Curieusement, en tant que gros fan de comics, j'étais complètement passé à côté de Death of Superman lors de mon exploration -sélective- du romset.

J'ai donc lancé la rom récemment et effectivement, ç'est pas top mais pas catastrophique non plus, ç'est jouable mais les graphismes sont en dents de scie -parfois médiocres, parfois assez jolis. Il est tout de même assez difficile, j'ai été obligé de savestater pour le deuxième niveau. Je n'ai pas cherché à aller plus loin que le troisième niveau, découragé par sa longueur et la répétivité du jeu.

Il a quand même quelques bonnes idées, comme des projections assez originales. Dites le si je m'égare, mais il me semble que ç'est le seul beat sur snes avec Final Fight Tough où on peut détruire des parties du décor (ici avec les projections, très recommandé pour trouver des bonus). J'ai bien aimé aussi les combats dans les airs, ça change. Par contre les phases en shoot'em up (du moins la seule que j'ai vu) sont d'un ridicule consternant. Une phase bonus assez courte (pour la première). Captain America and the Avengers, autre jeu tiré de comics, coincidence amusante propose lui aussi ce même genre de phases mais en beaucoup mieux (ç'est dire).

Petit point amusant, il s'agit d'un jeu Blizzard (et pas le seul tiré d'un comic), ce qui explique peut-être sa mauvaise réputation, surtout comparé à Lost Vikings ou Rock'n Roll Racing. Alors qu'il s'agit d'un beat pas si catastrophique.



Par contre, je serais moins indulgent que toi vis à vis de la conversion de Dragon's Lair, que j'ai trouvé particulièrement ingérable.


Edit: Avis aux responsables, le lien automatique vers l'article sur Dragon's Lair ne marche pas.

Do-Re-Mi Fantasy : Milon no Dokidoki Daibouken
(Hudson - 1996)



Ce très mignon jeu de plate-forme nous entraine dans un monde de contes de fée ou l'on dirige un lutin qui doit traverser des paysages illustrés par de superbes graphismes aux couleurs pastelles pour retrouver des instruments de musique magiques et une amie enlevée par un sorcier. A la manière de Bubble Bobble, il enferme ses ennemis dans des bulles qu'il doit ensuite toucher pour les éliminer. Mais il peut aussi leur sauter dessus : les ennemis se retrouvent alors immobilisés pendant quelques secondes et on peut s'en servir comme plate-formes pour atteindre des bonus. Ces derniers sont de 2 types : notes de musique qui donnent une vie supplémentaire quand on en collecte 100 et objets servant à améliorer ses capacités comme la cadence de tir des bulles par exemple.
Techniquement le jeu est vraiment excellent : aucune faute de gout dans le choix des sprites, des décors ou des couleurs. De animations simples mais bien trouvées viennent donner vie à tout ce petit monde. Mention spéciale à l'intro, qui est presque du niveau des premières intros PC engine CD-Rom, et aux cut-scenes bien fichues qui viennent faire progresser l'histoire entre les niveaux. A ce propos il existe un patch pour traduire les textes en anglais même si ce n'est pas indispensable pour apprécier le jeu.
La jouabilité est très bonne avec un perso qui répond au doigt et à l'oeil (enfin surtout aux doigts). Les premiers niveaux sont très faciles et on ne risque de mourir qu'en tentant d'aller explorer en "hors-piste" pour trouver des choses cachées. En plus des bonus, on pourra effectivement trouver des portes menant à des mini-jeux. Dans les premiers niveaux, j'ai ainsi découvert un petit jeu de tir avec un viseur.
J'aime beaucoup ce jeu. L'esthétique féérique me plait énormément et j'apprécie le coté "zen" de l'ambiance qui est à l'opposé d'un Sonic par exemple (j'aime aussi Sonic, hein !), ainsi il n'y a même pas de timer et on peut à loisir explorer les niveaux. Très abordable, c'est aussi une expérience idéale pour des jeunes enfants (ou ma femme !) qui trouvent Mario un peu trop difficile.
A noter que ce jeu est la pseudo-suite d'un jeu Famicom mettant en scène le même personnage et qu'il est disponible sur Wiiware (même en Europe dans la collection "Hanabi Festival"). Vraiment très bon !
4/5

