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Tech Romancer
Année : 1998
Système : Arcade
Développeur : Capcom
Éditeur : Capcom
Genre : Jeu de Combat (VS fighting)
Par Shenron (20 juillet 2010)

On dit souvent de Capcom qu'ils ont une fâcheuse tendance à réutiliser encore et toujours les mêmes licences. S'ils ont su être raisonnables avec Darkstalkers ou Final Fight, on ne compte plus les épisodes de Megaman, ou ceux de Street Fighter. Parfois, s'ils ont effectivement tendance à abuser sur les titres en 2D, ils sont bien plus raisonnables en ce qui concerne la baston 3D. À part Star Gladiator et les Rival Schools, on ne peut pas dire qu'ils sont très prolifiques. Mais même ces titres restaient assez classiques dans leur approche, et c'est pourquoi on ne peut qu'être surpris devant le concept et le gameplay de Kikaioh, connu chez nous sous le titre peu avenant de Tech Romancer (à prononcer avec une grosse voix et un fort accent améwicain de préférence).

Les illustrations respectivement japonaise, américaine et européenne. Laquelle fait le moins envie ?

Car Kikaioh nous propose de contrôler des robots géants, dans un jeu de combat en 3D. Petit problème, les licences sont un peu chères et déjà exploitées par Banpresto. Mais quand on n'a pas de pétrole, il faut avoir des idées, et donc nous n'avons pas droit à des personnages connus, mais il n'est pas nécessaire de faire preuve de beaucoup d'imagination pour faire certains rapprochements. En attendant d'en faire le tour, voici un topo sur le gameplay.

Gamda, à droite, est un boss très puissant et résistant, mais qui ne possède pas de garde. Il encaisse donc mal les coups de hache de Twinzam.
Certains robots ont des attaques A+B originales, comme Twinzam 2 qui ne lance pas un laser mais sort une foreuse assez puissante pour faire décoller Wise Duck.

Chaque robot dispose de deux types d'attaques, le type A et le type B, chacune occupant un bouton. Les attaques de type A sont en général au corps à corps, et celles de type B à distance, bien que cela puisse varier selon les combinaisons. On utilise un bouton pour se mettre en garde (G), et un autre pour sauter (J).
La combinaison A+B permet de lancer une attaque puissante, en général un rayon laser, et différentes manipulations à base de « Avant-Arrière » déclenchent des coups spéciaux, que ce soit au sol ou en l'air. Il est également possible de réaliser un brise-garde avec A+B+G, et, la jouabilité étant réellement en 3D, une esquive latérale suivie d'une contre attaque avec A+G ou B+G.
En plus des déplacements normaux et des sauts, quasiment tous les robots peuvent effectuer un dash en allant deux fois vers l'avant, ainsi qu'un Dash-brise garde en maintenant G et en dashant.

Pour pimenter un peu les combats, il existe en plus des items qui peuvent être utilisés à n'importe quel moment du combat. Il y en a de 4 types :
· Les boosts, qui permettent d'augmenter temporairement sa force, sa défense ou sa vitesse.
· Les armes : chaque robot en possède trois, qui lui sont propres. Elles sont à usage unique, ou bien limitées en nombre d'utilisations ou dans le temps, et peuvent servir à augmenter les dommages infligés, à endommager l’armure ou immobiliser l’adversaire.
· Les soins, qui redonnent soit de la santé, soit des points d'armure.
· Le Hero-Mode qui fait rentrer le robot dans un mode spécial et unique. Certains gagnent des armes, d’autres une toute nouvelle palette de coups pendant un temps limité.
Trois de ces items sont en notre possession au début de chaque round, les autres sont obtenus en détruisant des éléments du décor. Il est aussi possible, et même recommandé, de les voler à l'adversaire : chaque coup encaissé fait en effet lâcher un item, qui se retrouve donc disponible.

Un plan large pour illustrer les capacités à distance de Rafaga, à droite, et profiter de cette vue de la tour de Tokyo.
Un aperçu des différents chemins possibles du story mode.

