. A priori, si c'est pas les puzzles qui te posent problème (il y en a 12 au mètre carré dans Alundra), je me dis que c'est peut-être une question de forme : la forme dans Zelda a toujours été fondamentale, omniprésente. Pour certains joueurs, peut-être est-elle trop envahissante (là où Alundra est structuré de façon bien plus relâchée, comme l'était aussi Landstalker). Les donjons de Zelda n'excèdent jamais une taille critique, sont très souvent articulés autour d'une salle-hub ou d'une boucle, certains reposent intégralement sur des puzzles "filés" et environnementaux... Même pour les développeurs, je pense que la conception des donjons doit être un artisanat extrêmement contraignant.

Perso, cette approche de game design me fascine. J'ai jamais rien vu d'aussi beau dans le jeu vidéo. Mais je peux comprendre qu'on puisse trouver ça étouffant. Ou peut-être est-ce l'utilisation permanente d'appareils de gameplay (en partie au détriment des combats) à partir d'ALTTP. Là encore, dans Alundra, il n'y a pas d'appareils générant des interactions joueur / terrain (seulement des armes, des sorts...) Les nombreux puzzles sont "autonomes", pourraient en théorie être résolus quelque soit l'équipement de joueur, et reposent souvent sur des limites de chrono, de la plate-forme, du timing...

De toute façon, ça me surprend pas trop qu'on ait du mal à s'expliquer pourquoi on n'apprécie pas un jeu qu'on s'attendrait à apprécier. Ca m'est arrivé plus d'une fois. Dans un tout autre registre, un cas auquel je pense souvent : j'ai toujours eu un gros problème avec Super Mario World. Depuis sa sortie. J'aime les Mario dans leur ensemble (même si M64 et les Galaxy sont assez sont loin devant tous les autres question affect), je ne conteste absolument pas le fait que SMW est à coup sûr un des sommets de la plates-formes 2D, je connais largement assez le talent de Nintendo en matière de level design pour leur faire confiance... et pourtant, à chaque fois que je lance cet épisode, je finis systématiquement par décrocher et par passer à autre chose. Que j'y joue 10 minutes ou deux heures. J'ai strictement rien à reprocher au jeu, vraiment rien. C'est comme ça. Et j'ai dû réessayer pas mal de fois.

Tiens, ça pourrait faire partie de mes objectifs pour 2017. Essayer enfin d'accrocher à SMW...

Concernant DS, on ne passe pas énormément de temps dans les menus, les stats d'arme sont importantes mais on n'accède pas à une liste démesurée d'armes.
La tentation d'aller voir sur le net sera proportionnelle à ta frustration et à la sensation "d’impossibilité".

Les deux conseils les plus importants que je pourrais donner à un novice qui ne veut pas regarder de solution c'est :
-ne pas gaspiller ses points de stat dans la diversification : toujours les dépenser dans un build spécialisé selon le personnage que l'on veut jouer au début du jeu (magie, feu ou force)
-dès le début au sanctuaire de lige-feu, plusieurs chemins sont carrément trop difficiles à emprunter à ce niveau : ne pas hésiter à rebrousser chemin et à prendre une autre direction.



Fan de Zelda devant l'éternel, mon plus gros reproche à la série c'est d'augmenter à chaque épisode les lignes de dialogues inutiles, que ce soit via les sidekick pénibles (Fay) ou pas assistanat trop prononcé.
Sans parler du lore trop pauvre et facile, palme à Skyward Sword qui devait être l'épisode fondateur et qui dans le lore le fait de façon bien maladroite.
Par contre les chateaux sont toujours aussi bien et les boss aussi bien que trop faciles.

Ce que j'ai vu (ou pas) de Breath of the Wild, j'ai l'impression que cela va dans la bonne direction.

2016 fut une année encore une fois bien Japonaise de mon côté :

Tales of Zestiria ( PS3 ) : Après un début calamiteux me retrouvant à me demander ce que je foutais à perdre mon temps sur ce ratage, j'ai finalement continué ce rpg qui s'est révélé par la suite bien plus accrocheur et prenant.Les Tales prennent toujours du temps à démarrer mais là après 20h de jeu c'est carrément un nouveau jeux qui commencent avec un intérêt des enjeux et un gameplay bien plus étoffés. Malgré la réalisation dégueulasse sur PS3 j'ai beaucoup apprécié ce jeu.Une excellente surprise comme quoi faut pas se fier aux premières heures de jeu

The Order 1886 ( PS4 ) : Je m'attendais à une belle bouse interactive bourrée de QTE et au final c'est l'un de mes jeux Ps4 préférés.Claque technique assurément mais surtout cette ambiance victorienne
Loin d'être parfait et méritant un développement j'ai passé un moment court mais intense.J'y replongerais bien d'ailleurs pour une suite.

Saint Seiya Soldier's Soul ( PS3 ) : Je reste faible devant Saint Seiya et en plus cette fois avec les God Warriors. Même recette que pour l'ancien épisode... Pas terrible donc mais enfin Asgard jouable.


Metal Gear solid 5 Phantom Pain ( PS4 ) : Oeuvre magistrale de Kojima pour terminer et conclure cette saga.Le jeu semble étrange comme un film mal coupé au montage.Mais quel jeu ! Quels personnages ! Trop répétitif par moments, c'est un jeu qui m'a marqué en 2016.Je n'ai jamais passé autant de temps sur un MGS + de 80h...


Street Fighter V ( PS4 ) : Je déteste SFIV et là j'adore la nouvelle DA.Vivement la saison 2.Dommage pour cette politique de prix de Capcom...


Final Fantasy XIV: A Realm Reborn ( PS3 et Ps4 )[u][/u] Les mmo c’est le mal.J'aime beaucoup celui là même si j'ai pas trop le temps de m'y plonger

Xenoblade Chronicles X ( Wii u ) : De très loin mon coup de cœur 2016 ! C'est beau , c’est magnifique , je n'ai jamais joué à quelque chose d'aussi gigantesque en terme d'exploration, sans parler de l'histoire qui est distillé à petite goutte jusqu'à la fin... En plus y a des mecha !! Incroyable ce jeu + de 120h au compteur !!

Earth Defense Force 4.1: The Shadow of New Despair (PS4) : J'adore ce jeu déjà fait sur PS3, j'y joue avec le fiston on s'éclate.Cette version n'apporte pas grand chose de plus dommage...


Devil's Third ( Wii u ): Belle blague du créateur de Ninja gaiden. Belle série ZZZ au gameplay entre FPS et TPS très intéressant mais le reste est très / trop banal.Ca reste très fun et défoulant.Attention certains boss sont un cauchemar...


Metal Gear Rising : Revengeance ( PS3 ) : Superbe, ça fait longtemps que je voulais le faire.J'ai adoré.Le moteur physique permettant de tout découper et la bande son son jouissifs !! Un peu trop court quand même.enculé de dernier boss

Dragon's Crown ( PS3 ): Magnifique hommage à Golden Axe, c'est à quoi j'ai pensé en premier en y jouant.Quel spectacle pour les yeux. On s'est bien amusé avec le fiston même si le jeu est très répétitif et très court

The King of Fighter XIV ( Ps4 ) : Le roi est de retour ou presque... J'aime beaucoup les efforts et le travail d'SNK même si techniquement parlant y a encore du boulot.


Jeux en court : Dragon Quest 7 ( 3DS) Extrèmement massif et superbe / Persona 5 ( PS4 ) Mon premier Persona, très massif et Resident Evil revelation 2 ( 360 ) on a bien dosé le mode commando avec le fiston, je continue tranquillement l'histoire.J'accroche bien pour l'instant et Guilty Gear Third Revelator ( PS3 ) : sans conteste le meilleur fighting game actuellement









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yasukarô warukarô !!

