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Index du Forum » » Discussions & Débats » » Le Bilan 2016
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Auteur Le Bilan 2016
yedo
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Posté le: 2017-01-12 16:36
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Le 2017-01-12 09:39, gregoire01 a écrit :
Juste pour info, Fallout 4 n'as plus de limitation de niveau et ce dès la version de base (je précise car un DLC de Fallout 3 rajouté 10 niveau).

On peut dire ce que l'on veut de Bethesda, mais il faut reconnaître qu'ls savent faire un monde ouvert digne de ce nom. Leur titre sont clairement basé sur la découverte et l'exploration du monde créé. Et ça tiens parfois à un rien, j'apprécie que sur le chemin je rentre dans une maison pour y découvrir un couple de squelette enlacer dans un lit.
Est ce que ça a une importance scénaristique ? Non
Est ce que c'est lié a une quête ? Non
Est ce qu'on y gagne quelque chose a faire cette "découverte" ? Non
Mais ce genre de petit truc raconte à lui seul une petite histoire et ne font que renforcer l'univers et le rendre plus cohérent et intéressant, et c'est ça que j'adore sans leur jeu, ce sentiment de découvrir des nouveau truc a chaque fois.


C'est exactement ça. J'ai adoré Skyrim qui est sans doute au-dessus en terme de cohérence et de richesse mais le monde ouvert de Fallout 3 m'a tout autant fasciné si ce n'est plus. J'ai adoré l'impression absolue de solitude, l'errance dans les plaines désertes, sentiment beaucoup plus fort que dans Bordeciel qui reste relativement peuplé. Du coup, chaque découverte et chaque rencontre dans Fallout 3 a un petit truc en plus, comme si on était le nouveau pionnier d'une terre désolée.

Je compte bien faire Fallout 4, tant mieux si le niveau n'est plus limité !

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Kimuji
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Joue à Pillars of Eternity

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Posté le: 2017-01-13 15:27
Alors à quoi (de neuf) ai-je joué en 2016 sur PC... Dans le désordre:

Mordheim City of the Damned: Un jeu de stratégie en tour par tour basé sur la licence Warhammer du même nom. On y incarne une bande mercenaires/soldats chargée de ramasser de wyrd stone (sorte débris météoritiques toxiques mais chargés de magie) dans la ville dévastée de Mordheim. Le jeu est très punitif, l'Iron Man est le seul mode disponible. Les morts et blessures sont permanentes et le RNG occupe une place importante. Plusieurs factions/races sont jouables (et deux supplémentaires via DLC). Un jeu pas exceptionnel mais très sympa néanmoins, bien qu'assez rugueux dans son interface et sa présentation technique.

Darkest Dungeon: Le dungeon crawler tour par tour en 2D vu de profil et à la direction artistique fantastique. Encore un jeu au RNG impitoyable et aux conséquences permanentes. Nos aventuriers perdent la boule et meurent régulièrement dans les labyrinthes (générés aléatoirement) piégés et peuplés de créatures lovecraftiennes. De très nombreuses classes sont disponibles et le système repose sur trois axes principaux: la vie, le stress et les traits de personnalité. Il y a deux façon de mourir pour un aventurier, perdre tous ses points de vies ou mourir de crise cardiaque lorsque la barre de stress arrive à son maximum. Les traits de personnalité quant à eux s'obtiennent lors des montées en niveau et peuvent être soit positifs soit négatifs, ce qui veut dire que plus vos personnages gagnent de l'expérience et plus ils ont de chances d'être également sérieusement perturbés mentalement. C'est brutal, excellent mais comme Mordheim, à déconseiller aux colériques.

Blood Bowl 2: Dans la série des jeux au RNG qui aime bien fouetter le joueur avec des orties on continue avec Blood Bowl 2. Si vous avez un peu suivi mon groblog vous savez déjà de quoi il s'agit. Pour les autres, c'est un jeu de stratégie en tour par tour adapté du jeu de plateau du même nom édité par Games Workshop. Il s'agit encore d'un produit issue de la licence Warhammer Fantasy dans lequel des équipes de nains, elfes, orcs etc. s'affrontent dans une version très brutale et médiévale fantastique du football américain. Imaginez un jeu d'échec où 90% des actions sont soumises à un jet de dés, rajoutez-y les morts et les blessures permanentes et vous commencerez à comprendre pourquoi il y a moyen de s'arracher les cheveux sur ce jeu les jours de malchance.

