Battle Pingpong
(Quest - 1990)



Celui-ci est un clone du Ping Pong de Konami, une très bonne idée de proposer ce genre de titre sur portable! On ne contrôle pas la raquette dans ce jeu, on se contente de frapper au bon moment, de choisir le placement et l'effet de la balle. Graphiquement, c'est minimaliste mais ça bouge bien et les contrôles sont bons.

La grande force du Ping Pong de Konami était d'être, sous ses apparences simplistes, un jeu profond. C'est à ce niveau là que ce Battle Ping Pong se plante totalement. Il est impossible d'attaquer vraiment: les placements possibles ne sont pas du tout agressifs, et les effets pas dangereux. Aucune balle n'est donc difficile à renvoyer, et un échange consiste à remettre la balle en espérant que l'adversaire se plantera en premier (ce qui peut prendre très longtemps contre les plus hauts niveaux).

1,5/5



Battleship / Kaisen Game - Navy Blue
(Mindscape - 1989)



Comme son nom l'indique, ce jeu est un jeu de bataille navale. Un ajout important: chaque bateau possède une certaine quantité d'armes, aux effets divers (un radar, des armes qui permettent de tirer plusieurs fois de suites et d'autres augmentant la zone d'effet du tir). Mine de rien cela rend le jeu bien plus technique, surtout dans les niveaux supérieurs ou de nombreux bateaux sont présents. Il faut donc essayer de balayer l'aire de jeu le plus vite possible mais aussi gérer ses armes, c'est-à-dire utiliser prioritairement les armes des navires en perdition et essayer de supprimer les armes de l'adversaire en détruisant ses bateaux n'ayant pas encore tirés.

Techniquement c'est pas mal, même si les animations de tir sont un peu longues, et la musique est supportable. Le gros défaut de ce jeu c'est son manque d'options: le seul mode disponible consiste en un enchaînement de niveaux, dans lesquels le nombre de bateaux croit petit à petit. Il n'y a a même pas de mode partie simple ni de choix du nombre de bateaux! Des modes de jeux différents auraient apporté un peu de variété. Le jeu est tout de même très bon (pour un jeu de bataille navale...), et je n'ai rien contre une petite partie de temps en temps.

2,5/5

Oui le ping pong c'est clairement une déception par rapport à celui de konami . Je me faisais pourtant une fête , à l'époque , à l'idée que ce titre allait sortir

Pour Battle of olympus sur GB , il est clair qu'il est nettement en dessous de l'épisode Nes ... Ce n'est pas un mauvais jeu , loin de là , mais Battle of olympus aurait mérité d'être totalement repensé pour la GB au lieu de refaire un jeu proche de l'épisode sur Nes en moins bien

J'ai testé quelques jeux présentés ici. Voici un avis très rapide :

-Battle Arena Toshinden : effectivement c'est très réussi, au moins autant que World Heroes Jet. Je préfère cependant ce dernier, mais c'est parce que je connais et apprécie ses persos (tous les persos de la version Neo Geo sont là, avec tous leurs coups, ce qui est quand même une belle performance) alors que je ne connais pas ceux de Toshinden. Bon, après, on peut toujours se demander s'il est bien raisonnable de jouer à ce genre de jeux sur une console portable (avec 2 boutons et une croix au lieu d'un bon vieux stick arcade sur une console de salon), mais au moins Toshinden et World Heroes ont été, comme les jeux de la Neo Geo Pocket, adaptés à leur support avec un jouabilité moins exigente (au niveau des timings), et des coups qui sortent plus facilement. Enfin je préfère quand même mon SNK vs Capcom

-Battle Bull : un sympathique jeu à la Pengo avec scrolling. Je le trouve pas mal. Les upgrades présentes (qu'on ne peut pas encore acheter au départ, il faut gagner de l'argent en jouant) laissent présager des niveaux avancés plus interessants car si on obtient la possibilité de sauter ou de tirer, j'imagine que les ennemis l'ont aussi.

-Battle City : aimant les premiers jeux-video, je suis assez réceptifs aux gameplay primitif des jeux d'arcade des années 70/80 et de l'Atari 2600, donc ce genre de jeu me plait bien. Mais les 1ers niveaux sont soporifiques. Il faudra que je compare avec l'arcade (ou la version Nes que je ne connais pas).

