Ça remonte à trop longtemps pour que je me souvienne si j'étais suréquipé ou à 20 niveaux d'avance, mais je me souviens avoir vaincu Smough et Ornstein au premier essai.

Il y a sûrement eu une grosse part de chance ou d'instinct, car je me souviens avoir quand même eu très chaud. Et je e suis pas du tout surpris qu'il se soit agi d'un pic de difficulté pour beaucoup.

Parfois, on a juste ce genre d'état de grâce ou de coup de bol monstrueux. C'est rare, mais ça arrive.

J'ai continué ma partie, et je suis arrivé à la Capitale Profanée, juste avant le mur de brouillard qui, je pense, marque le boss de la zone (sans doute Yhorm le Géant, comme on me parle beaucoup de la capitale profanée avec lui) et après avoir traversé l'étouffant donjon d'Irythill.

Cette zone est l'une des plus atmosphériques du jeu jusqu'à présent, à un niveau extraordinaire au regard des standards, constamment hauts, de la série jusque là. Les cris déchirants et porcins des prisonniers, la claustrophobie, l'absence de repère et les couloirs aveugles qui donnent l'impression d'une zone trois fois plus grande qu'elle ne l'est réellement (deux lignes droites reliées par un pont !), des raccourcis savamment placés... mais surtout ses scrogneugneux de geôlières qui nous réduisent la barre de vie en nous regardant (quel est le fou furieux qui a pensé à ça ?... Miyazaki, sale petit... ), tout cela m'a glacé le sang.

La zone est finalement courte, mais quel plaisir c'est, la première fois, de retrouver "l'air libre" de la grande caverne centrale (celle qui mène au géant prisonnier) : j'ai senti, physiquement, la bouffée d'air m'envahir lors de ma partie. La découverte progressive de la capitale profanée, qui m'a fait pensé à certaines zones des DLC de DSII et surtout à Oolacile du DLC de DS1, est savamment amenée et donne vraiment l'impression de s'enfoncer dans les entrailles de la terre.

Cette zone m'a aussi permis de réfléchir à la façon dont DSIII gère sa relation avec ses épisodes passés, et les références qu'il distille ainsi aux initiés. Alors certes, DSI est, de loin, celui qui a le plus droit de cité, entre Lige-Feu, André, des références aux PNJ et ennemis de DS1... mais DSII a aussi droit à quelques babioles, un portrait de Nashandra dans la vallée boréale, ou le PNJ aux échelles (si anecdotique que je me souviens jamais de son nom ) au début de la capitale profanée, mort en faisant ce qu'il aimait : des échelles (??). Mais ce que j'apprécie, c'est que la citation ou la reprise ne tire jamais sur la corde, et si celles et ceux qui connaissent DSI verront de suite la référence, les autres ne se sentiront pas nécessairement lésés, du fait d'une narration intelligente.

Prenons le retour à Anor Londo : on retrouve la varappe sur les arches de la cathédrale avec les Archers, l'escalier pivotant, le grand hall, la salle d'Ornstein & Smough, le géant forgeron (;_;), et le joueur ou la joueuse sagace reconnaîtra la tête de Gwendoline sur le boss : autant de citations précises et d'intertextualité qui m'ont fait très plaisir. Mais ces éléments font également sens, jusqu'à un certain point, pour les nouveaux et nouvelles venues : les Géants ont été introduits dès le début du jeu, on les sait doués de raison avec l'archer de la tour du village des morts-vivants (qui nous présentent aussi les grosses flèches que l'on voit ci et là), et on les voit enchaînés dans la Cathédrale des Profondeurs et la Vallée boréale : aussi, pas de surprises en voyant le géant forgeron mort. Les Chevaliers de Gwen sont présents dès le début du jeu, et tout Anor Londo a une architecture finalement proche de la Vallée Boréale. En ce sens, il y a un travail d'intégration des zones entre elles qui adoucit la jointure et évite un effet "collage" qui desservait, à mon goût, l'univers et la narration de DSII.

C'est d'ailleurs plutôt frappant avec DSIII, qui est un jeu, à ce que je vois là, bien plus linéaire que DSI et qui rejoint assez DSII dans son architecture générale, avec des zones qui s'organisent les unes après les autres, quelques unes proposant occasionnellement une bifurcation (les Catacombes, la Route des Sacrifices, Irithyll...), mais conduisant surtout à des culs-de-sac. Mais d'une part, les zones sont organisées plus intelligemment, verticalement et avec pas mal de sentiers bouclant sur eux-mêmes (ce qui donne l'impression d'être dans un labyrinthe plutôt qu'un couloir), et d'autre part, il y a un soin évident dans la transition, avec des échos architecturaux, des pièges et des effets de lissages au niveau narratif, au niveau des pièges et des ennemis, qui confèrent à l'ensemble une impression de monde cohérent, plutôt que de juxtaposition.

