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Street Fighter - Annexe : les adaptations

Street Fighter, la série - Annexe 4 : Les adaptations.

Ha ! Ha ! Vous croyiez que j'en avais fini avec les articles sur Street Fighter ? Eh bien non ! Street est éternel (et si on pense à l'annonce de la sortie de Street Fighter IV d'ici un an (cet article a été rédigé début 2008), vous risquez d'en consommer pendant encore longtemps :) ). Cette fois-ci, je vous propose un tour d'horizon des différentes adaptations (livres, films, etc.) auxquelles a eu droit cette série mythique. Street Fighter a en effet engendré un nombre incalculable (même 15 ans après !) de BD, DA... Il s'agit même sans doute du jeu vidéo bénéficiant du plus grand nombre d'adaptations. Cet article n'est pas exhaustif car un certain nombre de titres sont sans intérêt, mais j'ai essayé d'être le plus complet possible.

La présente annexe sera partagée en six grandes parties :

- Les dessins animés
- Les live
- Les comics
- Les bd chinoises
- Les manga
- Les romans

NB : j'utiliserai les noms japonais pour les oeuvres asiatiques, et les noms occidentaux pour les américaines

LES DESSINS ANIMES

STREET FIGHTER II

Vous savez quoi ? Les premiers a avoir fait un dessin animé de Street ne sont ni les Japonais ni les Américains... mais les Coréens ! En 1992 pour être précis (le jeu datant de 91, ils n'ont pas perdu de temps !) Cette "chose" est ultra-collector de la mort qui tue, elle n'a jamais été exportée pour d'évidentes raisons de droits, ce produit étant tout ce qu'il y a de plus pirate... et surtout mauvais. Apres 7 ans d'efforts, de recherches, d'heures interminables passées sur Google Korea (alors que je ne lis pas un mot de coréen), j'ai finalement réussi à entrer en possession du DVD, par le biais d'un magasin japonais d'import coréen... Le film est court (50 minutes) mais c'est déjà trop long.

Les persos sont en semi-SD, et c'est un vrai festival de grimaces du début à la fin (sauf Chun Li qui a été relativement épargnée), mention spéciale à Ryu et Ken : on n'aura jamais vu de visages plus grotesques dans un DA. Par ailleurs, Ken n'a pas les cheveux teints en blond comme à son habitude, ça fait très bizarre. N'oublions pas Dhalsim, et ses trois pansements sur la tête, qui souffre d'évidents problèmes d'hydrocéphalie. Blanka est le seul qui ressemble à peu près à son modèle original. On ne retrouvera pas tous les Street Fighters au demeurant puisque Zangief, Bison, Sagat (alors qu'on voit son stage), et Vega sont absents. Quant à Honda et Balrog, ils apparaissent une vingtaine de secondes au milieu du film, sans aucune raison et dans une scène totalement sans rapport avec l'histoire. Ca sent le raccord foireux que les fans de nanars connaissent bien. Le scénario justement, j'ai pas trop compris mais ça commence par une multitude de catastrophes naturelles qui dévastent une partie de la planète... et ce ne sera plus jamais évoqué par la suite. Après, on voit Ryu et Ken dans une salle d'arcade en train de jouer à Street Fighter II (sic), Chun Li débarque, et ils partent à l'aventure... Dhalsim et Blanka (qui semblent être copains), et Guile partent également de leur côté. Le méchant de l'histoire porte une casquette de lycéen et des lunettes de soleil... Quant au Maître de Ryu et Ken qu'on voit souvent en flash-back, il n'est pas sans faire penser à Kamesennin de Dragon Ball... Précisons aussi que c'est parfois assez scato (j'ai horreur de ça !). Il y a très peu de combats, qui de toutes façons sont absolument ridicules. Les auteurs ont voulu reproduire les coups spéciaux du jeu, mais c'est plus que raté.

Enfin, c'est surtout dans sa réalisation que ce truc prend toute sa dimension daubesque. C'est un film de 92, mais je connais des séries TV du début des années 80 qui sont mieux faites... C'est laid et minimaliste, sans parler de la musique à peu près inexistante (une ou deux BGM qu'on entend occasionnellement et c'est tout). Et surtout l'histoire qui traîne, qui traîne... C'est mou et sans le moindre intérêt. En bref, à ne conseiller qu'aux amateurs de curiosités ou aux gros fans hardcore comme moi qui achèteraient n'importe quoi sous le prétexte qu'il y a marqué Street Fighter dessus. De toutes façons, peu de chances que vous le trouviez et c'est sans doute mieux ainsi... Je vous ai quand même mis un extrait ici (le passage le plus potable du film...).

