Bon, un topic où on peut parler des aventures du dragon violet (en particulier les trois articles présents sur le site).
Mais surtout, ce topic est lancé parce que Activion a confirmé la rumeur de la trilogie originale remastérisé (comme Crash). Bon, ça date de la semaine dernière mais comme personne ne l'a reporté sur le forum ...
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

J'avoue que j'avais pas lu tes articles, Spyro ne m'interessant que très peu (étant pour moi un "jeu à pattounes" copyright grenier)

L'annonce du remake provoquant des réactions d'extase, je vais ma documenter un peu...

Je n'ai que mépris pour tous ces jeux qui ont eu l'outrecuidance de snober la Saturn. Et je suis sûr que Sony n'a même pas eu besoin de signer de chèque en plus!

Plus sérieusement quand la trilogie sortira, probablement sur Switch, alors pourquoi ne pas rattraper ce manque de culture générale.
Mais en regardant un longplay du 1er épisode je crains le jeu d'actions plateformes 3D vide et plat, privilégiant l'effet waouh au réel plaisir de jeu.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

J'ai plutôt bien aimé le temps que j'ai passé sur le premier ; le look des dragons était très bien fichu pour de la PS1 et les jeux "à patounnes" ben ça me fait bien souvent rêver (Mario 64, Banjo-Kazooie, Mario Odyssey...).

La série, comme pour Crash Bandicoot, a pris de sérieux coups dans l'aile dès qu'Insomniac a lâché la licence pour réaliser les excellents Ratchet & Clank, licence qui a échu à Vivendi et que la série a gagné la 6è génération de consoles (PS2, GC et X1 OG). Spyro: Enter The Dragon est d'ailleurs bourré de bugs, à tel point que le record mondial du speedrun du jeu est (et ce n'est pas une blague) :

1 minute et 7 secondes.

https://www.speedrun.com/spyroetd/run/1zq6n8yl

Un joueur peu expérimenté mais qui réussi à faire le glitch peut finir le jeu en une douzaine de minutes (facile : il suffit de bugger avec l'eau pour nager dans l'air -faire une attaque rodéo près de n'importe quelle surface d'eau- et plonger près du portail du boss final, dont le combat sera abrégé à cause du bug qui met le jeu dans un état pas possible).

La BO de Spyro 1 était composée par Stewart Copeland, ex-batteur de The Police, sa BO sera reprise dans le remake avec quelques retouches (en plus de retouches ici et là, notamment de meilleurs contrôles).


EDIT :
Nintendo UK a mis sur son magasin en ligne, l'espace de quelques longues minutes, une page "SPYRO REMASTERED TRILOGY - Nintendo Switch" avec descriptif complet des trois jeux. Juste après qu'un mec du studio "Toys for Bob" (responsable du remake de la trilogie) ait lâché qu'il n'y avait aucune information concernant une version Switch.

Bon, de l'eau a coulé depuis et bon d'images sont apparus pour montrer le contenu du jeu.







En revanche, il y a quelques trucs assez douteux :


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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Bworf, si ils lui avait foutu une paire de sein et/ou hyper sexualisé (à la manière des vieille pub orangina), là ça serait malsain.
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Sauf que contrairement aux autres "jeux à pattounes", Spyro est un vrai jeu de plate-forme, qui se montre particulièrement exigeant dans la maîtrise de la jouabilité et du level-design pour accéder aux endroits les plus difficiles pour tout trouver. Par moments, j'ai vraiment eu des échos de Super Metroid/Zero Mission/Metroid Fusion quand il fallait maîtriser le speed buster et le shinespark sur plusieurs écrans car il y a exactement le même genre de délire dans Spyro, en particulier ce passage-là qui m'avait posé beaucoup de problèmes (déjà pour trouver l'itinéraire assez tordu, et ensuite pour réussir ces manips) :

Je confirme tout le bien dit par DES76 et Bigby sur le tout premier Spyro. Non, Spyro n’est pas un jeu pour les gamins, même si son habillage peut donner l’impression du contraire — et à l’époque, les copains du lycée ne se privaient pas pour se payer ma tête à son sujet — et non ce n’est pas un jeu 3D plat et vide, mais tout au contraire une petite merveille de game design encourageant le joueur à explorer ses différents mondes de fond en comble, tout en effectuant l’apprentissage progressif d’un gameplay super fouillé.

Je suis à l’époque passé complètement à côté de sa suite directe, Spyro 2, mais l’article de DES76, plutôt élogieux sur son compte, me donne envie d’aller y voir d’un peu plus près, d’autant que sur le plan technique, ce Spyro 2 a l’air de tirer son épingle du jeu.

