Je Copie-Colle ça, parce que c'est drôlement bien dit :


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A quitté le forum. En a eu marre de lire les inepties permanentes de Rainmaker.

@nicko :
Je tout pareil.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

@Rain,

En liant ton compte rendu j'ai vraiment l'impression que tu es passé à coté de beaucoup de morceaux du jeu.

T'as trouvé tous les souvenirs ? Idem au niveau des lieux, on dirait qu'il y en a plein que tu n'as pas découvert ...
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A quitté le forum. En a eu marre de lire les inepties permanentes de Rainmaker.

Yep tous les souvenirs. Tu entends quoi par lieux ? parce que normalement oui j'ai fait le tour de tout
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@nicko : C'est de qui ?

Petit retour du Mode Expert de Breath of the Wild, au cas où vous auriez des doutes sur l'utilité d'un tel mode :

- Bon, le DLC 1 est installé ! Hop, on le choisi sur l'écran titre... Ah cool ! On a un emplacement de sauvegarde exprès pour le Mode Expert et du coup il faut commencer une nouvelle sauvegarde ! Allez, en route !

- Hop, je récupère les habits du début... ok, je suis bien en mode Pro donc c'est parfait pour se replonger dans un jeu que j'ai déjà pas mal creusé. On va parler au vieux, chopper sa hache, récupérer l'épée rouillée et une torche. Pis des champignons et des pommes.

- Tiens, un Bokoblin ! Il est... bleu (tous les ennemis sont d'un grade supérieur, le grade minimal n'existe plus et le grade Or a été rajouté) ?! Argh, je n'ai même pas de bouclier et je viens déjà de péter mes deux branches sans qu'il ait perdu la moitié de sa vie ! Et... tiens, je suis mort.


Ouaip, en mode Expert, l'écran de chargement est désormais rouge et noir. Et une petite Triforce est constamment visible en bas à gauche de l'écran en dehors des loadings, mais j'ignore totalement pourquoi.

- J'ai réussi à le tuer et à récupérer son gourdin mais il ne fera pas long feu. Une fois la tour du Plateau du Prélude activée et après avoir écouté le vieux, je me dirige vers le premier sanctuaire (Cinétis). Un Bokoblin bleu au bord de l'eau m'a repéré (les sens des monstres sont plus élevés en mode Expert) malgré une grande discrétion. Il a eu le temps de souffler dans sa corne avant de se prendre une flèche en pleine tête... et surprise : deux plateformes en bois s'élèvent dans les airs, soufflées par de grosses baudruches, avec à leur bord, deux Bokoblins bleus qui balancent... des flèches de feu, au début du jeu ! Nouvelle mort.

- En prenant de nouvelles précautions (genre dégonfler une des baudruches pour rendre la plateforme instable et faire tomber les Bokoblins dès qu'ils s'élèvent), je rentre dans le premier Sanctuaire (Cinétis). Tout va bien jusqu'au petit gardien minable qui se promène avant la sortie... mais à présent on dirait qu'il s'agit d'un mini gardien 2.0 (mais sans armes de corps à corps). Nouvelle mort !

- Après lui avoir fait manger des planches métalliques et autres blocs, le mini gardien meurt. Je sors explorer un peu le Plateau et soudain, patatras : je ne regardais pas trop où je me rendais, l'arme à la main et j'ai dérangé un Lynel. Un Lynel d'Argent. à cent mètres du Temple du Temps. J'ai chargé ma sauvegarde pour épargner à Link d'horribles souffrances. Je rappelle à toute fin utile, que les Lynels ne vous attaqueront que si vous vous approchez trop d'eux et encore plus si vous avez une arme à la main. Sinon, ils ne font que vous toiser.

Voilà, vous pouvez ranger Dark Souls 2: Sins of the Level Designer Edition (non parce que c'est vraiment un travail de sagouin) et vous préparer à crever en boucle !
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C'estd ommage qu'ils aient pas fait un ng+ parce que là ça à l'air d'etre un peu trop chiant ce mode

Et du coup y'a pas de nouveau donjons ni rien ? il pèse combien le dlc ?
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Marrant : j'avais pris ma journée d'hier pour d'autres raisons, et j'ai découvert par hasard, dans la matinée, que le DLC était sorti.

Je me suis empressé de trouver les pièces d'armure qui viennent avec, tout en étant quelque peu déçu qu'elles ne soient pas plus délicates à déceler, et qu'on ne puisse pas les améliorer. Enfin, grâce au masque de Korogu, j'ai mis la main sur une vingtaine de nouvelles noix.