Tiens, celui-là je le connais, j'en ai fait les deux ou trois premiers mondes et je poursuis l'aventure de temps en temps. Il est nettement au dessus du lot commun des "jeux-de-plate-forme-16-bits-mignons". Assez agréable, il se corse un peu là où j'en suis arrivé, sans rien d'insurmontable.
C'est un jeu apparemment très coté sur le marché original. Sur certains sites américains, il est élevé au rang de chef-d'oeuvre ou presque (faisant partie des "Big 5", si je me souviens bien, les cinq titres d'import incontournables). Il manque peut-être un je-ne-sais-quoi pour prétendre à ce sommet - sans doute un level design plus inspiré (même si mon avis n'est pas définitif, évidemment). Pour prendre un exemple, dans le même temps, je joue en dilettante au premier Klonoa sur GBA et c'est un cran au dessus : situations variées, du rythme...
En y repensant, c'est (paradoxalement ) peut-être ce léger manque de rythme qui ternit un bilan excellent au demeurant - dans Do-re-mi, je ne crois pas avoir encore rencontré de niveau où l'on saute de plate-formes mouvantes en ennemis puis en lianes avec un double saut bullé etc. Enfin dans l'idée.
Mais il vaut le coup, notamment sur console virtuelle où il est en 60hz (et en japonais), pour se détendre en tentant de plier les derniers niveaux de Donkey Kong Country 2 par exemple. Et je n'en suis pas encore très loin, le meilleur est sans doute à venir.
Bref je suis totalement d'accord avec ton mini-test !

Aujourd'hui, présentation rapide de 2 jeux de course qui utilisent la puce Super FX inclue dans certaines cartouches SNES et permettant l'affichage de graphismes en 3D surface pleine.



Dirt Trax FX
(Sculptured Software / Acclaim - 1995)



Ce jeu nous met au guidon d'une motocross et nous permet d'affronter de nombreux adversaires dans des circuits fermés remplis de bosse et de tremplins pour faire décoller son véhicule. Pour bien jouer il faudra surrement gérer ses sauts au mieux (on incline la moto en faisant arrière ou avant, comme dans Enduro Racer) même si dans le mode de difficulté que j'ai essayé (normal), ça ne semblait pas avoir beaucoup d'effet sur le déroulement de la course. En plus du mode course principal, on trouve un mode entrainement et la possibilité de jouer à 2 en écran splitté dans plusieurs modes de jeu.
Les graphismes 3D affichés par le jeu ne sont pas très esthétiques, c'est le moins qu'on puisse dire, mais ce qui rend le jeu mauvais c'est sa jouabilité sans profondeur. Les motos semblent être sur des rails, les adversaires avancent un peu n'importe comment sans se soucier du joueur, le tracé des circuits n'est pas interessant et tout semble assez brouillon. Il arrive qu'en loupant un virage on sorte de la piste, ce qui occasionne quelques bugs graphiques bien marrants comme seule la 3D peut nous en offrir ! Bref, c'est jouable mais mauvais.
1/5


Dirt Racer
(Motivetime / Elite - 1995)



Ici on dispute des courses contre 1 seul adversaire dans des décors 3D gérant le relief. On dirige sa voiture (à choisir parmis plusieurs modèles) vu de derrière et on utilise les boutons pour accélérer ou freiner, classique. La jouabilité est absolument abominable avec une voiture soumise à trop d'inertie qui se traine et qu'il est impossible de faire tourner correctement. Les graphismes grossiers et trop chargés, rendent la route illisible. Impossible de savoir ou aller ! Et enfin la gestion de la physique de la voiture, qu'on aurait pu espérer soignée pour un jeu en 3D, est à la ramasse. En un mot : injouable.
0.5/5

Tiens je vais m'essayer à Do Re Mi Fantasy, il m'a tapé dans l'oeil celui là, merci pour le tuyau.

Pour les jeux FX c'est marrant on a à chaque fois l'impression que c'ets une petite équipe qui au lieu de sortir un jeu minable et commun se dit qu'elle va sortir un jeu minable... mais avec le Super FX! Ca reste mauvais mais au moins la presse en parle un peu plus, avec l'effet de nouveauté. Mais les rares gogos qui les ont acheter ont dû s'y reprendre à deux fois par la suite j'imagine.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

C'est une supposition mais peut être que la puissance de la console y est pour quelque chose. Afficher de la 3D grâce à une puce accélératrice type super FX, c'est une chose mais pour ce qui est de la gestion d'un moteur physique c'est le proc qui s'en charge et de ce côté là la Snes n'est pas super bien lotie. Peut être qu'ils ont fait l'impasse là dessus en partie pour cette raison.