Starbound: Nettement moins frustrant et injuste que les titres précédemment cités, le "Terraria dans l'espace". Un jeu de craft/exploration/survie qui a passé plusieurs années en early access est qui est finalement sorti cette année en version finale. Les graphismes en pixel art sont mignons tout plein, le contenu est vaste et il y a même une quête scénarisée. L'histoire ne casse par des briques mais elle a l'avantage de poser un background. Assez proche dans l'esprit No Man's Sky s'est effondré sous le poids de son ambition, Starbound est tout le contraire, un succès qui s'est bâti petit à petit au fil de ses mises à jour.

Age of Wonders III: sorti en 2014 je ne m'y suis attaqué cette année seulement. Il s'agit d'un jeu à la croisée d'un Civilization et d'un Heroes of Might & Magic. Plus proche du second que du premier, le côté stratégique étant un peu plus développée que la partie 4X. On évolue donc dans un univers médiéval fantastique avec quelques composantes RPG plutôt développées pour un jeu de ce type: on choisit la race du héros qui sera le chef de faction, on lui donne une classe avec des pouvoirs associés, le degré de personnalisation de son apparence est même plus complet que bon nombre de RPG "purs". Plusieurs modes de jeu sont disponibles: campagnes solo scénarisées, multiplayer et le mode libre très proche d'une partie d'un jeu à la Civilization où l'on génère une carte du monde, on choisit le nombre de factions adverses, les conditions de victoire etc... Une très bonne surprise.

Wasteland 2 Director's Cut: encore un jeu sorti en 2014. Le retour d'une très vieille licence puisque le précédent datait de 1988. Il s'agit d'un tactical RPG très proche de Fallout dans son esprit et son contexte. Les USA sont de retour à un age Mad Maxien après une guerre atomique, divers factions se disputent le contrôle des ruines de la civilisation. A mis chemin entre Fallout Tactics et Fallout, la composante RPG est plus présente que dans le premier et les combats sont plus prédominants que dans le second. J'ai plutôt bien aimé même si honnêtement j'en attendais un peu plus d'un jeu qui se revendiquait autant de la franchise Fallout. J'ai eu un peu de mal à me sentir impliqué dans tout ça, mais cela reste malgré tout un très bon jeu.

Tyranny: sorti en fin d'année, je ne l'ai pas encore fini mais je peux déjà dire que c'est un excellent jeu. Il s'agit du second RPG d'Obsidian basé sur le moteur de Pillars of Eternity. Le contexte est cependant totalement différent puisqu'il n'est plus question de médiéval fantastique classique mais d'un univers plus inspiré par les civilisations de l'antiquité (Spartiates, Perses, Summeriens etc.). Bien que le tout soit très imprégné de magie on y rencontre aucun elfe ou orc. A l'exception d'une race d'hommes-bêtes tout se passe entre humains. Comme le titre du jeu le laisse entrevoir le thème du pouvoir est central dans le scénario du jeu, on démarre la partie en tant que juge et représentant de Kyros le tyran tout puissant qui domine le monde. Libre à nous d'être le bras armé et zélé de la tyrannie, l'opportuniste qui abuse de sa position pour satisfaire ses propres intérêts ou le rebelle qui tente d'abattre le système de l'intérieur. Les choix sont nombreux et ont presque toujours des conséquences importantes. Le jeu est un peu plus court que Pillars of Eternity mais les nombreux embranchements lui confèrent une bien plus grande rejouabilité. Comme je l'ai dit je ne l'ai pas encore fini mais j’accroche vraiment bien.

Dragon's Dogma Dark Arisen: Adaptation PC tardive de l'action RPG de Capcom initialement sorti sur Xbox 360. Un portage techniquement propre et bien optimisé, ce qui est assez rare pour un jeu console édité par un studio japonais. J'ai bien aimé les interactions entre les classes disponibles et le concept du compagnon que l'on crée soit même et que l'on peut partager avec le reste de la communauté est inédit: il n'y a pas de vrai mode multijoueur à proprement parler mais les compagnons crées peuvent êtres recrutés par n'importe qui du moment que l'on joue en mode online. Ceux-ci gagnent de l'expérience et aussi des connaissances, si par exemple ils ont déjà accomplit une quête ou vaincu une créature particulière avec un autre joueur lors de leurs escapades en mode online ils seront capables de vous indiquer la marche à suivre dans votre propre partie. Un aspect vraiment sympathique. Sinon le scénario est plutôt convenu, la véritable moelle du jeu se situe plus dans son système de combat entièrement dynamique, la montée en puissance du perso et l'affrontement avec des créatures qui ont chacune une manière bien particulière de combattre. La fin du jeu une fois le scénario terminé prend un tournant très Diabloesque, puisque le tout se transforme en une suite de runs dans des donjons semis aléatoires pour mettre la main sur du matos de plus en plus puissant. Une autre bonne surprise pour ma part.

RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2017-01-15 13:30
Ayez j'ai fini a 100% saint row 4 et je suis vraiment decu par le jeu. C'est un mod du 3 avec un trip matrix.
Le trip matrix est sympa, c'est trippant de voler, faire un peu tout ce qu'on veut (ca m'a pas mal rapellé crackdown), le jeu reste assez vide.
C'est un open space mais y'a rien à faire dedans.

Les bagnoles ne servent plus à rien vu qu'on court plus vite, les habitants ne servent à rien car à part provoquer l'arrivée des aliens, y'a aucune interaction.
Du coup à part courir de mission en mission et chopper les 2-3 trucs cachés, on se fait un peu chier quand meme.
Surtout que comme le jeu est assez vide, le scenario arrange rien. Il est super chiant et j'ai du zappé 90% des cinématiques tellement elles sont chiantes.

Moi qui pensait bien me marrer comme le 3, j'ai regretté d'y avoir joué ....
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Simply Smackkk
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Posté le: 2017-01-16 16:00
Merci à vous tous pour vos avis. Je ne rebondirais pas sur grand chose, car j'ai intégré un peu trop de matière d'un coup mais, oui, il faut jouer à Baten Kaitos Origins et Lego City Undercover.

Je craignais de n'avoir pas joué à grand chose cette année, c'est moins le cas que l'année dernière, j'ai quand même passé un certain nombre d'heures sur quelques jeux. Par contre, cette année j'ai regardé beaucoup de films, j'ai beaucoup lu, j'ai écouté beaucoup de musique : ce qui fait que mes souvenirs sont parfois bien fragiles (et bon, on rajeunit pas ma petite dame).

Cette année, on m'a offert une XBox One, merci, c'était gentil. Ce qui fait qu'on la retrouvera souvent. Assez peu de retro, quoique, ça dépend si on compte la rétrocompatibilité 360 et certains portages.


Indiana Jones et le tombeau de l'empereur, PS2, 2003

Je ne m'attendais pas à grand-chose, et j'ai été assez surpris. Le jeu est arrivé à une époque où Lara Croft se prenait les pieds dans le tapis et qu'Uncharted n'avait pas encore pris son envol.

La maniabilité est un peu raide, mais cela ne m'a pas gêné. Et peut-être que c'est pour mieux exprimer qu'Indy n'est pas un sur-homme…

Quoiqu'il en soit, le jeu m'a surtout épaté dans les décors qu'il avait à me proposer. J'ai vraiment joué pour découvrir, pour explorer, et je n'ai pas été déçu. Le level-design est assez linéaire, d'un point à l'autre mais toujours surprenant dans le chemin parcouru. La progression est toujours évidente, mais on saute de toits en toits, parcourt de vastes étendues d'eaux, franchit de gigantesques précipices ; c'est toujours fait pour que ça soit assez cinématographique. Tous les niveaux ne se valent pas, mais les meilleurs méritent le détour.


The Legend of Zelda the Windwacker HD, WiiU, 2013

Un bonheur visuel. Un remaster de grande qualité.

Mais je connaissais encore trop bien le jeu, et je pense que cette partie sera ma dernière avant bien longtemps. De plus, l'excitation ressentie quand j'étais adolescent se heurte maintenant à mon expérience d'adulte, je vois ce qui ne marche pas, le souffle de l'aventure est remonté.

Si vous ne l'avez jamais fait, foncez. C'est quand même un grand jeu.


Shantae The pirate's curse, WiiU, 2015

C'est affreux, mais je ne me souviens pas de grand-chose, quelques vagues souvenirs. C'était bien, c'était mignon, c'était sucré. Une petite gourmandise vite jouée, vite avalée, vite oubliée.

La popularité de cette série m'étonne.


