Legend, je me rappelle qu'ils en avaient fait tout un foin à l'époque chez Consoles+. Bon en même temps ça se comprend, une production fr quand même. Et d'après ce que tu dis, il est quand même jouable. A l'époque les beat en France se comptaient sur les doigts d'une main, donc forcément quand y'en a un qui sort tu le prends. Perso, je ne l'ai pas pris. Je ne connaissais pas la boite qui développait, mais bon il a l'air pas trop mal. Après c'est sur qu'avec l'émulation et autre, on aurait du mal à s'y mettre. Mais bon pourquoi pas ?

L'autre par contre, j'en ai jamais entendu parlé. C'est vrai que rien qu'à voir le 1er screen ingame, on sait où ils ont trouvés leur idées

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Blades of Vengeance m'était totalement inconnu.... Et il a l'air rudement joli!

Merci Lyle pour le "petit" compte rendu sur Legend et Iron Commando. Le 2eme m'a vraiment plu visuellement, peut être parce que je suis un grand fan de Cadillacs & Dinosaurs et Punisher

Merci pour les nombreuses réactions. Ce qui me fait le plus plaisir, c'est qu'elles portent sur des titres pas trop connus pour une fois. Ca devrait m'inciter à reprendre les MAJ un peu plus fréquemment.

Beau boulot, Lyle. J'avais un moment songé à pondre un article sur les jeux Arcade Zone, mais la motivation finissait toujours par me faire défaut C'est donc une très bonne chose que tu t'y sois mis.

Concernant Legend, dieu sait que j'y ai joué un paquet de fois à celui-là, et pour cause, y avait rien d'autre d'acceptable comme beat'em all sur la Super Famicom PAL : les quelques adaptations Capcom existantes étant beaucoup trop lentes. Aujourd'hui, j'avoue que ça fait un peu mal aux yeux d'y retourner, mais pour le bon souvenir laissé, on se montrera indulgent.

Iron Commando, je l'ai découvert avec l'émulation. Pas allé bien loin dans le jeu, mais il me semblait plus abouti que son prédecesseur.

EDIT : J'oubliais, le Legend 3D développé par Toka sur PSX ne se défend pas trop mal. Vous pouvez le trouver sans trop de difficultés sur le Ouaibe en version compressée (quelque chose du genre 15 Mo). Vu "l'incroyable" quantité de beat'em all sortis sur ce système, c'est tout de même dommage qu'il se soit pris un bide monumental...

"Have you played Atari today ?"
Comment ça, "Non" ?! Allez zou, séance de rattrapage !


Gremlins - 1984 - Atari 8-bits - Développeur : Atari Games - Editeur : Atarisoft




Noël 1984. Le jeune Billy Peltzer se voit offrir par son père, inventeur farfelu, une étrange bestiole ramenée de Chinatown. Un mogwai que ça s’appelle. Le mode d’emploi accompagnant ce Nouvel Animal de Compagnie vaut à lui seul le détour : éviter de mouiller la bestiole, ne pas l’exposer à la lumière du jour, et surtout ne jamais – Ô grand jamais - la nourrir après minuit. Vous connaissez la suite…



Le tout premier Gremlins a fait l'objet de deux adaptations vidéoludiques : un jeu d'aventure sorti uniquement sur micro 8-bits et le présent titre, d’abord développé sur Atari 5200 puis converti sur Atari 8-bits (chose curieuse, la conversion est sortie avant la version originale). Ce dernier jeu n’a pas fait grand bruit à l’époque de sa sortie et il y avait donc de quoi être méfiant à son sujet. Coup de chance, c’est la division arcade Atari Games qui s’y est collée : la vilaine citrouille tant redoutée se transforme du coup en luxueux carrosse.

L’action se déroule dans le salon de la maison Peltzer, dont l’aménagement varie au fil de la cinquantaine de stages que compte le soft. Il est minuit, Billy doit mettre la main sur les mogwais en liberté et les mettre en cage avant qu’ils n’aient eu l’occasion de faire trempette, ou pire, de se nourrir. Hélas, il est déjà trop tard : plusieurs de ces charmantes bestioles sont passées à l’acte et se métamorphosent en nettement moins charmants gremlins. S’il se montre assez rapide, Billy peut détruire le cocon dans lequel les créatures sont en gestation, simplement en passant dessus. Si le cocon a le temps d’éclore, notre héros se retrouve confronté à un sérieux problème.