C'est ça qui, pour moi, a manqué cruellement à DSII, indépendamment de sa linéarité. Imaginez un peu qu'au lieu de prendre l'ascenseur, au sommet du moulin, pour atteindre la forteresse de fer en hauteur, on descende dans les entrailles de la terre (ce qui a plus de sens), et que ce faisant, on débloque un couloir qui nous ramène à la vallée empoisonnée ; ou encore, qu'un des gardiens de la prison des morts vivants garde les quai de la désolation ; qu'une des servantes du Sanctuaire d'Amana ait réussi à s'échapper jusqu'aux bois, mais qu'elle soit bloquée par une porte ; etc. Plus j'y repense, plus je me dis qu'il aurait pas fallu grand chose pour redonner de la cohésion à cet univers et atteindre un effet similaire à DSIII, qui est bien moins ambitieux avec son univers que DSI qui reste malgré tout un miracle du genre, mais qui brille d'intelligence dans sa modestie.

Et belle progression lors de la session dominicale J'ai donc tué Yhorm le Géant, une fois compris qu'il me fallait utiliser l'épée spéciale et que j'ai compris comment activer son pouvoir, ahah ^^ C'était finalement très bref et très facile, largement, les zones précédentes étaient bien plus difficiles ! C'était, en tout cas, plus sympa comme combat que les Géants de DSII, qui n'étaient pas franchement lisibles ou agréables.

Mais pas le temps de souffler : on est téléporté immédiatement au début du jeu, où une vieille servante meurt en nous laissant un calice et en nous demandant de sauver le prince ou je ne sais quoi...

Hein ? Le jeu nous prend bien la main pour son histoire, malgré le fuligineux qui caractérise la narration dès le commencement, et cela m'a vraiment surpris. Mais en même temps, cela n'était pas un mal car sinon, je n'aurais pas deviné où me rendre...

Bref, après le joli combat contre la danseuse (vaincue du premier coup), direction le Jardin du Roi Illuminé ! J'ai pesté en voyant les marécages empoisonnés mais, heureusement, c'était assez court. Oceiros n'a pas fait long feu (vaincu du premier coup, aussi ! il suffisait de rester dans ses pattes, comme souvent avec ces boss-ci... mais j'avoue, j'ai été surpris qu'il parle) et, en voulant vérifier que le coffre derrière lui n'était pas une Mimic, j'ai découverte la zone des sépultures abandonnées qui, à ce que j'ai compris, est le cimetière du début du jeu, mais dans le passé. Bon, il va me falloir plus de lectures pour tout comprendre, mais j'ai trouvé la chose plutôt bien vue !

Et donc, enfin, un boss qui m'aura donné du fil à retordre : Gundyr le Champion. Déjà, nous redonner à affronter le tout premier boss sous stéroïdes, c'est une chic idée : il faudrait que je regarde une comparaison entre les boss, mais je suis sûr qu'il a quasiment tous ses mouvements d'alors, en plus rapides et plus vicieux cependant. Mais alors, le combat en lui-même est extraordinaire. J'ai dû mettre une vingtaine d'essais je pense, pour à peu près 40mn de tentatives (mais j'ai eu deux ou trois confrontations très belles juste avant de gagner, où il ne lui restait qu'un tout petit peu de vie), et même si j'ai plutôt pesté face à certains de ses combos proprement inarrêtables (le juggle où il nous réceptionne avec le coup de pied est ignoble, et semble tout droit sorti d'un Street Fighter ), c'était un plaisir que d'apprendre ses mouvements et de le "lire", de voir les combos que je pouvais punir (pas beaucoup, en second phase !) et ceux que je devais esquiver. Progressivement, mes yeux et mes mains s'habituaient, et lui qui paraissait si rapide dès le début du combat finissait par devenir lent au commencement (de quoi économiser ses estus), puis gérable ensuite. J'ai même pu finir le combat en conservant deux estus, mais sans être aussi fébrile que face à Sulyvahn que j'ai trouvé, finalement, plus difficile à négocier avec ses clones.

De loin, ce combat a été mon préféré du jeu et m'a renvoyé à Artorias (d'ailleurs, on peut acheter son armure auprès de la servante juste après le combat) et au Chevalier Fumerolles, dans la tension constante qu'ils demandent. Mais Gundyr les dépasse largement en méchanceté et en vitesse, et autorise moins d'erreurs. Bref, un excellent combat, avec un runback assez rapide en quasi ligne droite (bon, la fossoyeuse avec ses deux épées m'a chopé quelques fois, j'avoue ), qui m'a agacé juste ce qu'il fallait pour persévérer, et qui m'a, je crois, appris des choses importantes pour affronter les ultimes épreuves...

Décidément, je ne peux plus lâcher la manette, et j'avais raison : Gundyr le Champion m'a bien entraîné, comme j'ai enchaîné le Château de Lothric et les deux Princes dans la soirée, sans difficulté aucune

Ces zones sont, de loin, mes favorites du jeu, et je suis si heureux de les avoir à la toute fin de l'aventure. Quelle différence, n'empêche, avec le château de Dark Souls II (du moins, celui du jeu original, je ne parle pas des DLC) ! On circule dans des chapelles magnifiques, avec des gisants inquiétants entre lesquels circulent ces soldats agressifs, qui font passer les chevaliers de Gwen pour de la bleusaille ; sur les remparts savamment gardés par des miliciens agressifs, et ce portique protégé par deux dragons gigantesques ! J'ai adoré parcourir tout cela, et j'ai pris un plaisir monstrueux, également, à débloquer les nombreux raccourcis de la zone, les ascenseurs, les portes fermées, les parapets... Avec mon arc et ma fidèle épée, j'ai pénétré ces défenses solides jusqu'à atteindre l'armure du tueur de dragons.