Daisenryaku Expert
(Systemsoft / ASCII - 1992)



Voici un wargame à la réalisation assez austère issu d'une série extrèmement populaire (dans le genre) au Japon et qui s'est déclinée sur de multiples supports (PC, Mac, PC-Engine, Gameboy, Megadrive, Saturn ... je ne pense pas qu'il existe un seul support vendu au Japon qui n'ait pas sa version). La réputation de la série s'est battie sur les extrèmements longs scénarios, le fait de pouvoir changer le cours de l'histoire, la possibilité d'upgrader ses unités et les innombrables options tactiques qui ne viennent pourtant pas gâcher la prise en main du jeu. Et effectivement, il n'est nullement nécessaire de passer par des dizaines de menus pour commencer une partie ou déplacer et faire attaquer ses unités. Lorsqu'on prend une ville, il est possible d'utiliser ses ressources pour construire de nouvelles unités (si les finances le permettent) et les combats se résolvent automatiquement en fonction de multiples paramètres (type de véhicules, expérience des soldats, avantage terrain ...).
Evidemment, tout le jeu est en japonais et donc je doute que, malgré l'excellente réputation du jeu, quelqu'un soit tenté de s'y essayer ici ...


Daisenryaku Expert WW2 : War in Europe
(Systemsoft / ASCII - 1996)



A première vue, il s'agit sensiblement du même jeu mais avec des scénarios basés sur la seconde guerre mondiale. La géographie de l'europe et les forces en présences lors du conflit semblent avoir été reproduits fidèlement. Malgré les 4 années qui séparent cette version de l'épisode précédent, on ne peut pas dire que la réalisation ait fait un bond en avant. Les graphismes sont à peine plus détaillés et la partie sonore est toujours aussi insignifiante. A noter qu'il faut avoir du temps devant soit pour jouer : les batailles sont toujours aussi longues et ont toujours lieu sur des cartes gigantesques mais en plus le CPU a tendance à "réfléchir" longtemps quand c'est à son tour de jouer.

J'ai vu sur le groblog de Niloc Nomis que ça balançait pas mal sur le premier Double Dragon. Eh les gars, vous vous trompez de cible ! Vous voulez dire du mal de la licence Double Dragon ? J'ai ce qu'il vous faut ...


Double Dragon 5
(Leland Interactive / Tradewest - 1994)



Des graphismes misérables, 10 personnages qui ont oublié leur charisme au vestiaire, des coups spéciaux qui sortent quand ils veulent et font à peu près autant de dégâts que les coups normaux et des adversaires controllés par le CPU qui se donnent à fonds dès le premier combat : c'est la recette pas du tout gagnante de ce clone de Street Fighter 2. Il se joue avec 6 boutons (3 poings et 3 pieds) et met en scène les frères Billy et Jimmy Lee accompagnés de zozos recallés à l'examen d'entrée des pires dessin-animés américains. Oui car ce jeu est tiré d'une infâme adaptation animée du hit de Technos (qui n'a pas mis les pieds dans cette aventure, même pas le gauche). Tout n'est pas catastrophique non plus : hormis les manipulations hasardeuses demandées pour sortir les coups spéciaux, les persos bougent bien et frappent leur adversaire avec une détection des collisions correcte et des priorités bien gérées entre les coups faibles mais rapides et les coups forts mais lents. Le jeu n'en reste pas moins affreux, sans originalité et ennuyeux.
1/5

(mode footeux on)

c'est encore plus laid que benoit Pedretti

(mode footeux off)

Un des pires jeux de baston jamais sortis peut-etre... Il y en a un autre sur Neo-Geo sur Double Dragon, nettement plus interessant.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Il y en a même deux sur NeoGeo. Rage of the Dragon fait clairement partie de la série puisque Billy et Jimmy sont là. Le jeu est plutôt interéssant avec son son système de Tag...

Dragon Ball Z : Super Butouden
(Bandai - 1993)



