C'est une année Yakuza.

Après avoir fini le 6 à Noël, je suis en train de faire le 7 (like a dragon) avec son changement de gameplay.

Et j'aime les deux pour diverses raisons. J'attends de finir le 7 avant d'en parler mais concernant le 6, l'ultime opus de la saga "Kiryu", nous sommes sur un final en beauté malgré quelques choix curieux et d'autres bienvenus.

Le principal c'est le fait de ne rejouer qu'un personnage et c'est vraiment une excellente chose pour ne pas diluer l'importance de Kiryu et de ne pas avoir à raccrocher les wagons d'une histoire qui prend l'eau partout (le 4 et le 5 en sont des exemples).

le gameplay (phase de combat) est plus lourd et Kiryu est proprement invincible. le jeu en difficulté normale est vraiment simple. Les phases des mini jeux est sympa sauf le tower battle qui est insipide... dommage.

Ce qui marque au delà de l'aspect technique (tres propre après les opus PS3 même si on note des baisses de framerate) c'est évidemment l'histoire, et comment elle est vécue. Si les personnages rencontrés ne sont pas les plus charismatiques de la série, malgré la présence de Kitano (globalement les antagonistes sont insipides) on retrouve le charme du 3 et ce feeling Sonatine (du même Kitano, film sublime). On se dirige vraiment vers la fin (une fin?) de la sage (à l'époque qui existe toujours avec un changement de formule).

Si ce yakuza 6 n'est finalement pas l'épisode le plus mémorable, il est l'un des plus touchant grâce à un rythme lent, sublimé par la nouvelle carte de Onimichi (très belle et c'est dommage de ne pas la revoir).

Bref ce Yakuza est la preuve que la réussite peut être souvent le résultat d'une soustraction de l'offre, pour revenir à une histoire qui se vit plus par son histoire principale que par l'explosion de sous quêtes et de chemins parrallèles.


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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Ben moi j'en suis à près de 25 heures dans le 8, Infinite Wealth.
Il reprend en tous points le fonctionnement du 7, en modifiant certaines situations à la marge, certains boulots, etc... C'est donc un réel plaisir à jouer. Les combats en particulier, je souffle et saute à chaque coup porté (ou reçu) tant le tour par tour est dynamisé.

Les à-côtés sont tout aussi nombreux qu'avant. On peut parfaitement se perdre pour faire toute autre chose. Au hasard se rendre sur une île adjacente et administrer un complexe hôtelier à partir de rien, puisque les lieux servaient aux entreprises de traitement des déchets véreuses de Honolulu de déposer les ordures en toute illégalité. J'y suis depuis plusieurs heures et je n'ai aucune envie de rentrer faire la quête principale (à dos de dauphin) tant que c'est bien fichu! Et pourtant j'ai dû jouer en tout 2 heures dans ma vie à Animal Crossing. Là le rythme est tellement bien pensé qu'on veut forcément passer à la journée suivante. Et la suivante. Et la suivante...

Mais avant ça les retrouvailles avec Ichiban sont incroyables. Les deux premiers chapitres à Yokohama sont d'une excellences dans leur écriture et leurs situations que j'avais souvent la gorge serrée de bonheur et de plaisir. Il faut avoir joué au 7 pour comprendre comment Ichiban détonne dans l'industrie du JV. Tant de candeur, de bonté et d'absence de cynisme, c'est un réel souffle d'air frais. Alors vivre avec lui une demande en mariage qui vire au poncif sexiste, quelle poilade! Tout lui revient à la figure, on se dit mais quel con! Totalement tétanisé qu'il est, 40 ans toujours puceau, il s’emmêle les pinceaux, vous parlez d'un héros! Et c'est EXACTEMENT pour ça qu'on l'aime. Il est incroyablement humain et bon.

Du coup l'arrivée à Hawaï a été un peu... compliquée, pour moi. Le cadre est super, l'ambiance est là, mais le casting est difficile à appréhender. J'ai eu du mal à me dire que j'allais passer des dizaines d'heures avec eux. Les trois acolytes d'Ichiban sont froids, calculateurs, cachottiers... et puis ce ne sont pas ceux du 7. Ils étaient comme Ichiban très touchants. Là non. Il en va de même pour les ennemis. Très violents, le jeu en devient très grossier et franchement gore. Du coup j'ai appris plein de trucs sur Hawaï, déversoir à SDF des États-Unis (vérifié sur Wiki depuis), gangrené par les poches d’extrême pauvreté, avec une gestion de l'environnement fort douteuse.
Difficile de se projeter dans tout ça. L'arrivée sur Dodonko island (le simili Animal Crossing) a été un vrai bol d'air frais tant en dehors des pitreries tirées de l'esprit de Yakuza 7 (genre le simili Crazy Taxi, le safari photo...) l'ambiance est lourde, l'écriture est sèche et rentre dedans, avec des tirades homophobes à peine dissimulées (le safari photo, justement).

C'est pourquoi j'ai eu du mal avec les chapitres 3 et 4. Mais au chapitre 5 des failles semblent se faire jour dans les personnages. Et j'ai toujours envie d'avancer, d'explorer.
C'est possiblement un sommet du RPG, s'il parvient à me faire adopter son casting, au final.



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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Super ton commentaire niloc que j'ai lu en diagonal histoire d'éviter des spoils. Pour le moment je me régale sur le 7 même si le cote BTA manque un peu, mais ça change aussi très agréablement.

J'ai commencé a faire les donjons histoire de leveller et j'espère que le 8 améliore cela car l'histoire progresse tellement vite qu'on a finalement peu le temps de se faire la main sur les jobs et autres aptitudes. Ce serait pour moi et pour le moment l’écueil du jeu.


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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Pour résumer, j'ai commencé à jouer à Yakuza il y a longtemps sur ps2. Le titre ne m'avait pas marqué plus que ça tout en l'ayant trouvé plus "punchy" que Shenmue, il était tout de même un cran en-dessous techniquement et aussi artistiquement. Les épisodes ont continué de suivre et la question était : combien de temps Sega pourrait-il poursuivre la fructification de cette licence avant de laisser tomber...

J'ai donc commencé à m'y ré-intéresser quand d'avoir constaté que la saga était toujours en lice sur la ps4, un beau jour de tomber devant une compilation des 3 jeux sortis sur ps3 (sur la fameuse ps4 donc), achat impulsif, à vous d'imaginer la suite...

(pour l'instant j'en suis encore à m'amuser sur le 5ème épisode et je ré-attaque bientôt Kiwami 2)

Je dis donc que cette saga a su se renouveler sans trop lessiver l'esprit du joueur, qu'il soit occasionnel ou aguerri et que les gros points forts du jeu restent le contenu à outrance et la mise en scène (sans même oser parler du scénario qui reprend les fondements d'une série de grande qualité).

Non ce n'est pas nouveau et c'est Edge qui l'avait dit !

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"Ah, bravo, toutes les portes de l'étage esquintées ! "
"Mais reconnais qu'il n'y a pas de courant d'air..."
"Ah zut, elle est jalouse..."
"Rhaaaah !!!"
"Sois pas de mauvaise foi, cette porte est fermée oui ou non ?"