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Index du Forum » » Discussions & Débats » » Bilan 2022
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Auteur Bilan 2022
Esteban
Gros pixel



Joue à Dead Cells, EA Sports WRC, Trackmania Turbo

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De : la planète Mars(eille)

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Posté le: 2023-01-16 17:55   [ Edité le: 2023-01-17 15:57 ]
Bilan 2022

Ca faisait des années que je n'avais pas autant joué, peut-être 15 ans depuis mon entrée à la fac
Comme quoi, certaines passions vont et viennent.

Au rang des skills développés cette année, la conduite au volant que j'ai découverte et qui s'est accompagnée du passage à la boîte manuelle pour les jeux de course sur circuit en tout cas. Un vrai bonheur d'enchaîner les tours en ayant la main sur les passages de rapport, que ce soit pour ajuster la consommation d'essence ou corriger du survirage.
C'est à mettre au crédit d'un Gran Turismo 7 qui s'est avéré hyper décevant passé la fin de la très courte campagne principale et des permis qui relèvent davantage de la bonne blague nippone que du chemin de croix.

Dirt Rally 2.0
Il a fallut se faire violence et accepter de bouffer du bas-côté et du grillage pensant un bon mois. Tout est question de persévérance et d'étapes. D'abord la première spéciale terminée à peu près en un morceau. Puis la première épreuve, le premier championnat en Mini. Le passage aux WRC. Puis le passage aux propulsions. Et l'augmentation de la difficulté, de 50% jusqu'à 80%. La dure découverte des épreuves journalières, hebdomadaires et mensuelles en ligne dans laquelle chaque erreur est éliminatoire.
Je prends un pied monstrueux sur ce jeu encore supporté par son éditeur pour quelques temps à la marge de progression infinie. Dans mon top 5 des jeux de course, aux côtés de Trackmania, PGR2, de Mario Kart et d'un vrai Gran Turismo (le 6 au hasard).
On pourrait lui reprocher une expérience solo assez aride avec peu d'explications, et 0 tuto.
Par contre le jeu est généreux : les défis journaliers, hebdomadaires et mensuels permettent de faire de gros crédits juste en participant tout en apprenant les pistes et en forçant à jouer tous types de véhicules, tous pertinents.
Et la communauté est très sympa, avec de bons joueurs qui partagent leurs réglages à tous. Je pense d'ailleurs que le fait qu'en rallye tout se règle avec un chrono met rapidement un terme aux débats de "oui, mais tu joues avec la meilleure équipe etc, etc"

WRC 10
Une bonne introduction au rallye sur consoles avant que je bascule sur Dirt Rally 2.0. Remplacé par WRC Generations pas encore vraiment testé depuis sa sortie mais ça ne saurait tarder.

TMNT : Shredder's Revenge
Une grosse déception. Je me suis forcé pour le terminer par acquis de conscience. Depuis j'y joue avec mes enfants parce que ça les fait marrer qu'on joue à plusieurs. Pour le reste pas de miracle : quand on conçoit un jeu qui aurait été déjà médiocre et obsolète en 1991, il a beau être chatoyant, ça reste un jeu encore plus médiocre et obsolète en 2022

Gran Turismo 7
Le jeu qui m'a remis dans les jeux de course, contribuant à me faire acheter un volant, un support et le siège qui va avec.
Malheureusement, les belles promesses entr'aperçues à la sorties ont été ternies par une gestion catastrophique de la part de l'éditeur, et une absence totale de fun pour une bonne partie du rachitique garage à disposition. J'y suis revenu en détail sur mon Grosblog que je vais clôturer par un dernier article bientôt.

Rez Infinite
Le 3ème support sur lequel je possède le mythique Rez. L'apport du full HD est décisif pour l'immersion, pas testé le mode VR par contre. Toujours parfait.

Marvel's Spiderman
Un open world qui ne vaut que pour le fait de manier Spidey dans son élément de prédilection. Assez amusant pendant quelques heures, puis vite répétitif, la faute à des scènes d'infilitration avec les persos secondaires ignobles, des ennemis répétitifs (les ennemis de base manquent de folie, les boss sont chiants) et des quêtes assez bébétes.

C'est quand même dommage hors boss de se cantonner à taper des ennemis collés au sol, là où l'univers comprend un bestiaire riche en ennemis virevoltants, volants, surhumains plutôt que des goons basiques avec juste un ptit jetpack ou un fouet électrique pour les plus coriaces.

Street Of rage 4
Terminé en Très Difficile et quasi terminé en Mania. Le mode survie est idéal pour se lancer une partie d'une petite heure en essayant des builds différents.

Trackmania Turbo
De grosses sessions en multi sur celui-là avec le générateur de tracés. Vraiment, le stress de devoir battre le temps du pote à côté, la gestion du carburant, les pièges... ça a été une valeur sûre cette année

Call of Duty : Cold War
Clairement l'épisode que j'ai préféré en multijoueur avec Black Ops 2. Le jeu est assez bien équilibré en partie ouverte et c'est toujours un plaisir de se refaire des sessions le temps d'un week-end.

Paw Patrol en Mission
Un des jeux les plus difficiles auxquels j'ai jamais joué. Un challenge de tous les instants, avec le stress palpable de devoir perdre un membre de l'équipe à tout moment. Heureusement que Ryder est toujours là pour nous encourager

Mario Kart 8 Deluxe
Avec ma fille, persuadée qu'elle est imbattable. Pauvre enfant...

Tetris effect
Tetris par le créateur de Rez : ça résume l'expérience de barge

God Of War PS4
Je pense que si je n'avais pas piqué du nez au bout du premier enchaînement "cinématique dont je me fout qui te pose un univers et une narration que t'as jamais vu depuis au moins 3 semaines dans un jeu + explication relou + combat scripté contre un boss + avancer dans un couloir chiant + ennemis bofs + sous-boss + sidekick chiant" j'aurais probablement trouvé ce jeu amusant.

Assetto Corsa Competizione
Un jeu de course beaucoup trop hardcore pour moi sur une PS4 avec mon petit Logitech G29. Et techniquement la PS4 slim souffre affreusement ce qui nuit à l'expérience. Le mode solo est assez expéditif : on te fait rapidement comprendre que tu vas te démerder et que si t'es pas content c'est pareil.

Assetto Corsa
Moins violent que le Competizione, déjà parce qu'on peut se contenter de "petites voitures". Dommage sur PS4 de ne pas avoir accès à la centaine de mods développés par la communauté.

Project Cars II
A peine effleuré en décembre, à vue de nez ça regroupe tout ce que GT devrait être, à savoir un gameplay simcade, une large variété de véhicules, du karting à la Formule 1 en passant par les GT et les voitures préparées pour le drift.

Dirt 5
Décrit par ceux qui me l'ont vanté comme un successeur de Sega Rally. C'est coloré, ça se tire la bourre avec un gameplay arcade et de la glisse. Je vais approfondir ça pour 2023

Journey
Magnifique, planant, poétique, supprimé du PS Plus malheureusement, j'al adoré l'expérience comme beaucoup.

Call Of Duty : Modern Warfare 2
J'y ai un peu taté, je suis plutôt déçu par ce jeu qui cite allègrement un des épisodes les plus mythiques (si ce n'est le plus). Le système de classe avec son arbre de compétence ne me plaît pas, à croire qu'on m'a mis là juste pour faire nouveau. C'est marrant : les jeux de sport ne se sentent pas obligés de créer de nouvelles règles chaque année pourtant on en vend pas caisses entières
Faudrait que je lui donne davantage sa chance.

Crash Bandicoot N-Sane Trilogy
Je gardais un bon souvenir de la série Crash, j'ai été pas mal déçu de les redécouvrir sur PS4. C'est malheureusement assez rigide ce qui pour un Mario-addict comme moi ne passe plus.
Le remaster est par contre magnifique, j'aime toujours autant cet univers.





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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2023-01-16 19:35
Citation :
Le 2023-01-16 17:55, Esteban a écrit :
TMNT : Shredder's Revenge
Une grosse déception.


Dommage j'ai trouvé qu'il etait bien mieux que l'original et surtout bien remaké. Dommage
Y'a quoi que tu n'as pas aimé dans le jeu ? graphismes ? gameplay ? découpage ?
la licence peut etre ?

Citation :
Mario Kart 8 Deluxe
Avec ma fille, persuadée qu'elle est imbattable. Pauvre enfant...

Si tu veux te faire punir fais moi signe
Par contre j'ai rejoué avec ma fille et ma femme. En fait dès que t'es plus dans le top3 tu te ramasses une pluie d'items dans la tronche ... je suis decu qu'ils avaient pas reéquilibré le jeu depuis le temps ....

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Esteban
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Joue à Dead Cells, EA Sports WRC, Trackmania Turbo

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Posté le: 2023-01-17 11:43
Concernant TMNT, je trouve que les graphismes et musiques sont magnifiques. et j'aime beaucoup la licence
En dehors de ça, c'est très repétitif. Les niveaux se ressemblent tous au final ils sont très linéaires, les ennemis sont toujours les mêmes et pas charismatiques pour un sou. Ils n'ont pas de barre de vie, donc c'est le flou total. C'est absolument pas précis notamment pour toute la partie aérienne.
Il y a trop peu de challenge, avec un système de combo très mal fait, un scoring aux fraises.
On passe sur le système de taunt qui permet de recharger l'attaque spéciale est particulièrement nase.

Une vieille formule qu'on a transposé de façon paresseuse, j'ai trouvé le jeu interminable.

Streets Of Rage 4 est passé par là et ça se sent.
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Simbabbad
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Posté le: 2023-01-17 17:34
Citation :
Le 2023-01-16 09:41, camite a écrit :
Je trouve que tu exagères un peu sur SMW, c'est vrai qu'il y a des niveaux qu'on peut squizer avec la cape, mais en refaisant le jeu récemment ça ne m'a pas semblé si présent. En tout cas, en essayant de trouver toutes les sorties...

C'est mon ressenti, objectivement je sais bien que Super Mario World est un monument et j'ai toujours plaisir à y rejouer. En pratique, les ultimes niveaux les plus durs ("Tubular", etc.), je les ai tous passés en les survolant. Mais d'un autre côté, Super Mario a toujours offert dès le début l'option de court-circuiter une partie de son défi, soit avec des raccourcis, soit en utilisant certains powerups, et ça fait partie du charme de la série (pourtant on en parle assez peu, même dans Donkey Kong '94 on retrouve ça).

