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RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Je le rappelle plus pour les chauve souris, je crois qu'en spammant le lock tu les defonces facilement

François
Pixel monstrueux
Citation :
Le 2021-03-29 19:45, RainMakeR a écrit :

t'y as joué sur quelle machine ?



La seule, la vraie, l'unique, l'irremplaçable... N64

Citation :

Et c'est quoi le souci avec le lock ?


Le souci avec le lock pourrait se résumer en un mot : Keese. Le temps que Navi repère ces chauve-souris omniprésentes dans les temples, me prévienne, que j'actionne le lock et que le réticule n'apparaisse... il est souvent trop tard pour leur tirer une flèche dessus, comme pour les esquiver, et cela donne des blessures idiotes à répétition. Autre grand classique : des attaques sautées qui n'atteignent que le vide, parce que l'adversaire locké a changé de position entre-temps et se prépare à une belle contre-attaque des familles sur un Link aux fraises. Enfin, des situations isolées où j'aurais aimé pouvoir procéder à une visée manuelle, mais le jeu ayant décidé que c'était le lock et rien d'autre, j'ai eu droit à quelques déconvenues : cela m'est surtout arrivé à l'intérieur de Jabu-Jabu, lors du passage où il faut atteindre les tentacules avec le boomerang et où, malgré un lancer exemplaire, je n'atteignais pas ma cible, parce que j'avais osé effectuer ce lancer en manuel et non en passant par le sacro-saint lock.

Je l'admets, c'est l'élément de gameplay auquel j'ai eu le plus de mal à m'accoutumer, préférant de loin la liberté d'action d'un Zelda 2D ou même de quantités de jeux 3D. Alors qu'il se veut pratique, je lui ai trouvé, comment dire... un caractère infantilisant. Il ne remet pas en cause la qualité de l'expérience vidéoludique, mais j'aurais autant aimé pouvoir faire sans.

Dom3873
Pixel visible mais rikiki
Superbe compte rendu de jeu, pour le Zelda le plus adoré de tous dans beaucoup de sondages. En ce qui me concerne je préfère Zelda 3, mon premier, et windwaker sur ma console Nintendo favorite.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
t'y as joué sur quelle machine ?

Et c'est quoi le souci avec le lock ?

François
Pixel monstrueux
Jeu terminé à 99,99% (mon manque d'adresse chronique au tir à l'arc m'a coûté le dernier carquois chez les Gerudos) et Ganondorf expédié dans un autre monde... où il ne tardera pas à faire des siennes.

Il m'en aura fallu, des tentatives, avant de m'immerger pleinement dans l'univers de cet Ocarina of Time. Il m'en aura fallu, des années, avant de comprendre et d'accepter la démarche de cet opus. C'est à partir du temple de la Forêt que j'ai réalisé la maturité vers laquelle tendait Ocarina of Time, jusque dans ses emprunts indirects au tout premier Resident Evil (oui, oui) et le choix d'inclure dans le jeu des passages objectivement angoissants. Le concept de Link, littéralement paralysé de terreur devant un zombie est à la fois stressant et l'une des idées les plus originales qui soit. Idem pour les villageois atteints de la malédiction des Skultullas et cloîtrés dans leur maison sinistre.

Cette coexistence de moments forts (le Hyrule du futur, dévasté, avec sa forteresse hérissée de piques, une esthétique allègrement copiée dans Le Seigneur des Anneaux, à un point que je n'imaginais pas), avec d'autres plus proches du Zelda traditionnel, plus joyeux (le domaine des Gorons, Kakariko, Lon Lon Ranch...) a de quoi déconcerter, mais c'est également ce qui fait le caractère unique de ce jeu. Là encore, j'ai pu mesurer la prise de risque opérée par l'équipe de développement. A l'image de Link enfant devenant adolescent, la série opère ici une mue radicale. C'était un pari risqué, casse-gueule (même compte tenu du rouleau compresseur marketing que représente Zelda), mais qui s'est avéré payant, quitte à laisser une partie du public historique de la série sur le bas-côté. Cela a été dit à plusieurs reprises sur le forum : il faut faire l'effort d'aller vers le jeu, d'abandonner les a priori négatifs, pour découvrir tout ce qu'il a à offrir.