-Battle of Olympus : je ne connais pas trop la version Nes (enfin si un peu grâce au post que Rudolf lui a consacré dans le topic Nes du forum, mais je n'y ai pas encore joué), mais cette version GB est très sympa. Je trouve que le début n'est pas si laborieux, malgré les espèces d'asticots qu'on a du mal à toucher. Les graphismes sont mignons et il y a pas mal de petits détails marrants (quand on rencontre un dieu, il faut s'agenouiller pour lui parler ...). La jouabilité est un peu "raide" mais c'est dans le ton des jeux de l'époque (voir les 1ers Castlevania).

-Battle Ping Pong : en commençant ma partie j'ai pensé "mais vous êtes fou, il est super ce jeu", et puis voyant que les échanges s'éternisaient, j'ai du me rendre à l'évidence ... Dommage.

- Battle Bull: Oui, les ennemis évoluent assez vite, et ce que j'aime bien c'est que l'on peut combattre des sortes de tanks très différents, et ce dans le même niveau.

- Battle City: La version nes est identique à celle game boy, au détail près que le niveau tiens en un seul écran, la version arcade est identique à la version nes, mais en plus moche et beaucoup moins maniable. Le jeu ne s'arrange pas quand on avance dans les niveaux, j'ai essayé autour du niveau 40 et ce n'est pas plus dur.

- Battle of Olympus: Ça devient dur un peu après. Je suis mort 2 ou 3 fois entre le premier et le second temple, pourtant je finit le jeu nes sans forcer. Les ennemis sont bien plus résistants, et surtout sur nes ils s'immobilisaient quand on les touchait, ce qu'ils ne font plus ici.

Ce post contenait précédemment un test de Battle Unit Zeoth, depuis déplacé plus bas dans la page. C'est pour cela que Seb en parle dans le post suivant.


Battle Space
(Namco - 1992)



Ce battle space était un des deux jeux fournis avec un accessoire bizarre: le barcode box set de Namco. Ce périphérique permet de scanner des codes barres. En fonction du code barre scanné, on obtient des personnages différents pour combattre dans le jeu. L'aspect amusant de la chose, c'est que l'on peut scanner des codes barres présents sur des cartes fournies avec le jeu, mais aussi des codes barres classiques du commerce. Le but est de trouver le code barre le plus puissant pour ensuite battre ses amis.

Cette chasse au code barre est d'ailleurs le seul et unique intérêt du jeu, tant le reste du gameplay est pauvre. Les combats manquent de subtilité: quelques attaques faisant un certain nombre de dégâts (rarement plus de deux sur un personnage), quelques sorts de soin, et ça ne va pas plus loin. Les divers systèmes de points de magie ou d'objets sont totalement inutiles. On combat donc en mode automatique. Les monstres disponibles sont relativement peu nombreux, et les différences de puissances sont énormes, ce qui fait que les combats sont souvent entièrement déterminés dès le choix des monstres. Le mode un joueur consiste en un bête enchaînement de combats contre des adversaires tirés pas la machine.

Bref, le gadget est sympathique, mais le reste du jeu est bâclé et n'existe que pour permettre l'existence de l'accessoire. Ils auraient pu beaucoup mieux faire!

Je viens d'essayer Battle Unit Zeoth, je le trouve super dur, limite injouable
En fait, je n'ai pas compris ce qui fait perdre de la vie. Tu dis :

... mais ça ne le fait pas tout le temps apparement. J'ai plutot l'impression qu'on touche un truc qui nous fait perdre de la vie mais détruit également tous les ennemis à l'écran. C'est très étrange. Faudra que je ré-essaie le jeu, mais là ça ne m'a pas trop emballé.

Le truc qui détruit les ennemis à l'écran (un espèce de flash lumineux) se déclenche quand tu tire plusieurs fois de suite, et fait perdre deux points de vie. Ça ne le fait pas quand on a moins de deux points de vie, on peut alors tirer autant que l'on veut.

Un conseil: au début il faut mieux ne pas trop essayer de détruire les ennemis, et se contenter de les éviter. Le tir de base est peu puissant et c'est dur de toucher les ennemis avec. Une fois quelques power-ups récupérés (on les trouve en détruisant certains objets fixes), on peut tuer les ennemis beaucoup plus facilement.

Battletoads
(Rare Ltd. - 1991)



Ce Battletoads a été crée spécialement pour game boy. Il est vraiment impressionnant graphiquement pour un jeu de 1991. Les sprites sont grands, bien animés, et le tout bouge très vite sans aucun ralentissement! La bande son fait quant à elle partie des plus réussies de la console.

