Bon, ça y est presque. Après quelques angoisses et un tir manqué pour le Salon du Livre, mon éditeur (M. Thierry Dupire) prépare la couverture et une dernière vérif. Ce n'est plus qu'une question de semaines.

La couverture restera assez sobre, elle ne correspond pas tout à fait à ce que j'avais en tête depuis quelques temps. En fait c'est en lisant Laurent à propos de la jaquette de Gears of War 3 que je me suis dit "Oui, peut être qu'éviter un énième défilé de personnages permettra de respirer un peu".

Pendant ce temps, je continue la correction du second tome et le troisième progresse doucement. J'ai introduit dans ce tome une personne proche de moi qui existe réellement sous un nom à peine changé (j'ai son accord).

Pour Black City, ça avance toujours, je peaufine pour l'instant l'univers. J'ai retenu mes erreurs qui m'ont fait perdre un temps fou sur Denaris I (ça m'apprendra tiens).
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Comme vous avez pu le constater sur ma signature, je serai à Montreuil du 1er au 6 Décembre avec Denaris... et peut-être même une autre histoire, nommée L'élu de la Suppression.

C'est en regardant l'actualité à la télévision que j'ai imaginé un personnage dans la quarantaine, aigri et hargneux. Ce personnage serait accompagné d'un larbin comme Léonard et Basile, son légendaire Disciple "Je sers la science et c'est ma joie".

L'élu de la Suppression, c'est beaucoup de second degré, une pointe d'humour noir (mais pas trop) et... des anglais : tout se déroule au nord de Londres, dans une petite tour en ruines.

L'histoire est un simili huit clos, tout se déroule pratiquement dans la tour de Pouv, l'élu de la Suppression.

Je compte en faire une nouvelle : bien qu'au début je n'avais pas spécialement l'intention de continuer cette histoire, je me suis finalement lancé car elle me permet de m'entrainer à changer de style : si je dois faire d'autres histoires après Denaris, j'aimerais me renouveler.

Quant à Denaris, le temps passe lentement... Décembre, c'est loin. Mais en même temps pas trop. Pendant ce temps, le troisième tome continue doucement d'avancer.
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Et ce sera quel genre de récit ton "Elu de la Suppression" ? De la fantasy ou autre-chose?

je te félicite pour tout ce travail.

@chatpopeye :
Je ne sais pas vraiment ce que c'est comme style, à vrai dire je ne me pose pas vraiment la question. Je me suis beaucoup inspiré de l'humour anglais que j'adore, notamment Douglas Adams (j'ai lu pratiquement d'une traite les trois premiers H2G2, là j'en suis à Globalement Inoffensive).

L'élu de la Suppression est prévu pour être très court. Plus long qu'une nouvelle mais surement pas autant que Denaris, cela fera un petit tome.

J'ignore même si je le publierai ou le diffuserai gratuitement, je verrai, pour l'instant mon objectif principal est d'avancer .

Dans L'élu de la Suppression, le nom des personnages fait entre 4 et 5 lettres maximum. Ils sont souvent très évocateurs quant au rôle qu'ils campent dans l'histoire.

Pouv pour son pouvoir ultime (le titre que j'avais en tête à l'origine).
Disci pour son coté larbin et disciple à la Léonard (heureusement pour lui, il ne subit pas de maltraitances de son maître).

Je met pas mal de ce qu'il m'est arrivé dans la vie : Pouv travaille encore à quarante ans dans un centre appel spécialisé dans le support technique. Certains des appels qu'il prend sont des évènements vécus pour ma part, une façon comme une autre de se remémorer avec humour des clients pas tous les jours agréables...

Bien sur, le métier de Pouv n'est qu'un petit à coté dans l'histoire : il faut bien qu'il s'occupe et gagne sa vie car son pouvoir ne fonctionne que toutes les vingt-quatre heures. J'ai fait lire les trois premiers chapitres (ici déclinés en "jours") à deux de mes collègues qui bossent dans la même boite que moi : elles m'ont poussé à continuer d'arrache pied.

Ah et l'histoire ?

