J'aime beaucoup tes reports Vakoran et je m'y retrouve complètement!
De mon côté, je dois en être (à la louche) à une bonne cinquantaine de sanctuaires terminés, et une soixantaine de découverts. Certains sont assez cotons, donc je me les garde sous le coude. Pour les noix, j'ai dû en trouver autour de 150 même si j'ai souvent tendance à les débusquer au passage plutôt qu'à les chercher vraiment.
Concernant la quête principale, j'avais priorisé d'activer toutes les tours pour avoir accès à l'ensemble de la carte, le monde de ce Zelda étant tellement vaste que j'avais besoin de repères pour m'y retrouver. Ensuite, j'ai cherché et trouvé tous les souvenirs, ce qui n'a pas été très compliqué car la plupart sont tout de même faciles à débusquer, sauf celui dans une forêt un peu isolée.
Enfin, j'ai réactivé deux des quatre divinités et, je l'avoue, j'ai bien galéré sur certains puzzles. ^^
A côté, j'ai réalisé pas mal de quêtes secondaires, un peu à la volée. Certaines m'ont pas mal touchées, d'autres m'ont bien fait marrer. En tout cas, c'est agréable de voir que le syndrome Fedex est tout de même moins présent que dans beaucoup d'autres mondes ouverts. En tout cas, c'est bien mieux amené.
D'ailleurs, la succession de quêtes pour la construction du village d'Euzéro m'a beaucoup plus, parce-que plutôt variées et avec une conclusion à la fois charmante et drôle. Le fait d'aider à bâtir un village de zéro (mouarf), par ailleurs le seul où des membres de tous les peuples d'Hyrule vivent ensemble, c'est une jolie symbolique.

Bref, j'ai hâte d'y retourner!
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Un des principaux petits miracles de ce jeu est de m'avoir déjà occuppé une cinquantaine d'heures depuis sa sortie. Vu mes disponibilités de jeu actuelles c'est un miracle, et ça me rassure quant à ma capacité à me passionner pour un jeu. Ce n'est pas moi qui me lasse, ce sont les jeux qui ne savent pas me prendr (Uncharted, Gravity Rush...).
J'ai activé les méga machines des Zoras et des Piafs. Si visuellement et conceptuellement ça déchire, ce n'est jamais très compliqué. Mais c'est toujours super bien amené avec un petit scénarion toujours touchant qui prend ses racines à l'origine de l'histoire, cent ans plus tôt.

Petit à petit ma carte s'agrandit même si de grandes parties restent inexplorées. Après 50h. C'est dingue. Et c'est toujours le même plaisir de la découverte pour la découverte, de l'art du détour. Et si avec le temps je vois de plus en plus les défauts techniques, un retour vers le plateau du prélude me rappelle toujours à quel point ce jeu est beau. Mais beau!!!

Bref ça fout un sacré coup de fouet.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Allez, suite et fin !

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ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!!
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Mon séjour chez les Zoras m'a valu, après avoir trouvé les 10 stèles présentant leur histoire et quelques quêtes annexes, une nouvelle armure complète. Je m'attarde une seconde sur ces récits : outre qu'ils expliquent les relations entre les Zoras et la famille royale, ils prennent également le temps de décrire l'origine de certaines de leurs traditions, et l'un d'eux revient même sur Ocarina of Time et Ruto, dont le nom a servi d'inspiration pour la Créature Divine. Chouette de voir que les concepteurs, là aussi, ont glissé pas mal de choses soignées qu'il est tout à fait facultatif de trouver...

Ensuite, j'ai trouvé le dernier spot d'Asarim, qui m'a demandé un peu de recherche : après avoir consulté son journal au sommet d'un champignon de pierre, j'ai désespérément cherché une Baie au Nord, comme indiqué, ayant compris qu'il s'agissait de mon dernier rendez-vous avec lui. Ce n'est qu'au bout d'un moment que je me suis aperçu que la Baie du Nord est au sud... mais bien au nord de la Baie du Sud (vous suivez ?). Une petite énigme pas méchante me met sur la piste d'une récompense relativement modeste, ce qui est relevé par Asarim lui même : le fameux trésor du Héros n'était pas une montagne de richesses, comme si le héros n'avait pas eu l'occasion de faire particulièrement fortune, tout dévoué à sa mission sans jamais en sortir.

Un peu plus tard, je dirige enfin mes pas vers le lac Akkala qui m'attend depuis un bon moment. C'est là que je découvre enfin la dernière Grande Fée du jeu, qui va compléter la progression dans la sensualité et la relation limite explicite avec Link. Résumons : lorsqu'on améliore un vêtement pour la première fois, la fée nous envoie un léger souffle. Pour la deuxième, elle dépose un baiser sur son index, qu'elle appose doucement sur Link. Pour la troisième, elle s'avance, lèvres les premières, pour embrasser notre héros avec gourmandise. Et pour la dernière, elle l'attrape carrément, le frottant à sa joue brièvement avant de l'emporter dans les profondeurs de sa Fontaine, le laissant sur le carreau alors qu'elle émet un rire ravi en se caressant doucement le visage. Pour les petites, ça passe car elles ne voient pas plus loin que ce qui est montré, mais pour un adulte, l'interprétation et sans équivoque ! Dommage malgré la qualité de ces animations, que l'on doive les démarrer (en les passant dans la foulée) pour chaque amélioration.


Link entre de bonnes mains.