2016 fut une année de tout les genre, avec du bon, du moins bon et du mauvais. Donc mes avis sur les jeux que j'ai joué.

+++Meilleur de l’année

Until Dawn : premier jeu de l’année et une excellente surprise, sans doute ma meilleure surprise de l’année d’ailleurs. Je n’en attendais absolument rien et il s’est révélé très efficace et même plutôt bien pensé sur plusieurs points.

Uncharted 4 : Je suis fan de la saga Uncharted, je ne pouvais donc pas laisser cet épisode de coté. Et il ne m’a pas déçu.

Towerfall Ascension : Sans doute un des meilleur jeu multi que j’ai joué depuis un moment. Simple, efficace, on y revient sans problème lorsqu’on invite des amis.
Dragon Quest Heroes : j’ai grosso modo le même ressentit que jyelka, le jeu a parfaitement équilibré le mix entre RPG et Beat em all massif. Vivement la suite

Witcher 3 (non fini) : Pas fini mais ayant fait une cinquantaine d’heure, je confirme tout le bien qui a été dit dessus

Doom : L’autre bonne surprise de l’année, j’en attendais rien et il m’a renvoyé dans la gueule le plaisir et le feeling des Doom-Like.

Dragon Quest Builder : Je ne suis pas fan de Minecraft à la base, et pourtant j’ai passé des heures dessus allant même jusqu’à créer une monumentale pyramide aztèque.

Civilization VI : Comme a chaque épisode numéroté, on assiste à pas mal de changement. Mais là ça va plus loin : c’est simple, j’ai du ré-apprendre la plupart de mes acquis.

Dishonored 1 et 2 : la sortie du 2 a été l’occasion de faire le premier et je confirme tout le bien qui a été dit.





++Les bons

Seran Kagura Estival Versus : Oui c’est racoleur, oui c’est n’importe quoi… Mais c’est tellement a ssumé que j’adore le délire qu’i se dégage de cette série.

Tropico 5 : un bon jeu de gestion

Fallout 4 : si le coté RPG laisse a désiré, le coté exploration et crafting sont diablement prenant. On a beau critiqué Bethesda sur divers points, ils savent construire un monde qui te donne envie de l’explorer.

Stories path of destinies : J’avais jamais entendu parlé, et c’était sympa au final

The king of Fighter XIV : Même avis que Rugalwave. Oui graphiquement c’est un peu à la ramasse. Mais qu’est ce que ça fait du bien de voir que SNK ne s’est pas foutu des joueur avec ce titre bien complet.

Tricky Tower : Un jeu qui n’a aucun interet seul, mais vraiment fun à plusieurs. Par contre je ne pense pas qu’il vaille ses 15 euros




+Les moyens+

Resident Evil Revelation 2 : Comme le premier, il n’as pas dépassé l’effet ‘’bof’’. J’ai encore du mal a comprendre pourquoi ces spin off sont mis sur un pied d’estale

Tales of Zestria (pas fini) : Je crois que je vais arréter avec les Tales of, il n’arrive que rarement à dépasser le stade du sympa sans plus. Bon au moins il ne tombe pas en dessous ceci dit, mais j’ai déjà tellement de titre à faire.

Transformer devastation : j’ai vraiment pas accroché à l’ensemble






---Les mauvais---

Mad Max : plus le jeu avancé, plus je m’emmerdé. L’histoire et les personnages sont nuls, le gameplay sans réel saveur…MEDIOCRE !

Party Hard : Je pensais que ce serait amusant… ça ne l’était pas, le jeu montre très vite ses limites sur tout les point.

Nom Nom Galaxy : très ennuyeux finalement

Gauntlet Slayer : c’était assez médiocre


Beyond Eyes :sur un principe interessant, le jeu se révèle au final long et ennuyeux. Dommage

Star Ocean 5 (pas fini): Bon c’est décidé, j’arrète avec cette série. Sérieusement j’en ai Ras-Le-Bol. Ça fait 5 épisode et a chaque fois je me tape les même tare, à savoir une difficulté hyper mal dosé et surtout un scénario qui un moment où l’autre te crache à la figure.
On peut se dire que bon comme les autres épisodes ils vont compenser avec un gameplay motivant. Même pas !
On va me dire ‘’Oh mais grégoire, tu n’as pas fini le jeu’’. Alors djà j’y ai passé une vingtaine d’heure qui (si j’en crois les test) doit faire les trois quart du jeu. Mais Bon Sang en moins d’une heure le jeu à décider de me vomir clicher et connerie sur cliché et connerie.
Bon sang en 10 minute on doit aller sauver de prison une fille qu'on avait sauver d'une autre prison il y a 10 minutes. 10 minutes pour nous ressortir la même situation basé sur un cliché sur-usé. 10 MINUTES !!!!
Non non et NON ! Je suis peut être dure mais au bout d’un moment ça commence à bien faire.

Idem. J'avais fait Shinobi Versus l'année dernière et l'Estival Versus cette année. Cette licence est complètement con et déborde de fan service carrément limite mais j'adore ce côté décomplexé par serious business pour un sous.

Je suis au taquet pour Senran Kagura : Peach Beach Splash.

(j'ai acheté Valkyrie Drive sur Vita des mêmes développeurs, je me demande ce que ça va donner).

De mon côté, j'avais préparé ma petite liste mais il n'y a rien de bien original donc je ne vais garder que mon coup de coeur 2016 : Steins Gate que j'ai dévoré sur PS Vita.

Malgré un premier contact un peu rude (le jeu met plusieurs heures à démarrer réellement), j'ai été complètement absorbé par l'histoire, l'ambiance. Et tout ça avec une histoire de savant fou, de voyage dans le temps et ... de four à micro-onde.

Avec ce genre de titre, je pense qu'on est à la limite du jeu vidéo car le gameplay se limite à passer des textes et à faire quelques choix. Cela rappelera sans doute les livres dont vous êtes le héros à certain.

Le seul petit reproche que je ferai est le côté obscur des embranchements et je vois pas comment il est possible de voir toutes les fins en jouant à la régulière (donc sans utiliser un guide).

Steins Gate est mon GOTY 2016 et du coup, j'ai acheté le nouvel Steins Gate 0 en espérant que la magie va opérer à nouveau.

C'est rigolo comme le ressenti des jeux est subjectif au possible... Party Hard fait partie de mes softs préférés de 2015

Allez, mon bilan 2016 :

Yakuza 4 (PS3) : un pur chef d’œuvre. Le fait de jouer 4 persos différents casse le sentiment de routine qu'on pouvait ressentir dans le 3, l'histoire est cette fois compréhensible, il y a plein de petits ajouts pour rendre l'ergonomie meilleure, le jeu n'est pas censuré et on peut donc draguer et coacher des hôtesse, et Akiyama est génial. J'ai joué 60 heures sans m'en rendre compte, et j'ai hâte de faire mon prochain épisode annuel de la série (qui sera sûrement le zéro).

Project Diva X (PS Vita) : Grosse déception. Pas d'évolution du gameplay, une playlist rachitique et de faible qualité... la Diva Room est mieux intégrée, mais franchement c'est le plus mauvais épisode auquel j'ai joué.

Mario & Sonic aux JO 2016 (3DS) : Un bon petit jeu, bien fini, mais qui repompe intégralement les précédents épisodes.

Rythm Thief and the Emperor's Treasure (3DS) (pas fini): Lui je l'ai commencé au printemps, mais je l'ai un peu laissé tomber, à tort : ok, les épreuves musicales sont super simples, mais le jeu est vraiment sympa, et a fait l'objet de beaucoup de soin. C'est sympa de se balader dans Paris, le design est chouette, et puis il est doublé en français ! A reprendre.