J'ai été surpris de deux façons face à ce boss : d'une part, parce que je pensais qu'on allait affronter les genres de papillons/libellules (alors, j'ai comme l'impression qu'il s'agit en fait de morts-vivants qui se changent en arbre, leurs "ailes" ressemblent à des branches mortes...) ; d'autre part, parce que j'ai trouvé le boss, en vérité, plutôt facile encore une fois... Il m'a suffit de le coller, et de tourner autour de lui avec mon bouclier levé dans le sens des aiguilles d'une montre et, d'attendre qu'il finisse ses combos. Il n'a pas d'AoE, à part le moment où il lève sa hache verticalement (et on est quasiment protégé dans son dos), il est plutôt lent, et les projectiles des papillons ne sont pas un problème comme on les entend de loin. Il m'a fallu trois essais, mais parce que je tombais dans le vide tout seul : je ne comprenais pas que le boss détruisait la balustrade

Les Grandes Archives sont cependant, je pense et de loin, LE niveau que j'ai le plus aimé, non seulement du jeu, mais des trois Dark Souls confondus. L'inspiration des Archives du Duc est évidente (du décor jusqu'aux échelles et même au levier qui ouvre une bibliothèque et ramène à un Bonfire), mais ce fatras de livres de partout (et la peur lorsque des mains en sont sorties ), ces escaliers qui serpentent et se juxtaposent les uns sur les autres, entre l'anarchie et l'ordre, ces piles de livres qui récitent une histoire plusieurs fois millénaires, ces gardiens de cierge qui se dissimulent parmi les candélabres, le retour de la sage de cristal (les descriptions d'objet avertissaient bien qu'elles étaient deux ), tout le passage par les toits... mais quelle brillance, quelle intelligence ! Chaque étage est magique, on débloque des raccourcis successifs, des échelles, des ascenseurs, d'une façon toute organique et malgré mon arc, et mes talents de snipers (qui m'ont bien servi pour ladite sage de cristal, j'ai pu l'empoisonner à distance), il y a eu des combats plutôt chauds, notamment avec les chevaliers de Lothric mais surtout les trois NPC sur le grand escalier, qui ont failli m'envoyer ad patres avec 100 000 âmes en poche. Définitivement, je trouve que cette quête des Seigneurs des Cendres se finit en apothéose, et moi qui croyais que la Vallée Boréale était le plus haut période du jeu, je suis ravi d'avoir été dédit. Après un ultime baroud d'honneur sur un pont rempli d'ennemis, et après avoir vaincu trois gros chevaliers dorés et débloqué un superbe raccourci jusqu'à l'armure du tueur de dragon, me voilà affronter les Princes jumeaux.

Mais, là encore : il m'a fallu peut-être cinq essais pour en voir le bout et même, contrairement au boss précédent, je n'avais même pas le boost de vie d'une braise pour m'aider. La même technique fonctionnait : tourner autour du boss, cette fois-ci dans le sens anti-horaire, en le collant dans la première comme dans la seconde phase (beaucoup de coup d'épées me passaient au-dessus de la tête, et les projectiles ne nous touchent pas si on tourne toujours). L'ultime truc, compris assez vite, venait de la téléportation : en me collant à un mur de la pièce, le boss ne pouvait jamais que se téléporter devant moi, au pire sur un côté, ce qui me rendait l'esquive facile. En revanche, et tout comme pour le tueur de dragons, ce qu'ils n'ont pas su me donner en challenge, ils le compensent en decorum. Leur design est franchement cool, même si leur type général est de l'ordre du chevalier en armure, avec une grosse arme. L'armure du tueur de dragon semblait comme fondue par les flammes desdits reptiles, et il y avait une tendresse et une mélancolie belle aux Princes jumeaux. Le discours de la cinématique d'ouverture (qui m'a beaucoup fait penser à "The Last Jedi", en mode "La flamme, les Jedis, les Seigneurs, laisse-les tous mourir", ce qui m'a bien fait rire ^^), le grand frère qui se traîne sur les genoux et qui semble aveugle, son jeune frère qui l'enlace tendrement et le ranime... C'est une scène extraordinaire, qui restera longtemps en moi. Toute l'histoire de cet épisode, je trouve, est à recommander.

Bref : avec les cendres sur les trônes, le chemin vers le "Kiln de la première flamme" est ouvert, mais je n'irais pas de suite. Je me doute qu'il s'agit, comme dans DS, de la fin du jeu, et j'ai encore des choses à explorer, dans les Archives ne serait-ce, mais aussi, à ce que j'ai cru comprendre, une zone cachée dans le jeu. Je pense savoir où elle se trouve...

Ça fait rudement plaisir de lire tes aventures, MTF, ça me ramène à ma propre expérience qui date déjà pas mal, et c'est chouette.

Bravo pour les frangins : ceux-là m'ont toujours posé de gros problèmes. Mais ta méthode semble astucieuse et efficace.

J'aurais presque envie de le faire encore une fois, ce Dark Souls, mais bon, faut être raisonnable à un moment...