J'admire aussi énormément le fait qu'ils ont complètement changé la maniabilité de Mario entre Super Mario Bros. et Super Mario World: dans le premier, les sauts sont hyper rigides, dans le second, ils sont tellement souples qu'on peut faire un demi-tour énorme dans les airs. C'est étonnant.

Citation :
Le 2023-01-16 09:41, camite a écrit :
SMW me semble justement un bon exemple de jeu d'adresse fluide et immersif juste ce qu'il faut. A l'inverse les jeux narratifs user friendly peuvent effectivement être une perte de temps. Je pense en particulier à la vague des open world avec leurs cartes inondées d'objectifs secondaires, genre Assassin's Creed, Batman Arkham... Je dis ça mais j'ai adoré ACII et le premier Arkham. Pas eu envie de m'en remettre pour 30 ou 40 heures de la même chose, pour autant.

C'est rigolo que tu parles de ça parce que justement j'ai profité d'une promotion indécente sur Steam et le fait que j'avais évoqué Arkham Asylum dans mon article sur Vampire Vengeance pour acquérir toute la trilogie Arkham sur Steam... et j'aime beaucoup! Je crois que ça fait dix ans que je ne joue presque plus qu'à des jeux rétro typés "arcade", du coup je retrouve un plaisir à jouer à ces jeux que je n'avais pas quand ils étaient la norme qu'on nous imposait. Comme quoi le contexte change beaucoup la perception.

Citation :
Le 2023-01-16 09:41, camite a écrit :
Et d'accord avec toi sur SMB3, je me suis justement dit que ça aurait presque été mieux sans les cartes. J'adore le côté Zelda de SMW mais parce que le concept est abouti, alors que SMB3 me semble avoir le cul entre deux chaises. Mais c'était une étape nécessaire.

C'est dommage parce que du coup j'en garde l'expérience d'un jeu bancal alors qu'on n'était pas loin d'un des meilleurs jeux de la série.

Citation :
Le 2023-01-16 17:55, Esteban a écrit :
Dirt Rally 2.0
Il a fallut se faire violence et accepter de bouffer du bas-côté et du grillage pensant un bon mois. Tout est question de persévérance et d'étapes. D'abord la première spéciale terminée à peu près en un morceau. Puis la première épreuve, le premier championnat en Mini. Le passage aux WRC. Puis le passage aux propulsions. Et l'augmentation de la difficulté, de 50% jusqu'à 80%. La dure découverte des épreuves journalières, hebdomadaires et mensuelles en ligne dans laquelle chaque erreur est éliminatoire.
Je prends un pied monstrueux sur ce jeu encore supporté par son éditeur pour quelques temps à la marge de progression infinie. Dans mon top 5 des jeux de course, aux côtés de Trackmania, PGR2, de Mario Kart et d'un vrai Gran Turismo (le 6 au hasard).
On pourrait lui reprocher une expérience solo assez aride avec peu d'explications, et 0 tuto.
Par contre le jeu est généreux : les défis journaliers, hebdomadaires et mensuels permettent de faire de gros crédits juste en participant tout en apprenant les pistes et en forçant à jouer tous types de véhicules, tous pertinents.
Et la communauté est très sympa, avec de bons joueurs qui partagent leurs réglages à tous. Je pense d'ailleurs que le fait qu'en rallye tout se règle avec un chrono met rapidement un terme aux débats de "oui, mais tu joues avec la meilleure équipe etc, etc"

Pour les indécis (parce qu'il est souvent en promo absurde sur Steam), Dirt Rally 2.0 est aussi très amusant pour un béotien qui y joue au pad. Je l'ai acheté pour prendre l'air virtuellement dans la campagne, en coupant la voix de l'assistant et en étant franchement médiocre sans chercher à me surpasser, et j'y passe toujours un moment très relaxant et plaisant.
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IsKor
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Joue à Diablo 3

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Posté le: 2023-01-19 08:59
Citation :
Le 2023-01-12 10:22, JC a écrit :

Citation :
Le 2023-01-11 10:50, IsKor a écrit :
Space Haven :
Lui par contre, ça a été une histoire d’amour direct. Quand on lance le jeu et qu’on y passe plusieurs heures sans s’en rendre compte, c’est qu’on accroche. Et c’est exactement ce qui s’est passé. [...] Une vraie pépite dont je vais suivre le développement !

Alors là ça tombe bien ! J'ai justement installé Space Haven pas plus tard que lundi avec l'idée de le découvrir sitôt mes affaires courantes conclues (Project Cars 2 pour ne pas le citer). Ton avis sur le jeu donne très envie !


Franchement, ça a été une sacrée claque ce jeu. il m'a happé presque 70h pour mon premier run, que j'ai même pas fini!
Un gros gros coup de coeur ce jeu. Ils sont depuis sorti un patch qui rajoute pas mal de trucs. Je regarde le développement d'un oeil avide, j'ai hâte de recommencer un second run
J'ai posté tout mon amour du jeu sur le reddit dédié, j'ai pu causer avec les devs pour leur faire quelques suggestions. C'était chouette

Citation :
Le 2023-01-16 19:35, RainMakeR a écrit :

Citation :
Le 2023-01-16 17:55, Esteban a écrit :
TMNT : Shredder's Revenge
Une grosse déception.


Dommage j'ai trouvé qu'il etait bien mieux que l'original et surtout bien remaké. Dommage
Y'a quoi que tu n'as pas aimé dans le jeu ? graphismes ? gameplay ? découpage ?
la licence peut etre ?

Oui c'est rigolo ça, parce que moi aussi j'ai vraiment apprécié le jeu, sur la Souiche avec ma fifille. Pas encore fini, un peu trop facile, mais au moins ma fille s'en sort un peu mieux que sur SoR4.

Esteban
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Joue à Dead Cells, EA Sports WRC, Trackmania Turbo

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De : la planète Mars(eille)

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Posté le: 2023-01-23 12:17
Citation :
Le 2023-01-19 08:59, IsKor a écrit :


Citation :
Le 2023-01-16 19:35, RainMakeR a écrit :

Citation :
Le 2023-01-16 17:55, Esteban a écrit :
TMNT : Shredder's Revenge
Une grosse déception.


Dommage j'ai trouvé qu'il etait bien mieux que l'original et surtout bien remaké. Dommage
Y'a quoi que tu n'as pas aimé dans le jeu ? graphismes ? gameplay ? découpage ?
la licence peut etre ?

Oui c'est rigolo ça, parce que moi aussi j'ai vraiment apprécié le jeu, sur la Souiche avec ma fifille. Pas encore fini, un peu trop facile, mais au moins ma fille s'en sort un peu mieux que sur SoR4.



Comme expliqué un peu plus haut, c'est effectivement parfait pour des enfants et avec eux, en mode party game. Les miens ont 8 et 5 ans. Cependant, ma fille n'avait déjà pas de mal à jouer à SoR 4.
Au niveau de la direction artistique, c'est également dommage que l'on ait pas eu un délire à la Turtles In Time, avec des niveaux très variés. En l'état, on a quand même presque plus de persos jouables que de types d'ennemis différents (hormis les boss), c'est un comble pour du beat'em all quand même

Il souffre de la comparaison avec SoR 4, et même les SoR tout court.
Par exemple, si on prend la liste de clichés du genre (stages avec un scrolling, avec des trous, dans les égoûts, dans un ascenseur, avec des obstacles), SoR 4 trouve moyen à chaque fois de les sublimer. Et la série ne manque pas d'humour avec ses déclinaisons de persos à l'infini etc... TMNT reprend juste une formule par contre.


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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2023-01-23 15:44
J'ai pas joué a SOR4 donc je peux pas dire. Mais ce TMHT sublime l'ancien jeu je trouve.
Apres oui c'est sur que niveau peon y'a pas beaucoup de diversités, mais bon à part les ninjas du foot clan y'a pas beaucoup de variété non plus dans la série ^^

En tout cas moi j'ai bien aimé et je suis content qu'ils aient pas cédé aux sirenes du Muso qui est une mode dont je suis pas du tout fan ...
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Nikeleos
Assassin de Doubleur

Joue à Baldur’s Biberon, Tom Clancy's Couche War

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Posté le: 2023-02-04 23:18   [ Edité le: 2023-04-21 17:02 ]
Ma rétro 2022 :

Ace Combat 7 (PS4 Pro)
- Franchement meilleur que son prédécesseur sans être révolutionnaire. Je rêve encore d’un simulateur de vol qui allierait la profondeur d’un Ace Combat et le background d’un Tom Clancy’s HAWX.

Cyberpunk 2077 (PS4 Pro)
- Plus :
    - C’est un vrai open world, avec une vraie liberté de mouvement où l’on est simplement entravé dans certaines zones à cause du niveau des adversaires. L’univers et la ville sont énormes et parfaitement cohérents.
    - Le scénario, les dialogues et les quêtes annexes sont excellemment bien écrites.
    - La découverte de la ville et ses différents quartiers, ses gangs, les différentes approches des missions et les éléments de RPG quant à l’upgrade du personnage sont tout de même très sympa.

- Moins :
    - Scénario obsolète avec ses méga-corpo asiatiques façon Robocop 3 avec des relents de rebel/conspi/anti-tout pas très opportun en ce moment.
    - On a beaucoup de mal à sympathiser avec Johnny Siverhand énorme connard égoïste puissance 99 à tous les niveaux.
    - Des bugs immondes allant parfois jusqu’au crash (de mémoire, jamais vu sur console)
    - Des décors et des PNJ affublés de textures médiocres et extrêmement redondantes.
    - Moteur physique complètement dépassé (mon dieu quand on est passé par Breath of The Wild plusieurs années avant, ça pique…)
    - On sent que le jeu était trop ambitieux dès le départ et que des concessions énormes ont probablement été faites, tant au niveau de la technique que du scénario.
    - Cyberpunk n’est ni plus ni moins qu’un mix entre GTA et Deus Ex avec 20 ans de retard, là où on attendait un Witcher 3 dans le futur.



Spiderman (PS4 Pro)
- Comme beaucoup d’exclus SONY, ça fait le taf, c’est visuellement impressionnant et ça reprend des concepts qui ont fait leurs preuves… et du coup on a l’impression d’y avoir déjà joué 20 fois. Ici, on a un jeu clairement inspiré de l’excellentissime série des Arkham. Bon, c’est tout de même plus qu’une copie. Les combats sont excellents et le budget est bien utilisé pour assurer le spectacle. Par contre, le jeu perd clairement de son intérêt dès qu’on rentre à l’intérieur. Les phases de QTE sont vus et revus et les missions d’infiltration ont vraiment très peu d'intérêt.