Sega 3D Classics Collection (3DS) : Une compilation d'une dizaine de jeu SEGA remasterisés en 3D, dont Galaxy Force II, Sonic ou Fantasy Zone. La sélection est inégale, mais bon, il y a Galaxy Force II, Puyo Puyo et un remake de Fantasy Zone assez excellent, et puis les portages sont vraiment géniaux. Au prix de la cartouche, c'est un crime de ne pas l'acheter.

KOF XIV (PS4) : Une excellente surprise. Une fois qu'on s'est fait au chara design quelconque, on retrouve un vrai KOF, super jouable, peut-être juste un peu trop frileux. Je n'ai pas beaucoup joué en ligne parce que ça laguait un peu et à l'époque j'avais emprunté la console, mais je m'étais bien amusée. Dommage que les combos de Super soient crackés.

God of War (PS2) (pas fini) : je me suis assez épanchée sur le sujet, j'ai détesté.

Mark of the Ninja (Xbox 360) : Excellent. L'infiltration n'est pas mon fort, mais quand elle est aussi agréable et fluide, c'est un vrai bonheur.

Gears of War 4 (PC) : Grosse déception. Ok, la version PC est un modèle d'optimisation, et OK le coeur du jeu est toujours fin (sinon je n'y aurais pas passé une centaine d'heures). Mais la campagne est nulle, la Horde est un gros gâchis, le multi est mal foutu (et en plus sur PC impossible de trouver des parties classées), et le système de packs de cartes aléatoires est un énorme foutage de gueule. Pour la première fois, je réfléchirai sérieusement à deux fois avant d'acheter le prochain Gears.

Batman Arkham City (PC) : Bien, mais je préfère le premier épisode, qui est plus dense et dont les différentes zones on plus de personnalité. Avoir accès à tout Gotham c'est bien, mais il faudrait que ça apporte un intérêt autre que d'agrandir l'aire de jeu.

Marlow Briggs (PC) : Un bon petit beat'em all, bien rythmé et pas moche. Je ne sais pas trop quoi en dire d'autre, c'est une bonne série B, vite finie, mais bien sympa.

Castle of Illusion (PC) : Un remake intéressant, qui picore dans le jeu original mais apporte aussi ses idées. Les graphismes sont un peu ternes à mon goût, mais sinon c'est du tout bon. Bon, excepté qu'il est aussi court que l'original.

The Deadly Tower of Monsters (PC): Je parlais de série B avec Marlow Briggs, TDTOM est une série Z assumée, qui nous projette dans les décors en carton pâte et en polystyrène d'un film de science-fiction des années 50. Les acteurs en costume de monstre et les câbles apparents compensent un gameplay et une difficulté un peu faiblards. J'ai bien ri pendant ma partie, je le recommande à vil prix.

Spec Ops The Line (PC) : Je n'avais pas du tout accroché à la démo, mais finalement j'ai beaucoup aimé le jeu. Même si je regrette qu'il n'exploite pas assez tôt dans la partie son "twist", il réussit à être toujours intéressant à jouer sans être vraiment fun, ce qui semble avoir été le but.

Warhammer 40K Dawn of War II et Chaos Rising (PC) : Ceux-là je les ai faits juste pour ne pas avoir l'air d'être une quiche totale quand j'ai testé Dawn of War III, mais j'ai bien aimé. La stratégie et moi, ça fait deux, mais le fait de ne gérer que 4 escouades m'a bien convenu, surtout qu'on peut quand même pas mal bourriner Par contre le jeu est du coup hyper répétitif, et je ne suis pas sûre de lancer Retribution.

Du coup je n'ai pas de Goty 2016.

Côté rétro, je n'ai pas joué à grand chose en dehors de la MD (et encore, pas tant que ça). En revanche, 2016 aura été l'année où j'aurai rangé la Wii et la WiiU dans leur carton, et dans le placard.

Mes attentes pour 2017 : Yakuza Zero fin Janvier, Persona V en Avril, et les Sonic. Pour le reste je vais m'efforcer de réduire un peu mon backlog.

Edit : ah oui, et j'ai encore joué à Crusader Kings II, qui commence tranquillement à rentrer dans mon top 20 de tous les temps.

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

comment ca un pack de carte aleatoires dans gears ?

Si je regardes tout ce que tu dis sur le jeu, y'a rien à sauver
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Après j'en attendais peut être trop étant amateur de slasher et de hitman. Après c'est vrai que le catalogué en mauvais est un peu dur. Mais bon j'ai pas envie de retoucher ma liste.
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Voici mon bilan 2016 par ordre chronologique (la tentative de classement ayant avorté).
Désolé si c’est trop long !


Guitar Hero Live (Xbox One - 2015) : La nouvelle guitare est réussie, les sensations diffèrent sans pour autant bouleverser les habitudes. Et puis il y a le fantastique TV Mode et ses chaînes de clips en continu qui est terriblement accrocheur (je ne comprends même pas que ce mode n'ait pas été créé plus tôt). Dommage pour l'aspect free to play même s'il n'est pas rédhibitoire.

Rise of The Tomb Raider (Xbox One - 2015) : La digne suite du reboot de 2013, avec beaucoup plus d'exploration et de quêtes annexes et toujours autant d'action avec, dans le genre, ce qui se fait de mieux en terme de gameplay (mieux que les Uncharted). Après ça manque un peu d'audace et de personnalité en terme d'univers comparé à l'épisode précédent.

Never Alone (Wii U - 2014) : J'ai été déçu par ce jeu. Je m'attendais au moins à un jeu mignon mais même pas. C'est très pauvre en terme de direction artistique, le level design est très linéaire, et le gameplay mou et approximatif. Même à deux on s'ennuie vite.

Lara Croft & The Guardian of Light (Xbox 360 - 2010) : Un bon jeu d'action / exploration à faire à deux en coopératif local. Il y a tout ce qu'il faut pour s'amuser même s'il est un peu répétitif.

Conker's Bad Fur Day (Xbox One - 2015) : Ce jeu est fou, trash, vulgaire, hilarant, mais il est presque injouable. Je n'ai pris quasiment aucun plaisir à refaire ce jeu, à part lors des cinématiques.

Life Is Strange (Xbox 360 - 2015) : Comme beaucoup j'ai été marqué par l'atmosphère dégagée par ce jeu, avec ses couleurs chaudes, son rythme mélancolique et sa bande son indé. L'écriture est vraiment au top et les personnages sont très attachants (notamment Max et Chloé).

Splatoon (Wii U - 2015) : Le meilleur jeu de la Wii U et un concept vraiment original, le plus rafraîchissant de ces dernières années. J'ai passé de longues soirées à enchaîner les parties en ligne dans la joie et la bonne humeur. J'adore l'équilibre que le jeu trouve entre initiative perso (on peut jouer dans son coin, peindre le maximum ou jouer les frags) et travail d'équipe. Le solo est très bien également et mériterait un jeu à lui tout seul (peut-être pour le prochain épisode ?). Un de mes jeux de l’année.

Grand Theft Auto IV (Xbox 360 - 2008) : Il y a du mieux mais je ne comprends toujours pas l'engouement autour des GTA. Le gameplay est maladroit (les fusillades sont mieux gérées mais ce n'est pas encore ça) et le scénario est toujours aussi décousu. Et puis il n'y a pas de checkpoints lors des missions. Bref, il y a plein de défauts qui gâchent le plaisir de jeu alors qu'il y a quelques séquences pas trop mal et la conduite des voitures est toujours aussi fun (le seul truc qui ne me déçoit pas dans les GTA).