Je voulais avancer sur le village d'Euzero, que je découvre tout juste après cette Grande Fée, mais bien vite, je me retrouve limité car il faut mettre la main sur un Goron costaud au nom se terminant en "ieh", comme tous les employés de l'étrange société qui gère les constructions. Alors direction la Montagne de la Mort, pour de bon cette fois, puisqu'il va bien falloir, enfin, s'occuper de Vah'Rudania. Et ceci est l'occasion. Je trace un peu sur ce chemin, tout en prenant le temps de résoudre quelques quêtes qui me rapprochent, entre autres, de mon objectif de trouver tous les sanctuaires par moi-même.

Comme ce jeu favorise les digressions, je songe alors d'un coup à tout autre chose : Asarim a dû regagner le Village Piaf, à présent que j'ai trouvé la solution de chacun de ses chants. Je file donc sur place pour trouver aussitôt mon cher poète. Et je constate alors que les fameuses fillettes piafs que j'ai écoutées tantôt sont ses filles ! L'occasion de tomber sur un nouveau beau moment du jeu, entre plaisir des yeux avec ce décor ensoleillé dans lequel dansent les notes colorées des gamines, et le chant qu'elles émettent, en accord avec l'instrument de leur père et la musique du village. Asarim me confiera alors son dernier chant, sans autre récompense qu'un beau moment passé avec lui, de nuit, et quelques explications sur son passé... et le nôtre.


Complètement sous le charme.

Retour à la Montagne, pour me mettre enfin en quête de la Créature. Comme les fois précédentes, je trouve une aide, cette fois en la personne d'un descendant de Daruk, le Prodige Goron. Mais contrairement aux autres, celui-ci est plutôt peureux, comptant avant tout sur le bouclier magique hérité de son aïeul, pour se défendre. Après l'avoir libéré, passant par un lac de lave bourré d'ennemis à défoncer au canon (et non en fonçant dans le tas comme je l'ai fait au début !) il faudra le guider le long d'un sentier surveillé par des robots éclaireurs de la Créature Divine. Ces derniers sont heureusement assez fragiles, du moins avec l'aide de mes quelques flèches archéoniques, bien trop vite épuisées, mais surtout, grâce à Polaris, qui fait des merveilles une fois telle porte ou caisse de métal soulevée et envoyée vers eux avec force.

Au passage, nous bombardons l'immense lézard pour le pousser toujours plus près du cratère, avant de porter l'estocade. Mon compagnon a donné de sa personne pour m'emmener jusque là, servant de projectile grâce à la protection de son bouclier. Et bien vite, je fais un plongeon de toute beauté vers le fond du cratère, où la Créature reprend ses forces...

Bien vite, une fois à l'intérieur de Rudania, les trappes se ferment, me plongeant dans l'obscurité totale, à part quelques sources de lumière. L'obscurité ne m'effraie pas, et au contraire, je trouve magnifiques les effets de lumière que cela permet. Les délicats motifs qui parcourent les murs de la Créature luisent nettement, ainsi que la matière violette qui la parasite. Et l'effet est assez saisissant :


À sa manière, c'est magnifique.

Comme d'habitude, cette Créature peut être manipulée via l'écran de la carte, ce qui la fait basculer sur le côté comme elle escalade brutalement une paroi du cratère. Les énigmes sont assez simples, je trouve, et j'aime bien l'ingéniosité de la construction de ce donjon : il y a des flammes bleues à transmettre à des torches un peu partout, une boule à déplacer jusqu'à un certain endroit en jouant avec l'orientation de la créature, mais tout cela est aisé. Sauf pour le dernier point de contrôle ! Celui-ci est placé derrière une porte dont je devine qu'il faut allumer la torche qui s'y trouve pour en ouvrir la porte. Je vois cette torche à travers un trou dans la porte, et pendant un bon quart d'heure, je tente de faire passer le feu par ce trou... avant d'enfin me rendre compte qu'il est possible de faire passer mes flèches par la "fenêtre" qui se trouve plus haut. J'avais même déjà déplacé le bloc de métal qui se trouvait derrière, alors que ce n'était nécessaire qu'un peu plus loin !

Bref, une fois ce blocage passé, je me rends au point de rencontre avec le boss. Celui-ci est sans doute le plus impressionnant de tous, projetant des déluges de flammes un peu partout. Mais c'est la seconde phase qui est la plus intéressante visuellement : lorsque son glaive devient de feu, qu'un bouclier géant la couvre et qu'elle me bombarde de boules de feu géantes qui détruisent mon bouclier en un coup. Je finis par trouver comment faire en observant bien les mouvements qui précèdent ses attaques.

Une fois cela fait, je retrouve l'esprit de ce cher Daruk, dont on sent qu'il a toujours été des plus loyaux envers Link. Presque un père, protecteur et dévoué, regrettant de n'avoir su protéger le Royaume. Le regard qu'il échange avec son descendant pour reconnaître son courage en dit long sur les valeurs des Gorons, et c'est d'ailleurs la seule fois que l'esprit d'un Prodige partage une relation avec un personnage autre que Link. Après avoir discuté avec quelques Gorons contents de pouvoir reprendre le sommet de la Montagne, je tourne mon regard vers la fin de mon voyage...


Tout le monde est là... Bientôt, le Fléau tombera.