En rentrant d'une longue et harassante journée de travail dans un centre d'appel à Londres, Pouv fait la connaissance d'un étrange individu encapuchonné. Ce dernier lui balance toutes sortes d'inepties et de choses compliquées, parlant d'un "élu", de "pouvoir ultime", qui permettrait notamment de "Supprimer tout et n'importe quoi". Il se présente comme étant un Client Donneur d'Ordre et employeur secondaire, puis lui confie le livre du "Parfait petit Suppresseur de Choses en tout genre" et disparait dans une explosion.

Pouv réalise alors lentement ce qu'il va pouvoir réaliser : détruire absolument tout ce qui lui passe par la tête toutes les vingt-quatre heures. Et même s'il l'ignore, Pouv n'a pas été choisi au hasard : c'est un homme aigri, hargneux et qui en veut au monde entier. Bref, l'homme parfait pour devenir l'Elu de la Suppression.

@Amindada :
Merci !

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Actus :
Un renommage et une nouvelle de plus ! "La nuit porte conseil". C'est tout à fait vrai, mais des fois j'aimerai bien qu'elle me laisse dormir...

Ainsi L'élu de la Suppression est devenu de façon définitive "Le Pouvoir Ultime". J'ai déjà une idée de couverture (ou d'artwork, en fonction de l'avenir de cette histoire). Dans l'idée ce serai un design assez rétro, comme à l'époque des boxarts de jeux sur Amstrad, Amiga et cie.

Mais cette nuit j'ai pensé à ShadowMan, le titre d'Acclaim où l'on incarnait Mike Leroy, alias ShadowMan, celui qui voyage entre le monde des morts et le monde des vivants.

Madasco Nego (titre non définitif) est né. Il s'agit du nom, quelque peu étrange et qui risque de changer sous peu, d'un tueur à gage.



En fonction de l'évolution de cette histoire (dont je viens tout juste de débuter le second chapitre), je la soumettrai à mon éditeur ou la proposerai gratuitement. Je réfléchis d'ailleurs toujours à proposer Le Pouvoir Ultime gratuitement, plusieurs personnes dans mon entourage ont déjà lu les cinq premiers chapitres et je subis de lourdes pressions et autres menaces (mise à mort de hamsters, réhabilitation de sacrifices mayas, torture de la compil de Chantal Goya etc) pour continuer les aventures de Pouv.

Et Denaris dans tout ça ? Je continue toujours. Les aléas de la vie n'ont pas aidés ces derniers jours et une charge de travail assez conséquente également (sans parler du stress).

Sinon je compte ouvrir un blog sur un site pour continuer à parler de Denaris, Black City et Le Pouvoir Ultime. Si vous connaissez des hébergeurs intéressants pour l'ouverture d'un blog, cela m'intéresse beaucoup.

Merci d'avance.

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Mon éditeur vient tout juste de m'apprendre que la personne qui devait s'occuper de notre stand au salon du livre à Montreuil s'est retiré récemment... du coup, plus de stand, plus de place...

Donc plus de salon pour moi.

A la place, je serai présent dans certaines villes pour dédicaces et promos, je vous signalerai où et quand dès que j'aurai plus d'infos, ça vient de tomber à l'instant.

Je suis bien entendu déception, mais pas colère. Cependant, cela me laisse le temps de peaufiner mes écrits, et préparer le second tome de Denaris !*

Sinon, une page facebook officielle pour mes écrits est en cours de réalisation, plus de détails bientôt.

*EDIT :
De le préparer à l'édition bien entendu, je bosse sur le troisième tome depuis quelques mois.
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Et voilà, ce qui devait arriver arriva. En guise de plat d'anniversaire, voilà ce qu'on met dans mon assiette !



Inutile de dire que le cuisinier a été viré et qu'il va désormais faire le manœuvre aux Industries Reaver de Bowerstone.
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Après bien des péripéties en tout genre, j'ai rompu mon contrat avec mon éditeur et récupéré mes droits d'auteur sur Denaris.

Les raisons sont multiples (je n'ai pas trop envie de m'étaler dessus mais pour donner uen des raisons les plus graves : je retire Denaris de la vente sans te prévenir et je commence à les détruire, dans ton dos bien sur, tout en disant "Ah mais on peut continuer à bosser ensemble si tu veux, je n'ai encore rien fait").

Donc avec un des exemplaires que j'ai de Denaris, je m'occupe personnellement et intégralement de la correction dans mon temps libre.