Sacred Citadel (Xbox 360 - 2013) : Jeu offert avec les Games With Gold. C'est un beat them all en 2D avec une pointe de RPG pour les pouvoirs. C'est pas si mal même si répétitif. La meilleure technique consiste souvent à coincer une grappe d'ennemis dans un coin de l'écran et à les bourriner. A faire à deux en local, c'est plus sympa.

Hand of Fate (Xbox One - 2015) : Une bonne surprise grâce aux Games With Gold. Un jeu de cartes à mi chemin entre Livre dont vous êtes le héros et jeu d'action avec des mécaniques de combat à la Batman Arkham. Dis comme ça, le mélange peut paraître bizarre mais ça marche. Le jeu idéal pour une partie de temps en temps (quand il faut attendre l'installation d'un jeu sur la console).

Twilight Princess HD (Wii U - 2016) : J'adore Twilight Princess mais ce remake ne s'imposait pas. Le jeu fait désormais son âge, les graphismes ont vieilli, les textures sont pauvres et les décors relativement vides. J'aurais préféré garder l'image que j'avais de Twilight Princess.

Actraiser (Snin - 1990) : Le seul jeu vraiment rétro que j'ai fait cette année. J'ai bien aimé, surtout les phases de pseudo gestion qui apportent une touche d'originalité à un jeu d'action sinon très classique.

Sunset Overdrive (Xbox One - 2014) : Un des meilleurs jeux de la Xbox One. Son univers coloré et déjanté, ainsi que son gameplay en recherche constante de fluidité m'ont particulièrement marqué. Un titre amusant et décomplexé.

Braid (PS3 - 2008) : J'ai rarement vu un jeu aussi stimulant. On se sent intelligent en jouant à Braid (surtout quand on trouve la solution). C'est limite trop poussé par moment et il m'est arrivé de ne pas comprendre ce que j'avais réussi à faire. Il n'est pas toujours évident de savoir ce qui est réalisable ou non en terme de mécanique. C'est brillant et déroutant en même temps.

Heavy Rain (PS3 - 2010) : J'étais curieux de jouer à Heavy Rain. Je crois que j'avais le secret espoir de pouvoir le critiquer après l'avoir fini. La prétention de David Cage a tendance à m'agacer je l'avoue, et Fahrenheit fut un bide incroyable en ce qui me concerne. Finalement, j'ai été surpris de voir qu'Heavy Rain arrivait à garder un certain sens de la mesure même si on sent qu’il a du mal à se contenir par moment. Ça permet au jeu de conserver une dimension humaine qui manquait tant à Fahrenheit. C'est pas passionnant pour autant, notamment en terme de gameplay, mais y'a du mieux. Par contre l'identité du coupable c'est juste n'importe quoi : on se sent davantage arnaqué que surpris puisqu'il n'y a aucune logique.

Divinity : Original Sin (Xbox One - 2015) : J'étais intéressé par ce jeu principalement pour son mode coopératif en local. Ce mode est plutôt réussi, puisqu'on peut faire le jeu en entier à deux et faire à peu près ce qu'on veut dans son coin, se séparer pour explorer ou résoudre des quêtes... C'est plutôt rare pour un jeu du genre. Les affrontements sont intéressants également avec des combinaisons d'effets élémentaires astucieux. Il y a toutefois deux choses que j'ai moins aimées : la difficulté élevée (on a dû jouer en facile au final) et la narration bordélique. On se perd un peu dans les enjeux et on ne comprend plus trop ce que l'on fait au bout d'un moment (jouer à deux amplifie ce problème). J'ai eu du mal à me sentir investi et à m'intéresser aux quêtes. Je jouais en mode automatique.

Lara Croft & the Temple of Osiris (Xbox One - 2014) : La même que Guardian of Light même si Temple of Osiris est un cran en dessous. Il est surtout étrangement court.

A Boy and His Blob (Wii - 2009) : J'ai bien aimé au début et je m'en suis lassé au fil des niveaux. Ce jeu reste malgré tout à essayer je pense. Il est beau (bien animé surtout) et son concept est à la fois original, intuitif et autorise plein de variations. C’est ingénieux, à mi chemin entre la plate-forme et la réflexion. Je pense que j’ai été lassé par les niveaux qui se complexifient et par l’aspect die & retry qui devient alors plus présent. Il faut parfois refaire de longues portions de niveaux et le gameplay très lent (le personnage bouge lentement, on sélectionne le bonbon, on jette le bonbon, on attend que le blob le mange…) devient lourd.

Binary Domain (Xbox 360 - 2012) : Je n’attendais pas grand chose de ce jeu et j’ai été agréablement surpris. C’est un jeu d’action au gameplay classique mais efficace avec quelques idées qui font mouche. J’adore notamment la possibilité de démembrer les robots ennemis, je trouve les gunfights nerveux et explosifs. Le scénario est over the top mais étrangement accrocheur, comme un nanar pas si bête qu’il en a l’air (ou un Metal Gear Solid qui ne se prendrait pas au sérieux).

Far Cry 3 (Xbox 360 - 2012) : Un bon blockbuster qui fait les choses bien, pas si formaté et qui ose des trucs. J’aime beaucoup les open world avec vue à la première personne, et il est finalement plutôt rare de voir un FPS s’attaquer au genre. Le premier Far Cry essayait déjà de s’aventurer sur ce terrain mais c’était plutôt raté (pour avoir joué au jeu récemment). En fait Far Cry 3 est une version améliorée et modernisée de l’essai raté du premier épisode. On y retrouve les composantes majeures : une île paradisiaque, une grande liberté, la présence de véhicules… Far Cry 3 y rajoute un scénario, des personnages, du rythme, des missions intéressantes, et un paquet de quêtes annexes. Parfois trop (dans la grande tradition Ubisoft) : le jeu est étrangement découpé, il atteint son pic vers le milieu, la suite semble avoir été greffée après coup et devient redondante en terme de mécaniques.

Kirby Epic Yarn (Wii - 2010) : Je n’aime pas trop les Kirby mais les deux épisodes sortis sur Wii sont de très bons jeux de plates-formes qui sont encore plus plaisants à faire à deux. Je pensais que l’utilisation de la laine dans Epic Yarn était surtout un gadget esthétique et marketing alors que c’est en fait très bien utilisé en terme de gameplay. Yoshi’s Wooly World n’a fait que reprendre les idées d’Epic Yarn à son compte.

Star Wars Battlefront (Xbox One - 2015) : Ce jeu est un gros fantasme pour les fans de Star Wars, il est sublime et immersif en diable. Le travail sur les graphismes et le son est fantastique. Les batailles à quarante sont complètement dingues. Star Wars Battlefront est, avec Splatoon, le jeu qui m’a fait découvrir et aimer le jeu multijoueur en ligne. Même sans être un bon joueur on s’amuse beaucoup. Dommage qu’il n’y ait pas de mode solo avec un scénario, il y a de quoi faire de grandes choses avec le moteur du jeu.

Rocket League (Xbox One - 2015) : J’ai joué à ce jeu le temps du week-end où il a été gratuit sur Xbox. J’ai pas lâché le jeu du week-end. Rocket League est un jeu paradoxal : je trouve qu’il est difficile à maîtriser, voire impossible (j’ai rarement vu des joueurs qui semblaient faire tout ce qu’ils voulaient), ce qui entraîne des frustrations puisque c’est compliqué de simplement taper dans le ballon. D’un autre côté les parties sont tellement rythmées et folles, avec une balle et des adversaires qui rebondissent dans tous les sens, que le jeu en devient addictif.

