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G.I. Joe et les jeux vidéo
Excusez-moi, il faut que G.I... hem... Bon, au lieu de faire des calembours, intéressons-nous plutôt à ce dossier complet sur la plus célèbre des figurines guerrières, et ses répercussions sur le vidéo-ludisme passé et présent.
Par Thezis (13 novembre 2006)
Snake Eyes dans G.I. Joe : The movie et sa figurine de 1987. Dessin animé et jouet : les deux mamelles de Hasbro.

Avant d'aligner les hits monstrueux sur Playstation, Konami fut un gros fournisseur de salles obscures ou plutôt enfumées. C'est ainsi qu'en 1992, alors que la folie Street Fighter balaye tout sur son passage et génère des dizaines de clones, Konami sort en arcade un jeu de tir fondé sur l'univers G.I. Joe. Mais si, vous vous souvenez certainement de ce dessin animé belliciste : G.I. Joe, G.I. Joe, tous des copains et des héros (lalala) ! Ca y est, vous avez même ressorti vos figurines du grenier !

Le flyer japonais de G.I. Joe : A Real American Hero et Cabal sur Amiga.

Très inspiré de jeux plus anciens, G.I. Joe se profile plus particulièrement comme l'héritier de Cabal, jeu que j'ai beaucoup pratiqué sur Amiga. C'est justement à l'occasion d'une discussion sur le forum de Grospixels à propos de la suite de ce jeu, Blood Brothers, que m'a été présenté G.I. Joe. Après quelques politesses d'usage ("Bonjour monsieur G.I. », "Laissez-moi vous présenter madame Joe"), nous sommes passés aux choses sérieuses et ça a chauffé sur M.A.M.E. J'en profite pour remercier les contributeurs du topic qui ont permis cette rencontre mémorable, en particulier Sodom pour ses précisions techniques et son témoignage de joueur.

G.I. Joe : A Real American Hero et un peu pour le reste du monde aussi !

Pour être en forme, tous les matins j'me croque deux rouges... heu deux Cobras.

Mais commençons par le commencement. Vous adoriez G.I. Joe lorsque vous étiez enfant (sauf si vos parents étaient communistes) et vous vous êtes récemment rué sur la rediffusion du samedi matin. Cependant, ce qui vous semblait un vibrant appel à l'aventure héroïque vous apparaît aujourd'hui comme de la propagande abracadabrante à peine diffusable sur une chaîne nord-coréenne. Rien que de très normal à tout cela, le phénomène G.I. Joe est issu de l'armée américaine.

Les deux premiers G.I. Joe, assez éloignés de la recréation de Hasbro.

C'est elle en effet qui demande à David Berger (auteur de bd, 1908-1970), alors lieutenant, de créer un comic en 1942 pour remonter le moral des troupes. Celui-ci donne naissance à G.I. Joe (pour Government Issue, soit produit du gouvernement), un conscrit sympathique au succès gigantesque. A tel point que son nom est adopté par les soldats et les civils américains pour désigner les recrues. Et les pigeons militaires ! L'un d'eux, G.I. Joe de son petit nom, se fera d'ailleurs décerner la médaille Dickin pour avoir sauvé en 1943 la vie d'un millier de soldats anglais et les habitants d'un village italien d'un bombardement allié en prévenant à temps l'artillerie américaine de son erreur. Un film, appelé The story of G.I. Joe, fut même tourné en 1945. Si la trame narrative demeure classique, le sort des acteurs illustre bien le tragique de la guerre. Composé d'authentiques soldats, le casting du film fut presque entièrement tué lors de la bataille d'Okinawa (1er avril-23 juin 1945, elle fit 230 000 morts côté japonais dont une moitié de civils et près de 16 000 morts américains) ainsi qu'Ernie Pyle (1900-1945), le journaliste qui inspira le film.

Trois G.I. Joe de 1966. Vous rigoleriez moins si vous connaissiez la valeur marchande de ces figurines !