Limbo, Xbox One, 2016

Comme beaucoup, je l'ai découvert quand il a été offert avec le Live.

Ce fut une expérience très agréable, très immersive avec d'excellentes énigmes. Je suis peut-être le seul à n'avoir pas remarqué la césure entre deux parties, mais en tout cas je l'ai vécu d'un seul tenant. Je l'ai tellement intégré à mon univers, que j'ai été en colère quand j'ai lu, par inadvertance, le résumé du jeu, le but poursuivi. Je m'étais forgé ma propre histoire.

Je ne suis même pas intéressé par Inside, car à force de lire que Limbo n'était que son brouillon, je sais que je risque être en désaccord.


Rare Replay, Xbox One, 2015

J'en ai parlé sur le topic dédié. Jet Pac est un bijou intemporel, les autres, ben ça dépend. J'ai un peu laissé de côté l'idée de faire les jeux à la suite, mais cette compilation est si bien faite que je sais que je reviendrais. Il manque 2-3 choses, comme un sous-titrage pour les vidéos et quelques jeux moins connus mais pas si anecdotiques (toute la production mobile est oubliée, c'est d'un triste), et je regrette qu'il n'y ait pas eu de véritable suivi, de nouveaux défis ou du nouveau contenu...


Perfect Dark, Xbox, 2010

… Mais rien que pour le plaisir d'avoir rejoué à Perfect Dark, je suis prêt à tout lui pardonner. Je suis toujours frileux à l'idée de replonger dans une œuvre qui m'a marqué dans mon enfance, mais là, la nostalgie a amplifié le plaisir, mon regard actuel n'a pas souillé mes souvenirs.

Grâce à la qualité du soft original et de son remaster, il n'a pas tant vieilli que ça. Et, pour qui veut s'en donner la peine, l'ampleur de son contenu est stupéfiant.

S'il faudrait citer mon jeu de 2016, ce serait celui-là.


Goat Simulator, Xbox One, 2015

Depuis le temps que j'en entends parler… C'est gentil. C'est vaguement rigolo. Mais un peu cynique. Proposer délibérément un soft mal terminé pour attirer les youtubeurs en quête d'images, c'est quand même une des tares du jeu vidéo moderne. Heureusement, beaucoup ont essayé, peu ont rencontré le succès. Faut pas déconner.

Pour la blague, c'est à essayer, mais ce n'est pas dit que vous en sortirez avec un sourire sincère.


Tokyo Mirage Sessions #FE, WiiU, 2016

J'ai piteusement échoué à en parler. J'aurais tellement aimé.

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas acheté à un jeu à sa sortie, pour m'y plonger directement… Il y a quand même un certain plaisir, celui de se forger sa propre opinion, sans être influencée par celle des autres. A force de lire des tests et des avis (comme ici), je sais à quoi m'attendre, et de mois en mois mon avis est conforté et mes envies diminuées. Mais cela a un prix, celui du jeu, et le risque de la déception.

Je ne peux pas dire que j'ai été déçu. Mais décontenancé, forcément.

Je disais l'année dernière qu'il me fallait un RPG pour cette année (bon, j'ai joué aussi à Citizens of Earth, mais quelle plaie, aussi triste que cela puisse être je ne l'ai pas achevé) : "J'ai envie d'un RPG. J'ai envie d'une grande aventure, de parcourir des mondes inconnus, de renverser l'injstice avec des petits personnages pour lesquels je me serais escrimé à trouver les meilleurs équipements". Et cette envie s'est combinée à celle de replonger un peu dans l'univers japonais, notamment la japanimation. Et ce jeu a parfaitement comblé ces deux attentes.

Alors, comme il a été dit, le scénario est un peu léger. Mais il est rayonnant de naïveté. La noirceur de l'âme, les décisions difficiles à prendre, les nuances de gris, on oublie. Tout n'est que couleurs et bons sentiments. J'ai tout simplement eu l'impression d'être devant un shonen. Mais un shonen d'une grande élégance, à la direction artistique bluffante, aux musiques savoureuses. Et j'ai sauvé le monde avec mes amis idoles ou comédiens, c'est bien.

Il y a malgré tout en sous-texte un message sur le rôle de la culture ou du divertissement, et j'aime bien, forcément, je travaille dedans. Mais c'est esquissé.