Et puis j'ai surtout voulu faire les épreuves de l'épée, et j'ai perdu deux fois lors de l'épreuve basique, avec ma manie retrouvée de garder les meilleures armes pour la fin en oubliant le nombre délirant de cœurs perdus à chaque coup quand on se balade à poil.

Je n'ai pas encore passé la 2ème épreuve vu que je laisse ma grande poursuivre sa partie, mais j'ai eu le temps de voir comme il suffit de bien équiper un pauvre Bokoblin rouge pour en faire un adversaire considérable !

Je n'ai pas pu me retenir de lire ce que tu décris pour ton début de partie, Erhynn, et je sens que ça va m'éclater dans tous les sens du terme quand j'y serai !

Je fais un petit compte-rendu à mi-chemin (deux créatures divines battues jusqu'ici)
Quelques précisions :

- on m'a prêté le jeu sur WiiU (je n'ai pas de Switch), ce n'est pas le mien, et donc je n'ai pas forcément tout le temps du monde pour le faire en long, en large et travers ;

- celui qui m'a prêté le jeu est un collectionneur chevronné, qui possède notamment tous les Amiibo. J'ai donc pu en profiter hier pour avoir toutes (?) les tenues bonus et quelques armes offertes, comme l'Arc du Crépuscule, l'épée des Six Sages et j'en passe ;

- j'ai pris soin de ne rien lire sur le jeu, ni ici, ni ailleurs. Premièrement parce que je n'avais pas prévu de le faire, et ensuite parce que je voulais me garder de tout avis ;

- l'open-world est une philosophie de game-design qui provoque un recul systématique chez moi. Ça ne m'attire pas du tout, ce n'est pas en me vantant les mérites d'un monde ouvert que quelqu'un me vendra un jeu. J'adore l'exploration en revanche, mais bien plus en terrain clos comme des donjons labyrinthiques et complexes que dans des vastes landes et des montagnes vides. J'aime mon level-design maîtrisé, complexe et tortueux ;

- bien que je me sois réconcilié avec la série via ALTTP, on dira que ma relation avec les Zelda est encore tendue. Il est donc important de dire que l'univers de Zelda me laisse totalement indifférent. Ce n'est pas un avis négatif, juste une absence d'intérêt ;

On notera un petit souci : les open world ont tendance à privilégier l'attachement à leur univers pour fonctionner, et agir en tant que liant pour les autres facettes du jeu. Mais comme le dit univers ne m'intéresse pas, ça part plutôt mal ! Vous vous dites peut-être : "mais pourquoi y jouer, alors ?" Et bien parce que quand autrui a la gentillesse de vous prêter un jeu, on dit oui avec le sourire ! De plus, j'ai prévu de jouer aux jeux de la série afin d'explorer mon aversion - je pensais continuer avec Twilight Princess, mais le hasard a voulu que ce soit Breath of the Wild. Et si il y a bien un truc que Smash Bros m'a appris, c'est qu'on ne contrarie pas le hasard

Bref, après deux créatures divines calmées, mon bilan est plutôt positif, même si je ne suis pas transporté.

En fait, le point que j'apprécie le plus est que BotW encourage l'astuce et l'inventivité dans l'appréciation des situations. On a un gameplay général, un système d'inventaire, d'armes et de pouvoirs qui sont dans le plus pur style "boîte à outils", comme une grosse boite de Lego où le joueur se débrouille comme il le sent. Je suis à peu près certain d'avoir résolu la moitié des énigmes avec un système D scandaleux, avec l'aide du Cinétis Le meilleur étant que toutes les solutions possibles à un problème donné ne sautent pas aux yeux, alors quand on trouve d'une manière alambiquée, on est d'autant plus content - et j'ai beaucoup ri quand j'ai réalisé la solution "classique", en me disant que j'aime me compliquer la vie !
Le jeu est suffisamment balisé et renseigné pour qu'on sache toujours ce qu'on a à faire, mais laisse une grande liberté pour faire ce qu'on a envie, à son rythme. Ce qui n'est pas sans poser quelques menus soucis, d'ailleurs : après avoir fait un crochet au début jusqu'à Elimith (j'étais censé aller à Cocorico), j'ai poussé au Sud-Est par curiosité, pris un radeau et, au fil des Sanctuaires, je me suis retrouvé en plein milieu de l'Île Finalis ! Avec seulement 6 cœurs, je me suis vite aperçu que je courais droit à la catastrophe...
Autre occurrence, quelques heures plus tard. Peut-être avez-vous jeté un bref coup d’œil à mon Groblog sur les King's Field, mais j'ai une petite manie lors de mes explorations : je commence toujours par le Sud-Ouest, et je tourne dans le sens horaire. Je pense que ceux qui ont fini le jeu voient où j'ai atterri pour ma première créature divine...ouaip, en plein milieu du Désert Gerudo ! J'étais là à faire du surf dans le sable, à tripatouiller Naboris dans tous les sens, et à me taper contre une Ombre de Foudre redoutable avec 7 cœurs, aucune arme à une main (la dernière, je l'ai perdue en résolvant une énigme à base de courant électrique en mettant des armes l'une à côté de l'autre pour faire du jus !) et quelques repas préparés à la va-vite ! Un premier donjon génial, haletant et Link a fini en nage après une dizaine d'essais infructueux. On me dira après coup que j'ai commencé par le plus difficile...c'est tout moi, ça.