Pour mon approche du Château, je choisis la méthode Piaf. Il faut dire que le sommet du volcan est très, très haut. Je prends mon élan avec le pouvoir de Revali, puis je suis en ligne droite le laser de visée de Vah'Rudania. Il me faut prendre un remède restaurant l'endurance pour parcourir tout ce chemin en paravoile, mais j'arrive ainsi au bord de l'une des falaises au-dessus des douves. Un coup de remontée de cascade plus tard, un brin d'escalade le long des murs, et me voici au-dessus de la salle de mon ultime antagoniste. La tension monte, les filles sont surexcitées et veulent absolument voir la suite, bref, il est temps d'y aller !


Et si je plongeais, l'épée en premier ?

Lorsque la voix de Zelda retentit, à bout de forces, et que le cocon de Ganon s'ouvre, on comprend que ce dernier a été également affaibli par la lutte. Pressé par le temps, sentant le Héros arriver, il n'a pas pu regagner toute sa puissance... Ce qui sort du cocon ressemble peu aux précédentes formes de l'ennemi habituel des Zelda : une sorte d'araignée à la crinière rouge, dotée de nombreuses armes, et au visage monstrueux, sans émotion autre qu'une colère sans limite.


Celle-là, je vous la mets quand même en spoil...

D'emblée, les Prodiges font leur office : ils déploient chacun un laser d'énergie qui mange la moitié des points de vie du Fléau. La suite est entre mes mains, et comme prévu, avec tout ce que j'ai vécu et toutes les armes et ressources en ma possession, ça passe tout seul. Ganon a beau avoir de très nombreux points de vie, je le grignote peu à peu alors qu'il a du mal à entamer mes cœurs. Vient le moment d'une variante dans sa stratégie : il active un bouclier impénétrable, que je ne parviendrai à désactiver qu'en lui renvoyant son tir de laser "comme les Gardiens", avec l'aide de mon excellent bouclier archéonique qui renvoie ce genre d'attaque.

Ainsi, mon ennemi est bien vite vaincu... mais ce n'est évidemment pas terminé ! Et comme cela lui prend parfois, Ganon opte pour une forme bestiale et entièrement vouée à la destruction de tout ce qui l'entoure. La description de l'encyclopédie, une fois une photo prise, précise que toute trace d'intelligence l'a désormais quitté. Il n'est plus que haine et rancœur. Ce qui me fait réaliser que c'est l'une des rares fois où nous n'entendons Ganon ni parler, ni exprimer quoi que ce soit d'autre que la volonté de tout casser. D'une manière ironique et involontaire, le cheval qui va m'accompagner pour cette bataille porte le nom d'une version bien plus "civilisée" de mon ennemi, puisque je l'ai nommé "Dragmire", sorte de nom de famille de Ganondorf selon la notice d'ALTTP. Rapport à sa couleur et sa crinière, sans parler de sa taille incroyable, qui font penser à une digne monture pour la version humaine du méchant de l'histoire.


Dragmire contre Ganon, moi j'aime bien...

Ce dernier combat n'est pas très compliqué : il suffit d'utiliser un arc de lumière donné par la Princesse (après avoir réussi à le prendre en photo vite fait !) pour attaquer des points faibles qui apparaissent ici ou là sur le corps du gros sanglier lorsqu'il a fini d'attaquer. Mais le final me pose quelques soucis néanmoins : l’œil monstrueux que je dois crever d'une flèche de lumière n'apparaît que pendant un temps très bref, il faut donc passer un maximum de temps dans les airs, aidé par les courants ascendants provoqués par les incendies de Ganon, pour s'apprêter à tirer "au ralenti" au bon moment. Mais tout finit bien, évidemment, et j'assiste enfin à la fin du jeu...

Je crois avoir compris, pour ce que j'ai osé en lire, que pas mal de gens ont été déçus par cet épilogue : trop expédié peut-être ? Laissant trop de choses sans réponse ? Mon épouse en tout cas est d'accord : elle aurait adoré entendre enfin, une seule fois, pour un seul mot d'assentiment, Link parler pour répondre à la question de Zelda, demandant, lorsque la paix revient, s'il se souvient d'elle... Pour ma part, passée la déception relative de n'avoir pas eu droit à une Zelda réellement vieillie de 117 ans, ce que j'aurais trouvé très "osé", je reste sur mon idée que le trajet importe plus que son but, leçon portée tout au long de cette aventure.

La séance post-générique est magnifique et assez triste aussi : les quatre Prodiges disparaissent, ainsi que l'esprit du Roi d'Hyrule... Ces êtres ne sont plus que les vestiges d'une époque révolue, dont leurs erreurs, malgré leur bonne volonté, ont causé la perte. Nos deux jeunes héros, désormais réunis dans le même projet de reconstruction du Royaume, s'approchent l'un de l'autre tandis que la caméra s'éloigne, révélant une nouvelle fois ces paysages purs et aérés, avec ce parterre de fleurs rares, mais qui semblent désormais l'être moins : les fameuses princesses de la sérénité qui ont parsemé ce jeu de leur présence discrète, jamais envahissante, mais toujours ravissante. Bref, tout à fait à l'image de ce jeu, qui diffuse ses charmes peu à peu, par petites touches, s'ouvrant à qui acceptera de l'aimer pour ce qu'il est.

175 heures de jeu pour arriver à ce dénouement. 118 sanctuaires, plus de 530 noix, et surtout, surtout, une aventure incroyable que j'aimerais pouvoir oublier dès maintenant pour la recommencer... Cela faisait de nombreuses et longues années que je ne m'étais pas autant enthousiasmé pour un jeu vidéo, et ce n'est pas terminé, car il reste encore beaucoup à faire !