Ce premier épisode d'une longue série de beat-them-up tirés du célèbre manga a surpris lors de sa sortie grâce à l'originalité de son gameplay et sa fidélité à l'oeuvre originale. En effet, on s'affronte ici sur des aires 2D très grandes dans lesquelles on peut se déplacer à loisir au sol (en courant) ou en l'air (en volant). Lorsqu'on s'éloigne de son adversaire, l'écran se sépare en 2 zones représentant chacune son perso, comme dans un jeu de voitures, ce qui demande un certain temps d'adaptation, mais un radar permet toujours de savoir ou l'on se trouve par rapport à l'autre. Autre originalité, le gameplay est très axé sur l'échange de projectiles. Le bouton A permet l'envoi d'une boule de feu. En combinant ce bouton avec des manipulations à la street-fighter 2, on peut envoyer des vagues d'énergie de plus en plus puissantes. Certaines super attaques provoquent d'ailleurs l'arret de l'action et déclenchent une animation très sympa accompagnée de voix digitalisées. Les autres boutons servent à donner des coups de poing (Y), pied (B), s'envoler/attérir (X), et effectuer des "dash" (L/R). Chaque perso possède son lot de coups spéciaux bien entendu. En dessous de la barre d'énergie se trouve une barre de "ki" servant à balancer les projectiles et à effectuer des manipulations de défense lorsque l'adversaire lance une super attaque. Voilà donc un système qui innove et permet à cette série de se démarquer des autres jeux de baston.
En ce qui concerne la fidélité au manga, on est agréablement surpris là aussi : le mode story retrace quelques affrontements fameux de la série jusqu'à l'affrontement contre Cell. Avant chaque combat, on choisit le perso à opposer à l'ennemi, et ce n'est qu'en prenant les mêmes persos que dans le manga qu'on peut débloquer la vraie fin.
Malheureusement, tout n'est pas rose au pays des boules de dragon. Si les persos sont immédiatement reconnaissables, il faut avouer que les graphismes sont souvent moyens et les décors peu colorés. L'animation est peu détaillée (pour plus de fidélité à l'anime ? ^^) et les combats sont TRES lents. La jouabilité n'est pas au point non plus : les coups spéciaux ont du mal à sortir et, surtout les persos ne sont pas équilibrés. Nombreux sont ceux ayant des coups abusés tel l'androide numéro 20 qui peut aspirer les super attaques de l'ennemi pour regagner de la vie, et ce sans même dépenser du ki. Concernant cette barre de ki, le fait qu'elle se remplisse en se prenant des coups (en garde) n'est pas une très bonne idée non plus.
Bref, un jeu innovant à l'époque mais à la jouabilité hasardeuse et qui n'a plus d'intérêt aujourd'hui puisque ses suites vont corriger de nombreux défauts. Pour les fans, il reste tout de même encore relativement agréable à jouer.
2/5


Dragon Ball Z : Super Butouden 2
(Bandai - 1993)



9 mois plus tard, Bandai accouche d'un 2ème épisode qui apporte moultes améliorations qui en font vraiment un bon jeu, qu'on soit fan de la licence ou pas. Le principe n'a absolument pas changé et on garde exactement la même jouabilité (sauf que les "dash" ne font plus de dégâts et ne servent donc qu'à se déplacer, et c'est tant mieux, et on charge son ki manuellement en maintenant 2 boutons appuyés). Techniquement, tout est un cran au dessus : c'est plus beau et surtout plus rapide. Les coups sortent aussi beaucoup mieux et les persos sont mieux équilibrés. Le mode story est également amélioré : on commence ici lors du combat final contre Cell et on continue après la mort de Goku (enfin l'une de ses morts, parce que dans DBZ, mourir c'est comme se prendre une pénalité dans un match de hockey : on est viré du terrain et puis on revient un peu plus tard ...) dans un scénario original qui reprend l'histoire et les persos de 2 films de DBZ. On choisit un perso en début de partie (et cette fois on ne peut plus changer) et on est amené parfois à faire des choix pour faire progresser le scénario. Personellement je préférais l'idée de l'épisode précédent, ou il fallait savoir qui devait affronter qui, mais au moins on a ici quelques écrans fixes assez jolis pendant les scènes de dialogue, ce qui ne manquera pas de réjouir des fans.
Les super attaques sont toujours là et elles sont impressionantes (pour l'époque) et également plus efficaces car le timing pour les éviter/contrer est plus serré que dans l'épisode précédent. Un bon jeu que j'ai énormément pratiqué à l'époque et auquel j'ai rejoué avec grand plaisir pour la première fois depuis une dizaine d'année lors de cette présentation. Seul petit défaut, je trouve les musiques moins réussies et moins "punchy" que dans le 1er Butouden.
3/5


Dragon Ball Z : Super Butouden 3
(Bandai - 1994)