Un soin particulier a été apporté à rendre l'univers de Battletoads encore plus fou et délirant. Par exemple on a cette fois droit à un boss en forme de tête de rat géant, et à un niveau de descente en rappel, où l'on se fait attaquer par des rats attachés à des ballons, qui essayent de couper la corde avec des grands ciseaux!

Le gameplay est lui aussi excellent. Les niveaux, pris individuellement, sont corrects mais pas exceptionnels, mais l'alternance de beat'em all, de plateforme, et d'autres phases diverses (shmup ou poursuite par exemple) donne un très bon rythme et une diversité incroyable au jeu. Le challenge est bien sûr très élévé, mais loin de l'absurdité du premier Battletoads. La courbe de difficulté m'a l'air bien gérée. Ce Battletoads est sans aucun doute le meilleur jeu de la série, et un indispensable pour tous les joueurs amateurs de challenge.

4,5/5



Battletoads-Double Dragon
(Rare Ltd. - 1993)
Porté de la nes.



Ce crossover bizarre est très différent des autres Battletoads: il est plus centré sur le beat'em all. Les contrôles, hérités des autres Battletoads, ne sont pas vraiment fait pour ça, le jeu est donc assez simpliste et les phases de beat'em all vites répétitives (les ennemis sont un peu trop nombreux et ont un peu trop de vie à mon goût). Le premier niveau en particulier est assez raté. Ca passe quand même vraiment bien grâce à la diversité apportée par les autres phases de jeu, et à l'univers déjanté du soft, rendu encore plus loufoque par l'inclusion (dans un vaisseau spatial!) des personnages (amis et ennemis) tirés de Double Dragon. Au niveau de la difficulté, c'est très dur, mais sans commune mesure avec le premier Battletoads. La courbe de difficulté est bien équilibrée.

Ce jeu est un bon défouloir, pas très profond, sans grands efforts de level design, mais qui reste bien fun à jouer et intéressant au niveau challenge. Il faut quand même lui préférer la version nes, bien plus agréable à l'oeil: la qualité technique du port est très bonne mais l'absence de couleurs rend le tout un peu triste, et la faible résolution de l'écran rend certains sprites difficilement lisibles.

3/5



Battletoads in Ragnarok's World
(Rare Ltd. - 1993)
Porté de la nes.



Ce jeu est un port à l'identique du premier Battletoads de la nes. Ce jeu était très coloré, et certains niveaux (surtout les arrières plans) sont donc devenus très moches après passage en noir et blanc. A part ça, techniquement c'est très bon, sensiblement au même niveau que le jeu nes. Le jeu est un mélange de beat'em all et de plateforme dans un univers sans queue ni tête.

Ce jeu est surtout célèbre pour son dosage de la difficulté un peu particulier. Les deux premiers niveaux (un classique puis une descente en rappel) sont très orientés beat'em all, pas très difficile et un peu répétitifs, mais ça passe bien grâce à l'ambiance bizarre du soft. Puis arrive le niveau trois, et sa fameuse course en véhicule. Ça avance à 100 à l'heure, les obstacles arrivent affreusement vite, et c'est tout simplement impossible à passer pour un joueur normal.

La plupart des joueurs se découragent là et ne voient donc que ces trois premiers niveaux, et on les comprend. C'est néanmoins dommage: les niveaux suivants, orientés plateformes, sont bien plus intéressants et recèlent de nombreuses perles de level design. Ils sont encore plus durs que le niveau 3 et doivent être connus sur le bout des doigts pour avoir une chance, mais c'est une difficulté que je trouve plus acceptable.

3/5

Battle Unit Zeoth
(Jaleco Entertainment - 1990)



Ce shmup piétine allègrement une bonne partie des conventions du genre. La maniabilité est un peu étrange: le mécha que l'on contrôle perd tout seul de l'altitude, et il faut appuyer sur A pour en reprendre. Le même genre de maniabilité que dans les niveaux sous marins des jeux de plateforme. En plus de cela, on peut tirer dans quatres directions, on ne peut pas tirer deux fois de suite (sous peine de perdre de la vie), et certains niveaux n'ont même pas de scrolling forcé! Au niveau du feeling, le jeu reste quand même un shoot, mais un shoot très orienté placement. On passe autant de temps à éviter les ennemis qu'à les détruire.

Techniquement, c'est pas mal. C'est parfois un peu vide (surtout dans le niveau 1), mais cohérent et non dénué de charme. Le jeu est fluide, parfaitement jouable et surtout très rapide. La musique est vraiment bonne et met bien dans l'ambiance. Les boss sont gigantesques et assez impressionnants.