En plus, le système de combats va complètement dans ce sens. Tout n'est que spectacle. Les attaques simples ne servent presqu'à rien, il faut utiliser les spéciales et les enchaîner avec ceux de nos partenaires, sans oublier les invocations aléatoires. Oui, un simple tour d'attaques peut prendre longtemps, mais bonjour les mirettes (et on peut accélérer ou zapper, pour les tristounets du pad).

En plus, je crois bien que c'est la première fois que je jouais à un RPG d'Atlus, il faut vraiment que j'essaye un des derniers Persona. En tout cas, pour un crossover Fire Emblem et Shin Megami Tensei, il est certain que le jeu a pris une tournure vraiment particulière, dans le pop étincelant, et certains le lui ont reproché. Mais qu'ils annoncent une suite sur Switch, et j'y retournerais l'épée à la main, le sourire déterminé.


Worms WMD, Xbox One, 2016

Un ami me tannait pour prendre le dernier Worms. J'avais bien aimé le Revolution, mais les efforts de Team 17 pour tourner en rond me fatiguent, dans leur ronde de features plus ou moins indispensables.

Revolution était un peu plus ambitieux. Mais WMD rajoute véhicules, bâtiments et craft, c'est déjà ça. Sans qu'une nouvelle fois la roue soit réinventée. Mais cela rajoute un peu d'intérêt, le jeu est très beau, c'est toujours un plaisir en multijoueurs, et il a été vendu à un prix très correct.

Je vous invite à lui accorder sa chance, c'est du bon Worms.


Shadow Warrior, Xbox One, 2014

Je m'attendais à un jeu bas du front, vite joué, vite fini. J'en ai eu pour un peu plus que ça.

Je ne connais pas l'original, mais ce remake/réinterprétation est de bonne facture. Les pouvoirs à déclencher avec des combinaisons comme un jeu de baston, c'est osé. Et ça ne marche pas toujours.

Mais, en tout cas, il y a de l'action qui tâche, plusieurs manières d'aborder les hostilités et des secrets à découvrir comme à la bonne époque, même si ça ne va pas bien loin. Le coeur du jeu est solide, les bonnes intentions sont là, et le jeu est vif et plaisant. Trancher les ennemis au katana, c'est un régal. Mais il est trop long pour son propre bien et on ne sort pas assez de la ville, des enfers ou d'environnements industriels.

Un peu trop prétentieux pour son propre bien, mais pourtant réussi.


ZombiU, WiiU, 2012

J'avais dit que je reparlerais de ZombiU, mais je ne l'ai pas fait. Car un violent bug m'a bloqué, assez loin dans le jeu, ce qui a quelque peu diminué mon enthousiasme à partager ce qui aurait été un sentiment très positif.

En effet, pour la première fois dans le jeu, et peut-être le seul, on doit récupérer un objet. Sauf que suite à un bug qui a fait disparaître une salle, je suis mort. En temps normal, ce n'est pas bien grave, il aurait suffit d'aller récupérer le sac à dos. Mais suite à ce bug, le jeu a considéré que j'étais mort hors de la carte, je n'ai donc pas pu récupérer mon équipement et ma progression a été irrémédiablement perdue. Je n'ai rien pu faire. Youpi.

Et c'est bien dommage, car quel jeu ! J'ai vraiment été plongé dedans. Je suis avec Outlast en ce moment, et il est fade. Prévisible. Je meurs en me disant « je réapparatrais au dernier checkpoint ». C'est mieux amené dans ZombiU, avec ses rescapés que l'on incarne et, surtout, pouvoir se défendre est un plus.

Si je relance le jeu en 2017, car je le relancerais forcément, je m'étalerais un peu plus. Mais, pour moi, c'est l'un des meilleurs de la WiiU, et il aurait pu être mon coup de coeur de cette année.


Fable 2, Xbox 360, 2008

J'ai été un grand fan de la série Fable, et ce, bien avant la sortie du premier. Les promesses qui avaient été faites par les frères Carter n'ont pas été tenues, mais, tout comme Beyond Good & Evil, le plaisir que j'ai ressenti à y jouer m'a fait pardonner ces vilaines paroles. Mon intérêt s'est un peu amoindri quand j'ai vu ce que Microsoft a fait de la licence, au point de la laisser agoniser de sa pire mort.

Mais, grâce à la rétrocompatibilité 360/One (l'un des meilleurs arguments de cette console), j'ai enfin pu découvrir sa suite.