Ce Butouden 3 est à mon humble avis l'épisode de trop : sorti trop vite et n'apportant rien du tout, bien au contraire. Après une intro en pseudo 3D montrant Goku faire un kamehameha, intro qui a du prendre plein de place sur la cartouche afin de masquer son manque de contenu, on arrive au menu habituel ou l'on découvre avec horreur que le mode story a disparu ! Il ne reste que les modes versus et tournoi (déjà dispo dans les épisodes précédents). C'est déjà une grosse déception pour les fans. Autre déception concernant le casting : presque tous les combattants sont des super-sayens, ces guerriers à la crinière blonde amblématiques de la saga mais qui se ressemblent tous. Ou sont passés les persos charismatiques et au design efficace que sont Cell, Piccolo et Freezer ? Ils sont remplacés ici par quelques très fades nouveaux persos apparus lors de la partie "Buu" du manga. L'androide numero 18 (encore un perso blond ^^) complète le tableau. Bref, ça manque de variété, tous comme les décors : on a en gros 3 environnements différents avec des palettes de couleur qui changent, et la plupart sont aussi vides que le crâne de Vegeta.
La jouabilité reste 100% identique à l'épisode précédent. S'il y a des améliorations ou des changements, ça m'a totalement échappé. La réalisation est quasi identique aussi. Bref, même si ça reste assez sympa à jouer, je recommande plutot le 2ème épisode des Butouden.
2.5/5


Dragon Ball Z : Hyper Dimention
(Bandai - 1996)




Pas mal de changements pour ce dernier jeu de baston DBZ sorti sur Snes. Déjà techniquement on note des graphismes impressionants qui ont un style assez unique dans la ludothèque de la console. La palette de couleurs utilisée est inhabituelle, s'éloignant complètement du rendu "dessin animé" des Butouden. Les sprites sont très détaillés et bien animés et les décors soignés et remplis d'effets de couleur assez saisissants. Celà donne au jeu une ambiance unique.
Ensuite, le gameplay a totalement été revu. On se rapproche plus d'un fighter classique ici. Fini de jouer au chat et à la souris : on se bat toujours sur le même écran. De même, on ne peut plus s'envoler quand on veut, mais on peut par contre effectuer un coup projetant l'adversaire vers les cieux et le suivre pour entamer un combat aérien. Certains niveaux à étage permettent même de se déplacer ainsi d'un décor à un autre. Les super-attaques ne mettent plus l'action en pause pour déclencher une animation chiadée, elles sont désormais intégrées dans le flux du match, comme dans un King of Fighters, et sont donc moins impressionantes forcément. Les meteor-smash par contre, sortes d'attaques ultimes à déclencher au contact, sont très bien mises en scène. On joue toujours avec Y pour les coups de poing, B pour les coups de pied, A pour les projectiles, et L/R pour les dash. Par contre X sert maintenant à projeter son adversaire ou à renvoyer un projectile ennemi. Les coups spéciaux sont toujours déclenchés par des manipulations à la Street Fighter 2 qui sortent moyennement bien je trouve. Il est également possible d'utiliser une combinaison qui nous fait changer de plan (pour esquiver) et attaquer, à la manière des Fatal Fury. Le gameplay change un peu lorsqu'on est en vol : on peut se déplacer assez librement autour de l'adversaire et on doit indiquer une direction lorsqu'on envoie un projectile. D'autre part, toujours en vol, si on frappe au même moment que l'adversaire, on entre dans une phase spéciale ou les 2 joueurs se font face et doivent choisir une attaque et une défense (en appuyant sur un bouton) et l'on touche ou pas son adversaire en fonction de son choix (c'est du pur hasard il me semble).Enfin un système de contres vient ajouter encore un peu plus de profondeur au gameplay.
Il y a un mode story commençant lors de l'affrontement contre Freezer et allant jusqu'à la fin de Buu. Ce mode est anecdotique car il ne propose que quelques dialogues et ne nous laisse pas choisir notre perso ni ne propose des choix comme Butouden 2.
La sélection des persos est assez bonne avec quelques persos "fusionés" et le retour des increvables Freezer, Piccolo et Cell.
Graphiquement unique et impressionant, ce DBZ est aussi jouable et amusant, surtout pour les fans. Les autre joueurs lui reprocheront certainement une certaine lourdeur dans les commandes et un manque de rapidité par rapport aux canons du genre. A noter que Zsnes le fait râmer alors que Snes9X l'exécute à la bonne vitesse.
3/5


Suite des jeux DBZ demain soir si tout va bien ...

je suis tres impatient que tu nous parle des RPG DBZ que je connais fort peu

j'ai bien ri avec ta blague du hockey

je te trouve par ailleur severe avec hyper dimension,pour moi c'est un hit enfin il l'aurait été avec plus de mode de jeux et un casting un poil plus étoffé

Il me semble qu'à l'époque de leur sortie les 3 premiers DBZ avait eu de mauvaises critiques au contraire de DBZ Hyper dimension qui était placé très au dessus des autres.
Personnellement Hyper Dimension ne m'a pas spécialement plu car je le trouvais trop rigide et trop lent, par contre je le trouve assez beau.

