Tu veux que l'on transfère tes posts vers un Groblog ?

J'ai pas testé, vu qu'il faudrait que je le passe dans un anti virus au cas où, mais y'a un fan qui a sorti sa version du proto de BOW en 2d



Trainez pas trop pour le chopper vu la politique de nintendo sur les fan-games....

La news originale => http://www.p-nintendo.com/news/le-prototype-2d-de-the-legend-of-zelda-breath-of-the-wild-rendu-jouable-par-un-fan-247330
Le lien => https://winterdrake.itch.io/breath-of-the-nes-zelda-fangame
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J'ai peur que ce soit un peu plus compliqué à suivre avec les quelques réactions à mes posts, qui reprennent aussi des éléments de la discussion principale sur le jeu. Non, ne vous embêtez pas, merci !

Refuser d'entrer de son vivant dans la pleia... dans un grosblog

Je confirme sinon passionnant à lire, cette façon de jouer : ça me fait regretter de l'avoir binge-playé :/

Si l'analogie est vraie, cela signifie que la plupart des auteurs de groblogs sont morts. Je suis du coup très triste d'apprendre ainsi le sort de Sebinjapan, Shenron, RobertGlucoce, Bonaf, DSE76, et al.

Il ne faut pas le voir dans ce sens là, on peux penser que la proposition a été faite avant même que l'auteur n'ai vu le crédit de fin ni conclu son oeuvre, ce qui est flatteur

Bah, j'y suis déjà.

Merci pour ton commentaire par ailleurs, ça me fait plaisir si l'on trouve la lecture de ce journal de bord intéressante.

J'ai un peu joué ces derniers soirs, alors...

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ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!!
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Comme Ehrynn le suggérait, je suis allé visiter le labyrinthe du nord-est, qui fait diablement penser à Maze Island dans Zelda 2. L'ascension pour m'y rendre n'a pas été facilitée par la pluie en arrivant, mais après ces quelques turpitudes, j'ai pu me plonger dans ce nouveau (et dernier ?) dédale. Sa structure ne m'a pas semblée trop difficile à appréhender cette fois, et je crois avoir trouvé assez facilement pas mal de coffres. Mais surtout, quelle joie de découvrir dans le coffre du sanctuaire la dernière pièce de mon armure de Barbare ! Moi qui aime taper dur, me voilà comblé ! Avant de suivre les conseils de Erhynn et de me jeter dans le puits en contrebas du sanctuaire, je suis allé faire un saut près d'une Grande Fée pour améliorer ma nouvelle acquisition. J'y ai dépensé tous mes sabots de Lynel (heureusement que j'en avais éliminé quelques uns avant...), et me suis retrouvé avec une armure robuste et réduisant la perte d'endurance en cas d'attaque chargée.


Tout de suite, ça impressionne.

Dans la salle sous le sanctuaire donc, je me suis colleté avec une troupe de Gardiens, à pied ou détériores, que j'ai exécutés principalement à l'aide de mes nombreuses flèches électriques. Ceci afin d'éviter d'éveiller plusieurs Gardiens à la fois... Belle récompense à la clé puisqu'il s'agissait d'un diadème de diamant. Mais j'en avais déjà un upgradé au maximum ! Du coup je l'ai vendu pour une jolie somme, m'approchant tranquillement des 6 000 rubis. Ma manie de tout ramasser et beaucoup explorer m'aura préservé de tout souci à ce niveau, ou alors provisoirement : vendre mes matériaux excédentaires m'aura toujours permis d'acheter ce que je voulais en retour.

Je suis ensuite parti me balader près du Mont Satori. J'avais déjà activé le sanctuaire proche, mais je n'avais pas encore vu ce qui se passait là-haut lorsque la lueur turquoise apparaît parfois. Cette lueur est visible de très loin et ma fille aînée l'a qualifiée d'aurore boréale. Effectivement, ça peut y faire penser... Sur le chemin, explorant les environs, je suis tombé sur de nombreuses noix Korogu plus ou moins bien placées. Avec un peu d'habitude, il devient même possible de repérer les coins où l'on devra déplacer un rocher pour fermer un cercle ou une forme particulière, rien qu'en examinant la carte attentivement (au grossissement maximal). Par ailleurs, et surtout, cela m'a permis d'admirer encore de beaux paysages...


Madame dit : "On se croirait aux calanques."

À force de tourner autour du Mont Satori, le sommet de ce dernier a fini par s'illuminer. Je m'y suis donc précipité (comprendre : "téléporté"), et j'ai suivi un Rumy jusqu'à l'arbre magnifique aux feuilles roses que j'avais déjà trouvé bien plus tôt. Mais cette fois, grosse surprise, et compréhension immédiate de la source de la lueur : de très nombreux Rumy sont présents, entourant une mare où patauge élégamment une sorte de Rumy géant, que mon appareil photo identifie aussitôt comme l'Alpha. Là, un dilemme se pose : tirer dans le tas à la flèche explosive pour ramasser un maximum de rubis, ou tenter de monter cette étranger créature qui ressemble un peu à un cheval ? Mon côté curieux prend le dessus et me pousse à cette dernière solution. Après avoir subi quelques secousses, je me retrouve à monter cette créature lumineuse et surprenante, au double regard assez dérangeant. Et je me rends compte qu'il s'agit probablement de la meilleure monture du jeu en terme de vitesse : 5 éperons sont à ma disposition pour la pousser au grand galop, mais un seul suffirait, vu que le premier utilisé se recharge aussi sec ! Je me rends donc à toute vitesse au relais le plus proche pour tenter d'enregistrer cette bête légendaire, mais hélas, elle sera refusée : pour les habitants du coin, le faire attirerait sur eux une malédiction... C'est donc à regret que je descends de ma monture. Quelques instants plus tard, elle disparaît comme par enchantement.


Pas très discret, mais assez impressionnant !

Je fais assez facilement le deuil de l'animal. Après tout, j'utilise peu les chevaux, car ils ont l'inconvénient de ne pas savoir escalader les falaises ni les arbres ! Je poursuis donc ma route un peu au hasard, et je suis bientôt guidé par un air d'accordéon que je connais bien : mon ami Asarim est dans les parages... Je n'en ai pas encore parlé au cours de ce récit, mais Asarim est un Piaf musicien et poète, que je trouve parfois dans des relais, et souvent en pleine nature, loin de tout, jouant inlassablement le même air pour attirer Link comme la lumière attire un papillon. Mon épouse trouve sa musique assez triste, et je me l'explique par le fait qu'elle évoque invariablement le bal musette et l'amusement populaire qui va avec, c'est-à-dire le partage et l'échange avec des gens que l'on connaît bien... alors que nous le retrouvons en pleine nature, perdu, sans personne alentours. Le sentiment de perte de ce qui faisait Hyrule et de sa vie sociale avant le Grand Fléau ressort ainsi, à mon avis, d'autant plus profondément.

