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Grand Theft Auto - La série
Année : 1997
Système : DOS, Windows, Playstation, Playstation 2 ...
Développeur : Rockstar
Éditeur : Rockstar Games
Genre : Action / Aventure
Par CBL & IsKor (14 mai 2007)

Ce qui était à la base un jeu moche et difficilement jouable est devenu un phénomène de société dont les ventes ont permis à son éditeur de rivaliser avec les plus grands. A la fois chef de file d'une nouvelle façon de penser le game design et cible facile d'une série d'organisations et de personnes moralistes, GTA aura fait couler beaucoup d'encre. Rarement une série de jeux n'aura suscité autant de polémique et de discutions. Ce dossier a pour but d'essayer de remettre les choses à plat en racontant le parcours du jeu, en décrivant chaque épisode et en essayant d'expliquer les à-coté. Bien qu'il soit écrit par deux fans, il sera relativement objectif.

Grand Theft Auto
Décembre 1997 (DOS, Windows, Playstation)

David Jones

Remontons un peu le cours de l'Histoire. David Jones est un vétéran de l'industrie vidéoludique. En 1988, il fonde DMA Design avec Mike Dailly. Le premier titre phare de ces écossais sera le génial Lemmings qui scotchera des millions de gens à leur écran pour essayer de sauver de stupides bestioles. En 1997, DMA Design a été vendu à Gremlin Interactive et David Jones est devenu le directeur créatif des deux studios. La même année, ils lâchent une véritable bombe sur le sol européen : Grand Theft Auto qui sortira six mois plus tard aux Etats-Unis. Le principe est simple : on joue un gangster qui se promène vu de haut dans une ville énorme où on effectue des missions diverses. Pour ces missions, on est amené à voler des voitures généralement en faisant du car-jacking, une technique qui consiste à éjecter le conducteur d'une voiture quand elle est à l'arrêt. Le nom du jeu correspond au nom américain du délit de vol de voiture. Dans ce jeu, on passe son temps à enfreindre la loi et plus on fait de délits, plus la police nous recherche. Il faudra donc se battre contre les flics et les gangsters ennemis dans une sorte de gendarmes et voleurs moderne pour adultes.

Tout commence par un coup de fil
Gendarme et Voleur

On tue des flics, on vole des voitures, on écrase sans forcément le faire exprès un bon paquet d'innocents... et le tout rapporte des points. Le comble du mauvais goût est atteint dans le Gouranga, qui consiste à écraser un groupe de moines Hare Krishna pour récolter 25000 points. Le jeu a évidemment provoqué une levée de boucliers chez les organisations bien pensantes. Bien plus que la simple violence, c'est l'absence de moralité même du jeu qui était visée. Le jeu sera interdit dans certains pays, mis sur la liste noire de l'organisation française Familles de France, conspué dans la presse conservatrice...

Gouranga !

Pour BMG Interactive, qui édite le jeu, c'est une aubaine. En effet, le jeu récolte d'assez mauvaises notes dans la presse spécialisée qui ne verront pas les cotés novateurs du jeu mais qui concentreront leurs critiques sur la maniabilité assez déplorable du titre. Mais il flotte un parfum d'interdit autour de ce titre et les violentes attaques des conservateurs ne font que renforcer ce coté rebelle. La démo PC du jeu qui permet de jouer un temps limité est massivement téléchargée malgré son poids imposant et les connexions de l'époque. Le bouches à oreilles marche très fort et GTA finit par connaître un joli succès.

Ordinary Decent Criminal

Mais qu'en est-il du jeu au final ? On a beau trouver des jeux plus anciens qui ressemblent de près ou de loin à GTA comme APB (développé par Atari), le concept de GTA est unique et novateur. Il crée à lui tout seul un genre : le GTA Like. Il réside dans deux notions : liberté de circulation et liberté d'action. GTA offre au joueur un immense terrain de jeu (le concept de bac à sable) dans lequel on est libre d'évoluer à pieds, en voiture, à moto, en métro, en camion... GTA propose tout un panel de véhicules allant de la voiture de sport au camion de pompiers en passant par le pick up ou les énormes bus américains. Toutes les marques de véhicules sont fausses mais on reconnaît facilement les vrais modèles. Certains ont une résistance plus ou moins grande selon le type et il ne faut surtout pas hésiter à changer de voiture quand cette dernière est prête à exploser, ce qui est signalé par un gros bruit du moteur. La conduite est assez ardue : les voitures se manient bien mais la vue de haut empêche de voir ce qui arrive même si la caméra recule en fonction de la vitesse. Avec un peu d'entraînement, on arrive à faire des longs parcours sans toucher les autres voitures ou les murs.