Je crois au contraire me rappeler que le 1 avait eu une relativement bonne critique et le 2 une tres bonne. Le 3 est passe plus inapercu et le HD tres bien note (en VO du moins, la version euro a supprime le mode Story...) mais sorti trop tard en Europe.

Ce dont je me rappelle surtout pour les 2 premiers, c'est le prix en import... Certaines boutiques vendaient le 2 a plus de 800 francs a sa sortie... On rajoute l'adaptateur et hop, 1000 balles...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ouais,enfin de memoire,dans le test du 1 dans "joypad" le fameux greg avait dit en substance : "moi j'aime,mais à la redac ils sont nombreux à ne pas aimer"

Une remarque à propos du 3, lors de sa conception Boo venait juste d'apparaitre,donc ils l'ont incorporé dans le jeu sans connaitre ses techniques

c'est pour ca que ces coups sont 100% inventé dans ce jeu

Super Butoden 1 est quasiment injouable en PAL à cause du 50Hz, les coups sortent avec ud retard et on n'arrive à rien. En version japonaise c'est un peu mieux, mais l'animation ultra limitée n'aide pas beaucoup, sans compter que dès qu'on passe au mode Difficile (pour avoir la vraie fin), il faut obligatoirement trouver des combines peu fair play pour vaincre les adversaires, tant ils bourrinent et renvoient toutes vos attaques à distance. Au moins le chara design est bon. Il avait reçu de bonnes notes dans la presse.

Super Butoden 2 est bien meilleur à tous points de vue, même si le mode Story est un peu alambiqué et propose des digressions complètement inutiles. Sinon il est jouable, joli comme tout, plutôt sympathique. Mais ce n'est toujours pas un vrai bon jeu. Très bien noté aussi.

Super Butoden 3 est inférieur au 2, car il n'a pas de mode Story, et techniquement il est bien moins bon, en particulier en ce qui concerne les décors et l'animation. Comme le dit LVD, il est passé relativement inaperçu.

Là où je ne ne suis pas d'accord, c'est que DBZ HD est un vrai bon jeu de combat, qui non seulement respecte la série mais propose de bonnes idées de gameplay, et des persos tous très différents ! On voit que ce sont des fans qui ont conçu le jeu, car les coups correspondent au caractère des persos : voir que Gohan utilise des coups en concentration, ce qui en fait un personnage défensif, m'a empli de joie, surtout que ses coups sont intéressants ! Le mode Story est très sympa, et offre des combats cachés si on le finit dans certaines conditions. C'est juste dommage qu'effectivement il n'y ait pas de mode "arcade" om on pourrait prendre le perso de son choix.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Bah je juge les jeux par rapport à l'envie qu'ils me donnent d'y jouer maintenant. Je n'ai pas connu Hyper Dimention à l'époque mais nul doute que je l'aurais adoré et que j'aurais passé autant de temps dessus que sur Butouden 2 auquel j'ai du jouer presqu'autant qu'à Street Fighter 2, c'est dire ! Là maintenant, je trouve que c'est encore un bon jeu qui mérite d'être pratiqué de temps en temps, mais je n'échangerais pas mon baril de KOF98 Neo Geo contre 2 barils de Hyper Dimention Snes ... En tout cas ce dernier est dans mon romset et j'en ferai surrement pas mal de parties sur l'emu Snes de ma WII ... contrairement au premier des 3 jeux que je vais présenter maintenant :


Dragon Ball Z : Super Saya Densetsu
(Bandai - 1992)