Ghost of Tsushima (PS4 Pro)
- Sympa, réaliste et apparemment très respectueux de la culture samouraï malgré le fait que ça soit un jeu américain… et c’est tout le problème. On est dans un jeux américain avec un scénario américain et un héros qui épouse une morale américaine, le tout servant de décor à un open world extrêmement redondant. Les combats sont stylés mais le tout manque clairement de folie.


Arkham Knight (PS4 Pro)
- Seconde fois que je le fais mais cette fois quasi platiné. Les Arkham sont de grands jeux Batman et même de grands jeux tout court. Une belle conclusion pour la trilogie. Peut-être moins complet et épique que City mais ça reste de l’excellent matériau.


The Legend Of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
- Sympas mais je referais 100 fois l’original sur GameBoy alors que celui-là, non.


Teenage Mutant Ninja Turtles (PC/Steam) :
- Sympa en coop mais à des années lumières de l’excellence d’un Street of Rage 4.


Detroit : Become Human (PS4 Pro)
- Honnêtement, la moins pire des productions Gruttola. Le scénario ne part pas dans tous les sens comme les œuvres précédentes et les personnages sont moins cliché


Outer Wilds (PC/Steam)
- Commencé mais vite désorienté par le côté vraiment “ouvert” du soft. Laissé de côté pour plus tard. On m’a peut-être trop vendu le jeu.


Nam 75 (Neo Geo CD)
- Découverte feat ma femme et mon beau frère qui avaient le jeu sur Neo AES dans les années 90s. C’est sympa même si pas évident au stick.


Art Of Fighting (Neo Geo CD)
- Là aussi découverte feat ma femme et mon beauf qui avait les deux premiers opus sur AES. Le jeu a beaucoup vieilli au niveau des commandes et reste très raide à manier aujourd’hui.


Iron Lord (Amstrad CPC)
- Très grosse surprise en remettant dans le contexte bien évidemment ! Un simili RPG/Defender Of The Crown très réussi pour du CPC.


Ping Pong (Amstrad CPC)
- Un classique au gameplay indémodable.

yedo
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Posté le: 2023-02-13 15:18
Enfin, j'ai le temps de poster mon petit pavé annuel.


A Short Hike (Switch - 2019)
Jeu d’aventure très mignon et attachant que j’ai acheté suite à un post de Sebinjapan. Donc merci à lui pour cette jolie découverte ! A Short Hike propose une balade dans un univers coloré et chaleureux, représenté en vue isométrique : c’est une sorte de Zelda de poche, auquel on aurait retiré les combats et les ennemis, pour ne laisser que la partie exploration et les quêtes annexes à résoudre. Le but est de rejoindre le sommet de la montagne qui occupe l’île sur laquelle notre personnage, une jeune fille, passe un week-end avec sa tante. Objectif anodin mais qui laisse une grande part à la liberté et à l’évasion, puisqu’on se retrouve en fait à parcourir l’île en long en large et en travers et à rencontrer tout un tas de personnages que l’on doit aider ou qui nous mettent au défi - autant de quêtes qui permettent de progresser sur le sentier à destination du sommet. Si l’aventure en elle-même est courte (maximum 2h), le charme de l’île, des environnements, des personnages anthropomorphes à la Animal Crossing, fonctionnent à merveille. Je me rends compte qu’un Zelda dans le même style - épuré mais fourmillant de vie, avec un gameplay moins mécanique et mieux intégré à l’univers - ce serait un véritable bonheur.


Fable II (X360 - 2008)
J’ai du mal à comprendre la série des Fable. Le premier épisode m’avait déconcerté, je m’attendais à un jeu de rôle plus classique alors que l’univers et la progression sont très singuliers. Ce second épisode tend d’une certaine manière vers une formule plus classique, avec des environnements un peu plus ouverts et un système de quêtes principales / annexes proches d’un RPG lambda. Si ce n’est que l’enrobage et les mécaniques sociales sont toujours là et viennent rajouter une couche d’étrangeté propre à la série. On se demande souvent ce qui est le plus important entre l’histoire, les combats et la progression du personnage, et la gestion des propriétés et des relations avec les PNJ. J’imagine que l’idée était de mélanger ces deux aspects et de tendre vers l’équilibre mais c’est mal dosé à mon goût : le jeu n’est sérieux dans aucun de ces domaines et traite par-dessus la jambe les enjeux qui pourraient naître de l’imbrication du micro (tout ce qui est lié au personnage et à sa famille) et du macro (l’histoire générale). Le résultat est un jeu étrange, non dénué de charme, mais qui ressemble plus à un OVNI et à un terrain d’expérimentations qui peine à donner du sens aux actions du joueur. Le système de combat reste sympathique et dynamique, de même que l’histoire est plutôt ambitieuse dans l’idée (avec des ellipses dans le temps), mais le traitement désinvolte ne favorise pas l’implication du joueur.


Halo 2 : Anniversary (Xone - 2014)
Suite de ma découverte des Halo grâce à la Masterchief Collection. Ce second épisode me semble bien meilleur que le premier, notamment durant sa première partie qui enchaîne des missions variées et prenantes dans des décors proposant un vrai level design et une alternance de gameplays appréciable. La tension liée à la variété et à la réactivité des ennemis, ainsi qu’à la contrainte de ne transporter que deux armes à la fois (meilleure idée de la série, à mon sens), produit un résultat très convaincant et solide. Je comprends mieux la réputation de la série, entre l’exigence du gameplay et une mise en scène spectaculaire. Malheureusement je trouve que Halo 2 se prend les pieds dans le tapis quand il revient à mi-parcours vers une formule plus proche du premier, avec des niveaux labyrinthiques au level design interchangeable et un rythme poussif à cause de séquences bien trop longues et/ou pénibles (je hais les Flood). Il vaut parfois mieux tracer vers le prochain checkpoint en laissant les ennemis s’entretuer plutôt que de perdre du temps et de la vie en essayant de les éliminer. Le résultat final est donc mi-figue mi-raisin, mais je reste curieux de découvrir les autres épisodes de la série.


Children of Morta (Switch - 2019)
J’avais déjà parlé de Children of Morta dans un précédent bilan mais je n’avais pas fini le jeu. Il me semble que c’est cette année que j’ai racheté le jeu sur Switch, mais je ne suis plus très sûr. En tout cas j’en ai profité pour le finir en coop avec ma compagne et ce fut encore mieux que la première fois. J’ai l’impression que la difficulté a été rééquilibrée, en tout cas on a franchi les niveaux de manière plus régulière, sans passer trois plombes dans chaque environnement - ce qui nous a d’ailleurs surpris par rapport à nos premières parties. Le jeu est toujours aussi bon et addictif, que ce soit avec son action très vive et lisible et ses mécaniques de rogue lite bien dosées. C’est un plaisir de progresser dans les niveaux, de débloquer de nouveaux personnages et de nouvelles compétences. Je trouve l’équilibrage des différents personnages admirable. Si au début on reste forcément accroché à l’habitude du personnage avec lequel on a entamé l’aventure, on se rend compte petit à petit qu’ils se valent tous dans des styles différents - et tant mieux car on est amenés à les utiliser à tour de rôle au fil des parties pour laisser les personnages fatigués au repos. Bref, je recommande toujours autant Children of Morta, surtout en coopération locale.


Gris (Switch - 2018)
J’étais assez dubitatif au début - je commence à saturer des plateformers qui misent tout sur leur esthétique, au détriment du rythme ou du gameplay. J’avais d’ailleurs laissé tomber Gris dans un premier temps, car c’était exactement ça : un jeu de plate-forme vaguement cryptique, sans indication, que l’on parcourt de manière mécanique sans jamais savoir ce qu’il faut faire ni pourquoi on le fait. Le charme a fini par opérer quand j’ai recommencé le jeu et que j’ai dépassé la première demie-heure et le niveau dans le désert qui n’est pas le plus passionnant. Petit à petit le jeu trouve son rythme et propose finalement des idées intéressantes qui allient avec justesse gameplay plateforme et esthétique brillante. Le jeu se révèle au fur et à mesure, grâce aux capacités grandissantes du personnage qui fluidifie les mouvements de manière grisante, renforçant par là même la puissance de la direction artistique. Gris s’avère finalement être une expérience sensorielle proche de Journey, bourré d’idées visuelles et de tableaux magnifiques que l’on prend plaisir à parcourir. Il faut se laisser porter par le flow et accepter parfois de ne pas comprendre la logique d’un level design qui semble à la fois nébuleux et finalement limpide à parcourir.


The Bureau : XCOM Declassified (X360 - 2013)
La lecture de Press Reset - le livre de Jason Schreier sur les déboires de studios broyés par les logiques financières de l’industrie du jeu vidéo - éclaire The Bureau : XCOM Declassified sous un nouveau jour. Je n’étais pas au courant de la genèse compliquée du projet, de ses liens avec la série Bioshock, des transformations subies au fil du développement, du management déplorable de 2K Games qui a dépossédé le studio 2K Australia du projet initial (qui n’avait rien à voir avec le résultat final) pour le filer à 2K Marin qui n’en voulait pas vraiment. Sans parler du fait que le studio Firaxis travaillait également dans son coin sur ce qui deviendra la vraie suite de X-COM : Ennemy Unknow. Ceci explique certains des défauts présents dans le jeu, à commencer par une progression très linéaire et un gameplay TPS en semi-temps réel qui se contente de réciter ses classiques. Le résultat est générique, alors que la recette promettait beaucoup : on aurait pu avoir un Mass Effect avec une skin époque guerre froide et paranoïa, sur fond d’invasion alien dans l’Amérique des années 60. L’esprit est là, le jeu alterne entre deux phases : les missions - durant lesquelles il faut faire progresser notre escouade dans un niveau en éliminant les ennemis en mode TPS semi-stratégique (avec gestion des compétences des équipiers comme dans Mass Effect) - entrecoupées de retours à la base qui permettent de faire avancer le scénario à travers des dialogues à choix. En vrai, j’ai bien aimé le jeu, la formule n’a rien de bouleversant - et je ressens après coup le manque de passion des développeurs pour leur création - mais je reste friand de ce style de gameplay, donc vu que ça reste bien exécuté, j’ai suivi l’histoire avec plaisir. Je trouve justement que ce style de jeu, mélangeant action et background axé sur la narration, demeure trop rare. Mais je reconnais malgré tout que The Bureau est un jeu contrarié qui paraît souvent étriqué : les niveaux sont linéaires - il y a un mur de difficulté au début, puis le jeu devient presque trop facile une fois débloquées les bonnes compétences -, la narration est plutôt figée, avec l’impression d’être confiné dans la base à parler aux mêmes PNJ, et l’aventure est très courte pour le genre.