Histoire de sécuriser le truc, je décide de faire beaucoup d'exploration et de quadriller la carte en trouvant toutes les tours d'observation. Arrivé à Hebra un peu par hasard, je trouve sur LE truc pour se faire un max de rubis sans se fatiguer. Tiens, ça aussi c'est une autre de mes petites manies : si dans un jeu il y a ne serait-ce qu'une astuce pour avoir de l'argent/équipement/objets précieux en grande quantité avec un minimum de risques, vous pouvez être surs que je vais la trouver ! Ici, c'est le mini-jeu du bowling des neiges, quasiment au pied de la Tour d'Hebra, j'ai trouvé l'endroit idéal où poser la boule pour faire un Strike à chaque fois, engrangeant 300 rubis par la même occasion. En l'espace d'une demi-heure, j'ai assez de rubis pour m'acheter la maison à Elimith (et toute la décoration qui va avec !), les tenues qui me manquaient (Piaf, Sheika, Pierre, etc) et vider les magasins.

J'ai 13 cœurs, l'épée de Légende fraîchement trouvée chez les Korogu dont j'ai trouvé le village à ma manière (en ne cherchant pas, donc), deux barres d'endurance complètes et suffisamment de bouffe pour nourrir le tiers-monde avec ma popote. L'équipement fait du yoyo, mais j'y suis habitué et l'usure du matériel ne me gêne pas, au contraire je trouve que c'est tout à fait raccord avec l'astuce demandée au joueur, en lieu et place de la manière forte. Autant dire que la créature divine des Gorons n'a pas fait long feu (arf arf). J'ai trouvé ce passage un peu nul, ceci dit, surtout en comparaison des Gerudo.

Je n'ai strictement aucune idée de mon temps de jeu ou du nombre de noix Korogu ramassées. Je dois avoir fait une cinquantaine de sanctuaires, à la louche. Mais le jeu me plaît sans me captiver pour autant. La première raison étant que malgré ses efforts, je n'arrive pas à m'intéresser à son univers. On ne doit pas être compatibles, mais je trouve les personnages trop nunuches, et le jeu n'a aucun recul par rapport à lui-même. La seule chose qui arrive à me faire rire, c'est quand Link se fait rembarrer par les femmes Gerudo Tout ce que BotW essaie de me conter comme légendes et petites histoires, ça me passe un peu au-dessus à cause d'une écriture que je trouve trop plate.

Le second gros problème est la technique. En général je suis bienveillant à ce sujet, mais là le jeu accuse des chutes de frame-rate trop régulières pour que je n'en rende pas compte. C'est bien trop inconsistant, et dans certains lieux porter le coup final à un ennemi un peu massif cause même un micro-freeze d'une seconde ! Je conçois qu'ils aient tout misé sur la distance d'affichage, tout bonnement exceptionnelle, mais le reste paie les pots cassés avec un frame-rate souffreteux, des temps de chargement omniprésents, des boites de dialogues qui ne se ferment pas au quart de tour et un inventaire qui n'est pas vraiment optimal.

Mais ça, ce n'est rien par rapport au gros, gros défaut du jeu, à mon sens : ses combats. BotW est très fort quand il s'agit de nous faire jouer comme on le sent, avec plusieurs manières de faire autre que bourriner dans le tas. Seulement ce n'est pas toujours possible et régulièrement, il faut en venir aux mains. Et c'est là que le jeu se casse la figure. Nintendo n'a visiblement jamais compris l'intérêt réel d'un verrouillage de l'ennemi, et celui de BotW est vraiment nul. Faire face à un ennemi signifie juste que Link le regarde, il faut tout de même continuer à gérer la caméra à part, qui fait en plus n'importe quoi dès que l'ennemi est grand où qu'on est en pente ; il part dès qu'on tombe au sol, ce qui est totalement crétin (en plus, Link met 3 millions d'années, au bas mot, pour se relever...) ; et le changement de cible est juste naze. Combattre plus d'un ennemi, ou un ennemi un peu vif comme les Lynels ou les chasseurs Yigas, est une véritable plaie, non pas parce qu'ils sont "durs", mais parce que le jeu est mal fichu. Et quand il est "bien" fichu, ça se résume à esquiver des attaques téléphonées et renvoyer des lasers. Yipie. Dark Souls peut dormir sur ses deux oreilles.