Pour se débarrasser des gremlins, Billy doit les découper en rondelles à l’aide de son épée. Une épée ? Si vous avez vu le film (ce qui est plus que probable, à moins d'avoir passé les vingt-cinq dernières années cloîtré dans un monastère), farfouillez un moment parmi vos souvenirs et vous finirez par retrouver la scène : la mère de Billy se retrouve confrontée à une horde de gremlins fraîchement éclos ; après avoir fait explosé l’un d’eux dans le four à micro ondes familial, elle est sur le point de finir étranglée par une autre créature, quand son fiston surgit, une épée décorative en main, et décapite l’agresseur. Voilà pour la seule et unique apparition de l’épée dans le film. Il est toutefois intéressant de noter que dans le script original, Billy découpait presque continuellement du gremlin avec son épée ; par ailleurs, le scénario initial du long-métrage se voulait assez sombre (mère décapitée, chien dévoré...) et dans cette version même le gentil Gizmo se comportait comme une petite enflure. On est loin de la gentille comédie finalement servie par Joe Dante, sous la pression amicale mais ferme de Steven Spielberg.

Revenons-en au jeu : Billy débute la partie avec un appareil photo et dispose de plusieurs « flashs » de secours, paralysant aussi bien gremlins que mogwais durant une poignée de secondes (sous l’émulateur Atari800Win Plus, les flashs s’actionnent en appuyant sur la touche Shift/Majuscule. La télévision permet quant à elle de monopoliser l’attention des créatures passant devant l’écran, donnant au joueur quelques minutes de répit : encore faut-il pouvoir atteindre le poste et l’allumer en toute quiétude….



Outre les gremlins, le frigo et le distributeur de Pop-corn sont vos pires ennemis : la machine à Pop-corn envoie des friandises dans tous les sens, parfois jusqu’au mur opposé de la pièce, constituant autant de tentations pour les trop gourmands mogwais. Le réfrigérateur est une autre source de problèmes : soit un gremlin est en train de farfouiller à l’intérieur, expédiant au passage des victuailles à travers la pièce, soit c’est le bac à glaçons qui fait des siennes, provoquant l’apparition de petites flaques d’eau dans lesquelles les créatures se feront un plaisir d’aller faire trempette. Enfin, Billy ne peut transporter qu’un mogwai à la fois vers la cage ; pendant qu’il est occupé ailleurs, les gremlins se feront un malin plaisir de lui pourrir la vie en déverrouillant cette même cage, histoire que les mogwais captifs partent en vadrouille…

Deux manières de terminer le stage en cours : soit Billy parvient à enfermer tous les mogwais et se débarrasse des gremlins restants, soit il se contente de survivre jusqu’à ce que sonne six heures (ce qui nous donne une durée maximale de six minutes par stage) : le lever de soleil met alors un terme à l’existence des bestioles, gentilles comme méchantes. On peut ainsi s’amuser à se la jouer Survival en mode solo, tandis que le mode deux joueurs donnera davantage lieu à une compétition amicale. Certains stages ont d’ailleurs été implémentés dans ce sens : la cueillette de mogwais en temps limitée – sorte de Bonus Round - n’a pas vraiment d’intérêt pour un joueur seul.



Le maniement de Billy ne souffre d’aucun défaut : la portée étendue de son arme lui évite d'avoir à s'exposer inutilement et l’amplitude des coups donnés permet d’abattre plusieurs ennemis simultanément ; le joueur ne peut donc s’en prendre qu’à lui-même s’il perd une vie en entrant en contact avec l’une des créatures. De leur côté, les affreux mutants sont de plus en plus rapides et pullulent dans les stages avancés, jusqu’à occuper pratiquement tout l’espace de la pièce. Cependant, la menace qu’ils représentent reste à tout moment gérable, d’autant que le joueur bénéficie d’un délai de quelques secondes au début de chaque niveau, lui permettant de faire place nette tout autour de lui et de se réfugier dans un recoin moins peuplé du salon.

Bilan positif pour ce titre aux graphismes sobres mais efficaces : il apporte sa petite pierre à l’édifice des adaptations de long-métrages réussies. Dommage, dans ces conditions, que son audience soit demeurée restreinte, surtout si l'on effectue la comparaison avec un Ghostbusters (alors même que les adaptations vidéoludiques de ce dernier n’ont pas recueilli que des louanges, loin s’en faut…). Il est probable que les difficultés rencontrées par Atari au détour de l’année 1984, couplées au bide de l’Atari 5200, auront amplement contribué à l'anonymat de ce Gremlins.

