On ne va pas se mentir. Je me suis bien éclaté sur le jeu malgré ce fait de l'avoir trouvé facile et pas qu'à mon tour. La faute en incombe à la direction artistique et aux musiques de Michiru Yamane. Je suis resté coincé une fois et c'est un camarade de boulot qui passait par là et m'a débloqué. Un gamer de la première heure qui se souvenait très bien du titre. Sans lui, j'aurais du consulter la solution pour aller au bout, ce qui aurait fait mauvais genre. Voilà l'histoire : je préfère les Castlevania "d'avant". Tous les pseudo-jeux à la Metroid sortis plus tard sont bien trop easy et simplistes à mon goût, ce qui ne les empêche pas d'être plaisants ! Mon préféré, c'est celui sur Nec.
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"Ah, bravo, toutes les portes de l'étage esquintées ! "
"Mais reconnais qu'il n'y a pas de courant d'air..."
"Ah zut, elle est jalouse..."
"Rhaaaah !!!"
"Sois pas de mauvaise foi, cette porte est fermée oui ou non ?"

Plus d'un an après, je me suis sérieusement mis à Aria of Sorrow, et j'ai passé un fantastique moment (gagné avec la vraie fin et la carte à 100% - par contre, choper toutes les Souls ou tuer les quatre ennemis du bestiaire qui me manque ne me motive pas).

Tous les éléments majeurs de Symphony of the Night sont là, mais agencés et équilibrés bien plus intelligemment et avec une meilleure ergonomie. Même l'aspect technique ne m'a pas gêné grâce au confort et aux filtres RetroArch, je trouve aussi que si le jeu est moins clinquant, il est plus cohérent artistiquement.

Du coup, j'ai installé Dawn of Sorrow (hack Definitive Edition+ sans besoin du touch screen) et Order of Ecclesia. Enfin j'ai du plaisir avec cette série (j'ai bien aimé aussi ce que j'avais joué de Rondo of Blood).
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J'ai pas mal joué à Dawn of Sorrow et ça m'a paru la même chose en moins bien, avec des graphismes ternes, des musiques kitsch, un rythme/labyrinthe/gameplay laborieux, jusqu'à ce que je tombe sur le boss poulet zombie qui occupe tout l'écran, avec ses attaques à anticiper par cœur, ses hitbox douteuses, sa maniabilité atroce (ce type de combat irait si on pouvait se déplacer en étant baissé, mais on ne peut pas), ses attaques qui semblent inévitables et celles qui tuent en un coup, et j'ai désinstallé la chose.
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J'ai découvert les "Castletroid" avec Aria of Sorrow, et il reste l'un de mes jeux favoris dans le genre DoS est effectivement plus laborieux, à ce que j'ai trouvé comme toi, mais mon préféré sur portable demeure "Order of Ecclesia", qui essaie de nouveaux trucs sympas, et qui est un peu plus exigeant en terme de difficulté.

En revanche, j'ai bien moins aimé Harmony of Dissonance (musique horriblement compressée sur GBA, et il est difficile de s'y retrouver) et Circle of the Moon (foutraque, et système de magie assez laborieux). Portraits of Ruin est bof, je trouve que le système des deux persos n'ajoute pas grand chose, et je le trouve très essoufflé.

Symphony, en revanche, Symphony... Eh bien, j'adore SotN, même si j'ai un peu de peine à véritablement le classer comme un "Metroidvania". Il est rapidement très ouvert, avec beaucoup d'options, il a une ambiance absolument folle, il y a des capacités de mouvement vraiment grisantes (Sim, je te recommande de voir les speedruns du jeu, ils sont dingues !), et de l'autre côté, il est extraordinairement facile, beaucoup d'upgrades sont inutiles ou sous-exploités (comme le brouillard, qui ne doit servir que deux fois dans le jeu ?), on peut devenir invincible assez facilement. Mais tout ça n'entrave rien le plaisir général de la partie pour moi. Pour l'avoir refait encore il y a une bonne année, j'ai encore été absolument étonné de ses qualités et de sa beauté, même encore aujourd'hui.