J'aimerais bien arriver à ouvrir les trois Sources, et donc arriver à trouver les Dragons ; trouver aussi tous les souvenirs me ferait bien plaisir, et réussir à me payer la tenue Archéon et booster celle du Dieu de la Guerre serait le top avant de finir le jeu, puisque je pense devoir le rendre d'ici deux semaines. Du coup, au revoir la chasse aux Korogus, tout juste aurais-je le temps de re-tenter Finalis. J'aimerais bien plus de défis comme Finalis !

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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Tiens pour zelda si tu ne veux rien rater choppe une carte comme ca
https://zeldamaps.com/?game=BotW

T'en sers pas forcement pour te spoiler mais au moins pour noter les trucs que t'as fait.

Le combat j'ai pas trop galéré perso, certainement parce que je me suis rappelle que vers le 3/4 du jeu qu'on peut locker des ennemis ^^ en general je m'en sers pas et on s'en sort très bien sans.

Les dragons ce qui est chiant c'est que y'en a certains qui apparaissent qu'à certains moment, du coup tu passes facilement à coté. Mais y'en a au moins un que t'es forcé de croiser
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@Vakoran :
J'oubliais ! En mode Expert, les ennemis regagnent de la vie au bout de quelques instants d'inactivité ! Tous les ennemis, même les Lynel et compagnie (aucune idée si les boss sont concernés, j'espère que non) ! Gargl !

@Rain :
Un donjon de 45 étages où tu commences à poil et sans armes. Et dans lequel il est impossible de sauvegarder. Bon courage ! Le terminer débloque le potentiel maximum de la Master Sword (elle reste à 60 Pts de dégâts et ne se brise plus).
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Merci Rain, mais c'est inutile : ça fait des années que je joue avec un carnet de notes J'ai pris cette habitude parce qu'étant -très !- distrait de nature, j'oublie souvent des pans de scénario en cours de route, ou une entrée, ou un PnJ...maintenant je note tout, et ça me sert de brouillon quand j'écris des articles.

D'ailleurs, hier j'ai mis la main sur la tenue du Barbare et je me suis fait une réflexion, ou plutôt deux, sur le game-design de ce Zelda. Sur tout ce qu'il permet, ce qu'il implique, et ses contradictions inhérentes.
BotW tourne autour du concept de manque. On manque de tout : bouffe, armes, boucliers, repères géographiques, souvenirs, espoir. C'est l'angoisse existentielle de tout être né dans les sociétés modernes valorisant le progrès comme une accumulation de petits conforts, j'imagine. Il est donc normal que la plupart des joueurs cherchent à combattre cette angoisse en prenant soin de leurs armes, en les stockant dans leur maison à Elimith, en augmentant la taille de leur sac auprès de Noa.
Et pourtant, selon moi chaque petit confort supplémentaire obtenu auprès des statues et des Korogu est un petit coup de poignard dans le flanc de ce game-design. Le discours sur l'Île Finalis résume bien ceci : que le joueur amasse tant les outils qu'il en est venu à se convaincre qu'ils sont sa force en propre. Et même à poil tel Robinson Crusoé, je m'en suis sorti en bombardant le Hinox de bombes...c'est très dommage que le jeu n'ait pas plus de passages comme ça, tant l'île me semble sous-utilisée !

J'ai donc pensé à deux moyens de profiter pleinement du jeu. Venant d'un non-fan et de quelqu'un qui n'adore pas le jeu, ça vaut ce que ça vaut, ceux qui lisent en feront ce qu'ils veulent

1/ Dénigrer les Korogu. C'est vrai, j'avoue que le concept d'objets à collectionner dans les open-world me sort par les yeux. Mais surtout, agrandir son sac met à mal l'expérience du manque par définition. Pour moi, se permettre deux emplacements d'armes/arc/boucliers est la limite à ne pas dépasser, pour garantir une expérience de jeu "authentique".