Ca m'a l'air excellent tout ça
Je choppe la rom chez Atarimania et je vais essayer ça dès que possible.
Tiens au fait, ou est donc passé Atari Frog ? Il s'est converti au Commodore 64 et à l'Amiga ??

Caverns of Mars – 1981 – Atari 8 bits – Atari Program Exchange (APX)



Pour le retrogamer averti se penchant sur la ludothèque des Atari 8-bits, il est fréquent d’en arriver au constat suivant : riche en conversions de qualité, le support souffre toutefois d’un manque d’exclusivités. Il ne s’agit pas là d’une vue réductrice ni même d’un complot commodorien, dans la mesure où les gens d’Atari ont eux-mêmes pris conscience de cet état de fait et qu’ils se sont efforcés de le corriger...

En 1981, Atari est en effet soucieux d’assurer un avenir décent à sa gamme de micro-ordinateurs 400 / 800 et forme dans cette optique une nouvelle compagnie, The Atari Program Exchange (APX). Son but ? Stimuler la création de logiciels sur Atari 8-bits, notamment auprès des programmeurs de niveau intermédiaire ou débutant, en mettant à leur disposition des outils de développement à bas coût et accessibles au plus grand nombre. Le programme d’échange Atari a duré jusqu’en 1984 et compte quelques petites perles à son actif.



L’un des premiers titres développés par ce moyen et suffisamment abouti pour rejoindre la ligne de produits Atari a pour nom Caverns of Mars. Le joueur y incarne le dernier recours de la race humaine contre les envahisseurs : placé aux commandes d’un vaisseau, il doit descendre le long d’un réseau de cavernes (martiennes, faut-il le préciser), puis abattre toute une flotte d’appareils ennemis, jusqu’à atteindre le centre névralgique des forces adverses, situé au cœur de la planète.

Une bombe est ensuite actionnée et le vaisseau doit remonter en vitesse à la surface de Mars avant l’explosion du QG ennemi, ce qui se traduit à l’écran par une phase d’esquive en temps limité, lors de laquelle éviter de se manger un mur relève de l’exploit. Heureusement, la configuration des lieux et la dangerosité des pièges sont paramétrés selon le mode de difficulté choisi, rendant le soft accessible au plus grand nombre.



Caverns of Mars est généralement considéré comme un clone de Scramble se déroulant à la verticale. Cette réputation n’est pas totalement usurpée puisque l’influence du titre de Konami se fait ressentir dans de multipes détails : le style graphique des vaisseaux et décors, les barils de fuel à détruire, le design des défenses adverses et le dédale urbain situé juste à la fin du niveau. Toutefois, le programmeur s’est donné la peine de varier les pièges destinés au joueur, avec des champs de mines aux déplacements aléatoires, des barrières lasers s’activant par intermittence… De son côté, le mélange des phases action/esquive et descente/remontée n’est pas sans faire penser à Lunar Rescue. On a vu pire comme références !

Production amateur de qualité, Caverns of Mars a remporté un large succès à son époque : son principal géniteur, Greg Christensen, alors étudiant, aurait remporté jusqu’à 100 000 $ de Royalies, pour une récompense initiale de 3000 $ octroyée par Atari ! De quoi l’inciter à produire deux suites : Phobos et Caverns of Mars II, qui n’ont pas rencontré le succès de leur aîné. Aujourd’hui encore, Caverns of Mars vaut le coup d’oeil même s’il ne fait plus vraiment figure d’incontournable au royaume du Shmup.

C'est officiel, Atari Frog s'est réincarné dans Sodom !
Celui là je vais l'essayer aussi.

J'ai oublié de poster à propos de Gremlins : j'ai essayé le jeu il y a quelques jours et il est vraiment très bon. J'ai été étonné par l'excellente jouabilité de l'ensemble avec un perso maniable et rapide et une bonne détection des collisions.
J'ai vu qu'il existait un jeu Gremlins sur Amstrad CPC et j'ai voulu l'essayer (parce que j'arrive pas à faire marcher l'ému XL sur la WII contrairement à l'excellent ému CPC) mais il bloque au premier écran qui demande si on veut charger les scores (ou une sauvegarde, je sais plus) : j'ai essayé toutes les touches du clavier (virtuel) et rien ne passe. Il ne s'agit pas du même jeu je suppose ?