Jump !
Et il y a même la mission « Speed ».

Pour aller d'un point à un autre de la ville, on est libre de prendre les rues à contre sens, de rouler sur les trottoirs ou dans les parcs, de sauter par dessus par des ponts en construction, de passer dans les petites allées étroites, de monter sur le toit des immeubles... GTA ne propose pas qu'une ville mais trois villes différentes, chacune inspirée d'une grande ville américaine réelle : Liberty City (New York), Vice Ciy (Miami) et San Andreas (San Francisco). Liberty City et San Andreas sont assez similaires même si San Andreas est nettement plus vallonnée. Vice City propose une ballade en banlieue assez sympa où on coupe à travers les jardins au volant de son super truck. Le joueur ne dispose pas de carte de la ville et il faudra retenir l'architecture et l'emplacement des grandes artères de ces dernières afin de ne pas rater les ponts et d'optimiser ses trajets. Les villes sont vivantes : il y a beaucoup de passants et de voitures sur la route, les pompiers arrivent si une voiture brûle...

Scènes typiques de la vie à Liberty City.

Que fait-on dans ces villes ? Ce qu'on veut. Ou plutôt ce qu'on peut. GTA est conçu comme un jeu à score où tout est bon pour gagner des points même si ce sont les missions qui rapportent le plus de points. On les trouve en répondant au téléphone dans une cabine, en lisant un message qui arrive sur son pager, en entrant dans une voiture garée à part des autres,... Les premières missions s'enchaînent assez bien mais pour la suite il faut fouiller dans la ville et tester un peu tout pour trouver du boulot. Généralement, les missions ne volent pas très haut : escorter quelqu'un, suivre quelqu'un, tuer quelqu'un... Elles sont parfois en temps limité, obligeant le joueur à foncer et à écraser par accident quelques passants ce qui fait monter l'indice de recherche. Ce dernier est représenté par des têtes de policier en haut de l'écran. Quand l'indice est à un, vous aurez quelques flics aux trousses qui chercheront à vous arrêter (il suffit qu'ils arrivent à ouvrir la portière ou qu'ils soient à coté de vous quand vous êtes à pieds). Avec un indice de deux, ils seront plus nombreux. A trois ou à quatre, ils feront des barrages et tireront à vue.

Là ça chauffe...
Là ça brûle !

L'un des grands plaisirs de ce jeu est de provoquer volontairement la police en faisant rapidement un bon paquet de crimes et en affrontant la police, généralement après une course poursuite assez démente. Un des moyens pour gagner rapidement des points consiste à voler des voitures pour les revendre, si possible en bon état. Même si tout cela est assez réjouissant, on sent qu'on est finalement assez limité par rapport au terrain de jeu proposé. Il manque une sorte de quête principale accompagnée de multiples quêtes annexes pour nous forcer à découvrir la ville et à progresser. Bon nombre de joueurs n'ont d'ailleurs jamais fait les missions et se sont souvent contentés de semer le chaos.

les missions, le coeur du jeu

On finit rapidement en prison ou à l'hôpital dans ce jeu. La prison signifie qu'on perd toutes ses armes ainsi que son multiplicateur de points, ce qu'on peut éviter en ayant le bonus « sortie de prison ». Au passage, le jeu est assez ironique car malgré l'impressionnante série de crimes commis (on a la liste), on est toujours relâché. La mort est par contre plus ennuyeuse car le nombre de vies est limité. On renaît à proximité d'un hôpital, en ayant aussi perdu toutes ses armes. Généralement, on ne se rend pas sans combattre : il est possible de ramasser des pistolets, mitraillettes, lance-roquettes, lance-flammes et gilets pare-balle dans la ville. Comme pour la conduite, il y a un temps d'adaptation avant d'apprendre à viser et il manque cruellement un viseur ainsi que la possibilité de tirer depuis une voiture.