À chaque fois, s'exprimant en vers, Asarim me met sur la piste d'un sanctuaire caché, à révéler de telle ou telle manière. De mémoire, pour respecter ses instructions, il m'a déjà fallu :
- Porter un objet métallique en haut d'un monticule pour qu'il soit frappé par la foudre
- Détruire des rocs pour permettre le passage d'un fort vent et me faire porter par ce dernier
- Attendre que l'ombre d'une Tour passe sur un autel puis tirer une flèche sur le soleil ou la lune à cet instant précis
- Monter un cerf et me diriger ainsi, dominant la bête réticente, vers un autre autel
- Et autres que j'oublie !


Link et Asarim admirent le paysage en silence. On peut apercevoir l'arbre aux feuilles roses du Mont Satori au dernier plan.

Cette fois, l'énigme est assez limpide : il suffira de me tenir sur l'autel une nuit de lune de sang, mais "Tel que je renaquis". Bref, sans équipement, je suppose. Le tout étant de savoir pour quand est prévue la prochaine lune de sang... Comme il fait encore jour, je me balade à proximité, trouvant d'autres Korogus, puis je me tiens près de l'autel alors que la nuit tombe enfin. Et là, je vois tomber une étoile filante à l'horizon ! L'appât du fragment d'étoile à trouver au point de chute est le plus fort : je ne pense pas que ce soit un soir de lune de sang, alors je me précipite dans la direction de la lueur ! Un coup de paravoile, arrivée sur une falaise que je commence à escalader en cherchant le meilleur passage... et là, je vois la lumière reconnaissable entre toutes de Séléné revêtue de sa robe carmin. (oui, je parle de la lune rouge )

Demi-tour ! Sur le chemin, je revêts mon uniforme de Sheika afin d'augmenter ma vitesse nocturne, et me précipite vers l'autel. Je mise sur un léger détour qui va m'éviter de grimper, mettant à profit ma grande vitesse de pointe à pied. L'autel est là, en vue, mais le ciel est déjà entièrement enveloppé dans la lueur caractéristique marquant la résurrection des sbires de Ganon... et la cinématique se déclenche, alors que je ne suis plus qu'à quelques dizaines de mètres de mon objectif ! Dépité, je coupe la cinématique. Mais au moment de reprendre le jeu, je constate que l'autel brille toujours de sa lueur orange témoignant d'une activité ! Tout espoir n'étant pas perdu, je m'y précipite à toutes jambes puis ôte tous mes habits et range tout mon équipement... et c'est gagné ! Je ne sais pas si la chose aurait fonctionné encore beaucoup plus longtemps, mais pour l'heure peu importe, j'ai pu faire sortir le sanctuaire !

Plus tard, je me rends vers un endroit constamment frappé par des orages apocalyptiques. Ce qu'il y a à y faire est assez simple : quatre boules de couleur sont à emmener sur un plateau central pour y trouver chacune son autel. Deux d'entre elles sont déjà dans l'enceinte du plateau, mais pour les deux autres, il va falloir marcher un peu... Au passage, j'améliore mon expérience de l'escalade par temps de pluie : il suffit de monter pendant 6 ou 7 "pas", puis de faire un saut sur paroi. On redescend aussitôt, mais la séquence reste rentable, et il n'y a plus qu'à réitérer. À force, on y arrive, même si le set d'escalade est très utile dans ce genre de situation.


Rien de tel qu'un bon orage pour se sentir humble face à Dame Nature...

Naturellement, je vais chercher les deux boules qui se trouvent au sommet de sortes de têtes de dragon de pierre, puis je descends avec, et là, je cherche un moyen de les emmener sur le plateau... grosse erreur : il n'existe aucune pente douce pour l'atteindre ! Je tente alors diverses techniques aussi tordues qu'inefficaces, la plus sophistiquée consistant à faire monter la boule sur un bloc de glace de Cryonis, de l'immobiliser avec Cinetis, puis de détruire le bloc et enfin, de tirer quantité de flèches sur la boule pour lui donner une trajectoire vers le haut et en avant. Peine perdue ! En désespoir de cause, je m'éloigne de l'endroit, pour mettre à profit mes compétences d'escalade (et quelques plats rendant de l'endurance) en escaladant quelques-uns de ces sortes de champignons de pierre, parfois immenses, qui parsèment la plaine proche. J'y gagne pas mal d’œufs de volaille et quelques noix Korogu. De retour sur le lieu de l'énigme, je procède avec davantage de prudence : les boules ont regagné leur emplacement d'origine, et il me suffit alors de les placer convenablement sur le museau de chaque tête de dragon, puis de les immobiliser et de les frapper à plusieurs reprises, pour les envoyer violemment rejoindre le fameux plateau. Victoire, enfin !


La pluie s'arrêtera bientôt.

Je fais alors une pause dans cette exploration pour retourner dans la grande forêt et terminer une quête en plusieurs parties me demandant de trouver certains matériaux à l'aide d'indices parfois relativement peu clairs... C'est ainsi que je mets la main sur un nouveau diamant brut, dont je pense qu'il me sera utile lorsque j'aurai trouvé la dernière grande fée du jeu et que j'aurai ainsi la possibilité d'améliorer une dernière fois mes vêtements. Je passe voir Noia également, et termine de grossir ma sacoche à arcs. Vu qu'il reste une case vide dans la partie des arcs et flèches, et que mon encyclopédie n'a qu'un emplacement disponible, sans doute pour les flèches archéoniques que je n'ai pas encore pu photographier, je suppose que ce dernier emplacement est réservé pour un type de flèche ultime de dernière minute... Bref, comme pour d'autres Zelda, ça sent la flèche d'argent ou de lumière ! Nous verrons bien.