Ah j'oubliais ! A un moment, on voit April O'Neil des Tortues Ninja dans le décor !

Pauvres Ryu et Ken... Et c'est comme ça tout le long ! Guile fait néanmoins de son mieux pour les égaler
Dhalsim et Blanka... April O'Neil ! (en bas à droite)
Le stage de Sagat, qui apparaît sans la moindre raison ! Il faut voir cette scène en mouvement...

STREET FIGHTER II MOVIE

Considérons que le chapitre précédent n'existe pas, et commençons en beauté puisqu'il s'agit d'une des meilleures versions de Street Fighter hors jeu vidéo. Ce film d'1h40 réalisé par Gisaburo Sugii est sorti durant l'été 1994 (lors de sa diffusion, il était couplé dans la même séance avec le film de Garou Densetsu/Fatal Fury) ; le chara design est signé Shuko Murase (à qui on doit plusieurs séries de Gundam, ou Final Fantasy IX en jeu vidéo) et on retrouve dans le staff quelques autres noms connus de l'animation japonaise comme Minoru Maeda (Dragon Ball Z). Un grand succès puisque ce film a rapporté 800 millions de yen (5 millions d'euros) à ses producteurs.

L'histoire bon, c'est sûr que ce n'est pas le point fort. Shadoloo utilise des cyborgs pour filmer les plus grands guerriers de la planète, Vega recherchant Ryu (qui a autrefois vaincu Sagat) afin d'en faire son esclave. Chun Li et Guile de leur côté sont à la recherche de Vega. Le scénario est surtout le prétexte pour mettre en scène les différents personnages du jeu, même si certains ne font que de la figuration (Blanka, Zangief, Cammy, Dee Jay, T.Hawk apparaissent une minute à peine. On remarquera même un caméo de Gouki dans le décor ! Le film ayant du commencé à être réalisé avant la sortie de Super Street Fighter II X, il était sans doute trop tard pour lui donner un rôle plus conséquent). D'un autre côté, l'anime ne durant que 100 minutes, je vois mal comment on aurait pu s'attarder sur les 16 protagonistes du soft.

Là où ce Street Fighter Movie fait fort, c'est dans les combats superbement mis en scène (particulièrement Ryu-Fei Long et Chun Li-Balrog), les décors vraiment très beaux, une animation de qualité, et la fidélité au jeu d'origine. Ca va même plus loin, certains détails (sur la jeunesse de Ryu et Ken) ont été inventés dans ce film, et ensuite repris par Capcom dans les jeux ! La bande-son est excellente mais pour les chansons seulement, les musiques étant relativement passe-partout. Le thème principal du film "itoshisato setsunasato kokoro tsuyosato" s'est écoulé à 2 millions d'exemplaires, restant en tête des charts durant plusieurs semaines ; il s'agit à l'heure ou j'écris ces lignes du single d'animation s'étant le plus vendu à ce jour au Japon. Pour info, il est interprété par Ryoko Shinohara, sur une musique de Tetsuya Komuro (qui a également composé une partie des BGM du film), un grand de la pop nippone des années 90.

Maintenant, cette adaptation n'est pas totalement exempte de défauts : si dans l'ensemble le character design est réussi, certains plans de visages sont occasionnellement assez moyens, mais surtout certains combats sont bien trop courts. Le staff a sans doute voulu privilégier 3-4 affrontements (dont le dernier qui doit bien durer 20 minutes), qui sont certes sans le moindre reproche. Je pense que le film aurait gagné à durer deux heures. Dernière remontrance, mais c'est plus personnel, je regrette l'absence de Chun Li durant le combat final (alors que Honda y participe lui !).

La version occidentale souffre d'un remaniement total de la bande-son, de censure (Chun Li sous la douche), et de la traduction US des attaques (Ryu et Ken ne crient pas Hadôken mais Fireball...). Toutefois, le film est ressorti récemment aux USA en version originale intégrale et sous-titrée (je ne sais pas ce qu'il en est pour la France). En résumé, la meilleure adaptation animée à ce jour, indispensable à tous les fans du jeu... et même aux autres. Pour l'anecdote, une suite était prévue mais le projet a traîné, traîné... et quand il aurait pu véritablement débuter, Street Fighter était passé de mode. Dommage.