2/ Boire ou se vêtir, il faut choisir. Les tenues et les repas sont le reflet de deux expériences de jeu, de deux philosophies très différentes et pas vraiment compatibles entre elles.
Se baser sur les tenues est un peu long, cher, et les augmenter oblige à faire la chasse aux matériaux. Et le cœur de l'expérience est justement là : la chasse. Link est ici un chasseur qui part explorer Hyrule pour le conquérir, mater la faune et la flore, et ses vêtements sont autant de décorations de soldat. On n'a pas la limite du temps des repas, et chaque tenue est dédiée à un événement climatique (Piaf, Sablons, Pierre) ou géographique (Zora, Escalade, Furtif), quand elle n'est pas spécialisée dans le combat pur (Archéon, Barbare, Pierre/Isolante). C'est certainement le plus rentable à long terme, évidemment on continue à se faire des repas pour se soigner, mais c'est aussi la manière de jouer qui tue tout semblant de difficulté sur le long terme.
Devenir spécialiste de la marmite, en revanche, place Link dans le rôle d'un voyageur/cueilleur. Le prix des ingrédients est risible, on n'a presque pas besoin des rubis, on est très polyvalent mais on dépend énormément du temps d'action des repas et des remèdes. En bref, on ne fait qu'emprunter de la force à Hyrule, dont on reste constamment à la merci : c'est le prix de cette grande polyvalence et du rapport prix/efficacité très élevé. C'est une manière de jouer qui met le joueur sur le fil du rasoir, quelque peu à contre-courant de ce qu'on voit dans le JV, mais qui va bien avec BotW.

Après, rien n'empêche de chercher les Sanctuaires, mais là aussi je dirais de calmer le jeu sur le nombre de cœurs et d'endurance qu'on se rajoute. Pareil pour l’Épée de Légende, dont je déconseille l'acquisition avant d'avoir calmé les autre créatures divines (les ombres de Ganon sont beaucoup trop faciles avec une arme à 60 presque indestructible).
Quant à moi, je pense pousser jusqu'à trouver tous les Sanctuaires, car trouver et résoudre leurs énigmes est ce qui m'amuse le plus jusqu'ici. Après quoi j'entamerai l'exploration du château proprement dit.
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@erhrynn il y a pas 3 paliers dans ce donjon ?
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Je sais pas, je meurs régulièrement au level 8 (en fait c'est au level 7 qu'il y a une zone de repos), y'a deux Lizalfos de grade noir et à chaque coup tu perds environ 6 ou 7 coeurs.
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À propos des épreuves de l'Épée :

Il y a bien trois paliers. J'ai passé les deux premiers après trois-quatre essais environ. À chaque fois, l'Épée prend 10 points de dommages supplémentaires, donc je tape maintenant à 50. De mémoire, la première série d'épreuves comptait 10 étages et la seconde, 16.

Ce n'est pas si compliqué si l'on y va progressivement et si l'on pense à bien utiliser tout ce qui se trouve à notre disposition. Il ne faut pas rater non plus les Fées lors des étages de pause (ceux dotés de trois coffres et d'une marmite) !

J'ai attaqué la dernière série d'épreuves hier soir, et je me suis fait bêtement rosser par un Moblin noir bien équipé, dont la hallebarde me prenait une bonne dizaine de cœurs par coup.

Devoir tout recommencer du début ne facilite pas les choses évidemment, mais à force, on connaît bien les étages et on sait quelles armes à utiliser à tel ou tel moment, puisqu'on sait à quel instant elles seront utiles. Et dans la troisième série, il y a plusieurs étages remplis de lave dans laquelle on est tenté de pousser les mobs, tout en le regrettant car ça empêche de récupérer leur équipement !

Sinon, Tama, j'aime beaucoup ton analyse du jeu, même si je ne m'y retrouve pas totalement. Comme toujours lorsque tu tapes un pavé, j'ai beaucoup de plaisir à découvrir ton ressenti très cohérent et argumenté. Je note tout particulièrement tes deux moyens de profiter de ce qu'offre le jeu. Et cela, même si ça ne permet pas d'en profiter complètement, puisqu'on perd le plaisir de découvrir plein de choses (Korogus notamment).

J'adhère bien à ce que tu dis sur l'emprunt de force à Hyrule, et je pense que je m'y soumettrai lors de mon deuxième run, en mode Expert !