Kirby et le monde oublié (Switch - 2022)
Je rejoins la plupart des avis sur ce nouveau Kirby : c’est très sympathique mais ça reste un Kirby, c'est-à-dire un jeu très (trop) facile, que l’on parcourt en pilotage automatique. L’enrobage est néanmoins très enchanteur, les environnements sont beaux et plaisants à parcourir, c’est du blue sky à tous les étages, la transition vers la 3D est réussie, les niveaux réservent quelques idées intéressantes avec des zones semi-ouvertes. Mais le manque d’enjeux inhérent à la série fait que l’on a du mal à s’impliquer et à s’attacher au jeu, au-delà de son aspect visuel. Pouvoir faire l’aventure à deux est une très bonne idée, mais c’est dommage que le second joueur fasse surtout de la figuration, la caméra et les interactions restant assignées à Kirby. Restent les objectifs annexes, les défis liés aux pouvoirs et les quelques secrets pour relever la sauce (en revanche, je n’ai pas fini les niveaux qui se débloquent après la fin, par lassitude, mais il faudra que je les fasse car apparemment ils sont un peu plus durs). Le contenu est généreux et le jeu reste plaisant, mais comme d’habitude j’ai l’impression que la série pourrait en faire plus.


Grand Theft Auto V (Xone - 2013)
J’étais curieux de voir si GTA V allait rivaliser avec Red Dead Redemption II, qui m’a subjugué et que je considère de loin comme le meilleur jeu de Rockstar. GTA V s’affirme sans peine comme le meilleur épisode de la série, mais pas au point d’égaler RDR II. J’ai beaucoup aimé le début de l’histoire avec l’imbrication des scénarios des trois protagonistes - j’aime bien notamment la storyline de Michael, gangster retiré des affaires, qui ne supporte pas sa famille. Comme d’habitude, les protagonistes sont bourrés de clichés, mais pour une fois ils ont une véritable personnalité et des interactions qui les rendent plus intéressants et vivants. Les missions sont beaucoup plus variées, avec beaucoup d’humour et des situations qui changent un peu des fusillades et règlements de compte habituels. Les péripéties de Michael et Franklin sont assez amusantes à suivre. C’est dommage que l’intérêt de l’histoire se tasse au fur et à mesure - il faut dire que le jeu est assez long : le mission design rentre dans le rang, notamment avec l’arrivée de Trevor, personnage borderline typique des GTA précédents, qui fait preuve de moins de subtilité que Michael et Franklin. Niveau gameplay, il y a du mieux, mais c’est encore perfectible, certaines phases de shoot restant frustrantes à cause d’un système de visée semi-automatique bancal. Je suis toujours aussi étonné qu’un jeu du calibre de GTA ne soit pas irréprochable de ce point de vue. La conduite des différents véhicules est heureusement toujours aussi fun. Si mon enthousiasme s’est un peu modéré au fil de l’enchaînement routinier des missions, mon avis sur GTA V reste globalement positif. Je n’ai pas de mal à dire que c’est un vrai bon jeu, grâce à une écriture et des personnages enfin arrivés à maturité.


Assassin’s Creed IV Black Flag (PS4 - 2013)
Si je ne porte pas spécialement les Assassin’s Creed dans mon cœur, l’épisode Black Flag m’a toujours attiré avec ses paysages ensoleillés et son ambiance Pirates des Caraïbes. J’ai enfin eu l’occasion d’y jouer et… ben, c’est un Assassin’s Creed qui reste dans la lignée de la série. Certes, les décors sont jolis et apportent un peu de fraîcheur, mais j’ai été étonné que la formule devienne aussi vite répétitive - alors que l’on parle d’un Assassin’s Creed ! J’en viendrai presque à regretter les zones ouvertes de AC III. Dans Black Flag, il y a pas mal d’environnements, de villes et de plus petites îles à explorer mais on a constamment l’impression d’évoluer dans un univers morcelé et étriqué. C’est dommage, alors que l’idée de parcourir les mers laissait entrevoir plus de liberté, d’exploration et d’évasion. Au passage, les batailles navales sont bien faites mais tout aussi répétitives que le reste - la plus value de cet épisode à ce niveau n’est pas flagrante. Comme d’habitude, la majeure partie du jeu consiste surtout à ramasser un tas d’items dans le décor. Mais même les missions proposent des schémas très répétitifs (je ne compte plus les filatures qui consistent à suivre des PNJ qui parlent en marchant lentement pendant des plombes - intérêt ludique 0). Je trouve étonnant que Black Flag soit aussi apprécié, alors qu’un épisode critiqué comme Syndicate proposera, par exemple, des missions plus intéressantes, avec des possibilités d’approche variées. Comme quoi, l’univers et le packaging jouent beaucoup sur l’appréciation de la série. Le scénario de Black Flag aurait pu également être intéressant s’il n’était pas raconté avec les pieds, comme d’habitude. A chaque épisode j’espère que le concept de l’animus sera jeté à la poubelle mais il revient toujours sous une forme réinventée mais toujours aussi balourde (ils ont tenté le côté méta cette fois-ci). Et je trouve dommage de me passionner davantage pour l’histoire et les personnages des Assassin’s Creed en allant sur Wikipedia, qu’en suivant la narration brouillonne des jeux qui introduit et caractérise les divers personnages historiques de manière désastreuse.


Super Paper Mario (Wii - 2007)
J’ai profité du fait d’avoir rebranché la Wii U pour me lancer dans Super Paper Mario, puisque la console est rétrocompatible avec les jeux Wii (il m’arrive de l’oublier). Ce Super Paper Mario est un jeu très étrange. A la base, j’aime bien l’idée de jongler entre 2D et 3D, permettant ainsi de révéler de nouveaux pans du décor et de nouveaux chemins, comme si on découvrait soudain les coulisses des niveaux en 2D que l’on parcourt depuis les origines dans les jeux Mario. Le problème c’est que le level design en devient nébuleux. Je fais encore des cauchemars en pensant au hub principal, Recto et Verso : la santé mentale régresse à mesure que ce hub prend de l’ampleur, dédoublant les chemins d’accès et les PNJ en versions miroir. C’est un enfer pour se repérer. Certains niveaux sont de la même trempe, mais c’est surtout le nombre d’allers-retours imposés par la progression qui peut rendre dingue. Je ne me rappelle plus de tous les détails (mon cerveau a préféré oublier) mais j’ai rarement eu l’impression d’être trollé à ce point par un jeu vidéo. Mais aussi d’avoir le sentiment que tout est fait pour rallonger la durée de vie. Il y a souvent une logique de jeu d’aventure obscur qui oblige à utiliser la bonne compétence ou le bon objet au bon endroit, ce qui crée des blocages frustrants quand on a loupé un élément à l’autre bout du niveau ou que la logique n’apparaît pas évidente. Au milieu, il y a quelques idées sympathiques et amusantes, comme dans la plupart des Mario - surtout dans les dérivés RPG - mais c’est noyé dans une progression qui s’avère de plus en plus laborieuse. A cela s’ajoute une direction artistique que je trouve parfois immonde, à base de formes géométriques sans aucun charme. En fait, Super Paper Mario est l’épisode qui amorce la pente glissante des concepts originaux mais semi-foireux des Paper Mario : suivront l’irritant Sticker Star et le planplan Origami King (je n’ai pas fait Color Splash, mais je n’en ressens pas le besoin).


Transistor (Switch - 2014)
Je n’ai pas gardé un souvenir très précis de ma partie de Transistor. Il faut dire que le jeu est court, l’aventure linéaire, avec un scénario trop nébuleux à mon goût, et que j’ai dû terminer le tout en deux petites sessions. Le plus remarquable avec Transistor c’est sans doute d’y voir les germes du futur Hadès, et l’attrait déjà évident du studio Supergiant Games pour les systèmes A-RPG de qualité - alliant optimisation de l’équipement (avec une foultitude de pouvoirs à combiner) et nervosité de l’action. On n’atteint pas la finition et l’aspect addictif de Hadès, notamment car on est sur du semi-temps réel (il est possible de figer l’action pour gérer les déplacements et les attaques du personnages) - mais l’intelligence et l’attrait des systèmes mis en place valent le coup d’être joués. Le style graphique est également très bien fichu. Je suis moins emballé par le scénario et la narration à base de voix-off qui me donne parfois l’impression de ne pas être l’acteur de ma propre histoire. Mais je crois que ce type de narration est la signature du studio (c’était déjà le cas dans Bastion).


The Last of Us Part II (PS4 - 2020)
Voir mon avis dans le topic du jeu :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16142&forum=1&cible=531503#531503


The Darkness (X360 - 2007)
The Darkness m’a totalement déconcerté : je m’attendais à un FPS basique, alors qu’on est plus sur un jeu d’aventure en vue FPS, dans lequel on arpente les différentes zones (reliées par le métro qui sert de hub principal) pour accomplir les missions principales et annexes. On n’est toutefois pas dans un Fallout, car les dialogues restent limités et la progression est relativement linéaire, mais l’histoire est au cœur du jeu. En tout cas le résultat est très étrange et je ne peux pas dire que j’ai aimé, car le jeu n’excelle dans aucun domaine à mon avis. Je n’ai pas trouvé le gameplay FPS très satisfaisant, il manque de feedback et de précision à mon goût. Les pouvoirs du Darkness (sorte de monstre qui a pris possession de notre personnage) apportent un peu de variété dans l’approche des combats, mais je trouve l’ensemble un peu mal dégrossi. Comme tout le jeu finalement, qui mélange les styles et les ambiances de manière décomplexée et sans jamais rentrer dans le moule des productions calibrées. Le fantastique s’invite rapidement, on se retrouve aussi bien à arpenter les rues New-Yorkaises contemporaines qu’à marcher dans les tranchées dans une répétition glauque de la première guerre mondiale qui ressemble à une certaine vision de l’enfer. The Darkness a de ce fait un ton très personnel, et c’est tout à son honneur, mais j’ai trouvé la progression trop laborieuse. Ceci dit, le jeu est très court.