Eh, pourquoi pas ^^ J'ai cru voir chatpopeye le relancer, comme quoi, c'est dur de ne pas y revenir

Quant à moi, j'avais raison : le passage dans le donjon d'Irithyll sur la falaise, avec les statues de dragons, était effectivement louche. Il ne s'accordait absolument pas avec le reste, et n'avait aucun secret particulier... du moins la première fois. Mais quand j'ai récupéré l'émoticone après avoir vaincu Oceiros, ça a fait tilt : la récompense semblait tellement dérisoire après le boss ! Et donc, une fois revenu sur place, il m'a suffit de prier pour débloquer une zone cachée, le Pic du Dragon Ancien. En y repensant, c'est bien parce que le jeu récompense toujours nos efforts (même s'il ne s'agit que d'une arme ou d'un anneau, voire un raccourci) que je me doutais qu'il y avait là quelque chose à creuser.

Le Pic du Dragon est une zone bizarre, quand j'y repense, qui me fait beaucoup penser à la peinture du premier Dark Souls : un genre de proof of concept, de quelque chose de différent, qui fait artificiel par dessein pour expérimenter une autre philosophie de design tout en isolant l'univers du reste, comme pour ne pas le contaminer. Alors, il est vrai que le jeu date de 2016, mais en voyant ça, je n'ai pu m'empêcher de penser (de ce que j'en connais, comme je ne l'ai pas encore fait ^^ Mais bientôt...) à Elden Ring. Il y a quelque chose de très ouvert dans ce mausolée destiné aux dragons, qui donne envie d'explorer ci et là. Même si, finalement, on est toujours sur une ligne droite, et que la zone est plutôt linéaire du fait de sa déconnexion avec le reste du jeu, elle donne cependant une illusion d'ouverture, ce qui est assez fort et inédit, paradoxalement, avec le reste de l'aventure.

La zone elle-même est, sinon, intrigante, même si rien d'exceptionnel n'appert de prime abord. Le combat contre la Vouivre éternelle, où j'ai de suite vu l'astuce en voyant et les dégâts ridicules que je lui faisais, et la porte ouverte sur le côté, est sympathique, mais bref. Les messages des développeurs ont su également me convaincre que j'avais raison de chercher un moyen de faire du mal au boss autrement que par ma force brute. J'ai été, en revanche, plutôt surpris d'être téléporté face à un Bonfire après ma victoire, plutôt qu'un feu n'apparaisse dans l'arène comme de coutume. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt : on aurait pu très bien en avoir un dans l'arène et l'autre dans la mausolée, devant lequel on est téléporté, sans mal. Ça déstabilise assez au commencement, il faut reconstruire mentalement la géographie de la zone, mais finalement, rien de bien compliqué. J'ai été, sinon, assez content de revoir Havel (est-ce encore le même que celui de DS1 ?), même si avec mon bouclier absorbant tous les dégâts physiques, il ne pose pas vraiment de problèmes à ce stade du jeu, et les petits dragonneaux en pierre sont tout mimis avec leur roulade de Gorons L'événement le plus notable fut, effectivement, l'apparition du gros dragon au moment de mon exploration de la falaise, mais avec mes flèches empoisonnées, j'ai pu l'abîmer assez pour ensuite le finir à l'épée, quand il s'est posé sur le chemin. Le combat fut épique, mais les deux premières minutes ressemblèrent assez à ça :



Il me reste cependant le boss de la zone, qui doit venir en sonnant le beffroi à ce que j'ai compris. Les deux (!) messages des développeurs m'ont fait comprendre que ça allait barder, alors j'ai repoussé la confrontation, mais je suis bien curieux de voir ce qu'on me prépare là...

Y a intérêt que ça va barder !! Parce que sinon, c'est pas juste !!

Et oui, j'ai relancé un peu Dark Souls 3 il y a deux-trois jours, comme ça, juste pour explorer un peu le château de Lothric, parce que je t'avais vu le faire et que ça m'a redonnée envie. Et aussi parce que je bloquais depuis une semaine sur un putain de boss dans Lies of P et qu'il fallait que je change d'air.
Mais je n'ai pas encore relancé la machine pour un NG+5...

Ben le monde est pas juste alors, parce que j'ai battu le Roi sans Nom du premier coup Définitivement, je pense être au-delà du niveau considéré pour le jeu, car plus rien ne me pose vraiment de soucis (je suis niveau 165, pour vous dire, et pas encore dans un NG+). Après, pour ce boss, je me suis — encore plus — préparé, avec mon bouclier et mon anneau qui absorbent la foudre (comme je les ai trouvés dans la zone, je me suis dit qu'il s'agissait d'un boss électrique ; bingo...), et ma vieille technique du "je le colle avec le bouclier levé et attend une ouverture" a bien fonctionné en seconde phase. Définitivement, Gundyr le Champion était bien plus violent, rapide et méchant ! D'ailleurs, en regardant un peu ce qu'on en dit, j'ai vu que la plupart le faisait à la riposte, comme Gwen... Je le ferai peut-être en NG+, on verra. La première phase, "Le roi des tempêtes", était définitivement plus ennuyeuse, surtout à cause de la caméra. Définitivement, les combats contre les dragons, c'est vraiment une fois sur deux avec les Souls, mais à part Kalameet et le dragon de poison du DLC de DSII, dont j'ai oublié le nom, le reste est vraiment agaçant à cause de la caméra. C'est dommage, comme les dragons sont aussi centraux dans l'univers de la série, mais j'avoue ne pas savoir moi-même comment il faudrait s'y prendre...