Mieux vaut arrêté...
Que refroidi !

Outre le mode solo, GTA est jouable à plusieurs à travers deux modes de jeux : le deathmatch et le cannonball. Le premier ne nécessite pas d'explications et est assez rigolo, malgré la maniabilité désastreuse quand on essaye de viser. On finit généralement par se tuer à grands coups de voiture. Dans le mode cannonball, le but est de relier un point A à un point B de la ville avant les autres par tous les moyens possible. Assez sympathique, ce mode relève plus de la course d'endurance que de la vitesse. Les débutants prennent souvent une voiture très rapide et finisse par exploser contre un mur tandis que les pros jouent la prudence avec une berline des familles.

La routine, quoi...

Il y aurait encore beaucoup à dire sur GTA. Au final, c'est un bon jeu qui ne mérite ni tous les louanges qu'on lui a faites ni toutes les critiques et accusations morales qu'on lui a portées. En 1999, Gremlin Interactive (et donc DMA Design) est racheté par Infogrammes. Mais DMA Design est toujours lié par contrat avec BMG Interactive. Entre temps, Sam Houser et Dan Houser ont fondé Rockstar Games en 1998, qui a été créé pour être le label phare de Take Two Interactive. Take Two va réussir à récupérer le contrat d'édition de DMA Design par une pirouette juridico-commerciale. Dépités, Infogrammes vendra DMA Design à Take Two. GTA London sera le premier jeu édité par Rockstar Games. David Jones et Sam Houser seront co-producteurs exécutifs de GTA 2. Apparemment, leur point de vue sur le jeu divergeait, ce qui peut expliquer la médiocrité de ce dernier. David Jones quittera DMA Design après GTA 2. Sam Houser aura alors toute liberté pour imposer sa vision du jeu qui débutera à partir de GTA 3, transformant un jeu un peu brouillon en un chef d'oeuvre ludique et créant une trilogie majeure dans le paysage des jeux vidéo. En 2002, un peu avant la sortie de GTA Vice City, DMA Design changeait de nom pour devenir Rockstar North. Mais pour l'heure, revenons en 1999 avec la sortie de l'addon pour le premier GTA : London.

Sam Houser. On comprend mieux pourquoi la compagnie s'appelle « Rockstar ».

Grand Theft Auto : London, 1969
Avril 1999 (DOS, Windows, Playstation)

Rares sont les joueurs à avoir parcouru en long, en large et en travers les trois villes du premier GTA. La plupart n'ont jamais fait les missions et se contentent de faire des carnages en ville. Pourtant DMA Design proposera en 1999 en addon pour le jeu. En fait, c'est même un vrai jeu à part entière (on parle de Stand Alone) car pour des raisons évidentes, il n'est pas possible de faire des addons sur Playstation. Le jeu se situe à Londres en 1969. Même si le moteur 3D est le même et que le gameplay n'a pas bougé d'un iota, GTA London se démarque de son grand frère sur de nombreux points. Tout d'abord c'est la première fois et la seule dans l'histoire du jeu que les noms des lieux visités ne sont pas modifiés : Londres, Soho, Westminster, Hyde Park... On reconnaît des lieux célèbres comme le Buckingham Palace ou Big Ben.

Où ça ? Londres ! Londres ? Londres ! Londres ? Oui mais vous savez : temps de merde, bouffe dégueu, fish'n chips, Marry Poppins, conduite à l'envers...

GTA London est aussi le premier de la série à instaurer une ambiance particulière associant un lieu et une époque (concept qui sera après repris dans GTA Vice City). On est en Angleterre donc les flics sont des bobbies, les taxis sont noirs, on roule à gauche, les bus sont rouges et à deux étages, le télégramme remplace le pager, les personnages du jeu parlent en utilisant l'argot local, on utilise des mitraillettes Stern... Les voitures sont d'époque : on reconnaît la Mini Austin, la Fiat 500, l'Aston Martin de James Bond et il y a même la Jaguar peinte aux couleurs de l'Union Flag d'Austin Powers. L'argent tient aussi compte de l'époque et on gagne dix fois moins d'argent/de points que dans le premier GTA.

Conduisons une Bentley.
Ou une Mini...