Récemment, certains évènements m'ont fait prendre conscience de bien des choses et relancé aussi certains de mes écrits que j'avais mis en pause afin de me concentrer sur l'édition de Denaris ; Black City et Le Pouvoir Ultime en tête de liste (Niliel le Ténébrae étant toujours en ébauche).

Pour rappel : Black City se déroule en l'an 5054 et débute trois mille ans après le ravage de la Terre par une pluie de météorites. L'humanité a pu s'enfuir en grande partie sur une autre planète, Liria*, car la Terre est devenue inhabitable. Jusqu'au jour où Kelvin Conrad, un jeune Camerounais de dix sept ans, se retrouve sur Terre, grièvement blessé et à demi amnésique. Il apprend rapidement qu'il se trouve en Afrique, sur Terre, près de la capitale de l'Afrique Unifiée, Black City. S'ensuit un périple pour trouver le moyen de retourner sur Liria et comprendre comment et pourquoi il s'est retrouvé sur Terre, pourtant recouverte de glace depuis des siècles).

* = Cette planète est d'ailleurs évoquée dans Denaris, les deux histoires étant liées mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu Denaris.

Le Pouvoir Ultime ne subira aucun changement majeur, ni le prénom de ses personnages (Pouv pour le "héros", Disci pour son larbin), ni le tragique/absurde, ni l'humour. L'anglais le plus hargneux de la planète va donc continuer à supprimer ce qui lui passe par la tête, au mépris des conséquences et sous les critiques acerbes de son larbin de voisin, le stéréotype même du majordome de sitcom anglaise.

Ah et sinon j'ai trouvé un nouvel éditeur potentiel pour Denaris aux Editions LOKOMODO. Le manuscrit a été envoyé, j'attends sa réponse.
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Ces péripéties sont assez folles ! L'édition est un monde sans pitié qui l'air de rien brasse pas mal d'argent considéré comme faciles car le papier ne coûte rien et les auteurs ne sont payés qu'en droits d'auteur ou presque, alors que les livres sont vendus 20€. Bref, beaucoup de gens y travaillent pour de mauvaises raisons.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Bonsoir à toutes et à tous,

Avant tout, désolé Thézis, je n'avais pas vu ton message depuis tout ce temps (j'effectuais une bête recherche dans Google sur "Denaris" et par nostalgie, j'ai à nouveau consulté ce topic) ! Pour tout te dire, lorsque j'ai déclaré à mon éditeur que je rompais le contrat, il a tout de suite téléphoné à ma mère (?!) pour lui balancer qu'il n'avait jamais lu le livre et qu'il voulait que ça se vende, point final. Le fait que tout était à ses frais m'avait mis en confiance, malgré de grosse inquiétudes (aucune précision sur la progression de la lecture / correction etc).

Quelques nouvelles de mes écrits !

La situation actuelle chez moi ne me permet pas de continuer la correction de Denaris I à la maison, donc je le fais au travail. Un voisin particulièrement... "problématique" (schizophrène, sociopathe et alcoolique) me prive de toute concentration, dès l'instant où il rentre chez lui. C'est aussi pour ça que vous me voyez bien moins souvent connecté au Xbox Live et au PSN.

Malgré tout, la correction depuis le lieu de travail ne s'avère pas aussi problématique que ce que je craignais : bien sur, entre deux rush d'appels, ce n'est pas évident mais à ma grande surprise, j'avance bien. Mais il reste encore 180 pages à corriger / reprendre.

J'ai établi un "changelog", dénué de tout spoiler, de ce qui a été retouché par rapport à la version initialement publiée. C'est un travail colossal qui a débuté depuis Janvier 2011 et j'espère le terminer avant 2012.