Bref, je suis fou du jeu. Pour vous dire, je n'ai même pas encore fini l'aventure que j'ai déjà 15 heures de jeu de plus que tout ce que j'ai fait sur DSII (mais une quarantaine de moins que pour DS premier du nom sur Switch, où j'étais allé jusqu'au NG+2 avant de me décider à faire autre chose)... et histoire de prolonger encore plus le plaisir, je me suis acheté le "season pass". Je voulais faire le DLC en "NG" plutôt qu'en "NG+", comme j'avais fait pour DS, et voir un peu la difficulté de l'addition "de base". J'ai donc commencé les cendres d'Ariandel, et c'est un plaisir que de revenir dans la zone glacée de la peinture, qui a développé à présent une immense toundra ! J'ai avancé jusqu'au lac gelé (je ne suis même pas rentré dans le château ), et déjà, je suis plutôt satisfait de mon choix. La zone est très intrigante, entre ces vikings et ces genres de mouches géantes, et ces archers qui font passer ceux d'Anor Londo pour des joueurs de fléchettes En revanche, tuer des petits loups, c'est nul ;_; Ils sont même pas cadavériques, c'est trop triste... mais j'avoue, quand on les voit arriver dans la plaine gelée, hurlant et grognant, il y a comme une peur primordiale qui m'a saisi le ventre, comme si l'angoisse de mes ancêtres de la préhistoire remontait tout à coup dans mes veines. On affronte pourtant constamment la mort dans DS, et dans cet épisode, bien des zones étaient étouffantes et inquiétantes : le campement des morts-vivants, le donjon d'Irithyll, les catacombes... mais étrangement, cette zone enneigée avec les loups qui nous chassent, les crocs brillants, m'a révulsé plus que toutes les autres.

Quand je vois que j'ai passé 400 heures sur DSIII, je me dis tout de même que je ne suis pas raisonnable, surtout que je ne suis pas aussi doué que les autres Grospixelliens qui s'y sont essayé (ou essayés, je n'arrive pas à choisir). Quelle folie ce jeu...

Et tout ça, au départ, à cause du dossier de Laurent...

Pas raisonnable ? Bah, c'est une donnée purement subjective !
Pour ma part j'ai passé 330 heures sur DS1 (original et remastered), 200 sur DSII, 160 sur DSIII, seulement 76 sur Sekiro, Bloodborne, je ne sais pas là tout de suite, mais ça doit tourner autour des 200, et Demon's Souls, je l'ai fini une fois donc environ 70 heures certainement... et à côté de ça, déjà 425 heures sur Elden Ring et je me tâte pour y retourner prochainement.
Je n'ai jamais vraiment fait de NG+ sur aucun de ces jeux, mais j'ai souvent recommencé des parties à zéro avec d'autres persos.
Et moi aussi c'était suite au dossier de Laurent...
Donc tu vois, pas raisonnable c'est vague comme idée.


C'est le seul que je n'ai jamais réussi à avoir, et pourtant j'ai essayé. Respect.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

En fait, à côté du "gros niveau" que j'ai (^^), avoir un bon bouclier qui absorbe la foudre aide beaucoup j'ai vu. Avec la chevalière jaune et une bonne armure (là encore, avec une bonne absorption), et ma fidèle épée large raffinée, en collant le boss, ça va assez vite. L'autre astuce, vu assez vite, c'est de ne pas rouler en arrière ou sur les côtés, mais toujours vers lui : le manche de sa lance ne touche pas, contrairement à son immense lame. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai battu

Edit : Aussi, je baisse le volume de la musique et augmente celui des bruitages. J'ai fait ça en affrontant les Princes, et je sens que je suis plus rapide pour esquiver au son qu'à la vue, surtout quand les indices de frappe sont ténus...

Après, la récompense est sympa, mais pas ouf : on a droit à la "Tenue du tueur de Dragons", l'armure d'Ornstein, qui est jolie et offre une bonne défense feu/foudre (mais il y a mieux dans les deux catégories dans le jeu), une tablette de titanite, et un raccourci vers la première zone du Mausolée. Les transpositions ne sont pas non plus super oufs : on a sa lance (que j'ai prise), une rapière (dont il s'est pas servi contre moi je crois) et son sort de foudre (quand l'éclair tombe sur nous). En revanche, on peut acheter sa tenue auprès de la vieille gardienne du feu, et ça s'est plus sympa si on veut avoir des cheveux de Super Sayan ^^

Je digresse mais c'est quel boss qui te coince ? Je suis en plein dedans aussi et galère sur un mid-boss : Le Marcheur des Illusions et même si je suis quasiment à la fin et que j'adore le jeu je pense lâcher l'affaire n'ayant pas envie ou temps de me lancer dans du farm étant déjà niveau 80 de mémoire...

J'avais eu le même rejet dans DSIII avec Lorian et Lothric qui est le seul Souls que je n'ai pas fini...

C'était le boss des marais, mais j'ai fini par l'avoir au bout de je ne sais combien de tentatives.

Ah marrant j'ai du l'avoir en 5/6 tentatives tu vas donc rencontrer bientôt le fameux Marcheur...

Après il y a vraiment un gap important à partir du chapitre 7 c'est ennuyeux...