C'est aussi le premier jeu de la série qui est divisé en missions ordonnées avec des titres et des (pitoyables) scènes cinématiques entre les missions. Ce découpage introduit un semblant de scénario et empêche au joueur de se retrouver au milieu de la ville sans savoir quoi faire. La liberté d'action est toujours de la partie mais il y aura constamment quelqu'un qui vous demandera de vous rendre à un téléphone pour faire une mission. Enfin, c'est GTA London qui introduit les missions Rampage où il faut tuer un certains nombre de gens avec une arme donnée dans un temps limité pour récolter un gros bonus de points, ce qui n'est pas du goût de tout le monde.

La suite logique du Couranga : le Rampage.
Le conducteur est bien à droite.

TA London poursuit donc agréablement ce qu'a commencé GTA en apportant quelques idées neuves et une ambiance à part. Ce n'est pas une révolution dans la saga mais le jeu a permis de patienter en attendant la vraie suite qui allait débarquer quelques mois plus tard.

Grand Theft Auto 2
Septembre 1999 (Windows, Playstation, Dreamcast, GBC)

Alors que l'extension de GTA est à peine tiède, le 2eme épisode de la série la plus controversée de l'histoire du jeux vidéo pointe le bout de son CD.

Le squelette est rigoureusement le même : En tant que futur hors-la-loi, on sera lâchés dans une ville, et on peut y faire à peu près n'importe quoi. Cette fois ci cependant, nous visiterons plusieurs quartiers d'une seule ville (non nommée): Le centre ville, le secteur résidentiel et enfin le secteur industriel: chaque secteur représentant un niveau.
Comme toute séquelle qui se respecte, GTA2 a un peu plus de profondeur par rapport à son aîné. A la différence de GTA, on pourra trouver pas moins de 6 gangs patrouillant dans la ville: un "Respectomètre" situé dans le coin supérieur gauche de l'écran vous renseignera sur votre côte de popularité auprès des gangs locaux (3 dans chaque niveau). Le jeu se charge de nous rappeler l'importance du respect dans le jeu: à chaque début de partie, la voix off scande: "And remember: respect is everything !"

Une petite balade de nuit: admirez les effets de lumière.
Les indispensables bonus pour mieux survivre dans ce monde cruel.

Bien entendu, si vous vous attirez les bonne grâces d'un gang, vous subirez en contrepartie les foudres de ses rivaux: à ce stade là, une ballade dans la rue en plein territoire ennemi peut vous être fatal, car les membres des gangs adverses tireront à vue. Vous voulez être apprécié des Zaibatsu? Ecrasez quelques dizaines de Loonies, ou piquez une de leurs voitures pour l'amener au concasseur de voitures des Zaibatsu. A ce propos, les voitures des gangs sont aisément identifiables: chaque gang possède un emblème, qui est apposé sur le toit de chacune de leurs voitures... Que vous soyez à pied ou en voiture, vous aurez constamment autour de vous 3 flèches qui vous indiqueront les téléphones des différents gangs les plus proches. Ces téléphones sont le coeur du jeu: c'est par eux qu'on récupère les missions du jeu. Il faut en compléter un grand nombre afin d'accumuler assez de sous (en fait les points du jeu) afin de passer au niveau suivant, et pour faciliter la montée en difficulté des missions, chaque téléphone possède un code de couleur vous indiquant la difficulté de la mission proposée.

Quel plaisir de laisser un peu de gomme sur le bitume !
Proutch ! Un piéton de moins, et 60$ en plus...

Les missions, parlons-en: très TRES peu variées, comme dans GTA: "Prenez quelqu'un  quelque chose au point A et amenez le au point B" ou encore "allez tuer tel gars, il a fait du tort au gang". Assez monotone, mais GTA est bien fait, et la population de la ville suffisamment dense pour que la même mission ne se déroule jamais 2 fois de la même manière.
"Mais diantre, comment sauvegarder entre chaque mission réussie?" vous demandez vous, lecteurs avides de connaissances... Il suffit simplement de se rendre dans une église, et la partie sera sauvegardée, pour peu que vous ayez assez de points-sous, car c'est un des points noirs du jeu: la sauvegarde coûte TRES cher. Il vous faudra débourser 50000$ pour avoir le droit à votre sauvegarde. Quand on sait que les missions rapportent assez peu (environ 10 à 20000 pour les premières), ça peut être assez frustrant.