Ce qui me gêne dans ce soft, c'est sa difficulté élevée mais aussi très artificielle. Les ennemis vont parfois très vite et apparaissent de tous les côtés (surtout dans les niveaux sans scrolling), et les patterns des boss sont très vicieux. Le par cœur est donc obligatoire, mais le jeu devient beaucoup plus simple (peut-être même trop) une fois les niveaux mémorisés.

3/5

Hmmm j'ai pas encore tout lu, mais pour Battletoad, pour être un des seuls à en etre arrivé à bout, je peux te dire que la difficulté est assez immonde. Je l'ai fait y'a hyper longtemps mais il est hyper dur et chiche en vie et continue.
Le jeu est très dur et c'est pour ça qu'il a été pas très bien noté. Mais il est vraiment excellent. Le pire niveau c'est celu que tu montres avec la boules qui nous suit. Il est impératif de faire un plan et de connaitre par coeur le niveau (sauter en aveuggle en anticipant un trou) car il est impossible de le passer en jouant normalement. Le timing est beaucoup trop juste.

SInon je me rapelle plus trop du jeu en lui même juste que j'en ai un très bon souvenir et qu'il fait partie des jeux où tu es super fier de toi d'en etre arrivé à bout


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Beavis and Butt-Head
(Torus Games - 1999)



Celui-là est un jeu d'exploration dans l'univers des deux personnages de MTV, on se ballade dans de très larges niveaux en vue de dessus, en évitant quelques ennemis pas très dangereux (ou en les éliminant, mais les armes sont assez rares). Pour passer certains obstacles, il faut accomplir des choses, qui se résument à aller chercher un objet au point A pour l'amener au point B.

On ne peut pas lui faire les reproches habituels des jeux à licence: c'est très jouable, acceptable techniquement et même plutôt bon musicalement. La licence est de plus bien respectée. Le problème, c'est que le gameplay n'est franchement pas intéressant. Les combats sont anecdotiques, les obstacles peu inspirés consistent à revenir quelque pièces en arrière (sous ses allures labyrinthiques, le jeu est en fait très linéaire) au final on a parfois l'impression de jouer à un simulation de marche à pied. L'ambiance ne fait pas grand chose pour compenser tout ça, sauf peut-être pour les fans de Beavis and Butt-head, auxquels le jeu est clairement destiné.

1,5/5


Beethoven
(Unexpected Development - 1989)



L'idée de départ est assez originale: les chiots de Beethoven ont été emmenés à la fourrière, pour aller les sortir de là il faut se faire capturer par la fourrière, et pour cela mettre le plus de bordel possible, par exemple en détruisant le travail d'un chantier ou en poivrant les plats d'un restaurant. C'est la seule originalité du titre qui à part ça est un jeu de plateforme bien classique. Techniquement c'est correct, la taille du sprite est étonnante pour un jeu de 1989, mais la musique tape très vite sur les nerfs.

Le jeu est jouable, mais n'est pas agréable à jouer. Il y a deux grosses erreurs de maniabilité qui peuvent être très pénibles ponctuellement: le sprite a tendance à se déplacer tout seul quand il est près du bord d'une plateforme (et il se déplace beaucoup, il faut dire que le sprite est très long), et l'animation qui se déclenche quand on attend sans rien faire est difficile à interrompre (gênant quand on attend une plateforme).

Le level design est au mieux inintéressant, au pire absurde. Le deuxième niveau m'a ainsi fait lâcher le jeu: une poivrière est posée à gauche de ce très long niveau, et il faut faire des allers-retours entre cette poivrière et la droite du niveau où sont les clients du restaurant. Il faut faire une bonne dizaine d'allers-retours, et les ennemis situés sur la trajectoire sont très difficiles à éviter.

0,5/5

Pour en revenir à Battletoads ...