Ryu-Fei Long, un des plus beaux combats du film. L'intro du film reprend celle du jeu (ou le contraire ?)
Pour la scène de douche de Chun Li, vous irez voir vous-mêmes :) La jeunesse de Ryu et Ken

STREET FIGHTER II V (Victory)

On passe au petit écran, pour une série TV de 29 épisodes, diffusée en 1995. A noter que sur une chaîne concurrente commençait à la même heure la série TV de Virtua Fighter... Le metteur en scène est toujours Gisaburo Sugii, mais les points communs avec le film s'arrêtent là (si on excepte la présence de 3 doubleurs). Tout d'abord, l'histoire est très différente. Cette série raconte la jeunesse de Ryu et Ken, âgés ici de 17 ans (AVANT qu'ils ne maîtrisent le hadôken), qui partent à travers le monde pour s'entraîner (ils se font d'ailleurs battre à plate couture par Guile dans le 1er épisode). Néanmoins, la chronologie du jeu n'est en rien respectée (Cammy est adulte alors que Chun Li n'a que 15 ans !), on se retrouve donc en face d'une sorte d'univers parallèle, qui reprend certes certains éléments du jeu, mais la marge de liberté prise par le staff est presque totale. Ce sera d'ailleurs une des raisons de l'échec de cette série, qui s'arrêtera plus tôt que prévu. Blanka, Honda, T.Hawk, et Dee Jay sont absents de l'histoire. Quant à Gouki, on le retrouve la aussi en caméo dans de nombreux épisodes ! Le design est de Kou Kano (pas sûr de la retranscription), qui a travaillé sur Initial D, et est dans l'ensemble très éloigné du jeu. Seul Balrog, Bison, Dhalsim, voire Guile et Vega sont vraiment ressemblants. C'est pas moche hein, juste méconnaissable (Ryu coiffé en brosse...). On découvrira aussi pour la 1ere fois Nash, dans un design COMPLETEMENT DIFFERENT du jeu, mais il faut dire que la série a débuté avant la sortie de Street Fighter Zero, c'est donc tout à fait normal.

Le DA est divisé en deux périodes :

- Une sorte de tour du monde avant tout centrée sur les pérégrinations de Ryu et Ken (et dans une moindre mesure Chun Li), plutôt bien faite. De beaux combats (certes moins bien animés que ceux du film), assez réalistes, on voyage beaucoup, situations nombreuses et variées, un scénario plutôt bien ficelé...
- Toute la seconde partie se déroule dans le QG de Shadoloo, situe sur une île déserte, et franchement, c'est naze. Des séquences qui traînent terriblement en longueur (mention spéciale à Ryu sur la plage qui passe je ne sais combien d'épisodes à essayer de sortir un hadôken...), des dessins parfois pas beaux du tout, et surtout on s'ennuie ferme...

Notons par ailleurs que cet anime est très... euh... "gay friendly". Certains séquences entre Ryu et Ken étant assez suggestives (genre quand ils sont tous nus dans la piscine...) ; Vega semble aussi bien attiré par Ken... On a même une scène de douche avec Sagat !

Les musiques, et surtout les chansons (4 génériques et 2 image songs) sont splendides !

Petite anecdote : un concours avait été organisé par Capcom, les participants devant imaginer un nouveau combattant. Le gagnant a eu droit à une courte séquence animée mettant en scène son personnage face à Ryu (cette séquence se trouve sur le dernier LD de la série, je ne sais pas si elle figure sur les DVD).

Street Fighter II V est une série agréable à visionner si on se contente de la 1ere partie, et surtout si on ne perd pas de vue qu'au final histoire et personnages ont peu de rapport avec le jeu. Au pire, on se contentera de la bande-son. A voir à l'occasion, mais dispensable tout de même.

Tu aimes les hommes beaux, jeunes, et musclés ? Alors ce SF II V est fait pour toi !