Immortals : Fenyx Rising (Switch - 2020)
J’ai l’impression qu’Immortals : Fenyx Rising est un jeu qui a beaucoup divisé. Personnellement, j’ai bien aimé. Certes, le jeu n’invente rien et repompe allègrement ce qui se fait ailleurs (Breath of the Wild, principalement) mais il reste très plaisant à jouer. Tout est fait pour rendre l’expérience très confortable et fluide. Le jeu est même beaucoup plus plaisant à jouer et à parcourir que Breath of the Wild. J’ai été étonné par le fun qui découle des phases de jeu, que ce soit les déplacements de notre personnage ou les combats dynamiques et assez amusants. C’est limite addictif de faire évoluer le personnage pour débloquer et améliorer de nouvelles armes et pouvoirs, ce qui motive à nettoyer la map blindée d’épreuves et d’énigmes à résoudre. J’aime bien également le ton léger de l’histoire et le chara design des personnages, notamment de l’héroïne (ou du héros) dont on peut façonner l’apparence. Le problème c’est que Fenyx Rising reste un jeu Ubisoft et si la boucle de gameplay résiste un bon moment (grâce au système d’expérience), la lassitude pointe le bout de son nez après avoir débloqué la moitié de la map alors que le jeu est loin d’être fini. C’est donc un très chouette terrain de jeu, grisant sur les premières heures, mais il manque clairement de profondeur pour tenir sur la longueur.


The Legend of Zelda : Link’s Awakening HD (Switch - 2019)
J’ai acheté ce Zelda a sa sortie, j’ai regardé ma compagne y jouer, mais ce n’est que cette année que j’ai enfin décidé d’y jouer - surtout car c’est un titre kids friendly pour jouer en journée devant ma fille. Contrairement à beaucoup de personnes, je ne suis pas du tout attaché à Link’s Awakening. J’ai fait la version originale, durant les années 2000 il me semble, je l’ai trouvée sympathique mais plutôt linéaire et limitée, même si je reconnais que ça reste très bien pour le support sur lequel le jeu tourne. C’est juste qu’après avoir joué à quelques épisodes en 3D et à A Link to the Past, c’est difficile d’être touché et impacté par le minimalisme de Link’s Awakening. Si je n’étais donc pas pressé de jouer à cette version HD, celle-ci se révèle très agréable, j’aime beaucoup le style graphique très mignon et coloré, et l’ensemble me semble fidèle à la version originale. Sans surprise, je préfère cette version HD à la version Gameboy, car je préfère jouer sur console de salon et le confort du remake rend le tout plus agréable. Le jeu est donc très bon, mais je confirme que Link’s Awakening n’est pas un épisode qui me touche particulièrement. Je trouve l’ensemble un peu routinier et mécanique dans l’enchaînement des donjons qui ne sont pas très marquants. Le truc qui m’amuse c’est que je galère toujours à me repérer dans les zones montagneuses quel que soit l’épisode, même si j’ai l’impression de savoir où aller.


Tunic (Xone - 2022)
Tunic est une expérience absolument unique. S’il s’inscrit dans un style aventure / exploration à la difficulté soulslikienne qui est devenu une norme, il brille surtout grâce à une idée géniale : le manuel de jeu. Au début, on ne pige pas grand-chose à l’univers et à certains mécanismes pourtant essentiels car rien n’est expliqué. Ce n’est qu’en ramassant les pages de manuel dispersées sur la map que l’on a accès petit à petit aux informations vitales pour progresser. Le jeu s’éclaire au fur et à mesure que l’on reconstitue le manuel de jeu - ce qui rappelle forcément l’expérience des jeux rétro, sauf que là le manuel est dans le jeu et c’est comme si le reconstituer était une quête en soi. Ceci dit, les pages du manuel ne sont pas limpides et doivent souvent être décryptées pour comprendre ce que le jeu cherche à nous dire. Pour les choses basiques ça passe, mais le jeu va très loin dans les énigmes nébuleuses si on veut compléter le titre à 100%. J’ai laissé tomber ce contenu annexe, l’aventure principale étant déjà bien retorse. En tout cas, c’est grisant de comprendre les choses par soi-même, de découvrir le fonctionnement de mécanismes devant lesquels on est passé des dizaines de fois, parfois sans les remarquer, permettant d’aller toujours plus loin dans l’exploration de la map qui regorge de secrets et de recoins. Le jeu est parfois frustrant, et les combats sont perfectibles (l’action manque de dynamisme et n’est pas hyper précise à mon goût), mais l’aventure a quelque chose d’inattendu - sous ses airs mignons se cache en fait un jeu diabolique qui est à mi-chemin entre the Witness et Hollow Knight.


The Gunk (Xone - 2021)
Je n’ai été abonné qu’un mois au Game Pass cette année, ce qui explique que j’ai fait un peu moins de jeux que d’habitude, moins de jeux récents, et que j’ai plutôt joué à des titres qui traînent sur mes étagères. Ceci dit, j’ai eu le temps d’enchaîner quatre jeux proposés par le Game Pass, dont The Gunk qui est un titre comme on n’en fait plus : sorte de jeu de plate-forme / action / exploration en 3D, qui aurait pu sortir à l’époque de la PS2 ou de la Xbox 360. Dans mes souvenirs, le dernier titre en date que j’ai fait et qui se rapproche de ce style est Recore - même si The Gunk est moins porté sur l’action et moins généreux en contenu et en activités diverses et variées. L’aventure est très courte, mais elle reste agréable, avec un univers chouette et quelques bonnes idées. Le début promet beaucoup, on a l’impression que le jeu va développer l’aspect narratif - on incarne deux exploratrices qui atterrissent sur une planète dans le but d’en extraire les ressources, c’est un peu la mission de la dernière chance pour maintenir leur affaire à flot - mais si l’univers est sympa et les personnages attachants et bien caractérisés, dans un style comics indé, l’histoire ne décolle jamais réellement. Le but du jeu est de retrouver la source du poison (le Gunk) qui contamine la planète. Il faut au passage nettoyer les nappes de Gunk avec notre gant/aspirateur afin que l’environnement reprenne vie. On peut ainsi utiliser des graines pour faire pousser des plantes dont les capacités permettent de progresser. Il y a aussi quelques combats qui tirent partie du pouvoir d’aspiration. L’ensemble est bien huilé et sympa à jouer mais The Gunk reste une aventure modeste dont le potentiel n’est pas exploité au maximum.


Death’s Door (Xone - 2021)
Je me suis retrouvé à jouer à Death’s Door juste après avoir fait Tunic, donc je vais forcément tomber dans le piège de la comparaison que tout le monde a fait. Si Tunic est bien plus original en termes de construction d’univers et d’exploration, j’ai pris plus de plaisir à jouer à Death’s Door, notamment car le gameplay des combats est beaucoup plus varié et réactif. Le level design est également de qualité, les environnements demandent une dose d’exploration pour en percer tous les secrets, et certains donjons font penser à du Zelda, mais la progression est dans l’ensemble plus linéaire, surtout si on ne cherche pas à faire le jeu de fond en comble. De ce fait, j’ai préféré le rythme de Death’s Door qui a un excellent flow et un bon équilibre entre exploration et affrontements. C’est un vrai bonheur à jouer. Certes, il n’a pas ce petit côté clivant et donc mémorable de Tunic, mais je ne vois pas comment on peut passer à côté si on est fan de Zelda/Metroidvania/Soulslike.


The Pedestrian (Xone - 2020)
On ne compte plus le nombre de puzzle game / plateformers sortis ces dernières années. Difficile de se faire une place au milieu des Portal, Talos Principle et autres Superliminal, mais je dois dire que The Pedestrian arrive à tirer son épingle du jeu. Je n’en attendais pas grand chose et ce titre m’a finalement réservé quelques mind-blowing qui n’ont rien à envier aux fulgurances des jeux sus-cités. Déjà, le cadre de The Pedestrian est original puisque l’on dirige un petit bonhomme qui évolue sur des sortes de panneaux de signalisation dans des décors urbains de toute beauté. Le but du jeu, comme souvent, est d’activer des mécanismes pour débloquer de nouvelles issues et progresser vers la sortie du niveau. L’idée brillante est la manière dont les tableaux peuvent être reliés entre eux : une porte ou une échelle peuvent ainsi être raccordées à plusieurs autres tableaux, le but étant de trouver les bons enchaînements. D’autres mécanismes intéressants viennent rajouter des couches de gameplay, sans jamais rendre le jeu trop complexe, jusqu’au fantastique niveau final qui renverse les perspectives sous lesquelles on a parcouru le jeu jusque-là. Comme d’habitude, ce serait dommage d’en dire trop, il faut y jouer pour apprécier le twist.


Torchlight (X360 - 2009)
J’ai le même ressenti que pour Torchlight II, même si le parallèle avec Diablo est encore plus fort ici : une seule ville et un seul donjon principal dans lequel on s’enfonce de plus en plus. Torchlight II apportera plus de variété dans la progression - sans pour autant casser ce sentiment de linéarité. Sinon, on retrouve le gameplay efficace, plutôt plaisant, mais routinier sur la longueur. Ce que je trouve étonnant dans les Torchlight c’est le parti-pris d’un gameplay très dynamique - limite bourrin - et l’équilibre étrange de la difficulté. Dans l’ensemble le jeu est facile, mais la mort peut survenir très rapidement. Il faut user et abuser des sorts d’attaque et de soins, tout en spammant les innombrables potions de mana à l’occasion, et foncer dans le tas. En tout cas c’est ma tactique et ça fonctionne très bien. Il y a quelques éléments de customisation, du loot à foison à ne plus savoir qu’en faire (les marchands en deviennent inutiles), et des quêtes annexes interchangeables (tuer machin, ramener le bidule, ce que l’on fait forcément en progressant dans le donjon). Bref ce n’est pas très subtil. J’espérais beaucoup plus de la série, mais je ne peux pas dire que c’est déplaisant. J’aurais surtout aimé que les Torchlight soient jouables en coop locale, c’est sans doute le plus gros gâchis de la série.