Un peu plus tard, par exemple, je me déciderai à retrouver le marchand étrange qui adore les monstres, et qui me propose des vêtements uniques. Je progresserai dans la construction du village d'Euzero. Je tenterai de nouveaux défis. Je récolterai de quoi améliorer tous mes vêtements au maximum. Bref, je vivrai encore ce jeu à fond, en attendant les DLC.


Hommage au boss final d'un autre épisode de la série...

Il y a un new game+ à la fin de l'histoire ou tu peux continuer à jouer sur ta sauvegarde après avoir vaincu Ganon?

De mon côté, j'ai enfin pu tirer l'épée de son socle ce qui, avec l'armure complète anti-gardiens et les quatre pouvoirs des divinités, me rend quasiment invincible face aux gardiens. Du coup, je me venge de toutes ces morts expéditives aux abords du château, c'est assez jouissif.

Pas de New Game +, non : on garde les photos faites pendant le combat final (pour compléter l'encyclopédie par exemple), mais on revient à la dernière sauvegarde avant l'affrontement. Quelques bricoles permettent de mieux suivre sa progression, mais je crois que c'est tout ce que j'ai pu remarquer.

Sinon, oui, en venir à être capable de mettre une raclée aux Gardiens est jouissif après avoir morflé plusieurs fois contre eux ! Je me souviens encore de ma première victoire contre un Gardien à pied, bien épique et gourmande en cœurs et en recettes... Pouvoir ensuite les abattre relativement facilement est vraiment agréable, témoin de l'évolution du personnage.

Hop, Zelda terminé en long, en large et en travers.
Maintenant que je l'ai bien essoré, découvert à peu près tout ce qui était possible de dénicher et réalisé un peu plus de 90% des quêtes annexes (j'ai sciemment laissé quelques quêtes trop peu intéressantes de côté), reste un grand sentiment de vide.
Cet épisode est non seulement un excellent Zelda, mais aussi un excellent jeu d'aventure, et pour moi l'open world le plus (sur)prenant, riche, poétique et intelligent à l'heure actuelle. Mais, malgré une histoire touchante et racontée avec une certaine justesse, je reste sur ma faim.
Les donjons et les boss, qui jusqu'ici composaient une partie importante du sel de la série, sont finalement assez pauvres (tout est relatif), dans le sens où la notion de challenge est très en-deça de ce que la série a proposé jusqu'ici. C'est particulièrement vrai où, typiquement, je garderai bien plus en mémoire les affrontements contre les ogres et les centaures, souvent épiques et difficiles, alors que les boss (y compris Ganon) sont très oubliables. C'est dommage.
L'absence de rejouabilité après avoir "terminé" le jeu me pose aussi problème. J'aurais aimé refaire l'aventure avec tout mon équipement mais avec cette fois un vrai challenge, sans avoir à allonger la monnaie pour affronter des ennemis et des situations plus coriaces.
Malgré tout, reste un jeu vraiment exceptionnel de par sa capacité à avoir pioché le meilleur des open world de ces dix dernières années en ayant adapté sa recette à l'univers Zelda avec un talent dingue, le tout soutenu par une DA à tomber. La musique aussi, de par sa composition, son interprétation et l'usage qui en est fait a cela de révolutionnaire qu'elle ponctue des temps bien spécifiques et ne noie pas le joueur sous des thèmes orchestraux pompeux et mal placés. A l'image de l'ensemble du jeu, tout est dans la nuance, la subtilité, l'évocation, et du coup laisse une place importante à l'imagination, ce qui est à mon sens un exploit étant donné la tendance du jeu vidéo actuel à fermer l'imaginaire des joueurs.
C'est aussi l'un des jeux les plus brillants tant il laisse une place importante à la temporalité. Le joueur n'est pas pressé, il est même amené en permanence à la contemplation, à prendre le temps d'admirer et de faire les choses. C'est là aussi un tour de force brillant à une période où on confond rythme et vitesse...
Bref, un très beau et bon jeu, dont j'espère qu'une large partie des meilleurs ingrédients seront repris dans le prochain épisode, mais avec ce qu'il faut de défis pour pimenter l'aventure.

Ayez fini le jeu, 132h ... le compteur est enfin apparu mais il doit etre buggué. J'ai fait 100% des temples, normalement toutes les quetes annexes, mais j'ai que 200 noix machin.
Et il me dit que 43% oO.

Bon je laisse decanter un peu et je donnerai mon avis
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Les noix comptent dans le pourcentage et il y en 900...
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A quitté le forum. En a eu marre de lire les inepties permanentes de Rainmaker.

Alors ce qui compte pour le % de la map :

- Les sanctuaires.
- Les noix korogu.
- Les lieux découverts.

Bon courage !

@Odysseus :
J'ai un peu le même avis que toi en ce moment. J'ai laissé le jeu de côté même si j'ai repris ma quête des Korogus pour atteindre les 450 et remplir l'inventaire mais maintenant j'attends paisiblement l'arrivée du premier DLC et me promène de temps à autre en Hyrule pour gambader et expérimenter des choses que je n'avais pas fait depuis le début de ma partie.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Allez je me lance. Ca risque d'être un peu en vrac car j'ai énormément de truc à dire, et peu de temps avant d'oublier

Bon déjà coupons court à tout à priori, non je n'ai pas detesté le jeu, j'en suis pas encore au point shenmue 2 ^^ mais bon j'ai trouvé que ce jeu est vraiment bancal/le cul entre 2 chaises, pleins de paradoxes ....