The Crew (Xbox One - 2014) : Je trouve The Crew plutôt artificiel dans tout ce qu’il entreprend : il s’éparpille en sollicitant constamment l’attention du joueur à travers les multiples défis, missions et point d’intérêts disséminés sur l’immense territoire offert par le jeu. J’ai malgré tout beaucoup aimé le voyage à travers les paysages des Etats-Unis, ce principe se suffit presque à lui seul : on voyage, on est dépaysé, et c’est limite reposant et beau (j’avais l’habitude de mettre la radio de musique atmosphérique pour embellir mon road trip).

Sacred 3 (Xbox 360 - 2014) : Ce jeu s’est fait critiquer partout alors qu’il n’est pas si mauvais. C’est sûr que le principe n’a plus rien à voir avec les précédents épisodes et qu’il sacrifie la carte immense de Sacred 2 au profit d’un jeu d’action plus classique avec des niveaux linéaires. Dans son genre je trouve que le jeu est bon, le gameplay est plutôt nerveux et l’action très intense, même si son classicisme le rend un peu répétitif.

Halo Combat Evolved Anniversary (Xbox One - 2014) : Mes premiers pas sur la série Halo grâce à la compilation Masterchief Collection. J’ai évidemment commencé par le premier épisode et j’ai été plutôt déçu. Je ne m’attendais pas à un jeu aussi pauvre en terme de scénario et de level design. L’univers et les niveaux sont fonctionnels, structurés pour les affrontements, et très répétitifs. Je trouve que le jeu a vieilli de ce point de vue (Perfect Dark faisait largement mieux). Au final, on sent que Halo tente surtout de proposer une autre approche du FPS, plus centré sur le gameplay et sur les phases de combat contre les ennemis. J’ai bien aimé l’intelligence artificielle qui reste toujours cohérente à l’heure actuelle. Mais sinon le jeu manque de variété pour m’accrocher.

Thief (Xbox One - 2014) : Je ne comprends pas pourquoi Thief a été autant critiqué. Certes, il a plein de défauts et il n’est sans doute pas à la hauteur de la licence qu’il tente de ressusciter (je n’ai pas joué aux premiers Thief) mais il propose des trucs. A côté d’un Dishonored il n’est pas honteux par exemple, avec une approche moins super héroïque et plus tendue de l’infiltration. Le gros point de discorde concerne le level design : est-il excellent ou catastrophique ? J’ai encore du mal à trancher. C’est surtout le level design de la ville qui fait office de hub central qui pose problème. Elle est truffée de passages en hauteur et à travers les maisons, plus ou moins cachés ; elle est aussi étrangement découpée en quartiers avec des écrans de chargement mal indiqués. Au final on a du mal à se repérer alors qu’on sent l’ambition derrière. Si on arrive à dépasser ces problèmes et que l’on aime bien les jeux d’infiltration Thief se laisse jouer. J’ai même été marqué par un niveau, celui de l’asile, qui a une ambiance réussie et vraiment flippante.

Goat Simulator (Xbox One - 2014) : Ce n’est pas vraiment une déception car je n’attendais rien de Goat Simulator mais ce jeu est tout de même très nul. La caution humoristique ne devrait pas autoriser la création de titres injouables.

Tengami (Wii U - 2014) : J’ai surtout été déçu par la brièveté de l’aventure qui se boucle en 1h. Dommage car le concept de pliage des décors est très réussi et offre de beaux passages même si le challenge est absent.

Red Dead Redemption (Xbox 360 - 2010) : Encore et toujours du mal avec les jeux Rockstar. La formule s’améliore par rapport à GTA IV : les phases de tir sont plus jouables notamment grâce au lock et au mode ralenti et il y a enfin des checkpoints lors des missions ! Du coup le jeu est plutôt agréable à parcourir. Mais j’ai toujours du mal avec la narration dans les jeux Rockstar : c’est décousu, les missions sans liens se multiplient, on a du mal à s’attacher aux personnages, la prétention des dialogues est parfois épuisante, et les trajets sont interminables… J’ai trouvé les décors assez ternes également. Un jeu comme Gun m’avait davantage fait voyager à l’époque du farwest par exemple avec son action décomplexée et son approche plus jeu vidéo et moins cinématographique. Bref, la fin de Red Dead Redemption relève toutefois un peu le niveau puisqu’elle arrive enfin à raconter quelque chose et à nous impliquer émotionnellement dans l’histoire. C’est la première fois que ça m’arrive dans un jeu Rockstar (je n’ai pas fini GTA IV).

Red Dead Redemption - Undead Nightmare (Xbox 360 - 2010) : J’ai rarement joué à un titre aussi buggé. Au-delà de ce problème je trouve le concept de ce DLC ultra répétitif : libérer chaque ville de l’invasion de zombies. Le souci c’est que les bugs présents dans le jeu empêchent de tuer tous les zombies, du coup il faut relancer la partie et refaire plusieurs fois des passages qui sont déjà répétitifs à la base. Sans intérêt.

Journey (PS3 - 2012) : Une expérience sensorielle unique. Les jeux qui me donnent des frissons sont rares et Journey en fait partie. Le jeu est court mais inoubliable. J’ai des images et des sensations qui me poursuivent encore, notamment le niveau final qui est sans doute un des passages les plus sublimes que j’ai pu voir dans un jeu vidéo.

Flower (PS3 - 2009) : Flower se rapproche des sensations de glisse et de mouvement que l’on retrouvera dans Journey sans toutefois atteindre la même maestria en terme de direction artistique, de mise en scène et d’implication. Le principe est simple, basique même, il n’y a pas grand chose à faire à part passer sur les fleurs pour les faire éclore mais l’intérêt du jeu réside dans les sensations de vol, dans le tourbillon des pétales qui s’amplifie et dans le plaisir gratifiant de la nature qui revient à la vie avec toutes ces couleurs qui éclatent à l’écran (j’adore les jeux où il faut redonner de la vie au monde). Flower est davantage un concept, une idée, qu’un jeu vidéo mais c’est beau.

Flow (PS3 - 2007) : Du tryptique Flow / Flower / Journey, c’est Flow que j’ai le moins apprécié. Je trouve ce jeu vide, peu stimulant, peu amusant et il échoue à proposer justement cette sensation de flow que l’on retrouve si bien dans Flower et encore plus dans Journey. Flow est un essai un peu raté.

Baten Kaitos (Gamecube - 2003) : Je pensais ne jamais refaire ce jeu et pourtant j’ai eu envie de recommencer une partie suite à la lecture du premier numéro de la revue Level Up qui a consacré un dossier à l’univers du jeu. Et j’ai toujours dans l’idée un jour de faire Baten Kaitos Origins. Du coup j’avais envie de me rafraîchir la mémoire. C’est toujours un très bon RPG et mon avis n’a guère évolué depuis le temps. J’adore l’univers, les graphismes sont magnifiques, les décors sont sublimes même sur un écran HD (j’ai joué sur Wii avec un câble YUV), et la première partie est toujours aussi plaisante et dépaysante. On visite les continents, on rencontre pleins de personnages intéressants, certains donjons sont originaux, l’exploration est confortable (les ennemis sont visibles)… Et le système de combat à base de combinaisons de cartes est toujours aussi excellent (les combats ne sont jamais une corvée). Par contre j’apprécie moins la seconde partie du jeu : le scénario s’éternise, on revient dans les mêmes lieux, les rebondissements n’en finissent plus et on affronte trois fois les mêmes boss chiants. Baten Kaitos reste néanmoins un bon souvenir et tient toujours la route, ne serait-ce que pour son univers et son système de combat original et unique en son genre.