Assassin’s Creed Origins (PS4 - 2017)
J’en attendais beaucoup car Origins est censé être l’épisode du renouveau pour les Assassin’s Creed, celui qui a dépoussiéré la formule en ajoutant des éléments RPG et en embrassant pleinement l’open world, le tout dans une Egypte antique attendue depuis longtemps. Malheureusement, le résultat final est décevant, j’ai surtout été étonné de voir à quel point Origins reste coincé dans le carcan des Assassin’s Creed. C’était l’occasion rêvée pour repenser la narration, supprimer enfin l’animus, proposer des personnages et une histoire plus profonds, et créer des systèmes RPG enrichissant la progression… Que nenni ! On retrouve les mêmes tares avec une histoire racontée avec les pieds, qui compile des évènements et des personnalités historiques sans arriver à les mettre en perspective et à donner du sens pour le joueur (encore une fois, merci Wikipedia, que l’on peut consulter en parallèle pour se donner envie de connaître la suite du jeu). Le pire ce sont sans doute les éléments RPG qui servent d’excuse pour rallonger le jeu : la map est immense (et très vide), les quêtes annexes sont innombrables (et sans grand intérêt), et la progression dans l’aventure est contrainte par un seuil minimum de niveau à avoir (les ennemis avec un ou deux niveaux de plus sont quasi invincibles). On se retrouve donc à faire des quêtes annexes inintéressantes pour gagner des niveaux afin de s’attaquer aux missions principales, sans oublier que pas mal d’upgrades passent aussi par un système de craft qui impose de chasser des animaux pour récupérer des matériaux. Dans un sens, Origins est effectivement l’Assassin’s Creed ultime ou comment occuper au maximum le joueur avec beaucoup de vide et d’activités répétitives.


South Park le bâton de la vérité (X360 - 2014)
Le bâton de la vérité est l’anti-Assassin’s Creed Origins : c’est moche, irrévérencieux, trash, hilarant, brillamment écrit et raconté, le tout sans aucun gras. N’ayant jamais vraiment regardé la série, je ne m’attendais pas à accrocher à ce point. Mais je n’ai absolument rien à redire, c’est un jeu quasiment parfait. Le système de combat est peut-être un peu simple (mais loin d’être simpliste), ce qui rend l’aventure plutôt facile, mais ce n’est jamais ressenti comme un problème. Au contraire les affrontements étant dynamiques et pliés parfois en quelques secondes (il est même possible de les éviter en se servant de l’environnement) il n’y a jamais la cassure de rythme que l’on peut ressentir dans les RPG au tour par tour. Le rythme général de l’aventure est même exemplaire, on ne s’ennuie pas une seule seconde, l’histoire allant toujours de l’avant. J’aime beaucoup la manière avec laquelle le jeu se déploie, que ce soit d’un point de vue narratif (avec cet improbable affrontement style jeu de rôle grandeur nature, sur fond d’invasion alien) ou par rapport au level design qui lui aussi peut paraître léger au premier abord mais réserve en fait des couches intéressantes à explorer, au fur et à mesure que l’on débloquer de nouveaux pouvoirs. Et bien sûr, les dialogues sont hilarants, j’ai rarement pris autant de plaisir à progresser dans un jeu pour assister à la prochaine situation improbable. A ce niveau c’est un festival, même s’il faut adhérer à l’humour trash de South Park (j’ai encore du mal à croire qu’un tel jeu puisse exister, c’est tellement en décalage avec l’époque actuelle). Je pense que le Bâton de la vérité est le jeu qui m’a fait le plus rire, avec Conker’s Bad Fur Day. Mais encore une fois, le jeu ne se résume pas à cela et surprend par son intelligence purement vidéoludique.


Mario et les Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch - 2017)
J’ai longtemps rechigné à jouer à Mario et les Lapins Crétins. Je ne suis pas fan des jeux de rôle tactiques en case par case, et j’imaginais le jeu compliqué et frustrant. Erreur monumentale ! Le jeu s’avère être une grande réussite, bien équilibré, très agréable à prendre en main, alternant avec beaucoup de justesse combats et phases d’exploration dans des environnements très réussis et colorés. Chaque combat est unique et bien pensé, de sorte que l’on prend au sérieux tout ce que l’on fait. On se sent impliqué, limite sous pression car chaque déplacement et chaque action doit être soupesé, au risque de payer cash la moindre erreur. Mais pour autant le jeu n’est pas si difficile que je le craignais. La plupart du temps il est même plutôt facile de remplir les objectifs annexes, et le fait d’équiper de nouvelles armes et d’améliorer les personnages permet naturellement de surmonter les nouvelles difficultés (et de revenir vers les anciennes avec la jubilation de tout exterminer). C’est juste que le jeu arrive merveilleusement à gérer ce sentiment de tension où la marge d’erreur semble étroite. Bref, on réfléchit beaucoup, en imaginant les meilleures combinaisons de coups spéciaux et en anticipant les prochaines attaques. Et on décompresse le reste du temps en résolvant les énigmes pour progresser dans les niveaux. Esthétiquement le jeu est également une grande réussite, et c’est surprenant de la part d’Ubisoft de proposer un titre aussi abouti techniquement, sans bug, même si on imagine le regard de Nintendo par-dessus l’épaule des développeurs. L’univers Mario mixé à celui des Lapins Crétins est assez amusant. Le jeu est si plaisant à parcourir que j’ai tenté le 100%. Bon, je suis passé à autre chose alors que j’étais prêt du but, et je ne sais pas si j’aurais le courage de retrouver mes automatismes lors des combats - surtout après avoir joué au 2nd épisode qui est l’antithèse absolue du 1er en terme d'exigence et de “pression” - mais l’aventure était très plaisante.


Fallout 4 (Xone - 2015)
Voir mon avis dans le topic du jeu :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=15292&forum=1&cible=531296#531296



Pour finir, des avis sur des jeux que je n’ai pas finis :

- Infinite Undiscovery (X360 - 2008) : j’ai été plutôt déçu par Infinite Undiscovery, c’est un JRPG basique, qui ne brille ni par son système de combat - le temps réel pourrait apporter du dynamisme à l’exploration, mais ça reste simple et bourrin - ni par son scénario confus. Le rythme général n’est pas terrible, l’histoire abuse des allers-retours et les zones sont bien trop grandes, ce qui accentue la lassitude à parcourir les environnements. J’ai abandonné le jeu vers la moitié de l’aventure, quand on passe son temps à errer dans une forêt labyrinthique, à la logique incompréhensible - le scénario obligeant à y repasser à plusieurs reprises.

- Metroid Dread (Switch - 2021) : c’est un bon jeu d’action / plateforme mais qu’est-ce qu’il est frustrant en tant que Metroid ! J’ai encore ce sentiment de rage qui bout en moi quand je repense à cette fuite en avant et à cette impossibilité de faire du back tracking… dans un Metroid ! Et les E.M.M.I. sont une des pires idées de la série, avec du die & retry frustrant à la clé et une justification toute pourrie pour ne pas prendre son temps et explorer. Enfin bref, le gameplay n’est pas mauvais mais ce n’est pas ma conception de Metroid, alors que Metroid Fusion, qui n’est pas l’épisode le plus ouvert de la série, reste un grand souvenir pour moi. Je n’ai pas réussi à battre le boss final qui est très dur (et bien sûr, il est impossible de revenir en arrière pour récupérer des upgrades !).

- Super Meat Boy (X360 - 2010) : je ne suis pas sûr d’accrocher autant que ça. Je pige le concept, c’est grisant par moment, c’est d’une précision diabolique, et le rythme infernal (merci le die & retry instantané) fait qu’il est compliqué de lâcher la manette. Mais à la fin, je n’arrive pas à être pleinement satisfait par l’expérience. Ce n’est pas un truc qui m’a marqué. Sans doute car je préfère les plateformers plus posés, moins morcelés, mais aussi aux univers moins austères et plus accessibles. L’esthétique de jeu flash de Super Meat Boy ne m’a pas aidé à accrocher. J’ai laissé tomber au niveau final qui hausse la difficulté d’un sacré cran - je n’arrive pas à choper le truc pour franchir un passage dans le premier tiers du niveau.

- God of War III (PS3 - 2010) : j’ai voulu enchaîner God of War III peu de temps après le II car les évènements du II - qui se termine sur une non fin en forme de méga cliffhanger - trouvent leur conclusion dans le troisième épisode. Sans surprise, après une heure de jeu, on se retrouve à poil et on doit franchir de nouveaux obstacles pour accomplir la vengeance de Kratos. Je ne suis pas allé très loin, j’ai le sentiment que c’est la même chose que le II en plus démesuré et violent. La mise en scène du début du jeu est dingue, mais bon on assiste au climax du II donc c’est normal. J’ai à peine commencé le jeu, mais j’avais un autre titre plus intéressant sur le feu et je n’ai pas repris ma partie. Je m’y remettrai plus tard.

- Tomb Raider Underworld (X360 - 2008) : c’est assez étonnant de revenir vers Tomb Raider Underworld après des années à pratiquer les Uncharted et les derniers reboot de Tomb Raider. Comme l’impression de redécouvrir une autre vision du genre, plus ouverte et moins assistée. Ca fait bizarre de devoir chercher à quel élément du décor s’accrocher, et de réfléchir à la logique de certains mécanismes : il n’y a pas de marques évidentes qui indiquent le chemin, il arrive que l’on cherche par où passer pour progresser ! On est quelque part à mi-chemin entre les premiers Tomb Raider et les futurs Uncharted. Ce n’est pas mal, même si le jeu trahit son âge, notamment avec des gunfights semi-automatiques brouillons et un gameplay qui manque de souplesse. Le level design est intéressant mais c’est dur de se passer du confort des productions modernes une fois que l’on y a goûté, surtout pour les jeux d’action / aventure de ce genre qui gagnent à être plus souples et dynamiques.

- Death Stranding (PS4 - 2019) : je regrette d’avoir arrêté ma partie car j’avais enfin réussi à entrer dans l’univers très singulier de Death Stranding au bout - je crois - d’une quinzaine d’heures, et je ne sais pas si j’aurais le courage de relancer ma partie et encore moins d’en recommencer une, tant la progression peut s’avérer lente et laborieuse. Mais Death Stranding est avant tout un jeu contemplatif, et la simulation de randonnée ultime. Les décors sont saisissants et il y a quelque chose de gratifiant à évoluer dans cet univers et à relier les différentes stations au fur et à mesure de la progression. Débloquer les routes est notamment très plaisant : après avoir galéré des heures en trébuchant sur des cailloux on peut désormais se déplacer plus rapidement en véhicule. Il y a une grande liberté dans la manière d’arpenter les environnements, surtout après avoir débloqué les véhicules, et on passe son temps à étudier la map pour déterminer le meilleur sentier à prendre. Death Stranding tient par la seule force de cette proposition, ce qui ne cesse de m’étonner, car le jeu est sinon étrangement vide : l’histoire et les protagonistes semblent sortir de nulle part (c’est du Kojima, mais bien pire que MGS), je ne pige pas trop le but de tout cet univers, et on se contente de faire le facteur, le jeu se résumant à une immense quête fedex. Mais il faut avouer que Death Stranding arrive à y mettre du sens. Je regrette néanmoins l’ergonomie inutilement complexe (se balader dans les menus est une aventure en soi) et la présence d’ennemis qui rendent certains passages très lourds alors qu’on a juste envie de se promener.