Je m'explique. Le jeu se veut être un open world, c'est à dire tu te balades avec ta bite et ton couteau et tu le parcours à l'envie MAIS, je sais pas s'ils ont pas voulu basculer à 100% mais dans le fond le jeu pénalise pas mal les gens qui, comme moi, ne suivent pas la logique du jeu. C'est à dire suivre les routes.
En effet, y'a pas mal de refuge que j'ai raté parce que j'avais coupé à travers champ, que j'ai escalé des montagnes etc....
Ce qui est plutot pénalisant car la majorité des "quêtes" sont dans les relais. Enfin les quetes, c'est du grand classique de chez zelda : chopper un objet situé à perpet, faire une photo d'un lieu ou une personne, chopper un trésor etc.... C'est ça que j'ai regretté aussi, dans l'ensemble je dirai que y'a autant de quêtes que les précédents, et les récompenses sont rarement à la hauteur
Dans la construction aussi je trouve qu'il manque pas mal de trucs. UN truc con : il est impossible de savoir où on est allé ou pas (visiblement le dlc corrigera ça). Dans Forza horizon par ex, on débloque les routes au fur et à mesure et on voit celles qu'on a parcouru.
Ici à partir du moment ou tu choppes une tour tu débloques tout un continent. Du coup t'as toute la carte, mais tu sais pas ce que t'as vu ou pas.
A la limite j'aurai préféré qu'on débloque la carte au fur et à mesure qu'on la traverse à pied, et ensuite avec les tours on aurait pu avoir le détail en pointillé.
Donc niveau exploration c'est très perfectible.

Niveau scenar aussi j'ai trouvé que c'etait vraiment un gros scandale. Le début est pas mal, jusquà ce qu'on choppe la voile et après c'est demerdes toi je te file aucune indication, y'a pas de développements scenaristiques ... rien. Du coup ça m'a un peu fait penser à un moteur de démo où on aurait rajouté plein de trucs pour en faire un jeu, mais il manque pas mal de liants.
Dans OOT je pourrai citer des tonnes de passages qui m'ont marqués : la 1ere rencontre avec ganon, le temple du temps ... là bah vu que y'a pas grand chose, je retiendrai pas grand chose
La grimpe et c'est à peu près tout ....

En plus j'étais habitué aux zelda où y'a 3/4 temples pour se chauffer et après on attaque les choses sérieuses. Là bah y'a 4 temples qui reposent sur le même principe et c'est tout ... y'a bien 120 temples annexes mais bon ils sont courts, y'a rarement des ennemis, et même si dans l'ensemble ils sont bien pensés, bah y'en a trop. Ils sont trop courts, et dans 80-90% du temps on tombe dessus au pif. Y'en a très peu qui sont clairement indiqués sur la carte ou avec des indices de PNJ...
Je veux bien qu'on change les codes de zelda mais bon là t'as vraiment l'impression qu'on te balance au milieu de l'eau et qu'on te dit "maintenant nage !"...

Donc le scenar comme je disai, bah y'en a pas. Le monde est affreusement vide, déjà que dans les derniers zelda c'etait vide, là c'est pire que tout. On peut marcher des heures sans croiser personne à part des ennemis. On a fait tout un flan sur zelda qui parle, mais j'aurai juré que midona parlait déjà dans TP. Ce que j'aurai vraiment trouvé marquand c'est qu'à la toute fin du jeu Link parle !
Ca ça aurait été marquant. Au lieu de ça on a une fin assez générique qui fait pas avancer le shmilblik ....

Donc comme je disai on est resté dans les travers des derniers zeldas. On te vend comme argument marketting que le jeu est 100% plus grand que oot, sauf qu'il est toujours aussi peuplé. Du coup on passe son temps à marcher/courir/voler à la recherche d'un truc. Mais bien souvent bah y'a rien. Pleins de montagnes super hautes n'ont rien à leur sommet, ou rarement. La plupart servent à se propulser pour aller plus loin.
Alors oui d'accord le bouclier est sympa, ca aurait été sympa d'avior un tuto dès le départ pour expliquer qu'on peut surfer dessus, la voile aussi mais ça bouffe l'endurance, et les chevaux ....
Oui sur le papier ça aurait pu être sympa, mais comme indiqué plus haut, le jeu ne va jamais au bout de ses idées. Les attraper c'est sympa mais t'es limité à 2. Ils ne montent pas les montagnes... du coup à part pour circuler sur les routes, tu t'en sers pas souvent.
Surtout que le terrain est pas mal accidenté.

Alors oui au début j'ai bien kiffer d'escalader des montagnes, seulement au bout de la 10e, l'effet wahou se dissipe....
J'ai passé des journées entières sur ce jeu et quand je faisai le bilan le soir, je me disai, "bah au final j'ai rien fait". 3 temples, 1-2 noix et c'est tout...
Le jeu souffre trop du syndrome va là bas à 10km me chercher un truc pour que je te file 1 rubis en récompense .....

Nan vraiment la grandeur du jeu est son principal défaut. La plupart du temps ce qui fait la force du jeu c'est de réutiliser certains lieux autrement quand tu as de nouveaux objets. Là y'a pas du tout ce souci de revenir, c'est une longue fuite en avant.
Pourtant y'a pas mal de choses à découvrir : les dragons, les sources de la force, les noix etc... seulement ca prend tellement de temps pour une récompense souvent négligeable, qu'au final y'a aucun interet de fouiller ...

En fait faut rusher les sanctuaires et passer son temps à se téléporter.D'ailleurs c'est bizarre, y'a plein d'equipements interessant dans les sanctuaires, seulement la plupart du temps c'est un peu random.Idem certaines quêtes ne s'activent que tard dans le jeu, du coup on passe facilement à coté.