STREET FIGHTER II YOMIGAERU FUJIWARA-KYÔ

Si vous n'en avez jamais entendu parler, c'est un peu normal (sauf si vous avez lu mon dossier Street Fighter, auquel cas plus d'excuse !). De Avril à mi-Mai 1995 avait lieu au Japon dans le département de Nara (pas loin d'Osaka) une exposition consacrée à Fujiwara, considérée comme la 1ere vraie capitale du pays, en 694 de notre ère. Vous allez me demander le rapport avec Street Fighter. Et bien Capcom était partenaire de l'évènement. Pour l'occasion, un anime-documentaire d'une durée d'environ 20 minutes a carrément été crée ! Ryu, Ken, Chun Li, et Honda sont victimes d'un "time slip" qui les ramène à Fujiwara plus d'un millénaire auparavant. On ne verra évidemment aucun combat ici, les Street Fighters servant avant tout de guides et commentant certains aspects de la vie quotidienne de l'époque. Quant au design, il reprend celui du film (chouette !). Ce documentaire n'était disponible qu'en VHS sur le lieu de l'exposition (2 mois, je le rappelle !). Durant plusieurs années, il restera presque totalement inconnu, vaguement mentionné sur 2-3 sites nippons, acquérant ainsi le statut de produit culte ultra-collector dont on connaît l'existence mais que personne n'a jamais vu. J'ai réussi à dénicher cette cassette en 2004 à un prix que je ne donnerai pas...

Mais, ô joie, ce documentaire est sorti en DVD dans le commerce à l'occasion des 15 ans de Street Fighter. On en trouve même encore dans certains magasins, il est donc à la portée de tous. Comme me le disait un ami fan de Street "à l'école je détestais l'Histoire. Mais si j'avais pu avoir accès à ce genre de vidéo, j'aurais sans doute adoré". Bien sûr, cet anime est avant tout destiné aux nippophones qui s'intéressent à l'Histoire du Japon médiéval...

Diverses images tirées du documentaire

STREET FIGHTER TV SERIES

Oui oui, T.Hawk et Dhalsim volent ! Pas de place pour un communiste dans le groupe de héros !

Aïe... Street Fighter et USA n'ont jamais fait bon ménage (Udon excepté), et ce DA en est une parfaite illustration... 2 saisons de 13 épisodes, de 1995 à 97, non-diffusés à ma connaissance en Europe (mais il existe une version arabe). A l'instar du film live avec Van Damme, le héros de la série est Guile... pardon William F.Guile, même si ce dernier n'apparaît pas dans tous les épisodes. Grosso modo, on est en face d'un GI Joe mais avec les persos de Street Fighter. Je soupçonne d'ailleurs fortement cette série d'avoir eu pour but de promouvoir la collection de jouets GI Joe Street Fighter... Zangief fait désormais partie de Shadoloo, comme dans le film (ben oui, aux Etats-Unis un héros ne peut pas être communiste...). On retrouve tous les persos du jeu, y compris certains du Zero à l'occasion (Guy, Rose, Sakura, Sodom, Birdie...) et carrément Haggar et Cody dans un épisode spécial Final Fight. Même Captain Sawada s'incruste dans une histoire ! Guile dirige un groupe de combattants nommé tout naturellement Street Fighter, dont le but est de lutter contre le terrorisme et le crime international. Dans la pratique, c'est souvent Shadoloo qui jouera le rôle du méchant de l'épisode (mais pas toujours).

Hem bon... Comment m'exprimer sans être grossier... Les dessins sont au mieux médiocres, au pire franchement hideux (on rit beaucoup devant cette série), quant à l'histoire et les personnages, comme écrit précédemment, c'est du GI Joe pur jus, n'espérez pas retrouver une quelconque ambiance Street Fighter. Il y a eu récidive dans le massacre de licence Capcom avec un DA de Vampire/Darkstalkers (en 95 toujours), je ne mettrai pas de screenshot par respect pour les fans, parce qu'à côté, ce Street Fighter paraît presque beau...

Là encore, c'est pas trop moche (ça donne une idée de ce que peut être le pire!)

STREET FIGHTER ZERO THE ANIMATION

En Août 2000, pour les 10 ans de Street Fighter, Capcom décide de produire un nouvel anime, cette fois sous forme d'OVA (Original Video Animation) en 2 parties. A l'instar du film de 94, le cast a été choisi avec soin : Shigeyasu Yamauchi à la réalisation (a travaillé sur DBZ et Saint Seiya) et Yoshihiko Umakoshi au character design (Berserk, Wolf's Rain). A noter que Ryu est doublé par Ken Kozuki, acteur américain d'origine japonaise, qui prête sa voix au personnage et en version japonaise et en version US. Quant à la bande-son, que dire d'autre si ce n'est qu'elle est magistrale, confiée à Hayato Matsuo (en jeux vidéo, on lui doit entre autre Panzer Dragoon RPG, ORTA, ou Dragon Force 2) et jouée par l'Orchestre philharmonique de Kanagawa. A l'instar de Street Fighter II V, l'histoire est très éloignée du jeu original (mais au moins le design est fidèle, à l'exception de la couleur du costume de Chun Li). Elle met en scène Shun, un jeune garçon qui se présente comme étant le petit frère de Ryu. Précisons que les dessins de cet anime sont réalisés en cellulos et non par ordinateur, ce qui était devenu bien rare en l'an 2000 !