Je décide ensuite de visiter pour de bon la Citadelle d'Hyrule, presque totalement rasée. Les Gardiens ne me font plus peur, j'ai désormais largement de quoi les réduire au silence (et en pièces détachées, aussi). Ce qui est pas mal, c'est que le jeu me précise à l'occasion le nom du lieu où je me trouve, lorsque je découvre un point remarquable. C'est le cas de cette grande structure dont il ne reste que les fondements, et qui fut autrefois la Cathédrale... C'est sûr que le paysage change de ce qu'on a connu dans Ocarina.


Les architectes ne seront pas au chômage, une fois Ganon éliminé.

Petit à petit, je me rapproche du Château lui-même. J'ai en effet décidé d'y poursuivre mon exploration de l'autre jour, dédiée alors au souvenir que j'y cherchais. Cette fois, je veux trouver des recettes royales et les armes de la Garde Royale que certains PNJ m'ont demandées dans un relais proche. Je me rends alors compte que la structure du château est assez bien fichue, à la fois relativement complexe et claire à suivre. Et certains endroits abritent de succulentes surprises : l'embarcadère secret mène à une torchère à allumer pour faire surgir un sanctuaire, qui sera bien pratique par la suite pour retourner facilement à l'intérieur du bâtiment profané. La bibliothèque, outre le sentiment de perte que l'on éprouve en constatant que la pluie dégouline sur les ouvrages qu'elle abrite par deux énormes trous béants dans le plafond, me permet de noter la première recette royale, mais aussi, de découvrir via un passage secret une petite étude, qui révèle le journal du Roi. J'y reviendrai plus loin.

Je passe par une sorte de grande salle à manger, puis par des couloirs aux tableaux muraux déchirés. Je découvre des passages éboulés, me permettant de mettre la main sur plusieurs armes de la garde royale particulièrement dévastatrices mais fragiles. Je trouve une salle d'armes, et quelques ennemis bien coriaces. Puis surtout, je découvre la chambre de Zelda, où le côté précieux de la coiffeuse en morceaux contraste avec les notes murales griffonnées par cette passionnée de machines antiques. Un autre journal, assez développé, lève le voile sur son enfance, sur sa relation avec Link et avec son père. Et le résultat en est franchement poignant...

On comprend pourquoi la Princesse a traité Link avec un certain dédain au début de leur relation : le héros était un peu le regard et le bras du Roi, inquisiteur et insistant, pour que Zelda poursuive la voie de la méditation devant éveiller son pouvoir. On comprend que, sans le guide qu'était sa mère, disparue alors que la princesse avait 6 ans seulement, cette dernière se soit sentie incapable de trouver la voie de la révélation de ces fameux pouvoirs. On comprend la pression exercée par la Cour puis par son père, devant la proximité de l'arrivée du Fléau. On comprend comment Link, la sauvant des Yigas, a gagné sa compréhension, puis sa confiance. On comprend ce qui enferme notre héros dans son fameux mutisme, et on le met en parallèle avec les propres problèmes de la princesse. Puis l'on se désole à l'idée qu'après leur dispute revue dans un souvenir, le Roi et sa fille n'aient jamais pu s'expliquer ni se pardonner, le Fléau ayant fait irruption juste après la visite de Zelda à la Source de Lanelle, nouvel et dernier échec avant la catastrophe annoncée. Voilà une famille dont l'amour a été brisé sans perspective de réparation. Le Roi, qui semblait n'aspirer qu'à la paix pour sa famille et les siens (il faut lire son journal qui évoque la naissance de sa fille pour s'en convaincre), a dû endosser une responsabilité colossale pour l'avenir de son pays, et la faire endosser également à ses proches, pour combattre un mal si puissant que tous les efforts pour le contenir ont finalement été vains...

Grand sentiment de gâchis donc, dont on ne sait s'il pourra être contré : dans quel état Zelda peut-elle se trouver maintenant, après 100 ans de lutte contre Ganon ? Aura-t-elle la possibilité de s'expliquer avec le fantôme qu'est devenu son père ? Et même ainsi, les deux parviendront-ils à oublier leur culpabilité d'avoir échoué à empêcher la destruction de leur Royaume ? Plus que jamais, je dois me battre contre l'envie de me précipiter au plus haut du château pour hâter la confrontation avec Ganon. De la discipline, pour l'affronter avec toutes les armes possibles...

J'ai maintenant un peu plus de 400 noix, 93 sanctuaires, et j'ai hâte d'être à ce soir pour jouer en compagnie des filles, afin de faire avancer la quête de Vah'Medoh.


Les Korogus sont parfois de sacrés farceurs... Celui-ci va m'emmener dans quelques secondes dans le faisceau meurtrier d'un Gardien Volant.

@Vakoran :
Je viens de finir la lecture de ton (fascinant !) dernier post : concernant le plateau où la foudre tombe sans cesse, il y a une astuce toute bête qui t'aurai facilité grandement la vie (en tout cas ça m'a aidé alors que je pensais que c'était une mauvaise idée ^^) : tu poses la boule sur l'une des zones les plus élevées accessibles, Cinétis sur la boule, quelques coups bien placés et hop : sur le plateau !

Sinon il est clair qu'on se sent complètement changé lorsqu'on aborde les alentours du Chateau d'Hyrule bien équipé et avec les pouvoirs des Prodiges, à défoncer les Gardiens au lieu de les fuir (même si quelques erreurs peuvent coûter cher très rapidement, comme par exemple lorsque j'ai sauté d'Epona, qui s'est prise un laser en pleine poire et a ensuite reçu l'impact de mon coup d'épée sauté, ce qui l'a achevée. Repose en pièces... enfin, temporairement).

L'ultime souvenir m'a pas mal marqué aussi, déjà de par la qualité de la voix française de Zelda (et j'étais persuadé qu'il s'agissait de Laura Préjean, qui a doublé avec talent Katara dans la série télé Avatar: Le Dernier Maître de l'Air, tout comme j'etais suis persuadé que Tony Marot, le doubleur de Sokka de cette même série, doublait Revali dans BotW mais j'avais tout faux : Adeline Chetail double Zelda, après un excellent taf sur The Last of Us où elle doublait Ellie) mais aussi parce qu'on ressent vraiment la détresse de Zelda et la vitesse à laquelle tout a dégénéré. La lecture des journaux de Zelda et du roi sont effectivement poignants et le fait de savoir pourquoi Link est pratiquement muet est bien présenté.

Je vois sur tes captures que tu joues en mode Pro (ou alors c'est pour faire des captures propres) et je dois avouer que si j'ai activé ce mode depuis que j'ai terminé tous les sanctuaires (celui de l'embarcadère fut mon dernier), je regrette de ne pas l'avoir l'activé dès le départ.