Chaque coup porté ou encaissé remplit une jauge qui, une fois pleine, permet de décocher un super coup.
Les combats se déroulent de façon classique, à ceci près qu'il n'y a pas de barre de vie à proprement parler, mais une barre de dégâts qui se remplit. Une fois qu'elle est pleine, le round est perdu. En revanche, la barre de dégâts du vainqueur ne revient pas à zéro, et gagner un round en sacrifiant de l’énergie n’est pas forcément un bon calcul.

La barre de dégâts se remplit en deux temps. La partie orange constitue les dégâts permanents, la partie jaune ceux qui se résorberont avec le temps. Cependant, si la partie jaune atteint le haut de la jauge, le round est perdu.
Il est également impératif se surveiller son pourcentage d'armure, qui décroît après chaque coup paré. Une fois nul, l'armure est détruite, ce qui accentue les dégâts en cas de coup reçu. De plus, si normalement seuls les coups spéciaux infligent des dégâts lorsqu'on est en garde, c'est le cas de tous les coups une fois l'armure détruite.

Enfin, pour bien rajouter de la pression, une fois que la dernière jauge de dégâts (par exemple, la deuxième si le combat est en deux rounds gagnants) d'un robot est remplie à 40%, son adversaire peut déclencher une Final Attack en appuyant sur tous les boutons à la fois. Le combat sera donc terminé immédiatement.

Certains bonus et attaques provoquent des incrustations de votre pilote ou d’un allier. Dramatique mais pas forcément esthétique.
Les Final Attacks sont souvent très impressionnantes, et bien sûr très référentielles.
J’avoue que parfois c’est un peu le boxon à l’écran...
Pulsion, à droite, n’a pas d’arme en temps normal mais ça ne l’empêche pas de bénéficier de pas mal d’enchaînements.

Autant vous dire qu'avec tous ces paramètres et ces possibilités, c'est un peu la foire à l'écran, surtout que chaque attaque spéciale donne droit à une mini-cinématique. Sachez aussi que les robots sont tellement différents du point de vue de leurs attaques que ces bases ne suffisent pas à s'en sortir une fois sur le champ de bataille, et c'est d'ailleurs un des points forts du jeu. Contrôler Diana 17, qui est ultra aérienne, et Wise Duck, espèce de char d'assaut sur pattes, est radicalement différent.

La version arcade du jeu ne propose qu'un bête mode Versus, contre un ami ou bien contre l'IA. La version Dreamcast va quant à elle plus loin, puisqu'elle offre en plus un mode Histoire propre à chaque personnage.

Comme son nom l'indique, ce mode permet de suivre différents scénarios. De gros efforts ont été faits car il est richement illustré, et tous les dialogues (et ils sont nombreux) sont doublés en japonais, la version européenne offrant des sous-titres en anglais. Surtout, ce qui est intéressant, c'est que les scénarios comportent pour la plupart un ou plusieurs embranchements. Ceux-ci peuvent dépendre de différents facteurs : choix durant les dialogues, utilisation de continues ou pas, condition du robot lors de la victoire, respect d'un timer, etc. Les conséquences sur le scénario peuvent être anecdotiques comme elles peuvent être déterminantes, et la tonalité de l'histoire s'en ressent fortement, certaines étant franchement dramatiques. De plus, il n'y a aucune espèce de cohérence d'un personnage à l'autre : certains protagonistes passent de gentils à méchants, changent de faction, de caractère, voire de sexe !! S'il est impossible de savoir quelles sont les conditions pour que l'histoire bifurque lors de la première partie, une fois le jeu terminé avec un personnage il est possible de les consulter.

Etant donné qu'il y a 9 personnages jouables et que chacun a au moins 2 scénarios possibles, cela permet de bien s'occuper.

Les boss ne sont pas jouables, et heureusement ; vous vous voyez diriger une pieuvre volante géante ?
Lorsque les deux robots attaquent simultanément, cela donne lieu à une empoignade dont il faut se sortir assez subtilement...