D'ailleurs le jeu est très grand mais LE truc qui m'a manqué c'est de pouvoir fouiller sous l'eau. On a tous un traumatisme d'un temple de l'eau, là bah on peut nager seulement avec la tenue zora, mais pas moyen de plonger trouver un trésor ou découvrir un lieu secret
Idem pour les airs...

Ensuite y'a le bestiaire, qui est à la fois riche et très pauvre. Y'a plein de boss cachés, ce qui est sympa dans le principe, mais dans la pratique c'est toujours les mêmes : lynel (de toutes les couleurs), hynox, et le truc en pierre.
Les ennemis de bases sont toujours les mêmes, à la limite j'aurai aimé me fritter avec les classiques du jeu : chevalier en particulier.
Du coup on joue un peu trop en automatique. ON vole, on découvre un camp, on massacre des moblins et on récupère des armes.

Ca aussi la gestion des armes est assez bancale. ON passe son temps à en récupérer, mais à part booster sa défense, et chopper quelques rares armes, on galèrera toujours pour tuer un pauvre moblins du début à la fin du jeu... Ok y'a la lame légendaires, mais son utilisation est ... bizarre et limitée.
J'aurai aimé pouvoir me faire mon stock d'armes et pouvoir les améliorer, les reparer etc... au lieu de ça on passe son temps à en changer, en récupérer etc.... du coup bien souvent il vaut mieux eviter un combat car le nombre d'armes qu'on va perdre en combattant est plus important que celles qu'on récupères. Et comme y'a pas de systême d'xp, à part se faire plaisir y'a pas vraiment d'interet à combattre.

L'argent aussi c'est bizarre, t'en récupères pas mal avec le troc, très peu dans des coffres. Des fois t'es blindé de chez blindé, des fois à sec Les fées, surtout la dernière ça coute hyper cher quand même. Heureusement que je gardai à peu près tout parce que pour upgrader les tenues, il faut de plus en plus de trucs différents ...
Y'a certains élements notamment que j'ai pas trouvé oO. J'ai beau degommer des lynels, j'ai pas ce qu'il faut ...

Les combats sont sympa, y'a une grosse marge de progression une fois qu'on a compris qu'on peut figer à peu près tout et n'importe quoi, mais bon comme je disais ça coute cher en armes...

Concernant les pouvoirs, à part 2-3 temples, le pouvoir de glace sert pas vraiment. A part si on veut toutes les noix.
La bombe carrée est bien pensée mais au final la ronde ne sert quasi plus
Le cinetic est vraiment une super idée, idem pour l'aimant qui sert à tout et n'importe quoi. Mais bon avec toutes ses armes, mon grappin me manque toujours. Ca s'y pretait à mort dans le jeu n'empeche
Et avec toutes ces armes j'ai toujours pas compris comment marchait le wagonnet des mines (les tuto c'est bien)....

Comme je disai open world où on peut finir le jeu quasi dès le départ mais bon ça serait tellement dur, qu'au final tu fais les 4 monstres. J'ai pas regardé jusqu'au bout les quelques speedrun qui existent mais bon déjà qu'en étant blindé je galère, j'ose pas imaginer les gens qui finissent le jeu en short ^^

Les recettes c'est plutot sympa, seulement au bout de la 50e j'aurai aimé avoir un raccourci. Du genre j'ai les ingrédients, fait moi direct tel plat (à partir d'un menu).
D'ailleurs j'étais bien decu, j'ai booosté ma barre de coeur à fond. Et au final les plats qui donnent toute ta vie + x coeurs, ca ne fonctionne plus

Y'a plein de minijeux dans le jeu, mais ils sont tellement bien cachés qu'au final tu passes trop facilement à coté....

En fait c'est ça qui me perturbe dans ce jeu, ce sentiment de liberté mal cadré. Sous pretexte que tu peux faire tout et n'importe quoi y'a plus de conducteur, et un zelda sans histoire ça fait vraiment vide ....

J'ai du zapper quelques trucs, ça me reviendra certainement, mais dans l'ensemble, s'il fallait noter le jeu, je lui donnerai 6/10.
Comme je disai trop long, trop grand, trop fouilli. C'est bizarre, d'habitude nintendo peaufine à mort ses zelda, là j'ai l'impression qu'ils ont voulu tenter un truc sans vraiment y croire.
J'ai pas une grosse experience des open world, mais pour le peu que j'ai fait, y'avait quand même moyen de mieux cadrer le jeu. Avoir une trame principale que tu suis avec des quêtes secondaires qui se déclenchent au fur et à mesure...


Esperons qu'ils amélioreront tous les defauts du jeu pour nous sortir un vraiment zelda ultime
Parce que là j'ai fini le jeu, et j'ai vraiment aucune envie d'y retourner. D'habitude une fois ganon vaincu tu fouilles, tu refais tout le jeu ... là vu le temps qu'il faut pour aller d'un point a un point b, je lache l'affaire ...
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Rainmaker, comment expliques-tu le fait d'avoir tout de même passé 130 heures sur ce Zelda que tu sembles avoir moyennement apprécié ?
Je demande ça sans ironie ! Je trouve en fait que ça illustre le paradoxe singulier - et le grand mystère - de Breath of the Wild : cette impression parfois de perdre son temps, de ne pas faire grand chose, et de continuer malgré tout à explorer, poussé par une force indéfinissable... N'est-ce pas là une réussite de la part du jeu ? Et là où réside son principal intérêt ?