- Infernax (Xone - 2022) : metroidvania qui fait surtout penser à une version néo-rétro de Castlevania II, notamment par son univers très similaire : héros solitaire, ambiance médiévale, monstres qui sortent la nuit, difficulté plateformesque impitoyable (il y a même une reprise directe de “l’astuce” la plus connue de Simon’s Quest)… J’ai trouvé le début dur, limite injuste et frustrant, j’ai hésité à laisser tomber puis petit à petit les choses se mettent en place, notamment quand on commence à monter de niveau et à améliorer son équipement. Certaines zones restent relevées et l’absence de checkpoints rapprochés est parfois agaçant - sachant que les chutes dans un trou sont mortelles - mais le défi est en fait bien dosé et on est toujours motivé pour progresser, du moment que l’on opte pour le niveau de difficulté qui permet de conserver l’expérience acquise même après être mort (sinon, il faut avoir beaucoup de sang froid). L’intégration de quêtes annexes avec des choix à effectuer rend l’exploration et l’univers agréablement vivants. Mon abonnement au Game Pass a expiré avant que je finisse le jeu. Dommage, j’aurais bien continué.

- Saints Row 2 (X360 - 2008) : je trouve que ce jeu est raté dans les grandes largeurs, je ne sais même pas comment on peut sortir un tel jeu, quelques mois à peine après la sortie de GTA IV. C'est une parodie de parodie, sauf que ce n’est ni fun, ni drôle. Je pensais que le jeu serait plus amusant, mais ce n’est pas le cas. C’est surtout le gameplay qui est très décevant et rend les phases brouillonnes et répétitives : la conduite n’offre aucune sensation et les phases de shoot sont imprécises et consistent à décimer des vagues d’ennemis, le tout se révélant au final très bourrin. Bref, Saints Row 2 est un GTA-like médiocre.

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Posté le: 2023-04-04 18:36   [ Edité le: 2023-04-04 18:53 ]
Anodyne - Je ne m'étais pas assez renseigné sur ce jeu... J'avais cru que c'était un Zelda-like, ce qui est le cas et pas le cas en même temps. C'est plutôt un jeu "contemplatif" avec quelques passages à la Zelda 2D. En effet, les 3 quarts des écrans du jeu sont vides et il n'y a rien à faire. C'est absolument pas le genre de jeu que j'apprécie.
MON AVIS : pas pour moi !


Astalon : Tears Of The Earth - Un "petit" Metroidvania, avec des influences Castlevania et The Lost Vikings. En effet, vous aurez 3 personnages, possédant chacun leurs capacités différentes, qui vous serviront à évoluer à l'intérieur d'une tour géante.
MON AVIS : pas le meilleur de sa catégorie, mais beaucoup de charme


The Baconing - Le 3ème épisode de Deathspank. Ca reste toujours un hack'n'slash avec un humour anglais débridé, mais il lui manque un je-ne-sais-quoi qui faisait le charme des autres épisodes.
MON AVIS : sympathique, mais c'est le plus mauvais épisode des Deathspank


Book Of Demons - Avec une grosse influence Diablo, vous contr... euh non votre personnage avance tout seul et vous devez dégommer les ennemis avec votre souris. Récoltez des cartes pour accroître vos pouvoirs. Vous-mêmes choisirez la longueur de votre partie. Un concept nul sur papier mais ultra-addictif une fois le jeu lancé.
MON AVIS : allez, un p'tit dernier pour la route et promis, après j'arrête...


Cathedral - Un jeu de plateformes-action-aventure dans l'esprit d'un Shovel Knight mais avec un gros côté exploration. Le contenu du jeu est vraiment géant, vous en aurez pour votre argent. La difficulté est progressive, mais se corse bien vite.
MON AVIS : dur mais très bon


Elliot Quest - Vous avez aimé le Zelda 2 de la NES ? Hé ben vous allez adorer Elliot Quest alors. Pour le reste, j'ai trouvé le jeu très difficile, souvent on ne sait pas où aller ou quoi faire, et après avoir fini avec peine le jeu j'ai vu qu'un gros quart du contenu m'est passé sous le nez. Je me suis quand même bien amusé, c'est le principal.
MON AVIS : duuuuuuuuuuuuuuuuur


Gunman Clive 2 - Toujours dans ce style graphique si particulier, la série des Gunman Clive continue son petit bonhomme de chemin. Au programme pour ce 2ème épisode : toujours de la bonne action/plate-forme. Le jeu est plus long que son prédécesseur, la difficulté est accrue, il y a plus de personnages et des phases de conduite de véhicules apparaissent.
MON AVIS : aussi bon que le premier


Hammerwatch - Heroes Of Hammerwatch, sa suite, étant le jeu auquel j'ai le plus joué il y a 2 ans, je n'avais jamais joué à sa préquelle. Mal m'en a pris, je suis aussi devenu accro. Le plus important changement, c'est qu'ici, contrairement à Heroes Of Hammerwatch, il n'y a pas d'éléments rogue-like : quand vous mourrez, ben il faut tout recommencer. Vous n'avez pas d' "ores" si vous vous loupez pour recommencer avec de meilleures capacités, non vous n'aurez que quelques vies pour tout le jeu, et si vous perde c'est game over. Plus que le jeu en lui-même d'ailleurs, qui est quand même bien fourni, ce sont les niveaux amateurs auxquels j'ai le plus joué.
MON AVIS : le jeu auquel j'ai le plus joué cette année


Harvester - Alors là, je suis dans le même état d'esprit que la fois où j'ai terminé Conker's Bad Fur Day. Le jeu m'a marqué et je pense que je m'en rappellerais sans doute pendant longtemps, mais est-ce que j'ai aimé ? Si on enlève tout le côté trash, provocateur et gore, que reste-t-il ? En plus pour Harvester, le jeu a été développé pour montrer que les jeux vidéo rendent violents (sic). Donc j'ai aimé ? Je ne sais pas. Reste un point'n'click réalisé avec des FMV, avec un humour gras méchant qui ne passerait plus du tout si ce jeu était sorti de nos jours, des scènes totalement WTF, plein de possibilités de jeu, de contenu annexe, de scènes cachées, la seconde partie qui se transforme en beat'em'allet une longue durée de vie pour le genre. J'ai pris plaisir à y jouer mais est-ce un bon jeu ? J'en sais rien.
MON AVIS : VIAAAAAAAAAAAAAAAAAAANDE !


Savage Halloween - Un jeu de plate-forme shoot old school. Un mix entre Contra pour le style d'attaque des protagonistes avec des niveaux que l'on voit plutôt dans des jeux de plate-formes à l'ancienne. Ca donne un très bon mix. Le jeu a une bonne difficulté de base (ni trop facile, ni trop dur), il est varié et il est disponible à un très petit prix.
MON AVIS : très sympa


Tormented Souls - Un survival horror comme dans les années 90, avec tous les (supposés) défauts du genre de l'époque : personnages que l'on déplace comme des tanks, rubans encreurs pour sauvegarder, inventaire très limité qui nous oblige à faire plein d'allers-retours, plans de caméras fixes, scénarios nanards. C'est mon plaisir coupable de cette année, ça me rend très nostalgique de cette période. Oui je sais, le doublage est horrible de chez horrible, la plupart des cut-scenes ne sont même pas animées. Mais l'ambiance est là et franchement, qu'est-ce que ça fait du bien de revoir ce genre de jeu !
MON AVIS : plaisir coupable

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Posté le: 2023-05-06 11:32
Ah 2022, une année de m#r#e à titre personnel... mais le jeu vidéo m'a fait du bien. Énormément voire un peu trop. Année très orientée beat’em all et (tactical) RPG. Je met d'emblée de côté les rares sessions rétro sur super nes type run saber ou turtles in tme (qui a pris un petit coup de vieux surtout en solo). Ce billetest prêt depuis fin décembre, mais pas eu le temps de le publier plus tot et ésolé si j'ai pas inscrit la compléetionn des trophées, je le ferais peut etre plus tard.mais '

 Hadès PS4 - pas terminé - XX% trophées - L'enfer est pavé de bonnes intentions
Jeu sympa que j'ai lâché rapidement faute de motivation pour m'y investir. Bref comme Bastion…. Je comprends l’engouement,je trouve le jeu très pêchu, plus que Bastion, mais l’histoire ne m’a pas portée… et j’ai eu de gros jeux au même moment.  

Tales of arise PS4 terminé - XX % trophées - Un bon cru
Le premier Tales of que j'arrive à terminer. Jeu plaisant et addictif.Très bons combats, dynamique et avec un effet chiffres qui tombent et explosions de partout.Mais jeu pense pour vendre du DLC inutile dans le sens où certains choix de game design comme la limite d’objets qu’on peut posséder/utiliser peut se lever via des DLC ou que ces derniers vendent des levels… Scénario et réalisation bien. Après,le jeu se tasse vers la moitié.

Batman tell tale PS4 - pas terminé - XX% trophées - Bruce peu puissant
Je ne sais plus si j’ai pris que le1er épisode ou le jeu complet, mais je n’ai pas été plus loin que la demi-heure. Je préfère jouer à the wolf among us, vivement le 2. 

Train sim World 2 PS4 - pas arrivé à l'heure - XX% des trophées - Le tain sifflera trois fois
Je l’ai pris en solde, en me disant puisque c’est un jeu exigeant, peut être tu n’auras pas le temps ou la volonté de pousser… et que j’hésitais sur le DLC SNCF TGV Méditerranée. J’ai donc pris le jeu de base a 5 euros pour voir. C’est exigeant, faut être patient, mais c’est uper chouette si on arrive à passer les tutos. Rêve de gosse en fait. J’ai fait pas mal de métro de Londres.Une fois les bases à peine appréhendées, j’ai craqué sur le DLC TGV… Il faut savoir que le jeu de base n’est en général pas cher puis les extensions qui en font le sel coutent plus chères. Simulation de train chouette, dommage qu’au pad ce soit galère, j’aimerais tant avoir un contrôleur dédié. Le jeu demande des heures en apprentissage, je n’ai pas été plus loin que la surface, mais elle m’a donnée envie. Je compte y revenir car c’est ma belle découverte,révélation de l’année.

 Panzer dragon remake PS4 Aussitôt fini, aussitôt désinstallé.  XX% des trophées - Dragon espèce en voie de disparition
Un railshooter dont le remake souffre de ne pas avoir repensé le gameplay…. Et dommage car je garde un souvenir très fort de mes rares parties de l’opus Xbox et je n’ai pas retrouvé le charme…. 