Etant plus que satisfait de mon temps de jeu, j'ai pris le Season Pass et j'attends avec curiosité le futur "Nouveau mode difficile" que Nintendo prépare pour cet été.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Pas mal de personnes disent que le doublage Français est meilleur que celui en Anglais...
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A quitté le forum. En a eu marre de lire les inepties permanentes de Rainmaker.

@Erhynn : Oui, c'est comme ça que j'ai fait au final. Je n'ai pas bougé beaucoup les boules du sommet des têtes de dragon où elles étaient au départ, et après un coup de Cinetis, c'est passé tout seul.

Ce que tu dis pour le Château est très vrai, même si je regrette presque que ce soit maintenant aussi simple alors que je n'ai encore accompli qu'une quête de Prodige. Je ne sais pas à quel point les 3 autres m'aideront, mais Urbosa fait vraiment très mal, sur une très large zone.

Pour le doublage de Zelda, je suis quand même un peu plus dubitatif. À part le souvenir de la fuite dans la forêt dont j'ai déjà parlé, je lui trouve une tendance un peu exaspérante à soupirer légèrement à la fin de chaque phrase, qui me fait penser à la doubleuse de Leah dans Diablo 3. Et pour moi, ce n'est hélas pas une qualité.

Oui, je ne joue qu'en mode Pro depuis le tout début. Pour la beauté des paysages évidemment, mais aussi parce que je ne veux pas qu'une minimap ou un indicateur de discrétion me mâchent le boulot, entre autres ! Par ailleurs, j'ai désactivé le détecteur Sheika depuis le début et je ne regrette aucunement ces deux choix !

Mince ils sont random les coffres ou bien ? je l'ai pas trouvé. Quelles pièces d'ailleurs ? le casque je l'ai déjà acheté mais ailleurs.

Par contre j'aime pas du tout le radar. Il se déclenche que quand on marche, c'est super chiant pour localiser les coffres je trouve

Sinon le laby dont tu parles, c'est celui sur une ile dans le coin de la carte, ou celui dans les montagnes enneigées ?
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Random ? Je ne sais pas. Pour les autres pièces, comme d'habitude : chaque set d'armure comporte une pièce pour la tête, une pour le torse et une pour les jambes.

Pour le radar, eh bien, désactive-le !

Le dernier laby dont je parle est bien celui à l'extrême nord-est de la map.

ah nan le radar je le laisse des fois que. Mais bon c'est dommage de devoir choisir.

Bon par contre ca fait 2 dragons qui me passent sous le nez, le rouge et le jaune. J'ai pas encore trouvé quoi faire avec eux. J'ai tiré sur le jaune mais ca me laisse juste des ecailles
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La suite de mes voyages en Hyrule !

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ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!!
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Vendredi soir, nous nous retrouvons tous les quatre, mes dames et moi, pour avancer un peu sur la quête principale ! Alors direction le Village Piaf pour mettre la main sur un guerrier qui a voulu tenter d'arrêter Medoh, et qui y a laissé des plumes (forcément, il fallait que je la fasse celle-là). Mais loin de s'avouer vaincu, il rumine sa vengeance sur la zone d'exercice au vol. Je l'y rejoins, et évidemment, il va falloir gagner sa confiance. Le test correspondant n'est pas difficile : il suffit de se laisser porter par le vent en paravoile, puis d'atteindre quelques cibles avec mes flèches en un temps donné. Mes réserves d'endurance me permettent d'avoir beaucoup de temps pour viser en "temps ralenti", et de passer cette épreuve très facilement. Convaincu par ma performance, Teba le guerrier Piaf m'autorise à l'accompagner pour arrêter Medho la créature divine.

Le plan est simple : Teba va faire diversion et attirer les tirs de l'oiseau mécanique géant. Pendant ce temps, je vais m'approcher des canons et les dégommer aux flèches explosives en pleine chute. Rien de compliqué ni de dangereux, quoi ! Le tout est d'avoir des arcs en bon état, suffisamment de flèches, et des vêtements chauds pour survivre au froid glacial qui règne là-haut, à cette altitude.


Bien aimé ce moment où Teba nous fait ses dernières recommandations. La tension monte, il faut être prêt !

Dès notre arrivée, le corps de l'oiseau se couvre d'un bouclier rouge, qu'il ne faudra pas approcher. En émergent les quatre canons, qui seront à la fois notre menace et nos cibles. Le tout étant de s'approcher suffisamment pour les avoir à portée de tir, sans être si près qu'ils décident de se tourner vers moi plutôt que sur mon équipier.


Avec le paysage majestueux d'Hyrule en contrebas, j'adore !

Je la joue rapide : je m'approche au plus près de chaque canon le plus vite possible, pour être sûr que mes tirs fassent mouche. Je vois bien que certains tirs atteignent Teba dans de grandes gerbes de flammes, mais je ne m'attarde pas sur son sort : c'est volontairement, pour protéger son peuple, que le guerrier Piaf consent à ce sacrifice. Le mieux que je puisse faire est d'accomplir notre objectif au plus tôt.


Le premier qui tire a gagné !

Une fois le bouclier désactivé, nous pouvons emprunter la voie de maintenance jusqu'au cœur du générateur de l'Étoile de la Mort nous poser sur Vah'Medoh et commencer à chercher les points de contrôle. Teba nous a quittés pour se remettre de ses blessures, mais nous gagnons un autre guide pour le remplacer. À l'image d'Urbosa dans Naboris, ce sera le Prodige Revali (du moins son âme) qui nous encouragera à avancer dans le donjon mécanique. Enfin, "encourager" est un verbe quelque peu usurpé, puisque le Piaf est arrogant et manifestement en compétition avec notre héros muet. Un peu plus tôt, nous avons assisté à un souvenir de Link, au village Piaf, où le guerrier cherchait clairement à provoquer notre héros jusqu'à le pousser à la violence physique. On sent que le guerrier est à présent moins sérieux : son arrogance l'a perdu et il a eu 100 ans pour méditer sur sa défaite. La volonté d'en découdre avec Link pour prouver sa supériorité laisse maintenant la place à quelques vannes bien innocentes. De détestable au premier abord, il en devient plus attachant. Mais j'y reviendrai plus loin.


Un tracé de Nazca ? Non, c'est Vah'Medoh !