Hélas ! Si la réalisation est impeccable, ces OVA sont une véritable déception. Le rythme est mou, mais alors mouuu... Même parfois les combats, qui de toutes façons sont peu nombreux. Un comble pour un DA tiré d'un jeu de baston ! Les méchants (crées pour cet anime) sont sans intérêt, le combat final fait très Dragon Ball Z, et l'histoire ne tient pas vraiment la route. L'ambiance est trop éloignée du jeu, ici on nage presque dans le fantastique. Et dans la catégorie "persos qui font de la figuration", ce DA se pose là ! On ne retrouve que les personnages de Street Fighter Zero 2 (sauf Gen, Nash, Sagat, et Vega), alors que le Zero 3 était sorti en arcade depuis presque deux ans... Mais au final, sorti de Ryu-Ken-Chun Li-Sakura, et dans une moindre mesure Rose-Gouki-Birdie-Zangief, les autres vous ne les apercevrez que 10 à 20 secondes sur 1h30 d'histoire... A ce compte-là, j'aurai préféré ne pas les voir du tout vu qu'ils ne servent absolument à rien.

Un beau design, des musiques superbes, mais un intérêt proche de zéro (jeu de mots subtil).

Même les héros peuvent avoir peur Rose, dont le rôle est assez énigmatique...
Une sorte de cyborg surpuissant face à Chun Li Un Zangief superbement réussi !

STREET FIGHTER ALPHA GENERATIONS

Ce n'est pas une erreur, il s'agit bien de Street Fighter ALPHA et non ZERO. Pour la simple et bonne raison qu'il s'agit d'un DA certes japonais mais réalisé à la demande des Américains et pour le marché occidental. Cet OVA n'est jamais sorti au Japon et ne le sera sans doute jamais (alors qu'il est doublé en japonais !). Sorti en 2005, il est censé se situer avant les OVA du Zero. Réalisation de Ikuo Kuwana, un ancien de chez Ghibli. L'histoire se concentre sur le passé de Gouki et sur sa relation avec Ryu. Mais quand je dis qu'elle se concentre, c'est vraiment le cas... Hormis les deux persos précédemment cités, on retrouve Ken et Sakura. Et c'est tout.

Je l'ai regardé une fois, je n'en attendais rien, et cet OVA a effectivement été à la hauteur de mes attentes (donc nulles). J'ai un mal fou avec les visages. Je ne dis pas que c'est mal dessiné, mais je ne supporte pas le style. Sinon l'idée de se focaliser sur Gouki est intéressante mais la mise en scène est encore plus soporifique que dans le Zero... Enfin les musiques ne collent pas du tout à l'ambiance. Ni génial ni nullissime, juste sans intérêt...

Vous trouvez pas les visages bizarres vous ? Ryu joue au chat avec Gouki

LES LIVE

STREET FIGHTER II

Un live coréen. Année et format inconnu (je crois que c'est une série TV mais c'est peut-être un téléfilm en fait...) Un extrait de quelques minutes circule sur le Net. On dirait du Bitoman. Ca s'annonce très grand au dixième degré (regardez les cascades ou les costumes bon sang !) mais je n'ai encore jamais pu mettre la main dessus.

Chun Li qui picole !
Superbe postiche !
Jolie moumoute
Un Guile très ressemblant

FUTURE COPS

Un "faux" film de Street Fighter, made in Hong-Kong, réalisé en 1993. Tout commence en 2043 où doit être jugé le plus grand chef de gang de Hong-Kong (Vega ?). Les hommes de ce dernier ont l'idée de remonter le temps de 50 ans pour éliminer le magistrat quand il n'était encore qu'un jeune étudiant. La police envoie les Future Cops (des policiers aux pouvoirs bioniques surnaturels) pour les arrêter. Le rapport avec Street Fighter, ce sont les costumes... On retrouve ainsi la plupart des persos de Street Fighter II (il y a aussi des parodies de Super Mario et DBZ...) Le comique est ultra-lourd et souvent au-dessous de la ceinture. Un film "de genre" pour amateurs de cinéma Z hong-kongais, non-allergiques à ce type d'humour...

Ken, Ryu, Chun Li, et Blanka. Belle brochette...

On pourrait également citer City Hunter avec Jackie Chan, mais le passage sur Street Fighter ne dure que 10 minutes, alors que là c'est une bonne partie du film...

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