Changelog Denaris I:
- Orthographe, conjugaison et ponctuation.
- La mise en page saccagée par l'édition accélérée a été revue.
- Toute vulgarité a été rectifiée (plus de "merde", ni de "foutre" et autres mots pas jolis).
- Modification de quelques passages pour accentuer certaines situations (tension, sentiment d'urgence etc.).
- Les horribles incohérences apportées par le mix entre la version "Brouillon" de Denaris et la version "Publiée" sont rectifiées.
- Les pensées des personnages sont désormais en italique.
- Le terme "Ryseïr" devient "ReiGast", cela posait un problème particulièrement épineux avec les tomes II et III.
- Le terme "Garou" devient "Lysth". Ce terme m'a longtemps énervé. "Garou". Impossible de ne pas penser au chanteur du même nom, sans parler de "L'Empreinte des Garous" (sic). Du coup, "Garou" devient "Lysth".
- Le prénom "Mireille" devient "Mélicia".
- Luther apprend à lire dans les pensées plutôt que de s'en servir naturellement, comme s'il avait toujours su le faire, ce qui n'est pas le cas. Gros oubli de ma part !
- Mélanie Duranteau, qui a réalisé la couverture de Denaris I, est désormais créditée. Gros oubli de l'éditeur.

A propos de la couverture, en fonction des souhaits du futur éditeur (les éditions LOKOMODO préfèrent attendent la version définitive du premier tome pour se faire un avis - ouf), Mme Duranteau m'a autorisé à utiliser la même couverture.

Sinon, à force d'écouter du VNV Nation (Futureperfect, je n'ai que cet album et Further / End of Days), j'ai repris le travail sur Black City.

Je vais continuer de tenir mon blog (http://denaris.overblog.com) de façon beaucoup plus calme, se défouler sur un obscur éditeur ne permet en aucun cas de faire avancer les choses.
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Bientôt deux ans de relecture du premier tome, et pour fêter ça, il ne me reste que 111 pages à corriger sur Denaris I sur 573.

Vache, si vous vous l'étiez procuré dans cet état, je m'en serai voulu à mort (déjà que les amis qui l'ont acheté je me sens super mal depuis, même si après explications tout est rentré dans euh... "l'ordre".

Tout ça pour dire que cela m'a méchamment servi de leçon... avancer dans l'écriture sans plan défini, sans garde fou ni notes précises, (EDIT : et faire confiance à l'éditeur aussi) quel niais j'ai été ! La leçon est donc bien comprise, le tome 3 avance lentement mais il ne se passe pas une journée sans que je ne le rouvre pour y relire les derniers ajouts et continuer tranquillement. Pour lui et pour le quatrième tome, j'ai déjà préparé le terrain.

Le second tome va par contre subir pas mal de modifications et de rajouts. Le périple est trop court et la tension n'est pratiquement pas palpable (les personnages ne vont pas non plus accomplir leur mission la fleur au fusil mais presque), heureusement, un "patch" salvateur sera appliqué une fois le travail sur le premier tome terminé définitivement.

Ah et merci Dropbox pour la sauvegarde dans le cloud, je peux arrêter la paranoia de la sauvegarde (et à Office 2015 Preview sur Windows 8 pour la copie directe sur SkyDrive).
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Bon sang, chaque fois que j'ouvre ce topic, mon front me fait tellement mal... à force de m'infliger moult facepalm, tant je ne suis pas fier de moi. C'est en partie pour ça que je postais dans le topic du HS du HS tout ce qui avait trait à Denaris.

Bref, assumons deux secondes et donnons quelques news :

Denaris I: Le mot oublié
- Treize ans après le lancement du projet, j'ai enfin décidé du nom définitif du premier tome : "Denaris I: Le mot oublié". Ce mot oublié, "Denaris", est le point central du premier tome, ce qui a lancé la quête de Luther depuis le jour où il l'a entendu. Je n'avais pas voulu de ce titre au début parce que je le trouvais trop simpliste et que ça ne "claquait pas". Ouais, j'étais peut être un peu con.

- Comme indiqué ailleurs, trois personnes ont lu l'avant dernière version du premier tome (plus avancée que le massacre sorti en librairie), les retours sont plutôt mitigés. Une personne est plutôt contente du résultat et m'a remonté des tas d’éléments très pertinents à revoir, les deux autres personnes m'ont fait l'effet d'un puissant coup de boule Made in Zidane. Les critiques ? Le héros est trop niais et il est presque impossible de s'identifier à lui (*), les dialogues mal aérés, mal ponctués, les fautes bien trop nombreuses, "un dialogue en particulier" est nauséabond mais je te dis pas lequel (j'ai fini par trouver, il s'agit d'une mauvaise interprétation qui ne m'avait pas mis la puce à l'oreille jusqu'à présent mais j'ai vite compris pourquoi ça pouvait mettre mal à l'aise).