Et c'était bien. Mais un peu forcé, parfois artificiel. La nuance entre le bien et le mal fait dix mètres de long, certains passages sont ennuyeux, il n'y a qu'une seule façon de combattre malgré ce qu'on nous promet et l'histoire ne m'a jamais transporté. Le jeu se rattrape un peu mieux dans ses à-côtés, mais c'est souvent de l'accessoire. Je crois que ma plus grande satisfaction c'est d'avoir acheté toutes les propriétés. Je suis devenu un capitaliste… Qu'est ce que tu as fait de moi Fable 2 ???

J'ai passé un bon moment. Mais, une fois encore, Fable 2 c'était surtout un univers agréable à découvrir et une quête personnelle inintéressante.


NGCies

Grâce à un fort sympathique collègue, nous nous refaisons des parties sur GameCube. Quel bonheur.

Cela se passe principalement sur Time Splitters 2. Ce jeu reste incroyable, ne serait-ce que pour son mode multijoueurs extrèmement complet. Quel régal. Bon sang, que les ayants-droits arrêtent de laisser traîner cette série dans leurs oubliettes.

Et il m'a fait découvrir d'autres titres. En multi, je précise. Star Wars Jedi Outcast II, c'est bordélique. Goblin Commander, c'est une expérience intéressante de transcription du RTS sur consoles. Worms 3D, la vache, c'est réapprendre à jouer à Worms. Le premier a mal vieilli, mais les deux autres restent dignes d'intérêt.


Singstar et Buzz, PS2

Puisque j'ai encore déménagé à la fin 2015, j'ai encore eu l'occasion d'initier mes nouvelles rencontres aux plaisirs immenses de Singstar et Buzz. Sur PS2, puisque ma PS3 est toujours HS.

Des personnes que je n'aurais pas imaginé pousser la chansonette devant d'autres gens ont donné tout ce qu'ils avaient sur Singstar, des affrontements épiques ont eu lieu sur les Buzz. C'était bien.

Et ils ont même été bien utile pour le Nouvel an de cette année.

C'est un peu dommage que Sony aient délaissé ces deux licences, surtout Buzz, car elles ont toujours un succès fou en soirées, auprès de personnes qui ne jouent pas ou même des gamers. C'est fascinant.


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Posté le: 2017-01-30 22:34   [ Edité le: 2017-01-30 22:49 ]
En 2016, j'ai eu la PS4 pendant 9 mois.

Je l'ai achetée la semaine de la sortie du pack Street Fighter V. Et je l'ai revendue deux semaines après l'annonce de l'annonce de la Switch.

Février 2016 : Street Fighter V
J'ai été de toutes les batailles chez Capcom, mais pour moi, ce SFV sera le dernier Street. Je n'adhère plus au principe d'un jeu de moins en moins ouvert à la créativité, et de plus en plus pensé pour la compétition. Il faut travailler ses combos et des phases de mix-up de manière très académique, et il n'y a plus beaucoup de place pour créer des situations de jeu nouvelles.

Mai 2016 : Bloodborne
Première claque de l'année. J'ai vraiment consacré le temps qu'il fallait pour retourner le jeu dans sa version de base. Je n'ai pas eu le temps de faire les DLC. Le jeu est très beau, superbe ambiance, musique et univers. Le jeu qui met en valeur la console et c'est certainement un des titres du catalogue qui m'a fait prendre la machine. J'ai fait les trois runs nécessaires pour chopper tous les trophées, répartis sur deux builts (1 full Bloodtinge et 1 full Arcane). Je suis allé au fond des catacombes, j'ai passé un super moment mais... mais la série devient, à mon sens, "consommable". Car si on peut se balader relativement "pépère" dans BloodBorne, Dark Souls, et à plus forte raison Demon's Soul, restent des jeux qui peuvent résister longtemps (je n'ai pas assez touché à DS2).

Juin 2016 : Guilty Gear Xrd Revelator
Mon intérêt pour le Versus ne sera pas renouveler par Guilty Gear Xrd Revelator même si le jeu est absolument sublime graphiquement, et le système de jeu génial, très dynamique, très fair et assez ouvert... Ce titre (qui va avoir une amélioration -REV2- très bientôt) a vraiment tout pour être LE jeu de combat de l'année, mais il est peut-être un peu trop fou-fou et élitiste pour endosser le rôle de jeu de combat tout public. Et ses air-dash et son système de pressing n'en font vraiment pas un jeu agréable devant un expert. A Guilty, si on connait pas, on est mort. Et le seul moyen de se mettre à jour est de passer par la case training. Au passage, je précise que les tutos sont excellents, à la portée de tous, pour le joueur lambda qui veut se mettre au jeu. Funfact : contrairement à une idée tenace sur Internet, les gens à l'origine de Guilty Gear n'ont rien à voir avec les gens de Vampire Savior.