J'appuie MTF pour Order of Ecclesia, qui m'a paru être l'un des metroidvania le plus solide, exigeant et audacieux à la fois. Cela dit, mon cas est particulier dans la mesure où je ne suis pas réceptif à ce sous-genre...j'aime bien les Castlevania et les Metroïd séparément (quelqu'un a essayé Outbuddies, au passage ?), mais l'alliance des deux ne m'a jamais vraiment convaincu.
J'ai récemment terminé Astalon : Tears from earth qui est un très bon jeu, mais qui ne m'a pas particulièrement captivé non plus. Je crois avoir cerné ce qui me chiffonne là-dedans : la carte. La manière dont elle est dessinée, et donc le level-design qui va avec, a quelque chose de très géométrique, tracé à la règle, et du coup assez prévisible. Autant ça ne me gêne pas sur Metroïd qui épouse une ambiance SF où les tons froids jouent avec une atmosphère "métallique", autant quand il s'agit de Castlevania, Astalon ou d'autres dans un genre différent, je leur trouve un côté artificiel et forcé qui ne me convient pas. Certains arrivent à interpréter la formule de manière plus organique, comme Hollow Knight l'avait fait avec sa carte et son design élusifs que j'avais beaucoup aimé, mais globalement je trouve le sous genre du metroidvania trop convenu et engoncé dans ses archétypes. Il est l'exemple typique de la confort food pour les jeux vidéo.

Castlevania SOTN représente pour moi ce qui me gêne le plus : c'est une superbe coquille vide. Il est splendide à regarder, et je dirais même que de voir un speedrunner traverser le jeu est un véritable plaisir ; mais alors manette en main, j'en baille d'ennui. Comme le disait Simbabaad il y a un certain temps, tout s'étire pour rien, la moindre idée est réutilisée plus d'une dizaine de fois telle quelle sans aucune réflexion, on dirait qu'on a mis des éléments dans des salles juste pour les remplir.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Tu étais plus critique de Symphony of the Night dans ce topic il y a un an, MTF !

Après avoir été déçu par Dawn of Sorrow, j'ai abordé Order of Ecclesia, j'ai aimé le début, mais le passage ennuyeux et pénible de la forêt puis du fort marin m'a fait arrêter l'expérience. J'ai encore l'impression de "la même chose en moins bien" par rapport à Aria of Sorrow. Je crois que je vais me limiter à un seul jeu du genre. On n'aurait pas eu une vague d'excellents jeux à la Metroid depuis, j'aurais peut-être persévéré.

Vu que j'étais dans les Castlevania, je me suis néanmoins mis plus sérieusement à Rondo of Blood, que je trouve décidément très plaisant et moderne dans son rapport à la difficulté. J'aime bien Castlevania Chronicles sur PS1, aussi, mais on n'est plus ici dans le "metroidvania".
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Rondo of Blood... aka Chi No Rondo, LE Castlevania old-school par excellence !

La plupart des gens s'imagine que la côte du jeu se situe en étroite relation avec la console d'origine d'où il est paru, un peu à la manière du cachet DC pour un Code Veronica dans la série RE...

C'est une idée reçue, elle n'est pas totalement infondée mais cela reste un cliché...

Code Vero ne surpassera jamais le remake GC du premier RE...

Chi No Rondo est le Castle old-school le plus réussi : à tel point qu'après un épisode Snes et un autre sur Md presque tout aussi bon, Konami n'avait d'autre choix que de refondre entièrement sa mascotte et (sans doute sous l'impulsion de Yamane), de partir dans une nouvelle direction, plus populaire, plus accessible, et, en définitive, à contre-courant d'un tel jeu et ses origines sur nes ou msx (et là je parle avant tout du 1 ou du 3).

Cut-scenes, effets de transparence, sono laser : le format optique détruisit tout ce qui ordonnait un jeu arcade "ordinaire" et rien ne serait jamais plus comme avant (que l'on parvienne seulement à s'habituer à cette rigidité du gameplay, aussi archaïque qu'il puisse être), le level design se révélant aux petits oignons...

Considérablement moins long que le IV de la Super Nes, en contre-partie, présente un degré de finition remarquable (dans l'agencement des niveaux, des pièges, des monstres, jusqu'au moindre bonus ou passage secret...)

Du gameplay en général qui jouit d'une replay value tout aussi notable grâce au second perso disponible, aux portes de sorties alternatives (avec des boss tout aussi inédits) et la possibilité d'explorer et de refaire chacun des stages parcourus grâce à un astucieux système de sauvegarde (là encore du jamais vu dans un jeu de ce style à l'époque).

En plus, il est entièrement faisable en un crédit, ce qui est loin d'être le cas de son homologue Snes et ainsi en contradiction avec sa réputation de difficulté impossible "à l'ancienne"...

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"Ah, bravo, toutes les portes de l'étage esquintées ! "
"Mais reconnais qu'il n'y a pas de courant d'air..."
"Ah zut, elle est jalouse..."
"Rhaaaah !!!"
"Sois pas de mauvaise foi, cette porte est fermée oui ou non ?"

Plus critique peut-être, mais en essence, je dis la même chose C'est un peu l'amour vache, quoi : parfois, je suis absolument ravi du design et je fais fi du gameplay, et parfois, c'est le contraire... Bref, façon relation Facebook : "C'est compliqué" ^^