Ce premier RPG sur Snes basé sur la licence DBZ suit les aventures de Goku et compagnie depuis l'arrivée de Raditz, le frère du héros arrivé du fin fonds de l'espace de très mauvaise humeur et qui veut éradiquer l'espèce humaine, tâche qui incombait en fait à Goku, mais on ne peut même pas compter sur la famille pour faire le boulot proprement. Raditz enlève Gohan, le fils de Goku, et ordonne à ce dernier de tuer 100 humains s'il veut revoir son fils vivant. Goku s'allie alors avec son ancien ennemi Piccolo pour aller délivrer le fiston et mettre un point final à cette discorde familiale digne d'une tragédie grecque (ou pas).
Je ne sais pas jusqu'ou l'histoire nous emmène mais, vu la date de sortie du jeu, ça devrait pas aller plus loin que l'affrontement contre Freezer.
On commence donc à jouer avec Goku et Piccolo dans son équipe. On peut explorer le monde, parler aux gens, acheter des objets et surtout combattre (combats aléatoires lors des déplacements sur la carte). Ici, le système est assez original (enfin pour l'époque) puisqu'il est basé sur un jeu de cartes. On commence l'affrontement avec 5 cartes en main sélectionnées au hasard (je crois) dans notre "deck" et qu'on peut assigner à chaque perso à chaque tour. Certaines cartes permettent d'attaquer normalement, d'autres d'utiliser des attaques spéciales (comme le kamehameha) qui consomment des points de ki (=points de magie) et déclenchent de petites "animations" (hum ...). D'autres types de cartes sont disponibles plus tard (regagner de la vie par exemple). Je ne sais pas si l'ennemi dispose aussi de cartes, si c'est le cas on ne les voit pas. Il est possible de trouver de nouvelles cartes, mais aussi d'utiliser des objets en cours de combat qui changent notre main. Un système assez sympa qui apporte un peu de variété aux TRES nombreux combats. A noter qu'il semble presque toujours possible de fuir lorsqu'on n'a pas envie de se battre (bon point).
Graphiquement le jeu est comme vous pouvez le constater assez immonde, et encore vous ne voyez pas ça en train de bouger (enfin d'essayer ...). Je ne connais pas l'histoire du développement de ce titre mais tout laisse à penser qu'il s'agissait d'un jeu prévu pour la NES et porté à la va-vite sur la grande soeur. Les musiques sont également à la ramasse. La mise en scène est très sommaire malgré quelques cut-scenes faisant l'effort de présenter des images fixes pas trop horribles. Si vous ne connaissez pas l'anime ou le manga, vous aurez bien du mal à vous passioner pour cette histoire à la narration skelettique. Mais de toute façon, ce DBZ est EXCLUSIVEMENT destiné aux fans et rien qu'à eux. Ainsi les boss doivent être défaits en reproduisant les actions du manga (dans le combat contre Raditz, il faut jouer la carte "Gohan" pour libérer la force de ce dernier, et utiliser un objet "immobilisation" avec Goku pour que les événements de l'histoire originale se déroulent), et les amoureux de DBZ seront contents de retrouver plein de persos connus à tous les coins du jeu. Mais bon, je pense que même les fans hardcores auront du mal à convaincre qui que ce soit que ce jeu doit absolument être joué en 2009.
Notons pour finir que tout le jeu a été très bien traduit en français, le rendant accessible à tous. Perso, je passe ...
1.5/5


Dragon Ball Z : Super Gokuuden Kakusei Hen
(Bandai - 1995)



Ce jeu d'aventure/RPG reprend le tout début de l'histoire de Dragon Ball, quand Goku n'était encore qu'un enfant aventureux et que l'histoire ne se résumait pas à voir quelques tas de muscles affirmer leur virilité en se dévisageant pendant 3 plombes avant de s'envoyer des boulettes pendant 30 épisodes sous le regard ébahi de nombreux témoins n'ayant rien d'autre à faire que de s'extasier devant l'immense puissance de ces gladiateurs écervelés. Mais je m'égare ...
L'interface du jeu est celle d'un digico (= digital comic) avec une interactivité très limitée : sur une carte du monde, une superposition de vignettes montrant des décors et des personnages fait progresser l'histoire qui suit très fidèlement le manga. Une représentation qui m'a rappelé quelques vieux jeux d'aventure français comme Les Passagers du Vent, L'Affaire Santa-Fe ou Crash Garret. Tout le casting répond présent et les dialogues rappeleront de très bons souvenirs aux amateurs de l'humour en dessous de la ceinture de Toriyama ("j'ai compris : les garçons ont une queue et les filles n'ont pas de boules ..."). Ca m'a donné une sacré envie de me racheter les 10 premiers tomes de Dragon Ball ainsi que tous les Dr Slump ! Après quelques dialogues, des choix nous sont proposés (suivre Bulma ou pas, lui donner la Dragon-Ball, aider la tortue ou pas ... etc ...). Evidemment il faut faire comme dans le manga pour que l'histoire progresse correctement.
Mais entre ces phases d'aventure, nous avons des combats imposés par le déroulement du jeu. Ils se jouent toujours en 1 contre 1 avec une représentation isométrique. Les 2 adversaires s'avancent l'un vers l'autre et quand l'un clignote, il peut attaquer. Les actions possibles sont : donner un coup de poing (Y + une direction), un coup de pied (B + une direction), lancer une attaque spéciale consumant des points de ki (A + une direction) et recharger son ki (L+R), mais attention le héros cesse d'avancer quand on fait cette dernière action. Quand l'ennemi attaque, il est possible de choisir une défense avec X + une direction. Entre les combats, pendant les phases d'aventure, il est possible d'appuyer sur START afin d'accéder à un menu permettant d'attributer des attaques à chaque combinaison de bouton (on en gagne de nouvelles tout au long du jeu). Les premiers combats sont très faciles. Plus tard il faudra choisir les "bonnes attaques", c'est à dire celles qui sont utilisées dans le manga, pour gagner.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt au système de combat, trop simpliste à mon gout. La partie aventure n'est pas passionante non plus car on a très peu de liberté, mais c'est le genre qui veut ça. Les graphismes sont sympas avec des portraits représentant les personnages qui ont été réalisés avec soin. Les musiques sont médiocres. Pour les fans de Dragon Ball, c'est un grand moment de nostalgie et, grâce aux patch de traduction, on peut suivre toute l'histoire sans problème. Pour les autres, ce jeu a beaucoup moins d'intérêt ...
2/5