L'intérieur de l'oiseau géant n'est pas aussi complexe à appréhender que le chameau des Gerudos. Au niveau des commandes, il s'agit seulement d'incliner ses ailes d'un côté ou l'autre, ce qui permet d'accéder à diverses zones de l'engin, mais aussi de résoudre certaines énigmes. La salle qui m'a posé le plus de problèmes, mais que j'ai également trouvée la plus intéressante, est fermée par des barreaux, et ce n'est qu'après avoir agi sur les éléments à l'intérieur d'icelle, via les bombes, Cinetis ou Polaris, qu'elle s'ouvre enfin. Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà passé ce genre d'épreuve dans un Zelda, où l'on résout les énigmes d'une pièce avant même d'y pénétrer !


Moi qui aime voir les choses d'en-haut, je suis servi !

Enfin, je passe ce donjon assez facilement, et bien plus vite que Vah'Naboris. Me voici donc face au boss, un expert des attaques à distances. Comme Urbosa avant lui, Revali mentionne ce qui s'est passé lors de son propre affrontement avec l'ombre de Ganon. Et l'on sent, même si ce n'est qu'à demi-mot, que notre guerrier Piaf a gravement sous-estimé son adversaire, baissant sa garde pour une issue fatale. Je trouve que l'arrogance de Revali est assez révélatrice de l'état d'esprit qui semble avoir dominé Hyrule avant l'éveil du Fléau. Ses habitants et notables ont découvert une menace contre laquelle ils se sont préparés d'arrache-pied, mettant tous les atouts de leur côté : Gardiens par centaines, Créatures Divines, armes d'exception, le tout dirigé par quatre Prodiges, un Héros et la Princesse... Les pouvoirs de cette dernière n'ont pas su s'éveiller avant l'arrivée du Fléau, mais après tout, le royaume n'avait-il déjà pas tous les atouts de son côté ? Et finalement, depuis tout ce temps, c'est la Princesse ratée seule, à l'aide de ses pouvoirs révélés au dernier instant par les événements tragiques qu'elle a vécus, qui confine l'antagoniste principal, laissant vivre une étincelle d'espoir. Ou comment le désespoir et la conscience aigüe du danger que l'on court nous pousse à tout donner pour y faire face, plutôt que de se reposer sur des atouts dont la puissance a été retournée.


Même alors, ce qui importe à Revali, c'est avant tout d'être vengé...

Le combat contre l'Ombre de Ganon se passe très bien : mes arcs sont assez puissants pour lui causer des dommages considérables, et l'Épée de Légende fait des merveilles lorsqu'il se retrouve étourdi au sol. Vah'Medoh retrouve alors sa place au sommet du village Piaf, menaçant à son tour Ganon de son laser rouge. Je retourne discuter un peu avec les habitants du coin, avant de diriger mes pas vers la chaîne d'Hebra, impressionnantes montagnes envahies par le blizzard. Mes bottes adaptées à la neige font des merveilles pour explorer les lieux, mais se repérer dans les plis de ces terres gelées n'est pas toujours évident. Je trouve assez rapidement un refuge isolé, tenu par une ancienne adepte de glisse sur bouclier. J'avoue avoir assez peu pratiqué cette technique pourtant marrante à utiliser une fois qu'on a pris le coup. Grâce à ses conseils et au mini-jeu associé, je comprends mieux comment m'en sortir, ce qui me servira plus tard pour obtenir une noix Korogu impossible à saisir autrement. Au passage, je vais aussi repérer une sorte de porte de pierre qui mène vers quelque secret, à voir plus tard ! Puis, comme on ne se refait pas, je vais prendre une capture d'écran du haut du point culminant...


Je ne me lasserai jamais d'admirer le pays vu d'en haut.

Au cours d'une courte accalmie dans le blizzard, je grimpe au haut d'un immense sapin visible de très loin, et où une jeune habitante du village Piaf m'a recommandé de me rendre, sur la foi d'une vieille histoire contée par feu son grand-père. De la cime, je comprends mieux cette histoire d'oiseau blanc géant : deux plateaux éloignés, vus d'ici, forment l'illusion d'un oiseau les ailes déployées, révélant, lorsqu'on s'en approche en paravoile, un sanctuaire qu'il sera alors facile d'atteindre. Mais ce qui mérite que je mentionne cette mini-quête ici, c'est le retour vers la petite fille Piaf : cette dernière est ravie de mon compte-rendu d'exploration, et promet que cette histoire ne mourra pas. Elle saura la transmettre aux générations futures. Et voici comment une histoire de retour d'une exploration en milieu hostile donne lieu à un conte, voire à une légende...

Pour la première fois, dans ces montagnes, je me trouve face au spectacle d'une aurore polaire. Ce qui m'amène à faire un petit paragraphe lié à l'astronomie, qui est l'une de mes principales passions ! Je dois dire que j'ai trouvé étonnant que le jeu pousse le souci du détail jusqu'à présenter des doubles arcs-en-ciel dont le second est plus faible que le premier, et dont les couleurs sont inversées, comme dans la réalité. Hélas, et même si c'est sans aucune gravité, j'ai constaté que les phases de la lune étaient totalement aux fraises, comme dans tous les jeux vidéo où des lunes sont représentées (j'ai même longtemps cherché un mod sur Skyrim permettant de rectifier cela, sans succès !). Si l'on suit ce qui est proposé, il faut toujours en conclure que la lune n'est pas éclairée par le soleil, mais par autre chose. Ou alors, qu'elle produit sa propre lumière, mais alors pourquoi présente-t-elle des phases ? Une partie seulement sa sa surface produit-elle de la lumière ? Et dans ce cas, le reste de la surface du satellite est-il fait d'un matériaux qui ne réfléchit pas la lumière du soleil ? Bref... Je reconnais néanmoins à ce Zelda un excellent rendu de la lumière sélène : la nuit, par temps clair, on retrouve bien cet éclairage particulier, un peu argenté, qui existe dans la réalité.

J'en viens donc à cette aurore polaire, qui a lieu... alors que je me trouve au plus près de l'équateur. Eh oui : le soleil passe plutôt au nord, en Hyrule, signe que nous nous trouvons dans l'hémisphère sud. Dès lors, le désert Gerudo est au plus près du pôle sud, et cette aurore trouvée dans les montagnes du nord indique que le soleil a craché une bonne dose de matière coronale, qui aurait sans doute dévasté tous les appareils électriques d'Hyrule s'il y en avait. Bon, ces considérations sont très secondaires, mais mon côté astronome amateur ne peut s'empêcher de les relever.