Ocarina of Time n'est pas exempt de tout défaut, loin de là. La technique lui joue parfois des tours. C'est ce qui arrive quand, à force d'avoir trop attendu un jeu, le moindre de ses petits défauts saute aux yeux : le château d'Hyrule, qui promet beaucoup à la première vision, et s'avère n'être guère plus qu'une façade de village Potemkine ; ces quelques décors en 3D précalculée, pas super soignés et qui donne un petit côté low-cost au jeu ; un character design parfois curieux, pour ne pas dire flippant, y compris pour des personnages supposés êtres amicaux. Enfin, un système de Lock qui, tout en se voulant le meilleur ami du joueur, a parfois des conséquences au mieux comiques, au pire catastrophiques.

Il n'est pas parfait ce jeu, mais il est habité d'une âme. C'est cette âme qui m'a touchée, qui a fait que je me suis accroché, malgré des temples parfois retors et quelques boss redoutables. Parce que j'avais envie de pousser toujours plus loin l'exploration du royaume d'Hyrule, de venir en aide à ses habitants, et que parcourir les plaines avec Epona s'avérait finalement bien plus plaisant que je ne l'aurai cru de prime abord. C'est donc avec un petit pincement nostalgique que j'ai quitté cet univers, à mesure que défilait le générique de fin. Et ça, quand cela se produit, c'est que le jeu a atteint son but.

Prochaine étape, Majora's Mask. Ce ne sera pas pour tout de suite, le temps de changer d'air avec un jeu plus léger et moins dense.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Bah maintenant que tu le dis, je me demand s'il parlait pas à un moment dans OOT. Bon c'est peut être pas explicite. Mais comme navi ou zelda repondent à tes questions, tu dois bien leur parler bon sang de bois ! []

Erhynn Megid
Pixel planétaire
La faute de gout ultime dans le manga Ocarina of Time (en plus du visage ultra niais de Link sur la couv' du premier tome), c'est que Link... parle ! []

Vakoran
Pixel imposant
Il est clair que ces deux jeux jouent sur les émotions, mais pas les mêmes. Le débat ne peut donc se conclure que par le bien connu "des goûts et des couleurs..."

Ocarina ne m'a personnellement pas trop emballé par son ambiance, trop solennelle, trop fade à mon goût, même si je comprends que d'autres y soient aux anges. Mais la fameuse plaine d'Hyrule, je ne l'ai jamais trouvé magique, mais plutôt vide, avec une musique assez quelconque qui me donnait envie de la traverser au plus vite pour atteindre le lieu qui m'intéressait.

Majora's Mask, par contre... Ben je vous laisse lire mon Groblog.

Mike the freeman
Pixel monstrueux
Ces émotions, je les ai aussi retrouvées dans Majora's Mask.
Surtout hors des donjons qui m'ont quand même moins marqué que dans Ocarina of Time.
Mais la Forteresse de Pierre fait quand même son petit effet avec des deux facettes vertigineuses et sa musique variante.
Dans Majora's Mask on retrouve quand même pas mal de moment magiques, les changements subtils quand on s'approche de la fin du monde, la musique des titans, le martyr des anciennes persona des masques ect. []

Chipecci
Pixel digne de ce nom
Tout à fait d'accord. Le Temple de l'eau reste une des utilisations les plus intéressantes de la troisième dimension qu'il m'ait été donné de voir. De plus, Majora's Mask (qui est extraordinaire, je ne le nie pas) n'existerait pas sans Ocarina of Time, qui a tout mis en place au niveau des mécaniques de jeu, qui restent à ce jour une référence.

Et puis je pense que le temps nous fait oublier ce qui faisait véritablement la force d'Ocarina of Time. C'est à mon sens un jeu qui touche moins l'intelligence que les émotions. Certes, le scénario est cousu de fil blanc, certes le déroulement du jeu est très académique, mais s'élancer pour la première fois dans l'immense plaine d'Hyrule au soleil levant, ce sont des émotions que j'ai rarement retrouvées par la suite, et certainement pas dans Majora's Mask.




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