Horizon zéro dawn PS4 - pas terminé - XX% des trophées - Post ennui
J’avais envie d’avoir envie… mais j’ai laché après le tuto…. je trouve le jeu beau mis ennuyeux... peut etre à faire en mode histoire pepouze....

Horizon turbo chase DLC Senna PS4 - ps terminé, XX% des trophées - Formule 1 des 90's
Des ajouts super comme la vue cockpit, jeu plus difficile. Je ne suis pas allé au bout. Mais un très chouette DLC qui redonne un second souffle à un jeu de course déjà très riche. Une grosse cerise pour un gros gâteaux définitivement très 1990’s. J'espère que leur prochain DLC aura l'esprit outrun (course avec du trafic)

GTA 3 Remake PS4 - pas terminé - XX% des trophées - Je suis papa et gangster
Le remake, j’aime le coté concentré et sans a-coté de cet opus de GTA… Je me suis arrêté à quelques missions de la fin. J’ai profité de la compil pour lancer Vice City et San Andreas auxquels je n’ai jamais vraiment joués. Tenté par Vice City plus tard peut être….   

Scott Pïlgrimm PS4 pas terminé - XX% des trophées - Quand le beat est bon, encore faut il qu'il le soit
J’aime le film, le jeu m’a toujours laissé sceptique tout en me faisant envie, j’ai donc craqué sur une promo. Y a du bon et du moins bon, à la casttle crasher… donc je ne suis pas allé au bout. Je regrette une progression assez hâchée et mal pensée, en gros les level débloquent des coups, les achats des stats....

South Park bâton vérité PS4 - pas terminé - XX% des trophées - Oh mon dieu ils ont tué l'envie
Pas eu le temps, j’ai pas été au dela du tuto et je trouvais les polices trop petites à lire (critique valable pour de nombreux autres jeux qui au vue de mon handicap me pénalise de suite) mais ça semble pas mal du tout.

Streets of rage 4 PS4 - pas terminé - XX% des trophées - The Beat em all ultime
C’était trop bien, mais j’ai pas de personnes pour y jouer avec moi. J’ai donc juste fini le jeu en easy et basta. Je pense l'acheter un jour tellement je trouve tut réussi dans ce jeu. (emprunt a la médiathèque)


Oddworld new and tasty l’odyssée d’Abe PS4 - pas terminé - XX% des trphées - Dans les vieux pots, on fait les meilleurs plats

Le remake/remaster ? d’un classique. Son univers est génial, mais le jeu lasse car j’ai l’impression de beaucoup de remplissage avec des tableaux qui pourraient être des niveaux bonus ou post game pour joueurs ayant envie d’y passer plus de temps. Je truve débiles tous les niveaux requis pour ouvrir certaines portes. Je n’ai pas été au terme du voyage et j’ai pesté contre le stick car certains mouvements sont plus délicats à sortir. Dommage de e pas pouvoir utiliser la croix dans certains cas.

Dragon Dogma PS4 - pas terminé - XX% des trophées - Un dogme à approfondir
Je m’y suis perdu, j’ai pas joué longtemps mas ça m’a plu. A retenter au calme et avec du temps et de l’envie. En changeant de classe, car je n'arrive pas à utiliser l'arc avec le rodeur.

 Pocky and rocky reshrine PS4 - terminé - XX % des trophées - Bon néo rétro
Jeu tres chouette, joli, bon rythme. Quelques soucis : absence de jeu multi d'emblée, un gros souci de manque de modernisation des controles (pourquoi ne pas avoir joué la cartedu dual twin stcik shhoter et surtout pourquoi proposer un spécial qui repose sur le tapotage pour poser des toruelles ce qui rend le truc super uprecis et pas agreable alors qu'une touche dédiée aurait fait l'affaire....) Malgré ces éceuils j'ai adoré.

 Raiden 5 PS4 - un peu terminé - XX% des trophées- seconde chance
Je lui ai donné une seconde sens, il souffre toujours d'un souci de lisibilité, mais j'ai plus apprécie les deux heures passées dessus en jouant sans me prendre la tete.

 Astérix et Obélix baffez les tous PS4 - pas terminé - XX% des trophées - ëtre long n'est pas une qualité
En soi le jeu est techniquement réussi, idem coté gameplay, mais il pêche à vouloir offrir des stages trop longs, avec peu de variété dans les adversaires. Une déception donc, mais pas un naufrage. Moins de stage, plus d’ennemis divers et ça aurait ete ien.

 Sifu  - terminé en easy - XX% des trophées - Kung Fu Master
Un excellent jeu de combat en tus points. Exigeant, trop même pour moi, mais c'est quelque chose qui va au dela de ce que propose Yakuza, Sleeping Dogs ou d'autres en baston... J'ai aussi apprécié le mélange modernité et tradition, notamment dans es environnements où l'alternance et le passage de l'un à l'autre fonctionne très bien.


Othercide - PS4 - terminé en easy - XXù des trophées - Goth Tactical
Un rogue tctical pas mal du tout. Une difficulté absué (le fait de ne pas pouvoir soigner ses unités pendant et hors combat sans faire de lourds sacrifices rend le truc assez tordu, mais en mode easy ça passe car les regles sont assouplis. En gros, un chouette jeu, mais à réserver aux amateurs experts du genre. Parce que devoir sacrifier une unité pour en soigner une autre, devoir utiliser ses PV pour effecteur certaines actions etc... font qu'on a un jeu qui punit durement l'erreur. Un tacticla un peu à part, qui mérite l'essai car pas cher.

Stray PS4 - pas terminé, XX% des trophées - chat perdu
C'est joli, le chat est trop chou, mais je n'ai pas été plus loin que le début la faute au dernier jeu de la liste.


Broforce PS4 - terminé - XX% des trophées- jeu d'action turbo c#n
J'ai relancé une partie pour le terminer cette fois. C'est brofroce, dnc un jeu marrant, où tout explose.

Tactic Ogre PS4 - terminé (1 fin) XX% des trophées - One more turn
Mon jeu de l’année, j’ai fini un runet je me suis lancé dans les autres branches du scénario. Jeu formidable , beau remaster, je ne connais pas l'original qu'on m'a, anecdote marrante, offert en version super famicom quelques jours avant l'annonce du remake. Le jeu est exigeant, lent, et en ait dans son jus de l'époque qui fait que je le conseille aux gens qui savent dans quoi ils se lancent. Une FAQ ou n guide peut aider à eviter des erreurs qui font perdre du temps.


Donc bilan 2023
1/ Tactic Ogre
2/ Sifu
3/ Strets of Rage 4
4/ Train Sim Wordl
5/ Tales of Arive
6/ Pocky and Rocky Reshrine
7/ OtherCide / Dragon Dogma

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Posté le: 2023-05-07 01:39
Oh tiens je suis sur Tactics Ogre moi aussi depuis au moins un mois et demi, avec environ 100 heures au compteur, en ayant complete que l'une des trois routes... (mais j'ai bientot fini la seconde). Un tres bon jeu mais je lui prefere quand meme Triangle Strategy.
La mort dans les trous c'est chi... par contre.
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Posté le: 2023-05-08 12:17
Je n'avais pas parcouru ce topic depuis longtemps, alors que pour se faire un avis sur un jeu, c'est beaucoup mieux que de chercher des éléments de réponse sur Gamekult ou SensCritique (ma manière de faire habituelle, certainement hors d'âge) ; donc merci à tous pour vos contributions.

J'ai lu particulièrement en détails le post de yedo, qui me fait (re)découvrir et donne envie de jouer à Children of Morta, Transistor, Death’s Door. Pour Death Stranding (acheté en Novembre 2022), je sais maintenant que ce n'est pas du tout la peine de l'essayer
Tomber Raider Underworld, mon préféré de la série, n'a pas en effet toutes ces "micro aides" à l'exploration et au combat, devenues presque standard depuis les 10-15 dernières années.

Quant à Super Paper Mario, j'ai apprécié ce passage :
Citation :
Le problème c’est que le level design en devient nébuleux. Je fais encore des cauchemars en pensant au hub principal, Recto et Verso : la santé mentale régresse à mesure que ce hub prend de l’ampleur, dédoublant les chemins d’accès et les PNJ en versions miroir. C’est un enfer pour se repérer.


=> Le plus dingue est de se demander ... comment les développeurs ont pu 1) concevoir (déjà une prouesse intellectuelle) et 2) coder une telle architecture ?


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Posté le: 2023-05-09 12:38
Citation :
Le 2023-05-08 12:17, gazza8 a écrit :
J'ai lu particulièrement en détails le post de yedo, qui me fait (re)découvrir et donne envie de jouer à Children of Morta, Transistor, Death’s Door. Pour Death Stranding (acheté en Novembre 2022), je sais maintenant que ce n'est pas du tout la peine de l'essayer

Merci, ça me fait plaisir si ça te donne envie de jouer à certains jeux !
Pour Death Stranding, ça vaut quand même le coup de le lancer (surtout si tu l'as acheté !). Ce jeu est un tel OVNI que c'est difficile de savoir si la sauce va prendre avant d'y jouer. Mais, clairement, il y a un cap de quelques heures à franchir avant de rentrer pleinement dans l'univers.

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Joue à Metal Max Xeno

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Posté le: 2023-05-09 16:22
Citation :
Le 2023-05-07 01:39, LVD a écrit :

Oh tiens je suis sur Tactics Ogre moi aussi depuis au moins un mois et demi, avec environ 100 heures au compteur, en ayant complete que l'une des trois routes... (mais j'ai bientot fini la seconde). Un tres bon jeu mais je lui prefere quand meme Triangle Strategy.
La mort dans les trous c'est chi... par contre.


Je n'ai pas osé faire ke donjon souterrain, les trous.... ne pardonnent pas.
Le jeu a été dur sur un passage, une mission galere où comme je n'avais que des humains dans mon équipe je ne pouvais rien faire, fallait du monstre ou dragon sac a PV...
J'ai surtout compris en jouant à Tactics Ogre pourquoi le Tactical était souvent comparé à une forme d'échecs, la quasi totalité des batailles du jeu requiert de mettre hors de combat le leader adverse, le reste étant pas nécessaire.

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Posté le: 2023-05-09 23:24
Citation :
Le 2023-05-09 16:22, jyelka a écrit :
Je n'ai pas osé faire ke donjon souterrain, les trous.... ne pardonnent pas.


Moi non plus. Je me suis aventure jusqu'au 16eme niveau et j'ai laisse tomber; absolument pas le courage de faire 100 etages...
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