Petite balade sur les toits.
Les magasins indispensables.

A l'instar de GTA, lorsque vous êtes à pied, vous n'êtes pas cloués au sol. En effet, vous pouvez explorer les toits des immeubles et autres passages secrets à la recherche de bonus et "missions défouloir" dont le but consiste souvent à tuer le plus de personnes en un temps donné. Attention cependant: des pickpockets arpentent les rues et vous subtilisent un peu de votre précieux pécule ! Malheureusement, les tuer ne vous rendra pas vos sous, mais un peu de points, et la satisfaction de vous être fait vengeance....

Attention cependant lorsque vous décidez de faire votre mauvais garçon dans les rues: la police rôde, et elle n'aime pas beaucoup les hors la loi. Si jamais vous commettez un meurtre, un vol de voiture directement sous leurs yeux, la police vous poursuivra (vous serez au 1er rang de l'indice de recherche, symbolisé par une tête de policier en haut de l'écran). Vous résistez en tuant les agents qui vous poursuivent, et vous engagez une course poursuite effrénée à travers les rues? L'indice montera d'autant. Sachez qu'à l'indice 2, vous aurez des barrages de police un peu partout, à 3 le SWAT entrera en jeu, puis les fédéraux et enfin l'armée... A ce stade, bon courage pour rester en vie. Si jamais vous vous faites arrêter pour un délit mineur, vous irez en prison et perdrez toutes vos armes et munitions, et si vous mourrez, vous perdez tout, y compris une vie...

Aïe, j'arrive à grande vitesse, carambolage en vue.
Exploser les voitures attire l'attention des flic, mais rapporte un maximum de sous si les explosions s'enchaînent.

Le jeu étant en tous points semblable au 1er GTA, c'est surtout le moteur graphique qui a subi un changement profond: en effet, les buildings sont en trouadé, mais accélérée s'il vous plait ! Finis dont les environnements pixellisés de GTA, ici, tout est lissé et laisse une impression de "propre" (un comble de dire que les pixels ne sont pas esthétiques sur un site comme Grospixels !). Aussi présent au rayon nouveauté: le changement d'ambiance. Au lancement du jeu, on peut choisir si on préfère une ambiance de jour ou de nuit: autant de jour, le jeu est sensiblement identique à GTA, autant la nuit, c'est un festival de lumières colorées, qui rendent l'ensemble agréable à regarder. Il reste que la conduite n'étant pas plus aisée que dans le précédent volet, prendre le volant d'une voiture rapide de nuit vous fera finir votre course dans un mur, une voiture, ou de pauvres piétons bien plus rapidement.

Les véhicules ont également subi un lifting: ils sont tous nouveaux. Bien évidemment, comme dans le 1er opus, chaque véhicule possède ses caractéristiques propres: cette belle décapotable est très rapide, mais sera morte après quelques contacts, alors que ce gros camion de pompiers, certes peu véloce, sera redoutable pour enfoncer les barrages policiers...

En général, si votre véhicule commence à flamber, c'est signe d'explosion imminente.
Le tutorial, au tout début du jeu.

Une des grandes idées de GTA est aussi présente: dès que l'on monte dans un véhicule, on a le choix entre un large panel de stations radio, se comportant comme de vraies émissions, avec pubs, blabla inintéressant, et chacune possède son identité (pop, rock...) avec une nette prédominance pour la techno...

GTA2 est donc un très bon jeu, qui s'apparente plus à un lifting graphique de GTA, même si il apporte un vrai plus à la série... D'ailleurs, je n'ai pas plus développé cet article tant GTA1 et 2 sont semblables. A noter que le mode multi a disparu, ce qui n'est pas très grave, vu que ce n'est pas le principal attrait du jeu. Le soft a eu droit à quelques adaptations, notamment sur la console à la spirale bleue, et la portable de Nintendo, toutes très fidèles (même la version GBA est jouable, mais bon, on est pas sur un PC ou une console de salon...)

Si vous avez bien suivi, c'est à partir de cet épisode que Sam Houser a pu imposer sa vision du jeu... Grand bien lui en a pris, car la suite de GTA2 est un très TRES grand jeu.

On peut télécharger librement GTA 1, London & 2 sur le site de Rockstar : http://www.rockstargames.com/classics/

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