Il a l'air intéressant ce Caverns of Mars. Le premier screen in-game fait effectivement beaucoup penser à un Scramble vertical. Il faut que j'essaie ça. Juste une chose : Atari 8-bits, ça correspond manifestement à plusieurs modèles de supports, mais quand il y a cette mention dans une présentation, est-ce que Atari800Win suffit ou bien il faut installer d'autres émus ?

Quant Gremlins, c'est très chargé en sprites pour du 8-bits.

Désolé pour la pauvreté des commentaires. D'ordinaire, je suis comme Seb, j'essaie les jeux présentés dans ce thread quelque soit mon affinité supposée avec ces derniers. Par principe, parce que j'aime qu'on fasse la même chose quand moi je présente un jeu. Je m'occupe de ces deux titres dès que j'ai - enfin - le net chez moi.

Merci en tout cas de se pencher sur des supports exotiques et dont à peu près tout le monde se fout. C'est dingue, chez les japonais on va volontiers chercher les trucs les plus obscurs, jamais sortis chez nous et même peu connus là-bas. Le snobisme nippo-centriste et le fait de vouloir se donner des airs d'érudits doivent y être pour beaucoup. Par contre, du côté occidental, il y a beaucoup moins de vocations alors qu'il y a probablement au moins autant à exhumer et que c'est beaucoup plus proche de nous.

Par défaut c'est toujours le même ému avec les réglages standards : dans le cas contraire, je spécifie les réglages à apporter



Arf, là je me sens un tantinet visé J'essaierai de poster davantage de commentaires sur tes présentations, sachant que ton problème d'accès au net, moi je (canardWC?) l'ai toute l'année. Poster et télécharger à partir d'un Cyber Café, c'est pas toujours l'idéal...



En se remémorant l'histoire du PC et "l'âge d'or" des années 80, je suis même persuadé qu'il y a plus à découvrir du côté occidental pour ce qui est des racines du JV, mais bon, allez savoir pourquoi, le Japon c'est plus "sexy".

@SebinJapan : tout d'abord, merci pour ta réaction. J'espérais aussi sortir la grenouille de sa léthargie, mais de ce côté c'est rapé. Eh oui, le Gremlins sur Atari 8-bits est une exclusivité : l'autre adaptation multi-support est un jeu d'aventure que je t'avouerai n'avoir pas eu le temps d'essayer.

Ah non, je pensais certainement pas à toi en disant ça. Quant au fait que tu n'as pas internet chez toi, ça explique tes semaines entières d'absence sur le forum à intervales réguliers. Et dire qu'on pensait que tu tirais juste la tronche

Grosse madeleine aujourd'hui.



Ceci est un Vidéopac Philips, sorti en 1979, en fait un Odyssey 2 de Magnavox recarossé, originellement sorti en 1978 aux USA, mais la marque fut rachetée par le géant néerlandais et diffusé en Europ sous son propre nom.

C'est accessoirement la première console de jeu à laquelle j'ai eu accès, chez mes grands parents durant les années 1980. Dessus, avec mon oncle, je jouais à...

Duel, Magnavox, 1979 (publié en France sous le label Radiola)



Comme vous pouvez le voir sur la belle jaquette, chaque pays a droit à un nom différent pour le jeu, allez faire une recherche sur Google à son propos après ça!

Bref, vous incarnez un cowboy [solitaire qui, après de rudes années passées au pénitentier à construire contraint et forcé la ligne Albuquerque - San Francisco, parvient à s'échapper et à rallier, après mille péripéties, ce patelin paumé ou un shériff un peu trop malin l'a pris la main dans le coffre de la banque,] revenu se fritter contre tous ceux qui le regardent de travers.

[les parties entre crochets peuvent être considérées comme des illustrations cherchant à donner de la substance aux motivations du héros du jeu, car vu de 2009 les enjeux de 1979 peuvent perçus comme primitifs, voire absents dans ce cas précis, le jeu démarrant aussitôt, sans même un écran titre. ceci dit c'est assez frais comme approche, comme dans un film de Scorsese ou il est fort justement rappelé "if you have to shoot, shoot! Don't talk! (ndla)]

Bon plus sérieusement j'ai réessayé ce jeu avec l'émulateur O2EM sur Wii, et, incroyable, j'ai pris un pied monstrueux, j'ai enchaîné les parties durant une grosse demie heure. Ce qui, sur un jeu aussi basique, est un exploit pour ma part.
Mais peut-être parcequ'il n'est pas si basique que ça, justement.