J'ai essayé les 3 jeux présentés ici. A chaque fois c'est pareil : bien réalisés, et vraiment fun ... les 2 premiers niveaux. Après, c'est le mur ! (c'est le cas de le dire)
Franchement, je me demande ce que Rare avait dans la tête. Ils se croyaient malins à faire un passage aussi dur si tot dans le jeu ? Et surtout à le faire sur autant de jeux différents (il faut compter les versions Nes et Snes aussi) ?
J'ai essayé de me faire à la loyale le 1er jeu que je possède en cartouche (sans avoir la tentation des save-states donc) et c'est vraiment une horreur. Il faut réagir au quart de dixième de secondes pour éviter les murs qui nous arrivent dans la figure. Si je ne savais pas que des gens y étaient arrivés, je penserais que le jeu est buggé et qu'il est impossible de passer ce niveau.
La même séquence dans Ragnarok semble un peu plus abordable. Il y a des check points et les murs arrivent moins vite. Mais il faut se positionner au milimètre pour passer les tremplins et ça m'a rapidement découragé également.
C'est très frustrant.

A part le passage de la boule et le passage sur l'eau, ca reste faisable
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Huhu. Les murs arrivent moins vite dans Ragnarok. Désolé de te décevoir mais tu est mort avant que ça ne devienne difficile Vers la fin le niveau accélère monstrueusement. Je te conseille d'essayer un jour de finir ce niveau à grand coup de save states, pour voir d'où vient la légende Battletoads. Ce n'est même pas dit que tu y arrives.

Les deux autres sont à des millénaires de celui-là niveau difficulté. Ce sont clairement des jeux pour joueurs courageux, mais à mon sens pas beaucoup plus durs que d'autres jeux de la même époque pourtant reconnus comme des chefs d'œuvres (je pense à Contra par exemple).

Ce genre de jeu à challenge ne peut pas être jugé sur un test rapide, j'ai donc passé une bonne heure sur le premier. Pour vous faire une idée, à l'issue de ce test j'arrivais sans problèmes jusqu'au niveau 5 sans save states. Le niveau cinq est plus dur (le plus dur du jeu d'après RainMakeR), mais après une vingtaine de minutes d'entraînement intensif j'étais à deux doigts de le passer à la régulière.



Beetlejuice
(Rare Ltd. - 1992)



On incarne ici Beetlejuice, qui a fait venir de nombreux fantômes dans la maison de Lydia, et qui essaye maintenant de s'en débarrasser. Le cœur de jeu est de la plateforme, mais on a droit à des variations à chaque fois qu'il faut virer un fantôme. On a droit a des combats, à des puzzles (de la tuyauterie) ou a des petits mini-jeux (un concours de grimaces!).

Prises individuellement, les différentes phases de ce jeu ne sont pas fameuses. C'est assez quelconque techniquement, pareil au niveau de la jouabilité, et le jeu comporte pas mal de fautes de design (par exemple des pierres qui tombent et qu'on à pas le temps de voir venir, ou des escaliers aux marches piégées). Pourtant, en combinant tout les éléments, on obtient un jeu relativement sympathique, jamais brillant mais qui arrive quand même à être non répétitif et plus ou moins fun.

2,5/5

Berlitz French Translator
(GameTek - 1991)



Celui-ci n'est pas jeu, mais un logiciel de langue anglais / français. Il contient un petit dictionnaire permettant de rechercher des mots, un mini guide de conversation contenant quelques phrases basiques ("Où est la gare?", ce genre de choses), un mode pour les nombres, et un convertisseur (pour les monnaies ou les différents systèmes métriques).

J'ai du mal à cerner l'intérêt de la chose. C'est moins complet et moins pratique d'accès que le moindre petit manuel, et on doit se sentir bien bête à sortir sa game boy avant la moindre phrase.



Berlitz Spanish Translator
(GameTek - 1991)



Celui-ci n'est pas jeu, mais un logiciel de langue anglais / espagnol. Il contient un petit dictionnaire permettant de rechercher des mots, un mini guide de conversation contenant quelques phrases basiques ("Où est la gare?", ce genre de choses), un mode pour les nombres, et un convertisseur (pour les monnaies ou les différents systèmes métriques).

J'ai du mal à cerner l'intérêt de la chose. C'est moins complet et moins pratique d'accès que le moindre petit manuel, et on doit se sentir bien bête à sortir sa game boy avant la moindre phrase.

Tiens moi aussi je devrais faire des copier-coller quand je teste les jeux de pêche ou de pachinko
C'est vrai que ce n'est pas très pratique mais au moins tu accèdes relativement rapidement au dictionnaire. Le même exercice sur PSP est ridicule (la série des Talkman) car non seulement c'est là aussi pas très pratique à utiliser mais en plus l'UMD met bien 2 ou 3 minutes à démarrer et à t'emmener jusqu'au menu de recherche (sauf si tu as mis ta PSP en veille mais bonjour l'autonomie ...).