Dragon Ball Z : Super Gokuuden Totsugeki Hen
(Bandai - 1995)



C'est la suite directe du jeu précédent qui reprend l'histoire à partir du tournoi d'art-martiaux opposant Goku adulte à Piccolo. Le principe est toujours le même : des phases de dialogue illustées par des dessins apparaissant dans des vignettes se superposant aux décors, des choix à effectuer à certains moments (plus nombreux que dans le 1er jeu), et des combats en 1 contre 1 représentés en vue isométrique. Cette fois, les choix semblent avoir beaucoup plus d'incidence sur l'histoire que dans le jeu précédent et attention car certains débouchent sur un game-over rapide.
Le système de combat a été modifié : il est possible d'attaquer à n'importe quel moment (sauf quand on charge son ki) et il y a un système de hierarchie des attaques : ainsi les attaques rapides (bouton B) battent les attaques spéciales (bouton A) qui battent les attaques fortes (bouton X) qui battent les contre-attaques (bouton Y) qui battent les attaques rapides. On peut également déclencher les super attaques avec X+A qui battent toutes les autres attaques (mais consomment beaucoup de de ki) sauf le super contre qui s'utilise avec Y+B. Concrètement, il faut attendre que l'adversaire choisisse une attaque (en espérant ne pas être en train de recharger son ki avec L+R à ce moment là) et choisir TRES rapidement la bonne attaque pour contrer efficacement (il faut pour celà connaitre le nom de chaque attaque et savoir à quelle catégorie elles appartiennent). Ce n'est pas trop difficile et peu passionant. Mais les attaques déclenchent souvent de petites animations très sympa qui raviront les fans. Il est toujours possible d'attribuer des attaques aux boutons à partir d'un menu accessible avec START.
D'un point de vue ludique, il n'y a pas grand chose à faire dans ce jeu, mais abordé comme un produit "fan-service", ce DBZ est tout aussi plaisant que l'épisode précédent puisqu'il permet de revivre tout le manga dans ses moindres détails. Pour ceux qui ne connaissent pas DBZ (mais y en a-t-il lisant ce texte ?), cette histoire narrant une suite de combats entre des personnages qu'ils ne connaissent pas risque de les faire bailler, alors que le 1er jeu, avec son humour et ses situation loufoques, pouvait espérer les accrocher.
Chose amusante : le menu (bouton START) montre la couverture du tome du manga correspondant au moment du jeu ou l'on se trouve.
2/5


Voilà, 7 jeux présentés en 2 jours c'est pas mal, alors vous m'excuserez si je fais une pause de quelques jours pour cause de travaux de plomberie à faire le soir après le bureau (non, je parle de VRAIS travaux, pas de parties de Mario !)

Merci pour tout ce boulot abattu, profite bien
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J'adore tes digressions sur la série animée DBZ, c'est tellement vrai...

n tout cas je suis presque bluffé par les images de Hyper Dimension qui font plutôt envie.
Les deux derniers jeux que tu présentes titillent aussi ma curiosité.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!