Fable Anniversary (Xbox 360 - 2014) : J’ai du mal à cerner ce jeu. Je m’attendais à une aventure épique dans un monde ouvert où les choix ont une importance cruciale sur le développement de notre personnage. Et en fait le jeu est plutôt modeste dans ce qu’il essaie de faire : l’univers est petit, découpé en zones étrangement linéaires, la narration est assez chaotique et le gameplay relégué au second plan (les combats ne sont pas intéressants). Après le jeu reste charmant, quelques quêtes sont intéressantes, l’humour fonctionne bien (les poses du héros et les remarques des PNJ) mais ça ne va pas plus loin et j’ai du mal à comprendre où le jeu veut en venir. L’ensemble manque d’enjeux, on se contente souvent d’aller d’un point A à un point B en parcourant les mêmes environnements (et en subissant les innombrables temps de chargement entre deux zones). Les quelques possibilités de customisation offertes par ci par là me paraissent artificielles.

Catherine (PS3 - 2011) : Un véritable OVNI qui se révèle étrangement addictif pour peu que l’on accroche à ses idées. En fait je savais que Catherine relevait du puzzle game mais je ne m’attendais pas à retrouver un seul et unique puzzle game durant tout le jeu, le concept étant décliné tout au long de l’histoire. L’idée (pousser des cubes pour grimper le plus haut possible) est à la fois basique, simple à comprendre, et incroyablement tortueuse et complexe. Le mode normal étant surhumain j’ai été obligé de basculer rapidement en mode facile, mais même à ce niveau la difficulté est redoutable. J’ai franchi certains passages sans forcément comprendre ce que je faisais mais il y a un aspect jouissif à monter les étapes dans l’urgence, en ayant par moment des illuminations spontanées. C’est le genre de jeu tellement poussé dans ses mécanismes qu’il est parfois difficile d’appréhender toutes les possibilités. C’est à la fois génial (on se sent intelligent, parfois) et frustrant (on se sent aussi un peu limité, souvent). J’ai aussi beaucoup aimé la partie histoire avec les scènes dans le bar, et la gestion du temps qui passe à travers les dialogues que l’on peut avoir avec les différents personnages. Ca donne un côté intimiste au jeu. L’atmosphère est vraiment réussie et de plus en plus intrigante au fil du jeu.

The Fall (Xbox One- 2014) : The Fall est un point & click mâtiné d'action. Le concept est intéressant, disons qu'il y a un peu plus de tension que dans les point & click classiques. Dès qu'un ennemi arrive (rarement, certes) il faut savoir se défendre avec le pistolet dont on dispose. Le gros point fort de The Fall c'est son univers intrigant, à la fois imprégné de pure SF (l'espace, l'intelligence artificielle) et très influencé par le jeu vidéo récent, notamment Portal et Bioshock avec cette manière de mettre en scène les décors traversés. Et en même temps The Fall trouve son propre ton. J'aime beaucoup les dialogues et la relation entre notre personnage et la voix qui nous guide la majeure partie du jeu. C'est vraiment bien écrit. Après, The Fall reste un point & click, avec ses quelques allers-retours et énigmes tordues, mais le jeu a le mérite d'être plutôt limpide dans l'ensemble. Moi qui suis nul et vite agacé avec ce genre de jeu, j'ai dû bloquer sur trois ou quatre énigmes. Par contre je ne savais pas que The Fall est un jeu épisodique qui a été kickstarté. Le second épisode ne devrait pas tarder à sortir, deux ans après le premier épisode ! En l'état c'est sûr que ce premier épisode laisse plein de questions en suspens.

Guacamelee (Xbox One - 2014) : Fait à deux en local et ce fut une excellente expérience. Guacamelee est un excellent metroidvania doublé d’un bon beat them all et de phases de plates-formes bien retorses (notamment vers la fin quand on a acquis tous les pouvoirs). L’esthétique originale et magnifique renforce évidemment le plaisir de jeu. Il y a peut-être juste un côté un peu trop linéaire dans l’exploration. J’ai l’impression que les metroidvania récents ont un peu de mal à retrouver un rythme plus lent, plus posé et tortueux dans la lignée des Metroid à l’ancienne. C’est peut-être aussi ma façon de joueur. Faire le jeu à deux incite aussi davantage à rusher.

Recore (Xbox One - 2016) : Au-delà de la déception naturelle des promesses non tenues par le premier trailer du jeu, Recore reste un bon souvenir qui m’a vendu de l’action intense, de l’exploration et du blue sky avec une générosité que l’on ne voit souvent que chez Nintendo. Je trouve ce jeu attachant. Dommage qu’il soit trop court et qu’il manque clairement de contenu. Recore n’est pas un jeu tout à fait fini.

Fallout 3 (Xbox 360 - 2008) : Mon premier Fallout et un souvenir inoubliable. N’ayant jamais joué aux deux premiers épisodes je n’avais aucun a priori avant d’entamer le jeu. Au final on a un Elder Scrolls avec des guns dans un monde post apocalyptique et ça me va très bien. Au-delà de ça, j’ai rarement été autant immergé et fasciné par un open world. Le jeu propose une liberté déroutante et dérangeante. J’ai mis un moment avant de trouver mes repères (il faut dire que j’ai fait sauter Megaton dès les premières heures de jeu), j’ai erré de nombreuses heures dans le wasteland en fouillant chaque lieu, sans trop savoir quoi faire, en allant de découverte en découverte (ce qui m’a conduit à squizzer une partie de la quête principale). On se sent seul, on se sent libre, le jeu n’oppose presque aucune contrainte au joueur qui a le choix de tomber dans le côté obscur de la force sans être dérangé. C’est la première fois que j’ai eu envie de jouer un personnage mauvais dans un jeu vidéo (et apparemment je ne suis pas le seul après avoir lu le topic du forum). Je pense que la nature du jeu, son univers, son ton, n’y sont pas pour rien. Par contre, j’ai été déçu que la montée de niveaux du personnage soit limitée. Monter de niveau, acquérir de nouvelles compétences (le tableau de compétences est vraiment varié et intéressant) fait partie du plaisir d’exploration. Une fois atteint le niveau maximum on perd un peu cette motivation. Mais Fallout 3 reste incontestablement mon jeu de l’année.

Crash Bandicoot 3 (PS3 - 2007) : Je n’accroche décidément pas avec la série des Crash Bandicoot. Je pensais que le troisième épisode était celui de l’aboutissement et donc le plus à même de me réconcilier avec la série mais ce n’est pas le cas. Il n’apporte rien de plus à la formule en terme de plate-forme, si ce n’est un éparpillement avec des niveaux différents (courses en jet ski, en moto, phases de shoot en avion) mais au gameplay peu intéressant. Je trouve que l’épisode 2 est bien plus équilibré.

Overcooked (Xbox One - 2016) : Un petit jeu sympathique, simple à comprendre et à maîtriser mais diablement addictif et délirant lors de parties à plusieurs. En fait il s’agit de se coordonner pour préparer des plats : il faut s’occuper de la coupe, de la préparation et de la cuisson des divers ingrédients pour envoyer les commandes dans le temps imparti. Sur le papier ça paraît simple (les commandes sont en effet très basiques) mais chaque niveau transforme la session de cuisine en parcours d’obstacles (plates-formes mouvantes, glace, lave, absence de lumière, plans de travail qui bougent…).

Assassin's Creed Chronicles China (Xbox One - 2015) : Cette version d’Assassin’s Creed en 2D est plutôt réussie, avec un gameplay convaincant en terme d’infiltration. Mais je trouve que ça manque de rythme : les niveaux sont trop longs, trop linéaires et redondants, et le scénario sans intérêt. Bref, c’est scolaire, ça manque de passion.