Peuh! Ton marcheur des illusions, je l'avaisi eu en trois-quatre coups. La faux, y a qu'ça d'vrai ! Là, je crois que je suis juste avant le dernier boss. Bon, je suis à Strasbourg jusqu'à jeudi-soir, et Alan Wake 2 sort vendredi. Faut que je finisse Lies of P vendredi !

Poursuivant mon exploration du DLC d'Ariandel, j'ai fini d'explorer le lac gelé sous le pont, en tuant quelques crabes gelés et en repérant une échelle m'amenant à une corniche, que je n'avais pas repéré précédemment. En attendant, j'ai battu le gardien du cimetière et ses loups, ce qui m'a débloqué l'accès à un mode PvP (que je ne ferai pas, je n'aime pas le PvP). Le combat était bref, mais plutôt brouillon. Le gardien n'a pas fait long feu avec des attaques plutôt lambines et télégraphiées, et j'ai pu le tuer juste avant que son gros loup n'arrive. Il ne m'a semblé avoir plus d'attaques que lors de nos précédentes rencontres dans la toundra, peut-être était-il un peu plus agressif, mais je n'ai pas senti une immense différence. Je pense comprendre qu'il ne s'agissait là que d'une formalité, pour débloquer ledit PvP, mais j'ai trouvé ça dommage.

En remontant, j'ai fait la connaissance de Friede et de son chevalier servant. Définitivement, ma première mauvaise impression s'avéra la bonne, il se trame vraiment quelque chose de malsain ici. En explorant ladite corniche, je suis donc arrivé dans le village des Corviens, ces poulets souffreteux qui hurlent dès qu'on les touche. L'ambiance est particulièrement malaisante et là encore, il était douloureux d'abréger leurs souffrances, tant ces créatures semblent malheureuses. Tout cela m'a fait penser à Bloodborne, comme je l'ai vu dans les vidéos que j'ai consultées ; du moins, il me semble que ça n'aurait pas dépareillé. Il est dommage cependant que la zone soit si linéaire à explorer. Après une rencontre un peu ardue face aux chevaliers corbeaux de la cathédrale (qui m'ont donné plus de fil à retordre que certains boss ), j'ai pu affronter le chevalier servant de Friede. Il est curieux, d'ailleurs, qu'il ne soit pas présenté comme un "vrai" boss : ses mouvements, sa ténacité, son agilité aurait pu le justifier. J'ai pu cependant le tuer assez rapidement, en l'attirant à l'extérieur : son IA le faisait reculer passé le parvis, ce qui autorisait des attaques ciblées très efficaces. Un levier activé plus tard, j'ai donc trouvé leur otage, le peintre : je crois ainsi comprendre ce qui se passe ici...

J'ai arrêté mon parcours au feu qui se trouvait juste derrière le peintre, le chemin d'après semble me conduire à nouveau vers une zone sauvage. Pour l'heure, je trouve le DLC sympathique, avec une excellente ambiance, mais le design est peut-être un peu faible... On verra la suite.

En même temps, y'a pas beaucoup d'endroits dans les Souls où il ne se passe pas un truc plus ou moins malsain...
C'est toujours sympa les récits comme ça. Le premier DLC, je l'ai trouvé intéressant, mais j'attends avec impatience la suite de tes aventures dans le second.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Certes, mais il y a cependant des degrés dans l'horreur

Après un bon rhume qui m'a cloué quelques jours au lit, j'ai pu reprendre, et finir, les deux DLC de DSIII ! En voici mon compte-rendu.

La fin du DLC d'Ariandel était plutôt agréable : j'ai cependant trouvé la zone de la passe gelée un peu faible, et surtout avec un nombre incommensurable de mobs (encore une fois, merci l'arc pour gérer l'aggro) qui rendait la progression plutôt lambine. Tout le souterrain aux mouches, en revanche, était particulièrement sordide et sympathique à parcourir, mais très, très court hélas : je m'attendais à ce que la zone soit bien plus labyrinthique, et avec d'autres insectes encore plus gros (des larves, des grosses guêpes etc.), mais finalement, rien de tout cela. Quel dommage ! C'est, pour moi, une occasion manquée, surtout que le DLC est, finalement, plutôt court (entre 5 et 10h, je dirais ? Je n'ai pas chronométré, mais c'est l'impression que ça m'a donné). Heureusement, le boss final rattrape largement tout ça !

Le combat contre Friede, en trois phases (ce qui m'a plutôt surpris !) ne m'a pas posé tant de problèmes que ça avec mon build, toutes mes estus et mon niveau 200 (...oui ), surtout que j'enlevais des gros bouts de la vie des boss à chaque coup, mais l'ambiance, les attaques, les patterns, tout cela était particulièrement réussi. Le fait de devoir se repérer au son au moment où Friede devenait invisible, devoir la pourchasser du fait de sa mobilité, gérer la seconde phase "Ornstein&Smough-esque" et la troisième avec des attaques de zone plus vicieuse, tout cela faisait un combat extraordinaire, que j'ai eu beaucoup de plaisir à faire.

Toutes choses égales par ailleurs, ce DLC était franchement sympa, avec des ambiances plutôt distinctes les unes des autres (entre la toundra, le village corvien, les mines pleines de mouches) et un boss final extraordinaire. Les nouvelles armes et armures récupérées sont aussi super sympathiques (j'adore le gros arc avec les flèches explosives, je vais bien m'amuser avec ça je sens ), et cela fait plaisir de revoir des références au monde perdu d'Ariamis de DS1, de l'arène de Priscilla à Friede qui reprend ses attaques. Il reste, cependant, plutôt court ; mais j'ai adoré son inventivité et son monde glacé, et cette imagerie du peintre qui ouvre des possibles narratifs vertigineux.