En 1966, le géant du jouet Hasbro décide de reprendre le nom bien connu du public américain pour créer une ligne de poupées au "format Barbie". L'évolution de cette gamme de jouets est intéressante à plus d'un point parce qu'elle illustre l'Histoire mouvementée des Etats-Unis, preuve que la sociologie est partout : désignant un héros unique au départ, le terme G.I. Joe va très rapidement englober l'équipe l'entourant dont fera même partie un membre noir après quelques années ; Hasbro réduira sa publicité pour ces jouets à la fin des années 60 sous le coups des critiques contre la guerre du Vietnam ; de poupées de 30 centimètres, les soldats Hasbro seront rapidement réduits à moins du tiers en raison de la crise pétrolière et pour imiter les jouets Star Wars; le look et les pouvoirs des personnages évolueront en fonction des modes : kung-fu pour coller à la série télévisée, bioniques pour imiter L'homme qui valait trois milliards...

Tous ces soldats rouges qui veulent envahir les Etats-Unis, coïncidence ou daltonisme ?

Tout cela nous amène à la collection 1982-1994, sobrement appelée G.I. Joe : A Real American Hero. Rien que ça. Des 14 variantes, il s'agit de la plus connue grâce au génie marketing de Hasbro. Car la firme américaine décide de soutenir sa nouvelle fournée militaire par le lancement d'une série de comics signés Marvel et surtout par une série de dessins animés qui se concluront par un film aussi bourrin que Rambo II. Et l'époque s'y prête ! En effet, les compatriotes de Thomas Jefferson, Edgar Allen Poe, Orson Welles et Francis Ford Coppola ont élu Ronald Reagan en 1980, président belliciste au possible. Comme quoi, tout le monde peut faire des erreurs... Les G.I. Joe connaissent alors un succès gigantesque qui ira cependant en s'estompant. Néanmoins, d'autres gammes seront lancées par la suite ainsi que d'autres comics et dessins animés. La dernière en date, G.I. Joe : Sigma 6 (2005), reprend d'ailleurs la stratégie jouets/comics/série télévisée.

Et ce n'est qu'un faible aperçu de la galaxie merchandising G.I. Joe !

Je profite de ce paragraphe pour vous signaler l'un des sites de référence sur le sujet : http://www.yojoe.com. Bourré d'informations, d'images et de détails ; l'exemple même de ce que le Net permet aux personnes animées par une passion. Loin du site officiel de Hasbro, pas désagréable mais trop promotionnel.

Joepixels

La taille du cobra animé impressionne pour la petite VCS.

Un tel succès entraîne évidemment des conversions vidéoludiques. La première débarque en 1983 sur Atari VCS 2600 sous le joli nom de G.I. Joe : Cobra Strike, renommé Action Strike en nos vertes contrées. Ce jeu est réalisé par Parker Brothers, la société éditrice des jeux familiaux Monopoly et Risk, le jeu propose un gameplay simple et une réalisation de qualité. Il consiste à défendre les recrues qui courent à l'avant-plan des tirs du cobra géant à l'arrière-plan. Vous neutralisez celui-ci grâce à l'une des deux tourelles disponibles. Jouables à trois, Cobra Strike répartit alors les tourelles et le cobra entre les joueurs. Un bon jeu bien que la licence G.I. Joe y soit faiblement utilisée.

La comparaison entre les deux screenshots C64 et le troisième issu de l'adaptation Apple II est sans appel.

Deux ans plus tard, Epyx (voir l'article de Djib qui trace un portrait de cette société et celui de Thomas V. à propos de leur plus gros hit) édite G.I. Joe : A Real American Hero sur Commodore 64 et Apple II. Surfant sur le succès de la série télévisée, ce jeu propose de sauver le monde au moyen d'un gameplay double. Après avoir choisi sur le globe terrestre le lieu de votre mission, il vous faut décider du G.I. Joe que vous contrôlerez et accomplir la mission soit en véhicule pour une sorte de shoot them up de bas en haut (partie réalisée par Ray Carpenter), soit à pied pour un duel avec un des sbires de Cobra (partie conçue par Jeff Johannigman). Doté de plus d'un mode multijoueur, le jeu est encore aujourd'hui considéré par beaucoup d'anciens joueurs du C64 comme la meilleure adaptation de G.I. Joe. Outre la qualité des graphismes et du gameplay, l'univers des soldats de Hasbro y est parfaitement retranscrit avec la présence de 24 personnages différents. L'absence de fin est à remarquer, Epyx souhaitant un "jouet ouvert" plutôt qu'un jeu orienté vers un but précis (voir l'interview de Jeff Johannigman sur The Epyx Shrine).