- Que reste-t-il à corriger / modifier / colmater ? Trois chapitres. Trois satanés chapitres. Et je devais avoir fini depuis Février, sauf qu'au boulot, une nouvelle version d'un produit est arrivée et depuis, ben je n'ai presque pas de temps à moi et mes problèmes de santé n'arrangent rien (rien de grave mais rien de particulièrement agréable non plus). Je ne cherche pas à me trouver des excuses mais après tant de temps passé dessus, je comprends plus que jamais les reproches et je ne peux plus me permettre de bâcler le travail de correction. Dire qu'il y a trois ans je disais qu'il ne restait que 111 pages... avant que je ne reprenne de nouveau la correction.

- Pourquoi continuer ? Et bien, d'abord pour moi, parce que Denaris et les autres projets sont constamment dans ma tête et je VEUX mettre ça par écrit. Ensuite pour vous, pour les gens, si ça vous plait, tant mieux, si ça vous déplait, tant pis j'aurai été jusqu'au bout d'un projet pour la première fois de ma vie (bon, la deuxième fois en fait).

- Vais-je rechercher un éditeur ? Je n'en sais toujours rien. Je suis toujours échaudé et je pense que je vais m'orienter vers une publication en ligne avec les premiers chapitres gratuits et le reste à un prix peu élevé. Pas grave si ça ne se vend pas ; je l'ai dit et le redit : ça n'a jamais été mon but (peu compatible avec un éditeur, qu'il soit honnête ou non). D'ailleurs, le dernier éditeur que j'avais en vue, Locomodo, a changé de propriétaire et c'est désormais mon ex éditeur qui s'y trouve. Génial.


Black City I: Ceux qui rêvent
- Projet rebooté de multiples fois à cause de son personnage principal qui m'a souvent posé problème. Il a fallut que je le change complètement pour que je puisse enfin progresser. Introducing Jenneth Mc Guire (**), une chasseuse de primes de trente cinq ans qui travaille étroitement avec une organisation gouvernementale et... je sais ce que vous vous dites. Une femme mercenaire, un monde futuriste, manquerait plus qu'elle ai un exosquelette en mission, un canon à la place du bras droit et qu'elle fasse des monologues sur la mort d'un bébé alien sans arrêt. Je vous la fait courte ; oui, Jenneth est (très) inspirée de Samus Aran, période Fusion mais pas Other M (Adam n'a pas donné son autorisation). Pour trouver l'inspiration, j'ai cherché un peu sur le net et j'ai trouvé ceci, qui colle beaucoup avec l'image du personnage de Jenneth que j'ai en tête :



Je sais que ça peut paraître idiot de s'inspirer d'un personnage dont on ne voit le visage qu'à la fin de chaque jeu (et encore, en fonction de vos performances) mais j'ai toujours, toujours aimé Samus Aran. Je suis sur qu'à portée de clic et de mains, il y a trois millions de personnages féminins infiniment plus intéressants desquels je pourrai m'inspirer, mais non. Je suis actuellement en pleine écriture du background des personnages et de leurs interactions donc bon, rien n'est définitif mais Jenneth est et restera l’héroïne de Black City, Koren Jillnium, qui avait auparavant le rôle principal, est toujours présent et a toujours le même background, sauf que son rôle est largement différent et n'a plus autant d'importance qu'avant.


Très ressemblant à ce que Jenneth a été pendant une période de sa vie (le cuir en moins, un exosquelette en plus). J'aime beaucoup l'aspect "bad ass" du personnage mais je ne cherche pas non plus à faire une Bayonetta (même si je l'adore).


Le Pouvoir Ultime
Rebooté de A à Z et actuellement au point mort. Je pense toutefois que je vais garder trois des personnages d'origine pour intervenir à un moment dans l'histoire, comme un caméo obscur que seuls trois ou quatre personnes comprendront. J'aimerai énormément écrire une histoire de super héros à l'instar du comic Secret Identity qui se déroule dans notre monde, où Superman est un héros de comic book et où le héros s'appelle Clark Kent, parce que les parents, nommés Kent, sont ultra fans de Superman et se sont dits que ce serait une super idée d'appeler leur fils Clark (je vous laisse deviner ce que le gamin en pense au quotidien quand toute la planète lui rabâche "hé Clark Kent, c'est toi Superman ?!"), jusqu'au jour où... sans la moindre explication, il découvre qu'il possède les mêmes pouvoirs de Superman. Dans le monde réel. Notre monde. Et c'est le début des emmerdes.