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Après cela, zoum, pas le temps d'attendre, directement le deuxième et dernier DLC, "La Cité Enclavée", que j'ai fini (quasi)totalement tout à l'heure (il me manque juste un PNJ à tuer dans l'arène de Gael). Je suis plus partagée sur ce DLC, dont le début a été plutôt rude... jusqu'à ce que je trouve "l'anneau de protection +3". Tout à coup, les mobs me faisaient bien moins de dégâts Sans ça, les premières zones sont méchamment rudes, avec des monstres qui tapent vite et fort. Le fait que l'on trouve l'anneau dès le début du Capharnaüm des Confins, au bout d'un échafaudage, me fait cependant croire qu'il s'agit d'un emplâtre sur une jambe de bois tant la difficulté de l'ensemble du DLC est, tout de même, très soutenu. Moi-même avec mon niveau très, très, très avancé au regard de ce qui est recommandé, avec sans doute le meilleur équipement du jeu (du moins à ce que je crois comprendre), certains passages sont atrocement délicats. Mais, avec l'anneau, il est vrai que cela passe bien mieux.

Le Capharnaüm des Confins est, sinon, une zone prodigieusement intrigante de cataclysme, et je me doute qu'il doit y avoir pas mal de choses à repérer et à voir, comme le niveau semble être un mic-mac de zones antérieures, détruites et mélangées les unes sur les autres. J'ai été particulièrement surpris de retrouver l'Aiguille de Terre de DSII et son poison, et ses prêtresse de feu ! DSII a le don de réapparaître subrepticement dans cette aventure, et je trouve ça très bien qu'ils aient profité du DLC pour y faire référence une ultime fois. Les anges de lumière, que je crois être la phase d'évolution ultime des papillons bizarres que l'on voit dans le château de Lothric, sont le lieu d'énigmes intéressantes, comme il faut trouver l'ennemi qui les fait apparaître dans la zone, mais tout le passage du moulin écroulé est cependant gâché, quelque peu, par une navigation plutôt obscure. Alors, je comprends bien que c'est l'objectif du niveau, mais cela a sans doute été fait trop bien, et j'ai mis plusieurs dizaines de minutes à comprendre, ne serait-ce, comment progresser jusqu'au premier boss du DLC.

Le couple de démons est un boss... bizarre. D'un côté, je trouve leur look et leurs attaques très sympathiques, et la deuxième phase, totalement distincte de la première, se fait agréable à faire, mais la première phase est cependant particulièrement foutraque, comme ils ne se coordonnent absolument pas comme le font, généralement, les boss en duo. Cela donne des séquences où l'on n'a absolument aucune ouverture pour attaquer, et d'autres en revanche où l'on peut les bourriner sans trop de risques. Apparemment, la seconde phase est aussi très différente selon le démon que l'on tue en premier : je n'ai pas expérimenté ça du coup, mais c'est une chic idée, qui aurait pu être reproduite quelques fois !

L'arrivée à la Cité Enclavée est particulièrement étrange. J'ai pesté, véritablement, contre cette "énigme" du pont, avec le Prêtre qui invoque une armée d'archers qui nous tuent instantanément, et qui m'a tué peut-être une dizaine de fois avant je ne trouve le bon rythme, et les bonnes tombes pour se protéger. J'ai réussi, in extremis, à le dépasser, et heureusement, le bonfire est juste derrière ; j'ai donc pu me venger... avant de voir que l'ennemi réapparaissait une fois reposé au feu. Cela m'a surpris : d'ordinaire, ce type d'ennemi "environnemental" (comme le ver géant du lac souterrain, ou les chiens d'Irithyll, ou encore les anges de la zone d'avant) ne revient pas après sa mort. J'ai trouvé ça curieux ! Et, surtout, cela annonçait la couleur sur la difficulté du DLC...

La zone d'après, entre le bonfire des remparts et celui des rues, au-delà du marais, est sans doute LA zone la plus ardue et la plus compliquée de tous les Dark Souls à mon goût. Si je peux à présent en profiter mieux, comme j'ai su repérer les ennemis et leurs comportements, le premier parcours est particulièrement rude, entre les prêtres qui se soignent et nous attaquent de loin, les chevaliers particulièrement hargneux, les gros balèzes qui ont des barre de vie de mid-boss (heureusement, leur "tête", ou son absence plutôt, est un point faible à viser), les petits qui nous envoient des lances de foudre, les insectes méchants, des géants qui font apparaître des archers, ET des PNJ qui nous envahissent... Mais je Un autre feu en bas des marches à l'entrée du marais n'aurait pas été du luxe. J'ai fini par traverser la zone en courant de partout, en ramassant ce que je voyais et en revenant, ensuite et méthodiquement, une fois le second feu trouvé, juste avant le feu avant le pont du dragon. J'ai été plutôt déçu de rencontrer à nouveau l'armure du tueur du dragon, qui décidément n'est pas vraiment un problème sans le pont exigu où on le rencontre dans le jeu de base, et sans les projectiles lancés par les papillons géants, et je n'ai su faire autrement que de regarder une solution pour l'énigme de "Montrer votre humanité"... je n'aurais pas su trouver, je pense, sans ça. Cela m'a permis de finir la quête de Lapp (décidément, jusqu'au bout ) et après un petit tour rapide dans les pseudo-catacombes (là encore, partie très brève, j'espérais davantage...), j'ai pu enfin confronter Midir et me rendre à l'église, qui fait plus ou moins office de "hub" pour les ultimes boss du DLC.