Les versions C64 et CPC.

En 1987, c'est Virgin Interactive (éditeur entre autres de Command & Conquer, Dune II et The 7th guest) qui s'y colle avec Action Force sur Commodore 64, Amstrad CPC et ZX Spectrum. Vous y contrôlez un hélicoptère qui doit veiller à ce qu'une jeep alliée traverse l'écran sans embûche. Pour cela, il vous faut combler les cratères en y jetant des ponts et détruire les murs au sol ainsi que vos ennemis aériens. Si le gameplay se distingue par son originalité, une difficulté trop élevée et une maniabilité mal calibrée desservent au final le jeu. Pas mauvais mais inabouti.

Action Force 1 et 2 sur ZX Spectrum.

Et la version ZX Spectrum ? Virgin Interactive et son équipe de développeurs Gangs of Five décident de doter la machine de Lord Sinclair d'un jeu tout à fait différent. Vous ne dirigez plus un hélicoptère mais Snake Eyes (le G.I. Joe le plus charismatique, que vous avez déjà pu apercevoir sur plusieurs images du paragraphe précédent) sur un jetpack. Le reste s'apparente à un shoot them up horizontal des plus classiques. Le succès est pourtant au rendez-vous puisque seul le ZX accueille une suite, sortie la même année. Action Force 2 propose pourtant un tout autre gameplay, fondé sur la coopération comme celui d'Action Force 1 sur C64 et CPC sur la coopération. Le joueur se trouve à nouveau dans un hélicoptère tandis qu'un autre G.I. Joe, dirigé par l'I.A., pénètre dans un bâtiment sous le contrôle des forces de Cobra. Il s'agit donc d'éliminer à l'aide d'un viseur les ennemis et autres obstacles sur le chemin de votre camarade. L'originalité prime une nouvelle fois même si le jeu ne marqua visiblement pas les mémoires. Il est en effet souvent confondu avec son prédécesseur et ce même sur les sites de référence à propos de G.I. Joe ou du Spectrum.

"Type d'arme : Aucune, Snake Eyes préfère le pouvoir de son Jitsu". Le style littéraire G.I. Joe, un régal.

Il faudra par la suite attendre trois années de plus pour voir surgir une nouvelle adaptation, sortie en 1990 (1991 en Occident) sur une NES en fin de vie. Taxan se charge de ce nouveau G.I. Joe : A Real American Hero (décidément, un titre en vogue), aux graphismes soignés même si le peu de couleurs le rend un peu terne. Vous y incarnez l'un des six personnages disponibles aux caractéristiques adaptées aux six environnements du jeu. Chaque stage se déroule toujours en trois phases : "infiltration" à base d'explosions (à la G.I. Joe), posage de bombe après élimination du boss ennemi et exfiltration. Le chemin est évidemment parsemé d'adversaires ainsi que de boss intermédiaires. Enfin, il est aussi possible de voler et de conduire trois véhicules ennemis différents. La difficulté élevée est heureusement compensée par un système de mots de passe bien pratique. Pour les plus courageux, une fois le jeu achevé, il vous est proposé de le recommencer à un niveau de difficulté plus élevé et une nouvelle disposition des bonus. Au final, une adaptation une nouvelle fois soignée et récompensée d'un certain succès sur la 8-bits de Nintendo. Une traduction vient d'ailleurs d'être réalisée et est applicable directement sur la rom du jeu. Elle est disponible chez Terminus Traduction, un site de passionnés produisant des versions françaises d'anciens jeux demeurés en anglais ou en japonais.