Mais ce n'est pas tout. Cette version Dreamcast a vraiment été chouchoutée par Capcom, et propose un tas de bonus, qui sont réunis dans le Tatsumi Techno Dome, qui est tellement complet qu'il mérite un chapitre à lui seul.

Dans le TTD, il est possible d'acheter des bonus et de les consulter. Il propose entre autres des centaines d'artworks, un sound test exhaustif du jeu, avec les quelques 500 voix des personnages, des films en CGI, un dessin animé, de nouveaux robots, un jeu de taquin, le téléchargement de mini-jeux pour le VMU et tous les scénarios du Story Mode. Mais la plupart de ces bonus doivent être achetés, et donc pour ça il faut gagner des crédits. Pour cela, deux possibilités :
· Terminer le Hero Challenge Mode. Il correspond au mode Arcade, où on affronte tous les robots dans un ordre donné, sans trame scénaristique. Un classement est établi à la fin du jeu, et on gagne une certaine somme. Notez que le Story Mode n'offre par d'argent, ce qui est un peu sadique étant donné le temps nécessaire pour tout y débloquer.
· Jouer à un des trois mini-jeux téléchargeables sur le VM.
En effet, au fur et à mesure de la progression du joueur dans le mode Story et le Hero Challenge Mode, et de ses acquisitions, ces mini-jeux se débloquent et peuvent être installés sur le VMU moyennant 128 blocs d’espace libre. Selon vos performances, ils rapportent plus ou moins d'argent qui est ensuite transféré sur votre compte. Malheureusement ces jeux nécessitent bien entendu d'avoir des piles dans son VM, ce qui est loin d'être toujours le cas.

Parmi ces trois mini-jeux on trouve Love and Punch, un petit jeu de réflexes qui demande d’embrasser Junpei et de baffer les filles, Phantasm Unit, un shoot vertical auquel j’avoue n’avoir rien compris, et un jeu de pierre/feuille/ciseaux assez complexe.
Si l’initiative est louable, elle souffre de la faible autonomie du VM : j’ai eu droit à un message m’invitant à changer les piles au bout d’une petite heure de jeu au total !

Le Tatsumi Techno Dome, la caverne d’Ali Baba de Tech Romancer

Les mini-jeux se débloquent au fur et à mesure de votre progression dans le mode solo.
8 des 9 robots jouables ont droit à leur petit film en CGI les mettant en scène.
Là, c’était juste pour pouvoir dire « Fulguro Poing !!! »
Il est également possible de visionner tous les épisodes des modes Story qui ont été débloqués.
Les fiches des personnages proposent non seulement des croquis de conception, mais donnent aussi des informations indispensables comme leur date de naissance ou leur nourriture préférée.
Toutes les voix et musiques du jeu sont disponibles dans le Sound Test.
On peut débloquer des illustrations supplémentaires grâce à un jeu de Taquin, mais malheureusement je n’ai jamais réussi le premier...
En plus des illustrations officielles on débloque des fan arts.

Kikaioh est techniquement exemplaire. Sans être magnifique, il a admirablement bien vieilli, probablement grâce au choix des développeurs d'avoir recours à un design épuré pour les robots. De plus, le chara-design, bien qu'il soit très inspiré de robots connus, est néanmoins assez travaillé pour que les robots et leurs pilotes aient malgré tout une personnalité propre. Seuls les décors, plutôt vides, sont en retrait. Concernant l'aspect sonore, ce sont surtout les voix qui attirent l'attention : comme le veut la tradition, les pilotes beuglent leurs attaques, et le moins qu'on puisse dire c'est que les doubleurs étaient des plus enthousiastes ! Dommage que les musiques passent assez inaperçues à l’exception d’un ou deux thèmes. Le jeu s’offre de plus le luxe de limiter ses temps de chargement au maximum, chacun durant rarement plus de 2 ou 3 secondes, agrémentées par une illustration de votre mécha.