Best of the Best - Championship Karate / Kick boxing, The
(Loriciels - 1992)
Porté de la nes.



Ce jeu de kickboxing joue la carte de l'ultra réalisme. Le jeu est riche et complet, on peut par exemple sélectionner soi même le style de combat de son combattant ou l'entraîner pour améliorer ses stats. De la 2d très réaliste, c'est faisable sur micro 16 bits (la série a démarré avec Panza Kick Boxing sur Atari ST), mais sur 8 bits c'est bien plus difficile. Techniquement ce n'est pourtant pas mauvais, et les animations sont excellentes, mais le rendu est affreusement austère. En plein combat c'est aussi un peu faible, on ne sent pas du tout les coups portés. Autre défaut: les contrôles, issus des version micros, qui sont contre-intuitifs sur game boy.

En bref, le concept du jeu est bon, mais la réalisation laisse franchement à désirer. Peu d'intérêt, surtout vu que les versions micros sont bien supérieures!

1,5/5



Bikkuri Nekketsu Shinkiroku! Dokodemo Kin Medal
(Technos Japan - 1993)
Porté de la nes.



Cet épisode de Kunio est connu sur nes aux Etats-Unis sous le nom de Crash and the Boys Street Challenge. C'est une sorte de track & field, avec des épreuves revues à la sauce Kunio. On a donc droit à: une course d'obstacle où l'on passe son temps à défoncer les obstacles pour les envoyer sur l'adversaire, un mélange étrange entre golf et lancer du marteau, un combat standard où les coups de bases servent plus à placer les prises qu'à blesser l'adversaire, une épreuve de saut à la perche et de monocycle sur les toits, et une où l'on balance deux personnages et un parapluie du haut d'un immeuble, et où celui en possession du parapluie à la fin de la chute gagne. Seulement cinq épreuves, mais le jeu est quand même plutôt riche, on joue ainsi une équipe de quatre personnages aux caractéristiques différentes et on peut des bonus bizarres à acheter entre les épreuves.

Techniquement c'est parfait, l'humour de la série passe sans problèmes. Pour moi cette version game boy est largement supérieure à la version nes. Pour commencer, mon épreuve préférée (celle du parapluie) n'était pas présente sur nes (il y avait à la place de la natation), mais surtout la vitesse du jeu a été ralentie, et les contrôles ont été modifiés: pas de matraquage de boutons dans cette version game boy. Dans le jeu original, les obstacles arrivaient très vite et on était de toute façon trop occupé à massacrer la manette pour essayer de les éviter. Ces modifications ont rendu l'action plus claire et plus agréable. Un excellent défouloir!

3,5/5

Controle modifié ok, mais on fait quoi alors si y'a pas de matraquage de bouton ?
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Il y a quand même largement de quoi s'occuper. Pendant l'épreuve de course on peut sauter, faire une sorte de tacle pour passer en dessous des barrières, défoncer les barrières, ramasser les morceaux, le tout en attaquant l'ennemi avec des barrières et des attaques spéciales (sans compter les objets!).

Dans l'épreuve qui se passe sur les toits, il faut soi-même ramasser les perches et les monocycles (et s'en débarrasser), et calculer ses sauts avec une grande précision.

Les deux épreuves de baston ne nécessitent pas de massacrer la manette (alors que l'épreuve nes remplacée par la chute libre si).

La seule épreuve qui a souffert de ce changement de contrôles est celle de lancer du marteau qui devient trop vide (on doit juste appuyer un bouton quand une jauge est pleine alors que sur nes on remplissait soi même sa jauge).

Bill & Ted's Excellent Game Boy Adventure
(Beam Software - 1991)



Qu'est-ce qu'il est moche celui-là! Les sprites sont minuscules, impossibles à identifier et le tout n'a aucun charisme (pas facile d'avoir du charisme avec une licence comme celle-là). Pas grand chose à dire sur le gameplay: c'est de la plateforme en tableaux le plus basique possible. On possède juste un bouton de saut, et il faut récupérer plusieurs pastilles brillantes pour faire apparaître la sortie du niveau. Certains tableaux ont un petit côté puzzle avec des objets à récupérer ou certaines pastilles qui modifient la configuration du niveau.

Ce jeu est trop moche et trop pauvre pour être un très bon jeu, mais, et ça me fait presque un peu de mal de le reconnaître, il se laisse très bien jouer. C'est très maniable, agréable à contrôler, l'action est rapide et les designs des tableaux sont efficaces.

3/5