En fait je pense qu'on peut garder le plaisir de la découverte : on peut tout à fait trouver et résoudre les 120 Sanctuaires et les 900 Korogus...mais en ne profitant pas des bonus ! On garde les emblèmes et les noix pour soi, sans jamais les donner aux statues et à Noa. A la limite, on en donne juste assez pour se donner deux emplacements de sac pour les armes, boucliers et arcs, et c'est tout.
Tiens, je pensais à autre chose qui est de limiter l'augmentation des cœurs au strict minimum. Trop en avoir, c'est non seulement avoir la Master Sword qui est vraiment trop balaise avant le château (et même pendant ?), mais c'est aussi rendre inutile bon nombre de recettes de cuisine. On se contente des réceptacles donnés par les créatures divines + 1 (via 4 emblèmes) et c'est tout. Du coup on ré-apprend à apprécier les plats grillés et les petites recettes comme le Lait Chaud ou l'Omelette ! Par contre, je suis d'accord pour dépenser les emblèmes pour augmenter l'Endurance - sauf si on fait une run "plats cuisinés", auquel cas on a déjà les remèdes enduro pour y remédier.

J'ai bouclé Medoh, qui était un donjon/boss déjà plus sympa que Rudania. Le boss était un poil bordélique mais j'aime bien le principe du combat aérien, et donner un "bullet time" lors de la visée à l'arc en pleine chute est vraiment une bonne idée. Ne me reste plus que Ruta avant d'aller au château et de trouver le dernier souvenir. Mais avant, j'aimerais prendre en photo les 3 fossiles de baleine paumés aux extrémités du monde ; j'en ai trouvé une dans le désert Gerudo hier, en même temps que la quatrième grande Fée que je ne cherchais absolument pas !
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Quelle andouille je suis : tu as évidemment raison, Tama ! Je suis tellement habitué à utiliser les emblèmes et noix Korogu dès leur obtention que je n'avais même pas pensé à les stocker sans m'en servir.

Sinon : a y est, après quelques essais, j'ai passé la dernière Épreuve de l'Épée !



Pas mal de tension, mais en s'y prenant bien, ça n'a pas été si dur que ça. Il faut bien penser (si l'on a beaucoup de cœurs) à cuisiner les ingrédients "max" un par un pour obtenir à chaque fois une régénération complète, et évidemment, tout fouiller pour trouver quelques armes et équipements bien utiles.

J'ai bien aimé le fait que cette dernière épreuve enchaîne trois thèmes à la suite : foudre, lave puis froid, avec des recettes à piments à utiliser et la légère pression qu'impose leur durée d'effet. Et la dernière partie, avec les Gardiens et une réplique miniature du Château d'Hyrule, c'était pas mal non plus.

Mais surtout, le tout dernier palier a été épique, et je crois que je vais en garder longtemps le souvenir : on apparaît dans une grande salle, et l'on aperçoit immédiatement ce à quoi l'on s'attendait : un Lynel. Pas d'Argent toutefois : seulement Blanc, ce qui n'est déjà pas mal ! Une demi-seconde plus tard, on remarque qu'il est entouré de nombreux Bokoblins rouges à cheval. Un Bokoblin rouge, ça meurt en un coup, mais bien équipé, il peut faire vraiment mal à Link, et depuis un cheval, il n'est pas toujours facile de le voir venir ni d'esquiver...

Tout ce petit monde commence à avancer, et l'on cherche un coin favorable sur le terrain. C'est alors qu'un Gardien Tourelle se révèle tout en haut d'un grand pilier vers le fond, ayant ainsi visée sur l'ensemble du terrain.

Eh bien, je dois bien dire que sur le moment, je me suis dit qu'ils avaient vraiment mis le paquet ! Je m'en suis sorti avec deux mesures simples :
- Utilisation de la baguette de blizzard que j'avais conservée quelques étages plus haut, heureusement, pour geler et ainsi détruire de larges groupes de Bokoblins en un coup.
- Positionnement en contrebas du pilier pour éviter les tirs du Gardien.

Au début, j'espérais que le Gardien pourrait allumer le Lynel en me positionnant correctement, mais un Lynel, ça bouge trop...

C'est aussi à l'occasion de ce combat que j'ai appris que même lorsque Link monte un Lynel pour lui asséner quelques coups, il est toujours vulnérable : je me suis pris un joli tir de laser !

Une fois les Bokoblins éliminés, je me suis focalisé sur le Lynel en tournant autour du grand pilier, et malgré quelques frayeurs dues à son équipement (il avait une lance, que je trouve bien plus délicate à esquiver qu'une épée), j'ai fini par le mettre à terre. Merci l'arc triple de son collègue bleu quelques étages plus haut, et les flèches explosives...

En finir ensuite avec la tourelle a été une formalité.

Quel beau moment de jeu !





Du coup, j'ai démarré comme prévu ma partie en mode Expert, et même si je n'ai pas pu jouer longtemps, j'ai très vite appris à me faire tout petit : les armes sont trop rares et faibles pour éliminer facilement tous ces Bokoblins bleus. J'en ai quand même battu un en le prenant par surprise, à la discrétion, ce qui risque de devenir une technique de base dans ce mode : ça fait très, très mal et ça permet d'économiser la résistance de l'arme.