Avec Spyro 3, abordé par le biais d’une démo jouable , je suis en revanche tombé des nues. Comment pareille dégringolade était-elle possible ? Pourtant, et alors même qu’il pointe du doigt son développement à l’arrache, l’article dédié se montre encore une fois élogieux sur. Là, je me permettrais d’avoir quelques doutes : si une démo ne peut rendre compte à elle seule de la globalité d’un jeu, elle donne quand même suffisamment d’indices quant à la qualité de son game design et le soin apporté à son développement, d’autant que son but est justement d’attirer le chaland. Et à l’époque, mon constat était sans appel : direction poubelle. Je lui laisserais peut-être sa chance à celui-là, un de ces jours, mais je ne suis pas trop pressé de m’y coller…



Mais qu’est-ce qu’ils ont fabriqué au juste durant la soirée, les dragons, pour pondre autant d’œufs ? Je sais bien que l’alcool encourage toutes les dérives, mais quand même j’aimerais des éclaircissements sur la question ^^


Avec tout ça, n’oublions pas de remercier DSE76 pour ses articles consacrés à la série

J'avoue que Spyro 3, c'est de la nostalgie, vu que c'est le premier de la série que j'ai fait. Il est très bien mais on sent qu'Insomniac Games était au bout du concept et que c'est pas étonnant qu'ils ont lâché la licence pour faire Ratchet & Clank.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Ah tiens, pour ma part c'est le contraire.

Autant j'aime beaucoup Spyro 2 et 3 pour leur variété, autant Spyro 1, pour y avoir rejoué récemment, je trouve qu'il a mal vieilli : décors vides, répétitivité du gameplay.


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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

J'ai l'impression qu'il y a eu un bug dans la matrice, je ne retrouve pas l'article sur Spyro #1 dans la liste des jeux console ? (mais le 2 et le 3, si)
Ce lien fonctionne, par contre : http://grospixels.com/site/spyro.php

Puisque la trilogie fait partie du dernier Humble monthly et que ma connaissance des platformers 3D est très (trop) limitée, j'ai attaqué le premier, auquel je n'avais jamais joué.

Je trouve le jeu pas mal, mais pas fou, disons. Difficile d'expliquer pourquoi, ça me captive moins qu'un Hat in Time, plus dense et plus varié. Ca se laisse jouer, sans plus, mais peut-être que ça va se corser par la suite, je n'ai que 2 heures de jeu.
Ce qui ne m'a pas déçu du tout, par contre, c'est, en plus de l'univers assez sympatoche, la refonte graphique. C'est à la fois fluide (le jeu a été refait, pas de contrainte de framerate ou autre), beau et respectueux de l'original, une vraie réussite de ce point de vue.

J'ai corrigé le lien, c'est bon maintenant.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Fini le premier épisode.
Ca s'est complexifié un petit peu, mais je reste sur les impressions de mon précédent post.

Il y a quelques petites idées sympa (par exemple les magiciens que DSE évoque dans l'article, mais aussi les canons orientables), mais elles sont plutôt rares. La supercharge est peu utilisée et sent le concept sous exploité. Du reste, le gameplay manque de folie ou de challenge dans l'ensemble, le jeu se résumant essentiellement à de la balade (quand c'est facile, il n'y a pas d'autre mot ...) centrée sur la collecte, avec trop peu de passages secrets ou recoins difficiles d'accès - j'ai fini le jeu à 74% sans forcer.


Vrai jeu de plateforme, ok. Mais "particulièrement exigeant", c'est un peu exagérer. L'essentiel (notamment les dragons), est la plupart du temps présenté au joueur juste devant son nez. Je comprends pour les dragons faisant office de tuto au début, mais pour les autres, c'est dommage. Les points de sauvegarde auraient tout à fait pu être découplés des dragons.
On joue de temps en temps avec la camera en se disant "et s'il y avait un passage là, ça se pourrait, non ? Ce trou là, c'est peut-être un fake trou, en bas ce n'est pas le vide mais le sol et il y a un tunnel ?", ce genre de trucs. Ben en général, non. Si même pas 10% des collectibles représentent un réel challenge à repérer / atteindre, pour moi, c'est assez anecdotique.
Le bon côté des choses c'est qu'au moins ce n'est pas frustrant.

J'ai une question pour la Reingnited Trilogy sur Steam : vous avez cet espèce de bug où le son se coupe lorsque tourne la cutscene de Spyro 1 ? J'arrive pas à la corriger malgré les solutions que je trouve sur le net.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Heureusement pour moi (mais malheureusement pour toi ...) je n'ai eu aucun bug.

Vérifié tantôt... Pas non plus de chance, ça bug aussi, mais :

En passant le jeu en anglais, dans l'onglet propriétés, ça résoud le problème (d'une certaine façon, mais perso la VO ne m'embête pas.
Et, ce serait au moins la vidéo en VF qui serait bugguée ? ).

Reste à surveiller les patches à venir, si ça viens de là. (le bug à été remonté sur les forums, en tout cas. )

J'ai joué en VO en effet.

Pas de bol, c’est dans les 26% restants que réside le véritable challenge de Spyro !

Ma première partie, effectuée sans chercher à essorer le jeu, m’avait laissée une impression comparable à la tienne, à ceci près que j’adorais le côté bucolique et plutôt peinard du jeu. Par contre, quand j’ai relancé Spyro il y a quelques années, avec l’intention de le boucler à 100%, c’est là qu’il m’a montré ce qu’il avait dans les tripes : le niveau Tree Tops, avec ses tremplins infernaux, est à ce titre représentatif du degré de maîtrise exigé, mais la plupart des niveaux bonus demandent également d’avoir bien saisi les subtilités du gameplay.

Reste une donnée à prendre en considération : Spyro date de 98 et les jeux de plates-formes 3D ont considérablement évolué depuis. Quand je vois ce que Mario 64 se prend dans la gueule, y compris sur les sites retro, pas étonnant que Spyro soit lui-même loin de faire l’unanimité… Pauvre petit dragon mal-aimé, snif