Beyond Good & Evil HD (Xbox 360 - 2011) : Je ne m’attendais pas à être déçu par cette version HD de Beyond Good & Evil, pourtant elle a bien entamé l’estime que j’avais pour le jeu. Comme si la magie s’était évaporée. J’ai découvert qu’en réalité Beyond Good & Evil est un jeu d’infiltration où l’on passe son temps à éviter des gardes dans les deux seuls niveaux du jeu. Et le problème c’est que les jeux d’infiltration ne sont pas mon genre de prédilection. J’aime bien un peu mais pas trop. Du coup je ne comprends pas comment j’ai pu considérer Beyond Good & Evil comme un de mes jeux préférés. Sans compter les autres petits problèmes comme une caméra parfois capricieuse et l’absence incompréhensible de système pour locker les ennemis ce qui rend les combats brouillons (et les bugs qui font freezer cette version HD). Après, l’univers et les personnages restent sympas et attachants. Le jeu réussit à rendre son monde vivant et c’est sa plus grande qualité. Je crois que je me suis fait une montagne de ces éléments lors de ma première partie, en occultant le fait que le jeu est un peu léger en terme contenu et de gameplay, dans un style infiltration qui manque vraiment de dynamisme.

Dishonored (PS3 - 2012) : Un bon jeu d’infiltration (c’est vraiment un compliment venant de moi). J’aime beaucoup le flow qui se met en place au fur et à mesure des pouvoirs que l’on débloque. Le déplacement instantané est une excellente idée qui dynamise les phases d’infiltration et autorise pas mal de souplesse, ce qui est plutôt rare dans ce genre de jeu (où il faut souvent attendre des plombes pour comprendre le pattern des gardes et oser bouger). Il y a aussi une bonne mise en scène, et des niveaux intéressants avec un level design vertical bien pensé bourré de passages à arpenter (j’ai bien aimé chercher des passages en hauteur pour éviter au maximum les gardes) et souvent plusieurs manières de résoudre les missions, moyennant un peu d’exploration. Le seul élément qui m’a frustré c’est le fait que les ennemis sont très réactifs et nous détectent trop vite, ce qui entraîne énormément de die & retry. Je trouve que ça coupe le rythme du jeu.

Ori and the Blind Forest (Xbox One - 2015) : Une merveille graphique, doublé d’un excellent metroidvania. Ce jeu m’a fait un bien fou après plusieurs jeux d’infiltration au rythme haché. Ori and the Blind Forest est une ode au mouvement, à la fluidité, au dynamisme et au plaisir de l’exploration immédiate. Le jeu récite ses classiques, pompe à droite et à gauche (il m’a beaucoup fait penser aux derniers Rayman avec les passages où il faut planer) mais il le fait à merveille. Plus le jeu avance et plus il nous offre de possibilités pour prolonger les mouvements et la trajectoire de notre petit personnage. Le jeu est peut-être un poil linéaire mais son rythme est tellement trépidant que ce n’est pas bien grave.

The Last Guardian (PS4 - 2016) : The Last Guardian est à la fois fascinant et frustrant, à l’image de Shadow of the Colossus en son temps (je n’ai pas fait Ico). L’appréciation du jeu dépend vraiment de la capacité du joueur à faire abstraction des défauts (la lourdeur du gameplay principalement) pour apprécier l’aventure. Personnellement, j’ai un peu de mal à apprécier pleinement un jeu quand le gameplay peut s’avérer agaçant. Si j’ai fini par m’habituer à la physique empruntée du petit garçon, le comportement de Trico m’a réservé plusieurs moments d’irritation. Il est difficile de savoir ce qui est voulu ou non. Le comportement général de Trico est plutôt réussi, c’est une bête sauvage qui ne répond pas au doigt et à l’oeil mais on sent par moment que l’IA a du mal réagir. Et puis même si l’idée est intéressante je trouve que ça n’a pas forcément sa place dans un jeu vidéo, pas au point de mettre le joueur sur une fausse piste ou de le bloquer plusieurs minutes parce qu’une IA ne veut pas réagir alors que l’intuition initiale du joueur était bonne. Après le jeu est magnifique, la direction artistique est fantastique, il s’en dégage une atmosphère unique, et certains passages sont mémorables.

No Man’s Sky (PS4 - 2016) : Après le torrent de critiques que No Man’s Sky a subi à sa sortie je savais que le jeu n’allait pas combler les attentes que j’avais pu avoir à la base (et ce fameux trailer magique). J’ai donc pris le jeu tel quel et je trouve qu’il n’est pas aussi mauvais que ça. J’ai l’impression que No Man’s Sky s’est fait descendre en réaction aux discours marketing et aux promesses extravagantes (et visiblement mensongères) faites avant la sortie du jeu par Sean Murray. Etant donné que je n’ai pas suivi l’actualité de No Man’s Sky, ces annonces ne m’ont pas touché et n’ont donc eu aucune influence sur mon ressenti. Au final, si on regarde de plus près, le jeu n’est pas si loin que ça du premier trailer : on se balade sur des planètes exotiques aux écosystèmes variés, on vole de planète en planète sans vrai temps de chargement (sauf si on change de système) et on explore. Tout cela, c’est bien présent dans le jeu, sauf que le jeu est beaucoup plus moche (et encore ça dépend des planètes) et qu’il n’y a rien de plus à faire. No Man’s Sky c’est donc beaucoup de vide mais je trouve la proposition intéressante. C’est un jeu d’exploration pure, les mondes sont infinis, et on se promène, on découvre des lieux, on récupère des ressources et de nouvelles technologies pour aller encore plus loin dans la galaxie et explorer de nouvelles planètes. No Man’s Sky est un jeu foncièrement paisible, calme, dépaysant et pacifique (même si on peut tirer sur des animaux et shooter des vaisseaux). Certains panoramas sont magnifiques (les planètes verdoyantes ont ma préférence). Le souci à la fin c’est que le jeu n’a pas de but, et les seules carottes offertes au joueur sont en fait des boucles qui le ramènent à son point de départ. Bref il n’y a pas de fin, pas de sens, pas d’explication à cet ensemble infini de galaxies, et on finit littéralement par tourner en rond (mais au bout d’un nombre d’heures tout à fait décent, je dirais 30 ou 40h à vue de nez). On aurait pu imaginer un background un peu plus travaillé, plus de races à rencontrer, plus de lieux divers à explorer, plus de choses à faire en terme d’intérêt… Mais au fond il est difficile de blâmer No Man’s Sky pour ce qu’il ne cherche pas à faire.



Jeux commencés mais vite arrêtés :
Grabbed by the Ghoulies (Xbox One - 2015) : J’ai joué 2h, j’ai été déçu par le découpage de l’histoire et par le gameplay simpliste. Je recommencerai quand ce sera le bon moment car ça fait un moment que je voulais découvrir ce jeu réalisé par Rare durant une période que je ne connais pas du tout (je me suis arrêté à la N64).
Dark Souls (Xbox 360 - 2011) : J’ai joué 2h, j’ai plutôt accroché malgré l’austérité du jeu mais ce n’était pas le bon moment pour que je me lance dans Dark Souls. J’ai peur que ce ne soit jamais le bon moment pour ce jeu (je crains que ce soit une expérience trop exclusive).
Eternal Sonata (Xbox 360 - 2007) : Ce RPG est étrange, son univers est très spécial et il ne propose quasiment aucun challenge. J’y reviendrai peut-être un jour pour comprendre que le jeu cherche à faire.
Earthbound (Snes - 1994) : J’ai peur de ne plus avoir la patience pour les RPG japonais de cette période (déjà que j’en ai beaucoup moins pour les RPG japonais en général). L’interface et le rythme du jeu n’ont pas aidé à m’accrocher (j’ai laissé tomber au bout d’une heure ou deux).
Olli Olli (Wii U - 2014) : Le principe est pas mal mais j’ai à peine testé le jeu une demie-heure.
Rayman Adventures (Android - 2015) : Un jeu tablette plutôt bien fichu qui reprend l’idée du mode procédural des défis de Rayman Legends. Dommage que les niveaux deviennent répétitifs et que les mondes se répètent sans fin ce qui rend la progression peu motivante.
Metro 2033 Redux (Xbox One - 2014) : Je trouve le gameplay ultra mou, j’ai l’impression que les armes ne font aucun dégât, c’est franchement pénible et pas amusant du tout alors que l’univers pourrait être intéressant. Je comprends pas alors que le jeu semble avoir bonne réputation.