"Bon, les gars, on recommence : pour aller de la lettre A à la lettre C, quelle lettre faut-il choisir ?"

En 1992 (et visiblement en 1991 au Japon), Capcom réalise l'un de ses derniers jeux sur la NES avec G.I. Joe : The Atlantis Factor. Visuellement assez proche du précédent opus même si moins fin, ce nouveau jeu adopte aussi un gameplay relativement similaire à l'exception du choix des missions, laissé libre au joueur selon un système d'embranchements déjà utilisé dans Bionic Commando du même éditeur. De plus, les caractéristiques des G.I. Joejouables sont dorénavant radicalement différenciées, à vous de choisir le personnage adapté à la situation. Cependant, ceux-ci ne sont pas accessibles dès le début du jeu, il vous faut commencer avec le seul général Hawk pour acquérir les autres soldats par la suite. Si le gameplay semble mieux pensé que dans le jeu de Taxan, il faut bien reconnaître que la version de Capcom est en retrait quant aux autres aspects. Le cadre de l'Atlantide notamment correspond assez peu au background G.I. Joe. Si The Atlandide Factor demeure un bon jeu, les fans lui préfèrent aujourd'hui le précédent opus.

Des modèles de qualité qui remplacent les monstres de Quake I.

Signalons enfin deux mods G.I. Joe amateurs, l'un pour Quake I (liens de téléchargement sur cette page) et l'autre pour X-Com : Apocalypse (téléchargeable ici). Au total, six jeux et deux mods seulement pour un tel phénomène de société. Cependant, aucun mauvais jeu n'est à déplorer dans cette liste, chose rarissime dans la triste histoire des adaptations vidéoludiques. Heureusement, Konami allonge cette courte, même si qualitative, liste en produisant en 1992 une explosive 7ème et dernière (à ce jour ?) transposition.

G.I. Joe Bar Team

La carte et le jeu Xexex (à prononcer à haute voix 10 fois d'affilée).

Avec Sega, Namco et Capcom, Konami est l'un des rois de l'arcade. Toutefois, l'un des originalités de la marque par rapport à ses concurrents tient à son hardware très spécifique. Les jeux Konami se retrouvent donc presque tous avec un matériel quasi-unique, les cartes hardware étant peu réutilisées. Le G.I. Joe de 1992 est quant à lui basé sur la carte Xexex, créée en 1990. Neuf autres jeux s'en serviront dont le très réussi Astérix sorti la même année et le shoot them up Xexex (ça bosse dur chez les créatifs de Konami) qui donne son nom à la carte arcade.

La borne (avec de l'aliasing, déjà) à quatre manettes et sa décoration japonaise.

La borne en impose avec ses quatre manettes, ses huit boutons et sa taille permettant à chacun d'y disposer de suffisamment d'espace. A noter qu'elle est aujourd'hui très recherchée par les collectionneurs en raison de sa rareté.

Un plan imparable face à des héros adorables (c'est la dernière fois que j'utilise un dictionnaire de rimes !).

Cobra a envahi le monde (c'est bien le moins pour lui) et y sème "la destruction en masse" (Georges et Tony, votre source d'inspiration est démasquée). Heureusement, vous vous dressez à la tête des G.I. Joe pour ramener la paix à coups de laser et de super-bombes ! L'intro vous plonge tout de suite dans le bain : les méchants sont très méchants (le Commandant Cobra adopte la gestuelle d'Hitler, ses troupes sont associées aux mots "destructions", "invasion", "terrorisme", ...) au contraire des gentils très gentils (qui incarnent les mots "bravoure", "droiture", "liberté" ...et "paix" juste avant un bon coup de blaster !).

Défilement du décor de Space Harrier + viseur de Cabal = Rambo III.

