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Prince of Persia sur PC Engine
Cet article passe en revue les épisodes de Prince of Persia sortis sur consoles 8 et 16-bits, et quelques versions micro alternatives.

PC-Engine Super CDRom²
Année : 1991
Développeur : Riverhill Soft.
Éditeur : Riverhill Soft.
Support : CD-Rom

Première des adaptations consoles à voir le jour, Prince of Persia sur PC Engine mise tout sur les graphismes, avec une refonte complète des visuels, des sprites aux décors en passant par la présentation.

Le joueur pourra enfin assister à la réalisation de la traîtrise du Vizir sur le prince et sa promise.

Car il y a une nouvelle présentation ! Enfin, on aurait pu en attendre un peu plus d'un support CD, surtout sur une machine habituée aux effets d'introduction réussis, mais qu'importe, le joueur aura droit ici à une mise en scène supplémentaire où nous pourrons assister à l'emprisonnement du héros et à la mise en demeure de la princesse. La classique présentation n'a pas disparu pour autant, et nous pourrons toujours assister aux vaines avances du Vizir qui se soldent évidemment par la mise à mort dans l'heure.

Les très beaux écrans titres laissent présager du meilleur.

Et c'est parti pour les treize niveaux de Prince of Persia, qui pour l'occasion ont été très fidèlement retranscrits. Le prince et ses ennemis ont fière allure, dans des décors joliment bien retravaillés, même si l'on regrettera un choix de couleurs bien terne, oscillant entre le vert foncé et le marron. La distinction entre les niveaux du palais et ceux du cachot se fait même beaucoup moins sentir, seuls les ornements rappelleront dans quelle partie le joueur se trouve.

Prendre l'épée ? Pff, pas le temps !
Le style décoratif originel est respecté, même si l'on peut reprocher le choix des couleurs.

Bonne nouvelle, ces ajouts n'ont pas effacé ce qui a fait le succès de Prince of Persia : l'animation. Fluide, détaillée, elle se montre suffisamment véloce pour rendre la partie agréable à jouer. Il y a bien quelques ralentissements de temps en temps, mais dans l'ensemble, le résultat se montre à la hauteur de nos espérances. Cet effort de retranscription se ressent dans la jouabilité, vraiment excellente ! Évidemment, la froideur des ambiances sonores du palais a laissé la place à quelques mélodies épiques entraînantes, et les bruitages, notamment lors des combats, renforce l'immersion du joueur dans la lourde tâche qui l'attend.

Se défaire du squelette ? Même pas, laissez-vous tomber à gauche, et rattrapez-vous in extremis en bas !
Le double jouit d'un assez beau design.

Quelques options ont fait leur apparition : la possibilité d'accélérer ou de ralentir la vitesse du jeu, soit dans les phases d'exploration, soit dans les combats, un must pour les vieux briscards ou pour ceux comme moi qui se sont farci l'intégrale des Prince of Persia ; et un Time Attack, toujours plaisant à essayer. Il est également possible de sauvegarder sa progression par niveau, sur plusieurs emplacements.

Le gros garde ne fait pas reculer de deux pas le prince lorsqu'il le touche.
Pas de censure, un bouton Run : on est bien sur une machine NEC !

Bon, vous l'aurez compris, j'aime cette version. Très proche de l'originale, mais en mieux sur quasiment tous les points, elle est incontournable ! Pour finir, le dernier niveau contient une surprise de taille : le deuxième et véritable combat contre Jaffar ! Le jeu proposera également une fin originale digne de l'aventure, alors pourquoi s'en passer ?

C'était déjà assez pénible de le battre une fois, mais Jaffar revient pour un ultime affrontement sur la terrasse du palais !
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