J'ai un principe simple, quand je commence un jeu je le fini. Pi bon à la base je suis un fanboy zelda ^^
Mais bon je faisais pas des après midi entier dessus, en général au bout de 3h je passais à un autre jeu histoire d'avancer sur autre chose.

COmme je le dis le systeme de jeu est bon, mais ludiquement c'est pas ce j'aime dans un jeu.
Ma fille adore ce jeu, elle y a joué un peu, mais bon moi il me manque clairement du contenu pour que je prenne mon pied
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Pour moi, le gros compte-rendu de RainMaker un peu plus haut indique précisément ce qu'il ne faut PAS faire ou vouloir pour apprécier ce jeu.

Espérer des tutos, vouloir des quêtes qui nous tiennent par la main avec une grosse récompense à la clé, regretter l'absence de GPS, sortir des routes mais ne pas regarder ce qui se trouve autour de soi, se savoir insensible à un beau paysage où farfouiller des trucs, vouloir y retrouver des éléments bien connus des épisodes précédents, etc.

C'est le droit de chacun, hein, pas de souci.

Mais si l'on est dans ce trip, oui, mieux vaut économiser ses sous.

AH mais je dis pas que j'ai pas apprecié le paysage, y'a vraiment des endroits ou y'a une vue jusqu'à super loin, et c'est carrément kiffant.

Mais bon j'aime le concret ^^
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Je rejoins Rain.

Après une soirée de jeu, j'ai clairement l'impression d'avoir rien fait. Même pire, j'ai l'impression de patauger dans un immense vide doté d'une superbe topographie, où des bribes de programmes font se mouvoir librement des chevaux, crinières au vent, ou des grenouilles dans des marres, abreuvant au passage le joueur d'éléments de fanserve aux moments opportuns, pour nous rappeler qu'on est dans un Zelda.

Je regarde ce petit monde évoluer mais il n'a pas tellement besoin de moi, j'ai l'impression d'être au cirque : je saute à travers un cerceau en flamme, deux spectateurs applaudissent, et c'est supposé être génial. Mais moi, ça ne me fait rien, le hype-train est parti sans moi. Je me suis profondément ennuyé pendant mes 40 heures de jeu. J'avais fait un premier break après 15 heures, et ce second me sera fatal.

Parfois, j'aimerais être une petite souris, remonter le temps, et assister discrètement au nombre incalculable de réunions chez Nintendo qui ont abouti à ça.

Un mois après la victoire, je cède à l'envie de vous raconter la suite et de vous livrer quelques réflexions complémentaires !

En terme de temps de jeu, j'ai réduit le rythme évidemment, mais je reviens dessus de temps en temps pour avancer encore dans ma quête de complétude (encore que pour les noix Korogu, je ne suis pas certain d'aller jusqu'aux 900 !).

Ainsi :

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ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!! ATTENTION SPOILERS !!!
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Premier objectif : trouver les deux derniers sanctuaires. Pour le premier, ce fut assez simple : je l'ai aperçu de loin, alors que je me promenais près du Relais des Plaines Gelées. Il se trouvait dans un coin aux drôles de piliers de glace, que je n'étais pas allé explorer vraiment. Bref, ça a été tout seul.

En revanche, pour le dernier, ce fut plus compliqué. Et ne trouvant rien pendant un bon moment, je me suis décidé à activer le détecteur Sheika pour la première fois de l'aventure. Mais ce n'est qu'après quelques heures d'exploration et de promenade que la loupiote verte s'est enfin allumée, pour m'indiquer un endroit auquel j'aurais vraiment dû penser : tout près du Relais de la jungle... Je pourrais me mettre des baffes de ne l'avoir pas vu : près de chaque relais se trouve toujours un sanctuaire. Pour celui-ci, vu qu'il n'est pas très loin d'une Tour, j'avais pensé que cette dernière faisait office de téléporteur proche. Mais non ! Et donc, après être passé dans le coin d'innombrables fois, j'y suis enfin !


Pour garder un souvenir de ce moment tant attendu !

C'est ainsi que je mis la main sur l'ultime tenue du jeu, reprenant enfin l'apparence du Link habituel. Marrant comme ce jeu continue à faire appel à son passé par touches discrètes, ou qu'il faut fouiller. La musique de l'Overworld en est un bon exemple : ce thème principal de Zelda depuis le premier épisode sur NES est là, mais seulement de nuit, à cheval, dissimulé après une longue suite de notes rapides au piano qui empêchent de l'entendre si l'on chevauche trop brièvement. Comme les restes d'un passé révolu et pas vraiment accessible, comme un rappel de ce qui a été perdu.

Tiens, parlons-en des musiques ! Fréquemment minimalistes, comme cela a beaucoup été dit, elles laissent la plus grande part à l'ambiance champêtre et aux sons qui nous entourent. Quant aux références, elles sont nombreuses, mais pas toujours faciles à trouver. Je ne suis pas certain, par exemple, que de nombreux joueurs aient fait le lien entre la musique de la Montagne de la Mort et celle du donjon 9 dans le premier Zelda. Et puis il y a évidemment celle du Château d'Hyrule, mélange de Ballade du Poisson-Rêve, du thème de Ganondorf, de la Berceuse de Zelda et autres... C'est du fan service, sans doute. Mais le fan que je suis apprécie que ce ne soit pas du fan service toujours asséné de manière artificielle et maladroite.