Les combats sont incroyablement dynamiques : évidemment, le jeu n'est pas très technique, on n'en est pas à compter les frames et il n'y a pas de manipulations complexes à effectuer. Mais pour s'en sortir il faut quand même très bien connaître les coups, forces et faiblesses de son robot, parfaitement exploiter l’espace et savoir utiliser les quelques combos basiques que possède chaque machine. Et évidemment, comme c’est du Capcom, la maniabilité est au poil.

Eh non, ce n’était pas en Irak qu’il fallait chercher les armes de destruction massive...
Quelque chose à compenser devant la demoiselle ?

Tech Romancer est une vraie réussite, une grosse bouffée d'air frais dans le petit monde du beat'em up 3D. Il est franchement étonnant de voir que Capcom ait mis autant de soin dans la conversion Dreamcast, qui offre quand même une ribambelle de bonus, et il est tout aussi étonnant que le jeu soit sorti en Occident. On pourra regretter le faible nombre de robots jouables, mais il y a tellement à faire, ne serait-ce qu’en mode solo, que finalement on ne se sent pas floué. Malheureusement pour lui, sa date de sortie ainsi que sa boite immonde n'ont pas encouragé les acheteurs potentiels. C'est vraiment dommage, car c'est un jeu qui file clairement la patate pour peu qu’on ne soit pas réfractaire à son style forcement très nippon.

Un petit tour des persos et des références, ça vous dit ? Attention, il y a des spoilers.

Armor Knight G (Grand) Kaiser est le héros du jeu. Il est le digne représentant des Super Robots, et est un croisement entre Great Mazinger et Gunbuster, dont il reprend les attaques : fulguro-poings, laser venant du torse et autre coup de pied aérien tournoyant. Son pilote, Junpei, est l'archétype du jeune homme nekketsu (sang bouillonnant), prêt à tout pour défendre la Terre, d'autant plus que l'horrible Goldibus a causé la mort de ses parents... à moins que son père ne soit encore en vie ? Kaiser est le "Ryu" du jeu, puissant, équilibré et facile à prendre en main. Ses bonus sont assez rigolos puisqu’on peut entre autres balancer un rocher sur son ennemi.

Super Defense Armour Dixen est un clone du Gundam RX-78-2 (avec en plus en je ne sais quoi de Patlabor), en un peu plus sobre au niveau des couleurs, et piloté par un jeune homme aussi énergique et heureux de vivre que Shinji, le héros d'Evangelion. Dans son scénario, il a trahi son père qui est le dictateur qui a déclenché la guerre et se range aux côtés des Alliés.
Son second pilote est Alma, une jeune fille entraînée dans le seul but de détruire l'espèce d'où est issue Goldibus, qui, dans ce scénario, est femelle. Assez équilibré, Dixen est également un bon choix pour les débutants. Ses upgrades augmentent surtout la puissance de ses armes à distance.

Pulsion est un héros humanoïde qui défend la Terre contre les formes du mal. Il s'agit d'une entité vivante, issue de la transformation de Kai (ou son amie, Kei). Cet attribut nous oblige à le rapprocher d'Ultraseven, cependant ses armes (une lance, un cutter) et son Hero Mode sont clairement tirés d'Evangelion. Très rapide et disposant de bons combos, Pulsion est aussi assez aérien, mais encaisse fort mal.

Strategic Variable Fighter Rafaga est un hommage aux Valkyries de Macross. La seule différence est qu'il s'agit non pas d'un avion, mais d'un hélicoptère. Il est possible de se transformer au cours des combats, ce qui permet de bien déstabiliser l'adversaire. Assez redoutable à distance, Rafaga est assez faible au corps à corps.
Son pilote, Simon, lassé par son boulot de soldat, recueille Yale, une jolie ennemie, et la cache dans ses quartiers. Il ne découvrira que plus tard qu'elle est liée à Goldibus et devra en payer les conséquences.