Fondé sur le mélange de Space Harrier (voir l'excellent article de Lyle pour une explication de la technique de ce genre de jeu) et de Cabal, le gameplay de G.I. Joereprend à son compte cette synthèse déjà réalisée en 1989 par le Rambo III de Taito. Votre personnage est donc vu de dos et court dans un décor qui défile automatiquement. Vous dirigez ses déplacements latéraux et son viseur de manière synchronisée, à la manière de Cabal, ce qui vous place toujours face aux ennemis sur lesquels vous tirez. Il s'agit donc d'éviter les tirs ennemis tout en se plaçant dans leur ligne de mire pour riposter : délicat et souvent frénétique.

Les quatre cavaliers de l'Apocalypse (et une publicité déguisée pour l'Amiga ?).

Mais là où Cabal et Rambo III ne proposent que deux joueurs simultanément, G.I. Joefrappe très fort avec un mode multijoueur à quatre ! Il s'agit des quatre soldats les plus populaires dans leur design de la ligne 1992 de la gamme A Real American Hero. Hé oui, chez G.I. Joecomme chez Dior, à chaque saison correspond sa parure. Ces quatre personnages jouables sont autant de tirs, de délires, de compétition pour les points et les bonus, de coups de coude, de confusion des viseurs... Car Konami n'a pas lésiné sur l'action, littéralement déchaînée.

Hommage à Ingmar Bergman.

Si G.I. Joe est relativement court, trois stages divisés en un total de six parties pour une demi-heure de jeu, il possède largement de quoi rassasier votre appétit de dévastation. Au travers d'une base Cobra, d'un ascenseur géant, d'une forêt, d'une grotte, d'un lac souterrain et d'un porte-avion volant (!), vous abattrez des centaines de méchants et des dizaines de véhicules dans un fracas pyrotechnique ahurissant. A quatre joueurs, cette symphonie de la destruction devient aussi surréaliste que jubilatoire.

Dans deux secondes, l'écran sera couvert d'explosions et de tirs ennemis.

L'écran est ainsi submergé d'ennemis, de tirs, d'explosions, ...Si la difficulté se situe heureusement plusieurs crans en-dessous de celle de Cabal, les boss demeurent coriaces, particulièrement Destro et le Commandant Cobra. Il s'agit d'ailleurs des seuls adversaires avec lesquels le jeu abuse un peu de votre monnaie. Pour le reste, il se montre toujours honnête, ne vous coince jamais dans des situations inextricables et vous donne toujours une chance de progresser.

Décors superbes et variés, animations diversifiées, séquences avec de multiples scrollings différentiels, ...

Simple d'accès, G.I. Joese joue avec deux boutons : un pour le tir normal et un pour les super-bombes qui nettoient une partie de l'écran. Détruire les décors vous procurera le bonus "tir automatique" ou plus de super-bombes. A ce gameplay immédiatement maîtrisable, il ne manque qu'un saut de côté pareil à celui de Blood Brothers. D'ailleurs, l'accueil critique est enthousiaste, CVG lui accordera même la note de 80% en insistant sur ses excellents graphismes et en ne déplorant qu'une durée de vie et une rejouabilité faiblardes. De fait, le jeu est techniquement irréprochable : grand nombre d'adversaires présents simultanément à l'écran, taille énorme des véhicules ennemis, animation sans faille, graphismes soignés...

"Allo nanarland ? C'est au sujet d'une chronique un peu particulière".

Explosions excessives, libération du monde, centaines d'ennemis abattus, bases secrètes au fond de la jungle, destruction d'un porte-avions volant, explosion nucléaire pour conclure l'histoire, ... N'en jetez plus, G.I. Joe possède tous les attributs d'un bon gros nanar. Sans limite, le jeu se permet tous les excès, à l'image de la série qui l'inspire, ne reculant devant rien pour fournir un spectacle ébouriffant. Face à une si évidente bonne volonté, votre petit coeur de grosbill ne peut que fondre. G.I. Joe se savoure comme l'un de ces films d'action suranné, dont la vision ne rend pas plus intelligent mais procure un plaisir aussi complet qu'enfantin.

Bonus

L'équipe de hockey officieuse de Cobra.
La Cobra 21st infantery...
... et ses pom pom girls
Thezis
(13 novembre 2006)
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