Je ne suis pas encore allé voir toutes les possibilités offertes par le gameplay qui permet de faire émerger quelques bricoles inattendues, mais il y a quand même ceci, que je suis content d'avoir expérimenté : l'engin volant en forme de caisse de métal sur chariot de mine, qui permet d'atteindre le "plafond" d'Hyrule. Ce qui permet de profiter une fois encore de cette profondeur de champ et de ces ravissants paysages :


Vu d'ici, le terrain de jeu semble presque petit...

Ma fille aînée a voulu commencer une partie, et aidée par ce qu'elle savait de mon aventure, elle est parvenue à avancer assez vite. Mais il est assez étonnant de voir comme son approche diffère de la mienne. Ça ne la dérange pas du tout de démarrer un sanctuaire, puis de renoncer à l'emblème parce que l'énigme la retient plus d'une minute. Ou même, de renoncer carrément à entrer sous terre, se contentant alors de marquer le point de téléportation. Ainsi, alors qu'elle a exploré quasiment toute la carte et qu'elle a fait la moitié des donjons de Vah'Rudania et de Vah'Ruta, elle se promène encore avec 4 cœurs et seulement 7/5è d'Endurance !

Et puis elle n'a aucune notion d'économie ou d'optimisation de son équipement : elle va dépenser tous ses rubis pour changer la couleur de ses habits, balancer toutes ses flèches en essayant d'atteindre un ennemi trop éloigné, utiliser une arme à 50 de dégâts pour tuer un stalbokoblin... Mais après tout, c'est bien un jeu qui encourage à faire comme on veut, et par la force des choses, animée par l'envie d'avancer quand même, eh bien... elle avance quand même. Il y a bien quelques frustrations lorsqu'elle échoue à répétition, comme ce matin, où elle a entrepris d'atteindre le bois Korogu. Mais finalement, il y a tant à faire dans le jeu, même si ça ne fait pas forcément avancer la quête principale, qu'elle trouve toujours de quoi se consoler ailleurs. Et moi, en la regardant jouer, j'apprends à me retenir de lui donner mes conseils fondés sur une logique de calcul ultra-pragmatique ! Pas question de restreindre sa liberté dans un jeu qui l'encourage.

Cela me ramène au post d'Arto juste au-dessus. Je comprends totalement ce sentiment qu'on peut avoir en parcourant ce jeu, de faire quelque chose "d'inutile" ou de "n'avoir rien fait". Pour tout dire, je l'ai parfois éprouvé avec d'autres jeux, surtout ceux que j'ai pratiqués intensément : cette impression que ce que l'on fait est vain. Que remplir un carnet d'objectifs ne mène finalement à rien, si ce n'est le "plaisir" tout relatif de la liste à cocher. Ce genre de réflexion m'a souvent amené à réagir en requalifiant ce que je faisais et en me recentrant sur le plaisir et le divertissement, qui est le but premier du jeu vidéo, après tout. Et, avec un à-propos étonnant, tombant pile au bon moment, ce Zelda est venu confirmer cette réflexion en me jetant en plein dans cette nouvelle vision du jeu : jouer juste pour le plaisir, prenant autant, voire davantage de joie, à parcourir le chemin qu'à atteindre le but. Trouvant aussi des joies simples dans la vision d'un beau paysage, dans la découverte d'un Korogu bien caché, dans la résolution d'une petite énigme... ou dans un événement inattendu.


Ben oui : voir ce tronc tomber ainsi en équilibre sur un rocher après avoir été frappé par la foudre, moi ça m'amuse.

Alors c'est vrai qu'une fois les plus gros défis du jeu relevés, tout ce que j'accomplis désormais semble vain : les Lynels d'argent ne peuvent plus rien contre moi, et je me contente de faire plusieurs fois le tour du pays en ramassant les matériaux qui me manquent pour améliorer mes dernières tenues, en trouvant toujours quelques Korogus ici ou là. Je tente aussi des trucs rigolos, je m'amuse à me repérer sans utiliser la carte et en essayant de retenir les noms des lieux du royaume. J'essaie de compléter mon encyclopédie, ou d'améliorer les photos existantes. Je joue un peu à d'autres jeux en attendant les DLC... mais j'y reviens quand même toujours !

120 sanctuaires sur 120 donc, environ 25000 rubis (mais tellement de minerais à vendre que je pourrais sans doute tripler cette somme), et un peu plus de 600 noix. Et toujours l'envie de continuer !

T'as recupéré ta récompenses pour les sanctuaires au fait ?

Le detecteur j'ai été un peu déçu, je sais pas si c'est un bug mais il s'active que quand on marche. Du coup impossible de savoir si on est dans le bon sens.


AH oui et un truc, comme on fait marcher les chariots de la mine ? j'ai jamais compris
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Oui, bien sûr ! Je m'amuse d'ailleurs à modifier ses couleurs à chaque upgrade.



Si, en marchant justement. Si l'on marche (même lentement) dans la bonne direction, ça bipe plus vite.




Un coup de Cinetis puis plein de coups avec une arme, par exemple.

Mieux : met une bombe sphérique dans le petit renforcement... sphérique au cul du chariot. Fais la exploser (cela ne te touche pas) : et hop, en avant à pleine vitesse !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Le cinetis j'avais essayé mais ça avait rien donné, surtout j'avais peur de me retrouver coincer au milieu

Une bombe oO ? mince j'ai pas testé ça. Je voulais coller les viscères de je sais plus qui, mais ça fait voler et pas avancer.

Faudrait que je relance voir un jour
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