Beau spectacle, assez subtil, en tout cas.

Plus tard, afin de faire une pause avec le blizzard et la neige, je décide de porter mes pas très en contrebas, au fond d'une crevasse immense et profonde, où je découvre alors un "Temple oublié". Ce dernier est immense, mais composé de seulement deux grandes pièces remplies de Gardiens détériorés. Dès mon approche, leurs lasers me pointent. Les endroits pour se planquer sont assez rares, il faut donc les éliminer rapidement pour éviter leurs tirs, surtout qu'en encaisser un laisse le temps au Gardien de recharger le temps que Link se relève, ce qui met vite dans des situations intenables. Je décide donc, pour la première fois, d'utiliser mes (rares) flèches archéoniques. Le résultat est là : d'un seul tir dans l’œil, les créatures sont détruites, mais il ne faut pas se rater : j'en ai seulement 8 dans mon carquois...


La lueur d'un sanctuaire m'attend au bout de la salle, mais il va falloir passer ces Gardiens.

Pour économiser mes précieuses flèches archéoniques, je tente parfois des approches audacieuses. Et plus d'une fois, j'ai le tout juste le temps de me réfugier derrière quelque muret ou autre renfoncement pour éviter de justesse un tir dévastateur... Le sentiment de progression dans ces deux grandes pièces est assez grisant. Même en se plantant parfois et en perdant de nombreux cœurs, ces moments où je parviens à esquiver au dernier moment resteront dans ma mémoire. Je parviens enfin au sanctuaire, que surmonte une immense statue de Déesse qui permet d'échanger 4 emblèmes contre un cœur. Et au moment de récupérer l'emblème du sanctuaire, je m'aperçois que c'est mon centième ! Je suis assez amusé que le hasard m'ait fait passer mon centième sanctuaire auprès d'une statue aussi colossale et mémorable.


Voyez-vous notre héros, tout petit au pied de la statue ?

À y être, je parcours la gorge qui strie le paysage de Tabanta, trouvant encore quelques noix Korogu et un drôle de jeu, le "gorogolf", qui m'amusera un petit moment. C'est aussi l'occasion, du haut d'une éolienne très, très haute, de voir passer Ordrac, le dragon de feu. J'en profite pour tirer dans sa corne et obtenir ce qui me sera sans doute utile plus tard, lorsque j'aurai trouvé la dernière Grande fée, pour améliorer encore ma tenue de Prodige. Je remonte du fond de la gorge pour trouver un sanctuaire-surprise sous une plaque à bouger avec Cinetis, puis je fais un saut dans la Grande Forêt pour acheter mes derniers emplacements de bouclier. Avec désormais plus de 450 noix obtenues, Noia n'a plus rien à m'offrir, et souhaite désormais que je retrouve toutes les noix... donc le double. Pas sûr du tout que j'y parvienne !

Les filles sont parties pour le week-end. Aussi, il faudra attendre un peu pour poursuivre la quête principale et commencer la prochaine étape : le domaine Zora. En attendant, je vais bien trouver de nouveaux endroits où me balader...

C'est où ton temple avec tous les gardiens ? ca m'interesse.

J'ai fini les 4 gardiens, j'essaie de chopper d'autres sanctuaires et quelques missions secondaires avant d'attaquer ganon.
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/! Ce post peut également contenir des traces de spoilers /!

Rain, tu as un indice dans le post de Vakoran :



Donc si tu as trouvé la tour de Tabanta, tu sais ou est la gorge, et au bout de la gorge il y a le temple oublié.
Pour ma part j'ai utilisé la technique des courants d'air : se laisser tomber ou remonter quand on va se faire tirer dessus. Puis je suis revenu avec un bon stock de flèches archéo et le set qui va avec, et je les ai tous savatés en slow-motion (j'adore ça).

Sinon, j'ai vaincu Ganon : il y avait bien longtemps que je n'avais pas senti une telle sensation de vide après avoir terminé un jeu. Du coup j'ai repris ma sauvegarde, et je continue mon exploration en attendant le DLC.

Bah en fait c'est bizarre. J'ai l'impression que quand t'es pas allé à pied dans un endroit, son nom n'apparait pas sur la carte.

J'ai la tour, mais pas sûr que j'ai l'endroit.

Au fait je vois souvent des % sur les screenshots. C'est une feature uniquement sur switch ou on a ça quand on fini le jeu ?

Moi j'ai error en rouge
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Hello à tous,

Comme il n'y a rien de spécial à faire ce soir, je prends le temps de taper la suite de mes aventures.

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ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!!
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L'aube se lève sur une nouvelle étape de ma quête

Comme indiqué la dernière fois, je laisse encore la quête des Créatures Divines de côté, pour me concentrer sur l'exploration. Je retourne donc visiter cette hostile et jolie Chaîne d'Hebra. Enfin, jolie... quand le blizzard se lève, ce qui n'est pas très fréquent ! Mais enfin, quand ça arrive, on peut regarder le paysage et s'émerveiller un peu.


Encore que les images récupérées sur PC sont pâlottes par rapport à celles en jeu...

Je suis assez content car cela me permet de trouver quelques secrets, notamment des sanctuaires, mais aussi le dernier squelette de baleine, derrière une porte de pierre qu'il a fallu défoncer à l'aide d'une boule de neige à laisser grossir le long d'une pente un peu alambiquée. Ça n'a pas été tout à fait évident, et seule ma toute dernière boule a pu enfin frapper la porte avec suffisamment de violence.

Ensuite, je repense à une chose que je n'ai pas accomplie encore : retourner chez les Gerudos pour tenter d'obtenir le masque du Tonnerre. Cet artefact qui nous a protégés lors de l'approche de Vah'Naboris m'a été promis par la chef des Gerudos à la condition de parvenir à aider tout son peuple. Or, il me semble bien y être parvenu, du moins pour ce qui concerne les habitantes de la Cité. Restent celles à l'extérieur, mais comment savoir si je les ai toutes trouvées ? Et pour le moment, je n'ai pas accès à ce masque, que l'on me refuse encore...