Les Squelettes nocturnes sont alors les bienvenus : leurs points de vie sont les mêmes qu'en mode Normal (un coup suffit à les battre), et ils ont parfois quelques armes utiles.

J'ai aussi vaincu mon premier Gardien détérioré en lui renvoyant son laser, technique qu'il va falloir que je pratique sérieusement pour m'en sortir, je pense. J'étais assez content de l'éliminer avec un simple bouclier de bois.

Et puis donc, il y a ce Lynel Blanc (et pas d'Argent en fait, Erhynn, petit canaillou qui me fait peur pour rien ! ). Je l'ai soigneusement évité par un grand détour, mais ça fait un drôle d'effet, surtout qu'il est équipé d'un Espadon de Dieu Bestial, l'une des armes les plus dévastatrices du jeu... Outre le challenge absurde que cela implique en début de partie, ça permet quand même de se dire qu'il peut devenir, à terme, une source d'équipement intéressante.

Mais par-dessus tout, j'aime assez ce frisson de peur rétrospective qui me prend quand j'y pense : ce Lynel seul, tout près du Temple du Temps et donc du Sanctuaire de la Renaissance, représente pour moi un envoyé sérieux du Fléau pour atteindre Link avant sa régénération. Bref, en me coulant dans ce trip, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de m'éveiller à ce moment, très peu de temps avant que les troupes de Ganon ne parviennent à mettre définitivement fin à tout espoir pour Hyrule...



En effet, et ça va super vite ! Quelques secondes sans prendre de coup, et c'est parti : la barre de l'ennemi clignote et remonte rapidement.

Pour corser encore les choses, et suivant l'inspiration procurée par Tama, je me tente un trip "Asocial d'Hyrule". Mon personnage ne changera donc pas d'armure (il gardera les vêtements élimés trouvés au Sanctuaire de la Renaissance) et essaiera autant que possible de ne parler à personne au cours de son aventure. Il se tiendra loin des villages, ne commercera pas, ne découvrira pas intentionnellement de Korogu et se contentera de ce qu'il trouvera sur le terrain. Et ce au moins jusqu'à avoir vaincu Ganon.

Je m'autorise à faire des sanctuaires si cela n'implique pas de devoir parler à quelqu'un. Ne serait-ce que pour monter mon Endurance, parce qu'une seule roue verte, c'est pas marrant ! Mais je ne récupèrerai pas l'Épée de Légende.

S'il s'avère que c'est vraiment trop dur ainsi, je reviendrai sur ces règles, mais j'ai bien envie de pousser le système jusque là.

Je vous raconterai !

Bon ben voilà, Breath of the Wild terminé. L'illumination n'aura pas eu lieu, il n'y a pas eu d'alchimie entre le jeu et moi, et ce combat final très quelconque n'a pas aidé. Ceci dit, je reconnais un réel savoir-faire de la part de Nintendo qui a su faire ses devoirs, travailler son sujet et proposer un monde ouvert qui ne se réduit pas à une suite de points brillants. Mais BotW n'est pas le jeu qui me réconciliera avec la série, ni avec les mondes ouverts, et encore moins avec mes propres goûts. Tant pis, je ne lui en demandais pas tant de toutes façons !



La vache, je ne pensais pas que tu pousserais le défi aussi loin ! T'es sûr de ne pas vouloir une petite tenue hylienne, au cas où ? Au moins tu pourras avoir la tenue d'escalade et celle du barbare je crois, puisque ça ne nécessite pas de causer à quelqu'un (je crois).
Du coup, ça veut dire que tu ne battras aucune créature divine ?

En tous cas, bravo pour ta réussite sur le DLC !
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Merci !

Pour les armures, j'ai pensé aussi à celles du barbare et celle de l'escalade, mais eh, ce n'est pas moi qui ai écrit "Boire ou se vêtir, il faut choisir" !

Non, vraiment, je resterai habillé avec les vêtements du début, j'ai vraiment envie de voir si je peux y arriver ainsi. Et effectivement, je ne battrai aucune créature divine avant d'aller voir Ganon.

Ces deux derniers soirs, fort de ces résolutions, et d'un naturel obéissant, j'ai suivi les instructions du Roi d'Hyrule qui m'a demandé d'abattre Ganon. Donc direction le Château ! La sortie du Plateau s'est déroulée sans encombre, et j'ai réussi à me tenir éloigné des Gardiens à pied jusqu'à la Citadelle. J'ai toujours de grosses lacunes en parade parfaite, ce qui ne me rend pas très confiant lorsqu'il faut en réussir trois d'un coup pour les éliminer avec leurs propres rayons...