Du coup, vu que ça existe déjà et qu'en plus c'est vachement bien, je ne pense pas reprendre Le Pouvoir Ultime tant que je n'aurai pas trouvé quelque chose d'intéressant à raconter. Je m'orienterai probablement de nouveau vers une histoire avec beaucoup d'humour absurde.


Niliel le Ténébrae
Repris complètement. Prévue depuis le début comme une histoire d'héroic fantasy bien plus sombre que Denaris, j'ai prévu de ne raconter l'histoire que du point de vue des humains et non des démons. Le scénario n'a pas pour autant changé ; il s'agit toujours de conter la descente dans la folie d'un groupe de héros qui veut anéantir les derniers démons du royaume d'Esirée, un pays complètement isolé du reste du monde, réputé inaccessible et dominé par les démons ; du moins jusqu'à ce que les humains arrivent à s'y rendre et commencent à repousser les monstres au cours d'une interminable guerre. Le background des personnages est presque terminé, celui de l'univers est également fait, chaque race et créature a son histoire.

Petite anecdote : l'OST de Demon's Crest tournait pendant que je rédigeais l'histoire d'une race de créatures assez proche de celle de Firebrand, de la trilogie Gargoyle's Quest (dont Demon's Crest est l'ultime opus) et depuis je n'ai de cesse d'imaginer une histoire -relativement courte- narrant les exploits d'un démon qui mena de grandes batailles tant dans les rangs des humains que ceux des démons, l'histoire d'Aragrand le Nacré, un démon au sang et à la peau blanche. Et peu après l'OST de Demon's Crest, foobar m'a mis le thème de la plaine de Shadow of The Beast, qui m'a tout de suite mis dans le bain.


J'ai donc toujours quatre projets sur le feu, mais je ne me concentre que sur Denaris pour l'instant, prenant nombre de notes pour les autres projets dès que j'y pense.

(*) :
- J'ai bien entendu utilisé ces critiques pour revoir ma copie, nombre de critiques étant déjà rectifiées sur l'ultime et définitive version finale du monde réel de la vérité véritable. L'échange que j'ai eu avec mon cousin et un collègue m'a fait beaucoup de bien (même je m'attendais depuis le début à ce que ça ne plaise pas du tout, n'ayant jamais eu d'autre objectif que d'écrire pour ma pomme à la base, ben ça fait quand même vachement bobo mais j'avais clairement besoin de ces retours et ne le regrette pas).
- J'en ai profité pour ajouter un petit paquet de questions qu'on m'a posé depuis le début. Je vais piocher un peu dans le topic pour voir vos questions et je les ajouterai peut être dans le tome.

(**) :
Je sais, ça fait très "Bren Mc Guire" de Turrican. Il n'y a pourtant aucun lien (tout au plus un clin d’œil). Jenneth, qui s’appelait autrefois Jennessa Galeyora, empreinte ce nom à son père adoptif et change de prénom suite à un événement tragique, afin de rayer définitivement tout ce qui la rattachait à ses véritables parents.
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Bon, j'ai poussé un cri en citant la célèbre marionnette de Jacques Chirac des Guignols lorsqu'il a gagné devant Balladur. C'est la première chose qui m'est venu à l'esprit.

Cinq ans et demi après la débâcle, j'ai terminé le travail de réécriture de Denaris I. Je me permet donc de pousser des cris de joie un peu partout plein de jurons (que je ne vous retransmet pas histoire de ne pas salir le forum) parce que j'en ai gravement besoin.

Voilà, 242 pages A4 remises au propre, une cohérence rétablie, des tas de choses rectifiées de fond en comble, des tonnes de fautes anéanties (même s'il doit en rester mais ça, ce n'est plus mon problème à présent), de nombreux éléments scénaristiques approfondis, un voisin cinglé qui va s'en prendre une dans cinq minutes et bref, c'est la joie.

