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Skweek - La série
Année : 1989
Système : Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Windows
Développeur : Loriciel
Éditeur : Loriciel
Genre : Puzzle
Par Tonton Ben (07 décembre 2004)

Skweek

Attention, Skweek, une citrouille verte te poursuit !
L'avantage des jeux Loriciel, c'est qu'ils sont tout en français.

Ahhh, un jeu Loriciel, cela faisait longtemps que Grospixels n'en avait pas fait sa une. Au vu de la quantité, et surtout de la qualité de leurs productions, il aurait été dommage de s'en priver. Ah, mais non, il ne s'agit pas d'un seul titre, mais bien d'une série de quatre ! Préparez-vous à l'invasion des... Skweeks !

Le tutorial explique les tenants et aboutissants du jeu : une excellente initiative.

Bon, Loriciel, on ne va pas refaire leur parcours : un fleuron national ! Allez, quelques titres, comme ça, pour le plaisir ? Disc, L'aigle d'Or, Panza Kick Boxing, Bob Winner, Sapiens, A320, Coliseum, Billy la banlieue... Loriciel (voir ce site : http://www.loriciel.org), c'est surtout une maison d'édition qui a su accueillir les meilleurs talents français du moment, et les plus divers ; voilà pourquoi on trouve sous le label de la panthère noire des jeux d'aventure, d'action... et de réflexion. Il s'agit d'un long cheminement : la série Skweek est un peu à cette image, de l'action vers la plate-forme, en passant par la réflexion. Car chez Loriciel, on mélange les genres.

Donc, le gars, tu vois, il repeint tout en rose sur son passage...

Alors, en 1989, lorsque débarque sur nos chers écrans (surtout sur nos chères, très chères machines), Skweek. Kesskecest ? Un de ces jeux dont on garde un souvenir agréable, plus de dix après, croyez-moi ! Un de ces softs made in Loriciel, si simple, et pourtant si abouti, sans fioritures, mais avec beaucoup de passion.

Mais commençons par le commencement : le scénar'. Marque de fabrique de la série, celui de Skweek brille par son développement, et ses rebondissements que n'aurait pas dénigrés Steven Spielberg. Mais jugez plutôt... Pitark, le méchant de service, a conquis et colonisé la planète pacifique des Skweez, grâce à ses hordes de Schnoreuls. En contaminant la planète avec un Skweeticide, toutes les Skweezettes ont fui leur monde. Mais avec, de nombreuses années après, la mort de l'infâme Pitark, les Swkeez ont décidé de se rebeller contre l'ordre établi. Skweek a été désigné volontaire pour la mission (sic), où il devra décontaminer les 99 continents de Skweez'Land.

Les flèches imposent la direction de Skweek, gaffe à l'arrivée !
Vite, un nounours !

Alors, Skweek, dans sa noble mission, est parti pour se faire quasiment 100 niveaux de taille respectable, couverts de dalles bleues, qu'il devra repeindre d'un rose délicieux, en un temps imparti. Cela parait facile, comme ça, à première vue, mais il fallait s'en douter : des ennemis sont présents, au look farfelu, et vont tout faire pour empêcher Skweek d'atteindre son objectif. Mais notre héros sait se défendre, il peut désintégrer les fourbes au moindre tir !

Skweek va évoluer dans des environnements dangereux, entre les ennemis, les précipices, les pièges... Dans ces conditions extrêmes, il est obligatoire de tout faire pour accumuler le maximum de vies ! Les bonus sont faits pour ça : des nounours à collectionner aux glaces à dévorer, les vies se gagnent aussi facilement qu'elles se perdent. Les rencontres fatales arrivent plus vite que l'on ne le pense, et il faut absolument tout faire pour s'éloigner ou se débarrasser de tout ce qui représente une menace, car les zones de contacts sont larges.

Pensons aussi à éviter les ennemis...
Argh, certaines cases se détruisent sur leur passage !

Mais ce n'est pas tout : même le terrain peut se liguer contre le joueur : entre les zones explosives et les dalles fissurées, il ne faut pas grand-chose pour que le sol se dérobe sous les pieds du héros. Mais si le joueur progresse avec sang-froid, patience et prudence, tout en respectant le timing, alors le challenge paraîtra plutôt accessible. Non content de proposer une difficulté dosée, et une jouabilité plus qu'honnête, Skweek se targue d'une réalisation exceptionnelle sur Amiga et ST ! Les décors se composent de dégradés de couleurs en mouvement, un effet classique sur ces machines, mais tellement efficace qu'on ne s'en lasse pas. Sur Pécé, les choses se gâtent un peu, avec une réalisation en CGA qui ne fait honneur ni au titre, ni au support. Quant au CPC... C'est à peu près la même chose.

Alors, il faut gérer le terrain ET les ennemis...
Skweek, le militant de la couleur rose.

Un mode deux joueurs est également proposé, mais il se contente d'alterner successivement deux parties distinctes, sans aucun lien de coopération. En tout cas, une chose est sûre : Skweek possède un pouvoir envoûtant, ce quelque chose qui fait que l'on veut le finir, une vraie drogue, mais sans les effets néfastes. Des qualités qui en font un classique !

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