J'ai commencé par l'église elle-même, où j'ai donc affronté un PNJ sans trop de difficulté (les gardiens des tombes étaient plus ennuyeux). Je joue hors-ligne, mais à ce que j'ai compris, le prêtre invoque normalement un autre joueur, comme le Chevalier Miroir de DSII : aussi, la difficulté du combat peut vraiment changer du tout au tout. Après ça, j'ai pu aviser le passage me menant jusqu'à Midir.

J'ai A-DO-RÉ ce combat, qui est sans doute, pour moi, l'un des meilleurs combats de dragon des Dark Souls. La présentation est extraordinaire, les attaques se lisent assez bien (même si, du coup, le combat est très mécanique : combo / je descends la tête pour recevoir un ou deux coups / attaque / je descends la tête, etc.), on ne doit pas rester sous ses pattes comme la majorité des gros boss du jeu, comme cela l'oblige à spammer son attaque de feu, et qu'on doit surtout viser la tête pour lui faire des dégâts notables. J'ai dû mettre une vingtaine d'essais pour le vaincre, et c'était un combat plutôt long mais que j'ai beaucoup aimé.

Pareillement, dois-je ajouter, pour Gael, qui est LE boss extraordinaire dans la catégorie "chevalier" (je n'ai pas encore fait le boss de fin du jeu de base, je le précise ^^). Il est violent, il est agressif, il a la classe, ses deux phases sont très distinctes, l'arène est belle, la musique est juste EXTRAORDINAIRE :



... mais, je l'ai battu du premier coup encore, avec ma stratégie favorite : le coller avec le bouclier levé, et tourner autour de lui et avec lui quand il attaque. En tournant dans le sens antihoraire, quasiment aucun coup ne m'a atteint, et son AoE, qu'il n'a que dans la deuxième phase, se repère très bien et s'esquive tout pareillement. Mais quel décor, quel final, quel adversaire !

Alors, au final, ce DLC a tout de même été un peu décevant. J'ai adoré son histoire et son ambiance, son décor, ses boss, mais j'ai trouvé la difficulté bien trop raide, la zone intermédiaire plutôt foutraque, et l'ensemble est, une fois encore, bien, bien trop linéaire. Je ne pensais pas dire ça, mais je pense préférer, finalement, les DLC de... DSII ! Notamment, celui du Roi de Fer tout en verticalité était une bénédiction, et je trouve ça triste de ne pas avoir eu la même chose dans Ariandel ou dans la Cité enclavée, celle-ci en particulier se serait prêtée extraordinairement bien à la chose.

Bref : encore un peu de grind (:lol), j'achète un maximum de titanites, je réexplore un peu tout, et puis, au boss final

Sans surprise aucune, le boss final ne m'a posé aucun souci avec mon personnage surstuffé ! Après avoir vérifié sur une soluce que je n'avais rien manqué de particulier, j'ai donc lancé un NG+... et je roule encore une fois sur les boss, sans tracas aucun Je viens de rebattre Aldrich du premier coup avec mon épée de feu (et Anor Londo est, une fois encore, un très bon lieu de grind à mon niveau ^^ Je vais cependant attendre de revenir du côté de Lothric pour faire ça), et je n'ai eu que deux morts jusque là, dues à des chutes dans le vide. Le jeu est, à mon sens, bien plus simple que tous les autres. Surtout maintenant que j'ai fait les deux DLC en NG, et que j'ai donc un équipement "ultime" (armure d'Havel avec medium Roll, anneau d'acier +3, chlorantine +3, anneau d'estus), rien ne me pose vraiment de soucis. On verra avec les derniers boss, le Dragonslayer, les deux princes et surtout les DLCs, mais je prends décidément un plaisir monstrueux à (re)faire ce jeu, où j'ai à présent 120h sans me lasser encore de quoi que ce soit. Je trace certes assez, et mon objectif est là de rallumer tous les feux avant de revenir et de réexplorer telle ou telle zone dans lesquelles je suis passé plus ou moins vite (genre, au hasard, les marais empoisonnés ), mais il y a quelque chose que je trouve fascinant dans DSIII.

Non seulement le jeu est devenu mon préféré de la trilogie, par son propos, son gameplay, son inventivité, mais il est aussi devenu l'un de mes jeux préférés dans l'absolu. J'avais pourtant épuisé à fond DS premier du nom, et sans doute aucun, celui-ci demeurera dans l'histoire du jeu vidéo le meilleur, pour son interconnexion, sa proposition forte de jeu, son histoire. Mais, ce me semble, DSIII est le plus agréable des trois et même, dirais-je, celui par lequel je recommanderai un débutant de commencer tant il est accessible, sans faire pour autant de compromis sur son principe, ses secrets et son exigence. Bref : pour moi, DS se termine en apothéose ! Vivement Elden Ring, tiens