Tremble, château ! Mes trois cœurs, ma lance de voyageur et moi, on arrive !

Je craignais qu'il soit délicat de m'infiltrer dans le Château, mais finalement, ça s'est bien déroulé : j'ai contourné la Citadelle par l'ouest, et j'ai pu grimper peu à peu, me faufilant parmi les rayons des divers Gardiens, jusqu'à pénétrer les lieux. Je comptais y faire le plein d'armes assez puissantes pour avoir de quoi affronter le Fléau, mais ça n'a pas été évident : les meilleures armes sont souvent entre les mains d'ennemis redoutables (tout ce que j'ai rencontré là-dedans était d'argent). Je suis mort un paquet de fois, mais une fois cette petite escapade terminée, je me suis retrouvé avec un certain arsenal :


Et quelques rubis inutiles aussi.

Et encore, on ne voit pas l'Arc de la Garde Royale ainsi que les nombreuses flèches explosives disséminées dans plusieurs coffres ici ou là. De quoi voir venir.

Cela dit, et bien que je me sois trouvé juste devant l'entrée de la salle du boss final, je n'ai pas encore voulu le rencontrer : j'ai pensé que je n'étais pas encore assez équipé. Alors j'ai répondu à une envie qui me démangeait depuis un moment : récupérer une vraie bonne arme en affrontant le fameux Lynel Blanc du Plateau du Prélude !


Même pas peur !

Après avoir revu ma stratégie en préparant un plat qui a augmenté mon attaque plus longtemps, et un autre pour augmenter mon maximum de cœurs, ce qui s'est avéré assez inutile vu que la plupart de ses attaques me tuaient quand même en un coup, et après sans doute une bonne quarantaine d'essais, j'en suis enfin venu à bout, alors que mon Espadon Royal menaçait de se briser sur la couenne du monstre. Et voilà comment j'ai échangé cette arme contre un Espadon du Dieu Bestial (dont je suis un peu déçu car son effet spécial est juste une distance de lancer supérieure), récupérant également un bel arc 32x3 au passage !

Ce combat mémorable m'aura forcé à bien connaître et anticiper toutes les attaques de la bestiole. Mine de rien, certains de ses mouvements démarrent un peu de la même manière, ce qui peut pousser à l'erreur si on les confond. Mais peu à peu, j'ai appris à adapter ma stratégie à son comportement, même s'il faut toujours être bon archer pour l'atteindre en pleine tête alors qu'il est en mouvement, voire en train de charger. Et puis ça m'a forcé aussi à penser à des trucs que j'oublie tout le temps : utiliser les courant d'air générés par l'herbe qu'il enflamme de son souffle pour activer le bullet time et l'atteindre plus facilement, par exemple.

À noter que comme l'indiquait Erhynn, le Lynel se régénère bien, lui aussi. Mais le délai avant régénération est bien plus long qu'avec les Bokoblins, heureusement : ça laisse le temps de se positionner, et à lui, de manœuvrer avant une prochaine attaque. Ainsi, pas besoin de le larder de flèches toutes les secondes et demie pour éviter que sa barre ne se remplisse.


Crève, pourriture zébrée !

La soirée étant déjà pas mal entamée, et considérant qu'il valait mieux mettre toutes les chances de mon côté, je suis passé par la jungle du sud pour y ramasser quelques bananes Lame. Ça me sera utile pour casser du Ganon, je pense... Au passage, j'ai ouvert quelques coffres, tenté de refaire mon stock de flèches de bois très entamé par le combat du Lynel, et passé deux sanctuaires (dans l'espoir de prendre un deuxième 5ème de roue d'endurance à terme).

En fait, avec de telles règles, la partie ne peut qu'être assez courte : comme il ne sert à rien de faire des détours pour libérer les Créatures, ni de rencontrer les Fées pour améliorer les armures, le but est simplement de se faire un stock de plats efficaces (ce qui n'est pas très long quand on connaît les bons coins pour la cueillette) et d'armes assez puissantes et résistantes.

À ma prochaine session, je pense donc retourner au Château, désarmer quelques ennemis bien choisis à l'aide de mes flèches électriques (pour leur piquer leurs bonnes armes), et tenter de vaincre le boss final.

La tenue hylienne elle existe en complet ? j'ai pas réussi à la récuprer. D'ailleurs je sais même pas comment j'ai eu la veste....

Vakoran tu tentes de défoncer gagnon direct dès le départ ?

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