J'engage la discussion avec les gardes et j'écoute un peu aux portes, ce qui me met sur la piste de l'une des leurs, partie à l'étang des amoureux pour y rencontrer son Voï. Or, j'ai déjà accompli cette quête, bien avant d'avoir pénétré le désert, d'ailleurs ! Par acquit de conscience, je me rends vite fait à l'étang en question, et discute un peu avec la Gerudo et le Hylien. Mais les dialogues (amusants d'ailleurs) sont toujours les mêmes. Je reviens donc à la Cité Gerudo pour essayer d'en savoir plus, et puis, juste pour voir, je retourne dans le palais discuter avec la chef... qui m'offre alors le masque ! Dommage que le jeu n'ait pas enchaîné de lui-même un peu plus tôt... mais bon, le résultat est là, et mes bons offices me valent ce masque qui a le double avantage de me protéger totalement de la foudre et de me faire passer pour Isaac Clarke (un peu).


Je peux désormais utiliser un équipement métallique même par gros temps ! La foudre ne me ralentit même pas.

En parlant de foudre, je complète mon set de caoutchouc (qui me donne l'apparence d'un poisson-chat, animal qu'on retrouve décidément souvent dans les Zelda !) en résolvant enfin une quête secondaire que j'ai depuis longtemps dans mon journal, avec une habitante d'un relais se plaignant que la foudre y tombe fréquemment. Je suis parti sur une fausse piste totale, en pensant que c'était dû à la proximité avec Rordrac ou à celle d'un sorcier de foudre. Et puis finalement, je me suis décidé à regarder ce qui se trouve au sommet du Relais lui-même... Il était temps que l'idée me vienne !

Je me promène aussi dans la région d'Akkala, prenant soin de ne pas rencontrer le collègue de Pru'ha, la jeune sheika âgée d'Elimith, ni l'ouvrier parti monter son village sur le lac. Je garde ça pour les petites. Néanmoins, je tombe, au hasard, sur la dernière source, celle de la Force, que je ne m'attendais pas à trouver là ! Outre le sanctuaire associé (heureusement que j'avais déjà une écaille d'Ordrac sur moi), je découvre ainsi le dernier souvenir qu'il manquait à Link ! Mais pour la suite, j'attends là aussi le retour des petites... Ensuite, j'explore avec bonheur un groupe d'îles aux falaises terriblement hautes, reliées par des ponts étroits et dangereux. Une fois encore, j'aime bien l'ambiance dans ce coin, comme dans tous les autres : on se demande confusément qui a construit ces ponts de guingois, et comment ce sanctuaire est arrivé là, sous cette plaque à déplacer via Cinetis... Je m'approche également du Domaine Zora, par les montagnes qui l'entourent, mais sans jamais pouvoir l'atteindre vu la pluie incessante qui couvre ces terres.


Même pas peur (bah oui, au pire j'ai une paravoile)

Lorsque les filles rentrent de leur week-end, nous faisons ce que nous avons prévu depuis longtemps : avant de découvrir ce que nous dira Impa pour avoir enfin mis la main sur tous ces souvenirs, nous les repassons tous en vidéo. Il en manque encore 3 : deux associés, nous le devinons, aux Prodiges que nous n'avons pas encore rencontrés, et un dont je devine qu'il se révèlera au moment de l'affrontement final, vu qu'il précède celui où Zelda rapporte l'Épée de Légende à l'Arbre Mojo. La suite me montrera que je fais erreur...

Revoir les souvenirs dans l'ordre, avec ce que nous savons désormais des relations et de l'histoire des personnages, est assez touchant, et très cohérent. Plus que jamais, j'ai cette impression assez curieuse de mieux comprendre ce qui a été vécu par mon personnage, tout en ayant une perception à jamais très distanciée de ce qui s'est passé. Le Link d'aujourd'hui est-il encore vraiment celui de l'époque ? Retrouvera-t-il vraiment un jour qui il a été ? On sent assez bien que non : il reste une coquille vide et mutique, partiellement emplie de ses souvenirs les plus marquants. Mais beaucoup de choses ont été perdues à jamais...

Lorsque nous parlons à Impa, cette dernière nous révèle un tableau présentant le dernier souvenir, que Zelda tenait à nous laisser celé jusqu'au dernier moment. J'y reconnais la plaine de la muraille d'Elimith, où les vestiges d'une grande bataille sont clairement visibles, par de multiples trous et restes de Gardiens témoignant de la violence des affrontements, que le temps n'a pas totalement réussi à cicatriser. La recherche de l'endroit exact n'est pas très compliquée, grâce aux montagnes visibles à l'arrière-plan. Et nous assistons alors au dernier souvenir, faisant le lien entre la fuite de Zelda et Link, et la défaite de ce dernier. Ce qui nous permet de comprendre que Link n'a, en réalité, jamais atteint Ganon, et encore moins affronté ! Il est tombé, à bout de forces, face aux innombrables Gardiens, au moment précis où le pouvoir de Zelda s'est éveillé enfin, lui permettant d'anéantir les troupes ennemies et de faire enlever le corps de son héros pour l'envoyer au sanctuaire de la renaissance. Et ça rend la perspective de l'affrontement final d'autant plus inquiétante, nonobstant la puissance que j'ai acquise au fil de mes aventures : Link ne sait pas du tout ce qui l'attend face à son antagoniste principal !

Chose intéressante, nous ne recevons aucune récompense matérielle avec la découverte de ce dernier souvenir. Ce que nous y gagnons, c'est simplement une pièce de plus au puzzle de l'histoire racontée par cet épisode. Et une fois encore, le trajet est plus important que son issue !

J'attendais aussi le retour des petites pour terminer une charmante quête secondaire au village Piaf, où des enfants de cette ombrageuse tribu prévoient une répétition de chant. D'une manière globale, quelle que soit le peuple représenté (hyliens, sheikas, gerudos et autres piafs), je trouve les enfants très bien représentés. Leur bouille et leurs attitudes sont toujours hyper mignonnes, sans parler de certains comportements que nous connaissons bien à la maison ! Bref, une fois la petite énigme résolue, un sanctuaire apparaît, et les petites piafs multicolores s'en retournent vers leur village.


En mouvement, elles sont trop craquantes !

Il est alors temps d'enfin diriger nos pas vers le domaine Zora. Après avoir pris contact avec le Prince Sidon, fier et élégant représentant de son peuple, nous suivons un sentier où la pluie est incessante, et interdit (ou presque) de prendre des raccourcis via l'escalade. La raison en apparaît vite : un bout de trompe aux reflets rougeâtres propulse sans cesse, vers le ciel, une quantité d'eau illimitée. Mais avant d'en savoir davantage, il faut affronter quelques ennemis. Avec mon équipement actuel et mon nombre de cœurs désormais conséquent, quelques Lézalfos verts ne posent aucun problème ! Quant aux quelques flèches de foudre qu'ils tirent vers moi, face à mon costume de poisson-chat, elles n'ont que peu d'impact.