Phantasm Unit Twinzam V est un robot composé de deux vaisseaux qui peuvent s'assembler de deux façons différentes, et pilotés par Daichi et sa sœur Sora, qui vivent des aventures extraordinaires pendant leur sommeil. Twinzam est principalement inspiré de Getter Robot, de Nagai Go, avec des petits bouts de Voltes V et Combattler V. C'est un robot très efficace au corps à corps, mais qui est tellement grand et élancé qu'il a vite tendance à partir dans tous les sens.

The Messenger of Beauty and Justice Diana-17 est un robot aux traits féminins (et qui est forcément rose, donc), piloté par une lycéenne, Reika, qui découvre les plans de Goldibus pour dominer la Terre (ne me demandez pas comment) et qui tente de rallier d'autres héros à sa cause. Les robots féminins doivent-ils tous être pénibles à affronter ? Dans Virtual On, Fei-Yen est une plaie, et Diana 17 est pire. Elle est capable de rester plusieurs secondes en l'air à balancer des lances ou des flèches, et devient quasiment intouchable si on n'a pas le bon robot. D'après Wikipedia elle est inspirée par une certaine ARIEL, une série d’OAV dont je n’ai pu trouver que quelques illustrations probablement tirées de doujinshi.


Heavy Armour Tank Wise Duck
est, comme son nom l'indique, non pas un canard, mais un tank sur pattes, tellement lourd qu'il est incapable de sauter, et qui demande 5 hommes pour le piloter. Il s'agit d'un hommage au HWR-00-Mk II Destroid Monster de Macross. Le héros, Arvin, est un tout jeune pilote, qui va devoir réagir à l'ordre de ses supérieurs de décimer un village et les civils qui s'y trouvent. Selon les actions du joueur, soit ses compagnons vont se rebeller et enfreindre les ordres, soit Arvin sera exécuté par Gonzales, son supérieur direct.

Magical Patched Robot Bolon est un robot composé de morceaux de maison, d'une boule de démolition, d’un train, d’un bateau, et de pleins d'autres choses, qui lui donnent un aspect particulièrement comique. Si Bolon ne semble inspiré d’aucun robot en particulier, ce n’est pas le cas de son pilote. Polin est une Magical Girl, qui, évidemment, possède des pouvoirs qui lui permettent de se transformer en une grande personne, avec tout plein d'effets spéciaux. Son scénario est le plus léger puisqu'elle le béguin pour Junpei et son seul but est d'affronter toutes les filles susceptibles de lui plaire. Junpei se voit obligé de toutes les accueillir chez lui, ce qui fait tomber le jeu dans une série de type Harem, avec comme Running gag la réaction de Saori, "l'amie de Junpei qui l'aime mais refuse de se l'avouer". Notez que selon les embranchements le sexe de Goldibus change.

Mariou Shogun Gourai est un robot de type samouraï et qui se bat avec une large épée, qui n'est pas sans rappeler les Guymelefs d'Escaflowne. Son pilote, Shadow Red, ressemble fortement à Char Aznable de Gundam, et se trouve être, selon certains scénarios... Le père de Junpei !!!!!

Les boss quant à eux sont moins directement inspirés par des personnages de mangas ou d'animés. Il y a aussi une floppée de personnages secondaires plus ou moins originaux. Il est également possible de débloquer Bloodia, et son pilote Jin Saotome, de Cyberbots, qui apparaîtront plus tard dans Marvel VS Capcom 2 et en tant que guests dans Tatsunoko VS Capcom.

Shenron
(20 juillet 2010)
Sources, remerciements, liens supplémentaires :
Pour finir, je ne résiste pas au plaisir de vous proposer les liens vers l’intro du jeu, ainsi que le dessin animé réalisé pour la Dreamcast. S’il y a bien une musique que l’on retient, c’est celle-là ! Choukou Senki Kikaioh !!!!!

Lien 1 : https://www.youtube.com/v/ERTITaclClE
Lien 2 : https://www.youtube.com/v/ZbgwufTbBc4
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