Septembre/octobre 2016 : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain
Deuxième claque de l'année après BloodBorne. Encore 150 heures passées sur un jeu vidéo (et je compte pas les jeux de baston qui doivent chiffrer autant).
TPP pousse l'immersion à un stade encore rarement ressenti dans un MGS. J'ai l'impression que tout le jeu est construit comme un grand plan-séquence façon De Palma (Cf Le Bûcher des Vanités) où l'on ne quitte absolument jamais Snake des yeux. Les trajets en hélicoptères sont tellement réussis que malgré leur longueur aberrante, je continuais de tourner autour de ma base juste pour ressentir sa réalité physique et m'enivrer de l'ivresse de cet océan qui s'étend à l'horizon. Evidemment, il manque un petit quelque chose sur le plan dramatique pour que le jeu soit définitivement griffé "Kojima".

Novembre 2016 : Le Bon Coin
La PS4 est repartie. Je n'ai pas eu le temps de loger Dark Souls III sur cet exercice 2016. Espérons qu'il fasse son apparition sur console Nintendo en 2017 sinon... C'est que c'est peut-être le moment d'un peu moins jouer. Et réduire la voilure après avoir bien dosé BloodBorne et MGSV:TPP, il n'y a pas vraiment de quoi se plaindre. Ca a été une super année.

edit : et on n'a pas parlé de Wii U, ni d'arcade.

ryo95100
Gros pixel



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Posté le: 2017-02-01 16:17
ça me fait penser, quid de la version wii u de 90 arcade racer ? (ou d'une version sur autre support d'ailleur )

RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2017-02-01 20:00
bah c'est mort. Yo en parlait sur NA, le mec a laché l'affaire visiblement. Il donne plus signe de vie rien
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IsKor
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Joue à Diablo 3

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Posté le: 2017-02-02 10:47
Citation :
Le 2017-01-15 13:30, RainMakeR a écrit :

Ayez j'ai fini a 100% saint row 4 et je suis vraiment decu par le jeu. C'est un mod du 3 avec un trip matrix.
Le trip matrix est sympa, c'est trippant de voler, faire un peu tout ce qu'on veut (ca m'a pas mal rapellé crackdown), le jeu reste assez vide.
C'est un open space mais y'a rien à faire dedans.

Les bagnoles ne servent plus à rien vu qu'on court plus vite, les habitants ne servent à rien car à part provoquer l'arrivée des aliens, y'a aucune interaction.
Du coup à part courir de mission en mission et chopper les 2-3 trucs cachés, on se fait un peu chier quand meme.
Surtout que comme le jeu est assez vide, le scenario arrange rien. Il est super chiant et j'ai du zappé 90% des cinématiques tellement elles sont chiantes.

Moi qui pensait bien me marrer comme le 3, j'ai regretté d'y avoir joué ....

J'ai eu le même ressenti que toi. Autant le 3 m'avait complètement éclaté, mais le 4 pousse le délire trop loin (même si il y a de jolis moments), j'ai complètement décroché au bout d'un moment. J'ai fini le jeu, mais j'ai pas poussé le délire jusqu'à l'essorer comme j'ai pu le faire avec le 3

gregoire01
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Posté le: 2017-02-02 11:36
Citation :
J'ai eu le même ressenti que toi. Autant le 3 m'avait complètement éclaté, mais le 4 pousse le délire trop loin (même si il y a de jolis moments), j'ai complètement décroché au bout d'un moment. J'ai fini le jeu, mais j'ai pas poussé le délire jusqu'à l'essorer comme j'ai pu le faire avec le 3


Pareil que vous deux, j'ai passé de bon moment sur St Row 2 et 3 (et le 1 dans une certaine mesure), mais beaucoup moins le 4.
Comme dit plus haut, le trip matrix est une fausse bonne idée car au final il vide le jeu de la plupart de ses intérêt.

Je retient quand même une intro de malade (en y repensant je me dis que ça aurait put être fun un saint row centré sur la présidence des USA) et "You've got the touch".


RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2017-02-03 18:41
Tain
SELL : les jeux les plus vendus en France en 2016
http://www.begeek.fr/sell-jeux-plus-vendus-france-2016-230200

Ce que je retiens : a part yokai que j’ai pris pour ma fille, j’ai joué/acheté/me suis interessé à aucun des jeux de cette liste. Pire les rares jeux que j’ai acheté y sont même pas oO.
Ils se sont tant vautrés que ça gears 4/dishonored 2/deux ex/les jeux 3ds ???
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ryo95100
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Posté le: 2017-02-05 10:32   [ Edité le: 2017-02-05 10:41 ]
Dans cette liste pour lequel je n'ai d'ailleurs aucun jeu il y aurait peut être battelfield 1 et overwatch où j'aurai pu craqué...

Comme quoi en voyant ça, je vois que la plupart d'entre nous sommes bien déconnecté de la consommation grand publique du jeux vidéo.

Kaede
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Posté le: 2017-02-05 13:40   [ Edité le: 2017-02-05 13:40 ]
Y a quand même Uncharted 4, Far Cry Primal, BF1, GTA V, FFXV, Mafia 3 et The Division dans la liste, titres aussi appréciés des "gros joueurs" que des autres.

J'ai du mal à croire qu'il n'y a pas davantage de jeux sur mobile dans la liste

Rugal-B
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Posté le: 2017-02-05 15:48
C'est la liste des jeux les plus vendus, donc les jeux mobiles gratuits ne peuvent pas y apparaître.

Sebinjapan
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Posté le: 2017-04-20 15:41
Citation :
Le 2016-12-15 10:49, JC a écrit :
- The Witness (2016) - Un excellent jeu de réflexion, complètement sublimé par ce moment mind blowing indescriptible où l'on comprend, de soi-même et à un moment sans doute différent pour chaque joueur, quelque chose qui remet tout en perspective ! Génial. Ceci étant, la 1ère fin du jeu est prétentieuse au possible, et la deuxième carrément pourrie (voire insultante, mais c'est peut-être juste parce qu'elle est très mal faite ^^) ! Moralité, jouez à The Witness, et finissez-le à 99.9999%

Je crois que personne n'a parlé de The Witness ailleurs sur GP.
D'un sens, c'est compréhensible : difficile d'en dire quoi que ce soit, au risque de spoiler l'expérience de celui souhaitant découvrir le jeu.
Mais il ne faudrait pas que ce titre, uniquement dispo en téléchargement, passe inaperçu, car c'est à mon humble avis un des jeux les plus extraordinaires jamais conçus.
C'est vraiment une expérience à vivre, à l'image d'un Journey, mais c'est tellement différent.
J'adore la façon dont le jeu communique avec le joueur, l'amène à réfléchir, à faire des découvertes par lui même sans jamais lui tenir la main, à coups d'indices tellement subtils qu'on se dit "bin non, ça peut pas être ça, c'est impossible que les mecs aient pu prévoir que mon cerveau allait réagir de cette façon là", et pourtant si. Et c'est une succession de moments ou on hurle "eureka" avec le sourire aux lèvres.

Le moment "mind blowing" évoqué plus haut ne m'a pas tant "mind blowé" que ça car je suis tombé dessus très vite, un peu par hasard. Je me suis rendu compte bien plus tard que je m'étais un peu spoilé la chose accidentellement, en tombant sur des indices géniaux qui auraient du m'y amener de façon bien plus progressive. Donc je l'ai abordé très vite comme quelque chose faisant intégralement partie du jeu, alors que ça devait être le "gros twist".

Concernant les fins, surtout la "vraie fin" que j'imagine être la 1ère (je vois plutôt la seconde comme une suite d'easter eggs sympas), j'avoue que, comme pour Braid, ça me passe globalement au dessus de la tête. Idem pour de nombreuses choses dans le jeu (certaines citations, les trois vidéos que j'ai découvertes). Je pense qu'il faut être dans le trip, et avoir un certain niveau intellectuel et culturel pour apprécier tout ça. Ca ne m'a pas du tout empêché d'apprécier le jeu malgré tout, même si je n'ai pas saisi "le message" du jeu, ses qualités purement ludiques, esthétiques et conceptuelles m'ont totalement comblé.

  Voir le site web de Sebinjapan

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