Je comprends ainsi que, comme je le devinais, le domaine Zora semble être l'étape naturelle qui suit le village Cocorico, et que mes choix dans l'aventure rendent cette étape triviale. Cette impression est confirmée par l'injonction des zoras à aller affronter un Lynel doté de flèches électriques, ces dernières étant essentielles pour reprendre le contrôle de Vah'Ruta, la Créature Divine qui inonde le domaine. Or, non seulement je n'ai nul besoin d'aller m'y frotter, mes stocks de flèches jaunes étant 10 fois supérieurs à la quantité suggérée, mais plus tard, lorsque j'irai tout de même visiter ce Lynel pour lui présenter mes hommages, le combat sera très simple, car le bestiau est rouge, et donc le moins puissant de son espèce. Au passage, j'ai pu remarquer la possibilité de la jouer discrète, ce qui m'aurait sans doute servi si j'étais allé le rencontrer plus tôt dans l'aventure : des flèches électriques sont plantées dans les arbres à proximité. Et une fois encore, je suis content de voir que le jeu s'efforce toujours de laisser plusieurs possibilités pour surmonter un obstacle.


Le domaine Zora, déjà joli alors que sous la flotte de Vah'Ruta. Plus tard, il sera vraiment superbe !

Au cours de notre visite que j'abrège un peu, car j'aimerais avoir le temps de terminer cette séquence de jeu avant le coucher des petites, nous tombons naturellement sur le souvenir de Link avec Mipha, la mignonne Prodige Zora, dont nous découvrons qu'elle était amoureuse du Héros. Et nous profitons au passage de cette merveilleuse armure Zora qui permet de remonter les cascades. Je pensais qu'elle permettrait de nager "à la verticale" à la même vitesse qu'à l'horizontale, mais c'est bien mieux que ça ! Link est désormais capable de remonter ces cascades en quelques secondes, filant à travers les flots, et prenant de l'altitude au passage. Bref, une possibilité bien fun, qui me permet de comprendre enfin comment récupérer une noix Korogu près de la source de Rordrac...

Évidemment, cette capacité sera mise à contribution lors de l'approche vers la Créature Divine. Je commence à comprendre le principe : notre contact dans le peuple concerné (ici, Sidon le prince Zora) nous permet d'approcher le monstre et à l'allumer de nos flèches. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé cette séquence, comme celles de Vah'Naboris et Vah'Medoh auparavant. Notre partenaire est rapide lorsqu'il s'agit de tourner autour de la Créature, alors que cette dernière tente de se défendre, à coup de blocs de glace qu'il faut détruire rapidement. Il s'agit ensuite de remonter les cascades qui bordent la bête pour détruire au vol les sortes de générateurs qui en bloquent l'accès. Et tout cela se fait sur le fond d'une musique excellente, enlevée et assez solennelle, qui me fait un peu penser à certains passages de Bayonetta. Bref, ça envoie !


Bon, là on voit mal, mais Link monte à l'attaque !

La suite n'est guère compliquée, une fois encore : le "donjon" présente quelques énigmes assez simples, beaucoup basées sur la position de la trompe de la créature. Les décors alentours sont moins impressionnants, il faut bien le dire, qu'avec ses prédécesseurs, d'où nous pouvions voir le désert d'en haut, ou toute la chaîne d'Hebra d'un seul coup d’œil. Madame et les filles me donnent quelques conseils utiles en repérant de leurs yeux attentifs plusieurs éléments qui m'amènent à tracer ma route assez vite, jusqu'au boss. Ce dernier ressemble à ses collègues, et partage avec eux une certaine fragilité contre l'Épée de Légende !

Ce qui m'amène à un constat que j'ai déjà fait : j'ai presque déjà la tentation de refaire une partie pour la jouer différemment, peut-être en utilisant moins d'emblèmes pour accroître mes capacités ou pour me passer de cette "lame purificatrice" qui me facilite la vie (encore qu'avec les armes à plus de 60 de dégâts que je trimbale, je pourrais me la faciliter encore davantage !).

Bref, le boss tombe, et à son tour, la créature se poste en hauteur pour pointer de son laser menaçant le Château d'Hyrule. Le passage avec Mipha, où elle met l'accent sur la perte de sa relation innocente avec Link alors qu'ils étaient enfants, est évidemment plutôt triste... Ce Zelda est décidément assez amer, insistant souvent sur ce qui est à jamais perdu, et alimentant ainsi cette quête de vengeance contre celui qui a tout détruit, même si nous ne l'avons pour l'instant jamais réellement vu de près.

Trois Créatures sur quatre sont désormais de notre côté. J'explore encore un peu le domaine Zora et ses environs pour trouver, entre autres, un casque complétant partiellement ma panoplie d'homme-poisson. À ce sujet, une fois encore, on oublie le syndrome GPS propre à de nombreux autres mondes ouverts : l'indice sur son emplacement est révélé sur deux dalles de pierre dont le texte est partiellement effacé, ce qui oblige à noter, à réfléchir un peu et à consulter sa carte. Et ça me va très bien !

Environ 500 noix Korogu et 113 sanctuaires au compteur, et reste encore la région d'Akkala à découvrir, avant de gravir la Montagne de la Mort... et la fin du jeu approche, trop vite. Mais comment résister au plaisir de rallumer sa console !


Ce qu'il y a de bien quand on plonge de haut, c'est qu'on a le temps de faire la photo.

Pour préciser la réponse de maxxxxxx, le Temple est en contrebas du Relais des plaines gelées (mais en effet, il faut l'avoir trouvé pour que son nom et son emplacement apparaissent sur la carte).

@ maxxxxxx : je redoute le moment de terminer le jeu moi aussi, même si la perspective de vaincre le Fléau m'apporte aussi une certaine fébrilité, je dois bien le dire !

Au fait je lis quasi pas tes posts vakoran vu que tu spoiles pas mal

Je suis passé vers le chateau d'hyrule histoire de couper un peu, c'est chaud quand même de survivre par là bas.
Je vais faire quelques trucs avant mais je pense que je vais pas rester encore longtemps sur le jeu.

Ca me bouffe trop de temps et j'ai pas l'impression de faire grand chose dans ce jeu
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