Hou, j'en connais un qui va adorer The Witness.

Sinon, palmarès impressionnant pour cette année 2016 !

Oui, The Witness est dans mon viseur !

Sinon, c'est vrai qu'avec le recul je me rends compte que j'ai pas mal joué cette année mais quand je vois l'énormité de mon backlog j'ai l'impression de n'avoir rien fait.

C'est très bien, merci pour tous ces avis.



La narration peut en effet poser problème. Surtout à partir de la 2ème zone (la forêt) ou on se trouve largué dans la nature avec pas mal de quêtes qui surviennent simultanément et on ne sait pas trop comment organiser tout ça.
La difficulté des combats est élevée mais c'est tout l'intérêt de ce jeu dans lequel on ne peut pas "grinder" pour faire progresser ses persos plus que nécessaire. Je déconseille de passer en facile : le jeu permet des approches très nombreuses et parfois assez inédites au sein du genre, c'est un grand plaisir d'expérimenter. Après, il est hélas facile de se donner un handicap involontaire en créant "mal" ses persos. La magie est indispensable dans ce jeu. On peut en parler dans le topic dédié (ou je suis bien seul !) pour ceux que ça intéresse.

Juste pour info, Fallout 4 n'as plus de limitation de niveau et ce dès la version de base (je précise car un DLC de Fallout 3 rajouté 10 niveau).

On peut dire ce que l'on veut de Bethesda, mais il faut reconnaître qu'ls savent faire un monde ouvert digne de ce nom. Leur titre sont clairement basé sur la découverte et l'exploration du monde créé. Et ça tiens parfois à un rien, j'apprécie que sur le chemin je rentre dans une maison pour y découvrir un couple de squelette enlacer dans un lit.
Est ce que ça a une importance scénaristique ? Non
Est ce que c'est lié a une quête ? Non
Est ce qu'on y gagne quelque chose a faire cette "découverte" ? Non
Mais ce genre de petit truc raconte à lui seul une petite histoire et ne font que renforcer l'univers et le rendre plus cohérent et intéressant, et c'est ça que j'adore sans leur jeu, ce sentiment de découvrir des nouveau truc a chaque fois.

Bonne nouvelle : en regardant dans le retro, je rends compte que contrairement à ce que je pensais j'ai fini quelques jeux en 2016. Mauvaise nouvelle : mon backlog est monstrueux.

Dr. Langeskov, The Tiger, and The Terribly Cursed Emerald: A Whirlwind Heist (ouf! sur PC)
Expérience courte mais terriblement drôle. Le jeu a la même approche que Stanley Parable : il est possible de traverser le jeu en suivant bien sagement les consignes, mais c'est évidemment en désobéissant que l'expérience est la plus drôle. Avec une mention spéciale pour la scène du tigre
Le jeu est gratuit sur Steam, donc il serait vraiment dommage de s'en passer

Dear Esther (sur PC)
Le jeu m'était tombé des mains, la faute à un niveau d'anglais vraiment très soutenu. Heureusement une traduction est maintenant disponible, et j'ai adoré parcourir cette "île" autant pour le côté métaphorique de celle-ci que pour la simple balade (les grottes par exemple sont superbes).

Life is Strange (sur XBOX360)
Belle histoire, très bien racontée avec une utilisation intelligente du gameplay au service de la narration. Cette impression (parfois fausse) que chaque décision a entrainé des conséquences est très bien rendue.

Firewatch (sur PC)
J'attendais une simulation de randonnée dans un parc immense, et finalement je me retrouve avec un jeu qui m'a surtout plu pour ses formidables dialogues et son histoire simple mais efficace. Je suis d'accord avec Manuel : tout ce parc manque un peu de vie, et l'aire de jeu est finalement assez réduite.

Virtue's Last Reward (Sur PS VITA)
J'aime beaucoup les escape games, et j'aime aussi les histoires japonaises WTF. Malgré une réalisation à la ramasse, le jeu m'a happé et je n'ai pas pu m'arrêter avant d'avoir débloqué toutes les fins.
J'ai bien sur enchainé avec sa suite, que je n'ai pas encore finie.

Danganronpa 2 (Sur PS VITA)
Débuté en 2015 dans la foulée du 1. Les enquêtes sont excellentes, encore plus folles que celles du 1, en revanche je suis moins fan de l'histoire et en particulier du bon vieux "mais tout ceci n'était qu'une simulation !"
Ceci dit j'en reparlerai dans mes most wanted : j'attends le 3 avec une grande impatience.

Lego Marvel (sur XBOX360)
Complètement à la ramasse techniquement, mais très fun. J'y joue essentiellement avec mon fils, il y a une tonne de personnages et de véhicules à débloquer. Peut-être trop : nous avons terminé l'histoire principale et n'avons débloqué que 20% du contenu !

Crypt of the Necrodancer (Sur PS VITA)
Un de mes jeux de l'année, avec une musique de dingue … et sur lequel je suis d'une nullité incroyable. Ça ne m'empêche pas d'aimer ce jeu et de le relancer régulièrement.

Reigns (Android)
Mélange un peu fou entre Tinder et le jeu de gestion de royaume. Vous incarnez une lignée de rois qui devront prendre des décisions tout en se gardant un œil sur le clergé, la population ou l'armée. Avec un simple paquet de cartes (qui sera enrichi au fur et à mesure de l'aventure) on se retrouve à vivre des aventures incroyables.
Votre roi pourra très bien vivre des aventures épiques, partir en croisade et mourir en affrontant un dragon ou alors mourir après un an de règne d'un mauvais rhume.

Catégorie Spéciale : "Jeux pratiqués au boulot entre 12h et 14h"

Keep Talking and nobody explodes (PC)
Très efficace, y compris avec des joueurs très occasionnels. Attention, si le niveau des joueurs est trop hétérogène certains peuvent s'ennuyer assez rapidement.

SmallWorld (PC - adaptation du jeu de plateau)
Par son gameplay (les joueurs n'ont pas de cartes cachées) le jeu est particulièrement jouable à plusieurs sur un seul PC. En bonus : vous n'avez pas à compter les points et à ranger la tonne de pions du jeu

Ticket to Ride (PC - adaptation du jeu de plateau)
Tout l'inverse de SmallWorld, comme les joueurs ont en permanence des cartes dans leur main le jeu n'est pas très adapté au multi local. En revanche il est très efficace en solo et surtout en multi online.


Le constat en ce qui me concerne est clair : mis à part Crypt of the Necrodancer, je n'ai joué qu'à des jeux contemplatifs et qui ne m'imposent aucune pression.
C'est peut-être mon crépuscule à moi mais j'avoue que j'ai vraiment l'impression d'être trop vieux pour les jeux à skill

C'est exactement ça. J'ai adoré Skyrim qui est sans doute au-dessus en terme de cohérence et de richesse mais le monde ouvert de Fallout 3 m'a tout autant fasciné si ce n'est plus. J'ai adoré l'impression absolue de solitude, l'errance dans les plaines désertes, sentiment beaucoup plus fort que dans Bordeciel qui reste relativement peuplé. Du coup, chaque découverte et chaque rencontre dans Fallout 3 a un petit truc en plus, comme si on était le nouveau pionnier d'une terre désolée.

Je compte bien faire Fallout 4, tant mieux si le niveau n'est plus limité !