A l'époque je perdais toujours face à mon oncle, et je ne pensais pas m'amuser autant avec ce jeu plus de vingt ans plus tard. Je pensais me retrouver avec un jeu, au vu des images qui me restaient en tête et que je n'avais jamais oublié (mon premier jeu, vous pensez bien) ou on déplaçait son cowboy vu de haut, en tirant jusqu'à atteindre notre adversaire.
En fait voici ce qu'il en est vraiment, voici ce pourquoi j'ai attrapé des fous rires et brandi bien haut et violemment ma wiimote après des victoires héroïques.
Croyez-le ou non, mais si je devais définir ce titre, je dirais que c'est le Mario kart des duels au pays de Bomberman et des flippers.
Et oui rien que ça.

A première vue tout est simple.
On incarne le cowboy de droite dans une aire de jeu fixe dans laquelle on peut se déplacer librement. Les animations des deux persos sont très détaillées et fluides. Dans l'aire de jeu sont disposés aléatoirement de drôles de choses que l'on suppose être des végétaux tels des buissons, mais qui dans les faits font surtout penser à des champignons.En bas le chiffre indique votre nombre de victoires et les points les balles restantes dans votre chargeur. Le but du jeu est d'arriver à dix victoires, au delà les compteurs sont remis à zéro sans que la difficulté n'en soit augmentée.
Vous démarrez à l'opposée de votre assaillant. Vous pouvez tirer à droite ou à gauche, mais vous pouvez vous déplacer dans toutes les directions, diagonales comprises. Les persos ne se déplacent pas très vite, mais sans que cela soit pénalisant. Au contraire ce rythme fait bien ressortir à mon avis l'état de fatigue de ces desesperados qui se frittent dans le désert, accablés par le soleil dans leurs fringues qui puent. Chaque mouvement se fait physiquement ressentir, et du coup on réfléchit avant de partir à l'assaut, car il faut aussi éventuellement pouvoir esquiver... De même si vous vous décidez à tirer, sachez que ce n'est pas immédiat, il faut d'abord dégainer. Entre le moment ou l'on appuie sur le bouton et celui ou la balle s'élance effectivement, il s'écoule bien une longue seconde.
Voici pour l'aspect "réaliste" des duels au revolver.

Maintenant il faut savoir que le jeu propose un peu plus que ça.
Pourquoi l'ai-je comparé plus haut à Mario Kart? Parceque c'est un jeu à jouer à deux. Seul c'est très bien, on comprend bien les mécanique et on se marre... mais on en fait vite le tour. A deux tout de suite ça décolle et on enchaîne les duels, d'autant plus que, comme dans Mario Kart, les victoires ou les défaites ne sont pas toujours justifiées tant le hasard a son mot à dire dans le gameplay. Alors comme dans Mario Kart on cherche à laver les affronts et on enchaîne les revanches.
L'élément central du jeu ce sont ces drôles de végétaux/champignons autour desquels vont se jouer les parties, commes les blocs des tableaux de Bomberman. Lorsqu'un cowboy tire dans un de ces obstacles, sa balle rebondit. Du coup on peut s'y cacher, mais aussi les intégrer dans la tactique adoptée pour terasser son assaillant. La balle qui a rebondi ne s'arrête pas tant qu'elle n'a pas touché quelqu'un (que ce soit la personne visée ou celle qui a tiré) ou qu'elle n'est pas sortie de l'écran. Et encore elle ne peut en sortir que par les bords gauche et droit, en haut et en bas elle rebondit.
Et comme vous pouvez le voir sur le gif animé ces champignons sont assez nombreux, constituant autant de points de rebonds possibles, d'où la comparaison avec le flipper plus haut! Pour couronner le tout l'angle de rebond dépend de la hauteur à laquelle la balle atteint le champignon.
Mieux! A chaque fois qu'une balle rebondit sur un champignon la couleur de fond prend la couleur de l'obstacle touché!!! Lorsque trois bales ricochent simultanément le résultat est vraiment kaléidoscopique, et c'est trop bon (trop con).