J'ai pas mal de choses à dire sur ce travail. J'ai tenu un changelog long comme le bras des modifications apportées, des gens à remercier, et que vous m'ayez répondu ou non sur ce topic, encouragé à arrêter ou à continuer, conseillé ou pas : merci à vous, merci à GrosPixels de m'avoir supporté malgré mes innombrables coups de gueule insupportables, mon humeur instable, mes articles pas toujours (jamais ?) bien écrits, et merci à mon ex-éditeur d'avoir foutu en l'air la première édition ; cela m'a permis de le rendre infiniment meilleur.

Merci aussi de m'avoir fait comprendre mes erreurs, de m'avoir fait comprendre pourquoi je me cognais contre le mur au lieu d'ouvrir la porte située à deux mètres.
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Cool, on sera invités à la soirée de lancement?

T'as signé chez un éditeur, donc?
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

@Niloc :
Nope, pas encore , j'ai terminé le travail de réécriture et fait le plus gros des corrections. La recherche d'un éditeur va attendre un peu, d'autant plus que le seul qui m'intéressait (Lokomodo) a changé de patron et c'est le même qui est responsable de la première édition de Denaris.

Ça me ferait bien plaisir de vous rencontrer à l'occaz (ou même pour autre chose, genre parler de trucs que tout le monde déteste comme Metroid Other M, Pulp Fiction, les jeux Sega en général... ).

Je l'ai répété de nombreuses fois mais je reste persuadé que Denaris n'ira pas bien loin, que certains vont avoir des cheveux blancs en découvrant mon niveau d'écriture ou perdre 20% à chaque œil mais je voulais le terminer. Si c'est un échec, tant pis, j'aurai essayé (et vu que j'ai un taf à côté, ce n'est clairement pas mon avenir).

Denaris I a contre lui un début chaotique au possible sans la moindre organisation, des années de modifications, des changements malheureux et j'en passe, là où Black Sun, mon prochain écrit, j'évite justement tout ces problèmes.

J'ai dans un classeur les premiers trucs que j'ai écrit, des trucs honteux (genre quelques pages de Link's Awakening raconté du point de vue de Link... que j'ai écrit quand j'avais onze ans) ou encore ce qui m'a servi de "bible" pour l'univers dans lequel se déroule Denaris. Si ce qui concerne le lore n'a pas trop souffert, j'ai voulu écrire un court extrait du passé de certaines divinités et... Oh, Mon, Dieu que c'est naze ! Je ne montrerai ça à personne ^o^ (à la rigueur le truc sur Link's Awakening c'est juste que j'étais complètement love de ce jeu (é pis j'avé onse an)).
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Amazon c'est la mal toussa mais t'as songé à l'auto-édition ?
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Si loin une roue

Constamment ! Je pense aussi aux eBook comme alternative, même si une grosse partie de mes proches n'aiment pas les livres numériques (bon mes parents je peux aisément comprendre, et mon frère a toujours préféré le format papier).

Reste que l'impression coûte bonbon et ne garanti rien du tout derrière. En parlant d'Amazon (ou était-ce la Fnac ?), il y'a des tomes de la première édition en vente d'occasion pour 129 € (ne l'achetez pas, à moins d'aimer le caca ou de rechercher un livre collector en alpha).
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Justement, avec CreateSpace (filiale d'Amazon), tu peux publier un livre papier sans que ça ne te coûte un centime. Bon par contre, ça suppose de faire toi-même la maquette, la couv etc.
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Si loin une roue

@camite :
Ah cool, merci pour le tuyau . J'ai déjà une idée pour la couverture ; il y a de fortes chances que ce soit la même que la première édition (l'auteur est ok), mais cela me gêne un poil car du coup cela me force à avoir le même type de couverture pour les trois autres tomes, or j'ai en tête ce que je veux comme couverture depuis le début pour ces trois tomes et c'est tout sauf ça.

Je pense savoir ce que je veux pour le premier tome comme couverture, j'essaye juste d'éviter le cliché des personnages vue de face / légèrement de profil et qui regardent le lecteur avec un air "dark dans ma tête" genre toutes les affiches des Harry Potter ou la couverture de quasiment n'importe quel bouquin d'héroic fantasy que je trouve à la FNAC.

Fun fact : Mélanie Duranteau, qui a réalisé la couverture de la première édition, n'était même pas créditée alors qu'elle aurait du.
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