Bref vous l'avez compris la situation est vite incontrôlable et il n'est pas rare que l'on se fasse abattre par notre propre balle, que l'ennemi subisse la même déconvenue, voire que les deux meurent en même temps, te compteur impitoyable comptabilisant toutes les morts.
Il m'est même arrivé d'abattre l'ennemi... et de mourir quand même quelques secondes plus tard à cause d'une balle perdu qui s'obstinait à ne pas vouloir sortir de l'écran -hasard des rebonds-,qui a fini dans ma tête.

Un titre vraiment excellent à découvrir, vraiment, à deux si possible.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Ca c'est une présentation très interessante. Le Videopac / Odyssey 2, c'est une machine à laquelle je ne me suis jamais frotté, que ce soit "en vrai" ou en ému. Alors là c'est l'occasion de rattraper ce retard historique.
Le jeu fait penser au Gun Fight de 1975, vénérable papy de l'arcade qui reprend le même principe (y compris les rebonds) mais avec beaucoup moins d'obstacles, donc moins de possibilités (quoi qu'il gère un angle de tir qu'on peut modifier) et est uniquement jouable à 2.

Et puis en plus tu m'apprends pour la 2ème fois sur ce forum que je suis loin d'avoir fait le tour de tous les émus dispos sur WII (la 1ere fois c'était l'Apple 2).
A propos de l'émulation, quelques questions :
-- ou trouver ce jeu ? Sur Planet Emu la cartouche numéro 14 est référencée sous le nom "Shodown in 2100 AD" ! Euh... c'est pas le même jeu si ?
-- et existe-t-il un bon ému sur PC ? une recommandation peut-être ?

Les jeux Vidéopac ont un nom différent par pays, mais tous affichés sur la jaquette. Du coup pour trouver les roms, c'est bonbon. J'ai mis plusieurs dizaines de minutes à la trouver hier.
Je l'ai finalement trouvé sous le nom de Gunfighter chez Gametronik:

http://www.gametronik.com/site/fiche/niMO2/Gunfighter%20(Europe)/

Mais tu sais quoi? Au fil des recherches j'ai découvert que "Shodown in 2100 AD"... et ben c'est le titre américain (Magnavox) du jeu, avec des cowboys robots!



Quand je vous dis que c'est le bordel cette console!

Sinon l'émulateur sur PC semble être le même que sur Wii, à savoir O2EM. Mais sur Wii il a une interface normale (ce qui ne semble pas être le cas de la version PC ).

Le Vidéopac est une machine assez étrange, plus "jeune" que l'Atari 2600, ses graphismes sont plus grossiers, mais on y trouve des jeux pas mal, j'essaierai de parler d'un p'tit shoot spatial en 3D très sympatoche, faut que je retrouve le titre avant.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

J'ai voulu essayé d'installer l'ému sur PC, mais l'archive dispo sur planetemu semble corrompue. Quelqu'un d'autre a eu ce problème ?

Tu as le moyen d'installer l'émulateur sur Wii?
Parcequ'il ne présente aucun souci. Je n'ai jamais essayé cet ému sur PC, et comme je suis sur Linux je ne me risquerai pas à sortir des clous.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Après avoir joué à Sengoku Ace II/Tengai sur PS2, j'ai voulu découvrir sa suite, en arcade.

Problême, ce que je télécharge ne s'affiche pas dans mon émulateur, pas de traces d'un Sengoku Ace.

Et, que ce soit avec Firefox ou IE, impossible de télécharger la rom sur planetemu, donc je suis obligé de chercher à gauche à droite.

Y'a t'il quelquechose à faire, un driver à installer pour y jouer? Pour info, il s'agit d'un jeu Psyko. Je n'ai pas trouvé grand chose à ce sujet, mais c'est aussi parceque je connais peu de bons sites sur l'émulation arcade.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Alors il y a Sengoku Ace, Sengoku Blade/Tengai tout deux sortis en arcade. Quant à Sengoku Ace 3/Sengoku Cannon il n'est sorti que sur PSP (et il est franchement pas terrible). Lequel de ceux là as-tu essayé de télécharger?

Le SAV Planetemu fonctionne aussi sur Grospixels.

Tiens, c'est marrant, il n'y a pas longtemps, un copain m'a ramené son Videopac, avec plein plein de jeux. Je n'ai pas encore osé brancher la bête, mais je le ferai sûrement un de ces quat'