Parmi toutes les sélections présentées ici, il y a plusieurs jeux ou genres que j'aimerais découvrir.

Avant de, peut-être, revenir sur certains en particulier, je voulais vous demander si vous connaissiez un (très) bon dungeon crawler pour s'initier au genre aujourd'hui.

J'adorerais débuter avec Dungeon Master, mais voilà, les choses sont ce qu'elles sont et je sais pertinemment que j'ai besoin d'un système de combat au tour par tour, de ne pas avoir à tracer des plans sur une feuille de papier et de si possible pouvoir y jouer dans ma langue. Surtout, c'est un titre occidental que je voudrais, les myriades de jeux japonais du genre auraient tendance à me faire fuir...

Je vous remercie d'avance pour vos conseils

( Bonjour. )

Dans la même lignée que Dungeon Master, mais modernisé, il y aurait bien les excellents Legend of Grimrock.
( Qui ne sont visiblement par contre qu'en anglais, mais moddables. )

J'ai oublié de répondre au point sur Dungeon Master. Concrètement le jeu ne demande pas un niveau shakespearien, les inserts de textes sont rares. Et concernant Legend of Grimrock, si je trouve le (les) jeu très sympa, c'est trop cousu de fil blanc. C'est beaucoup plus beau que DM (forcément me direz-vous) mais ça n'est vraiment pas meilleur. Comme je l'expliquais, la force de DM c'est sa suite : Chaos Strikes Back. Le niveau d'ingéniosité du labyrinthe est juste spectaculaire et enivrant. Jamais finir un jeu ne m'a donné un tel sentiment de victoire. Il est vraiment important de ne pas faire ces jeux avec la solution. Si le dédale de DM est assez linaire mais tout de même sans compromis pour ceux qui y vont la fleur au fusil, celui de CSB est juste infernal mais c'est ce sentiment de recherche de son chemin qui fait la force du jeu. Au même titre qu'il faut laisser un enfant s'ennuyer pour qu'il s'ouvre à plein de chose, il faut se perdre dans CSB pour ne faire qu'un avec ces couloirs gris pour en comprendre la logique.

Quelques mots sur le labyrinthe de CSB: Il est composé d'une dizaine de niveaux les uns sur les autres. Vous commencez au milieu (contrairement à DM où vous commencez en haut et descendez à mesure que l'aventure avance). Après quelques minutes de jeu vous serez rapidement au point d'orgue de tout cet enfer de briques: la jonction. De ce point part un couloir vers les 4 points cardinaux correspondant aux 4 voies qui mènes aux 4 pierres magiques que vous devez retrouver. Mais chaque couloir, selon la manière où vous rentrez dedans (lent ou vite) peut vous envoyez à 3 endroits différents, ce qui fait donc 12 possibilités. Pire, certains mêmes endroits seront légèrement différents selon la manière dont vous y arrivez, afin de semer encore plus le doute dans votre esprit. etc.

Et ceci n'est qu'une infime partie du délicieux génie sadisme qui émane de cet endroit. Donc oui les nouveaux jeux inspirés de DM sont bons, mais aucun n'a osé aller aussi loin dans la folie et proposer un -vrai- labyrinthe digne de ce nom. Personnellement aucun jeu ne m'a à ce point passionné et continue à le faire aujourd'hui.

Pour moi Dungeon Master n'a qu'une seule vraie raison d'être : préparer le joueur à faire Chaos Strikes Back.

Enfin, Dungeon Master 2 est une évolution sympathique de Dungeon Master 1. C'est une sorte de cerise sur le gâteau très agréable qu'il faut faire une fois les deux autres opus terminés.

A bon entendeur

CSB



DM2



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@Rachto:
Il y a Lands of Lore : The Throne of Chaos(PC 1993):

Un très bon jeu et il rejoint 2 de tes 3 points que tu souhaites. Il est en français et le plan des lieux se dessine au fur et à mesure. Par contre les combats sont en temps réel.
Même si ça reste du déplacement case par case, on peut visiter d'autres lieux que des donjons. Je me rappelle de villes, d'une forêt...
Sinon, la difficulté du titre est abordable. Je l'ai fini sans trop de soucis.

Sur abandonware france il propose la version disquette:
https://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=399
Ils ont retiré la version CD car vendu sur GOG. Problème, on y perd du français Le français n'est même pas dans les langues supportées. Mais d'après un commentaire les voix sont en anglais sous-titrés français.
https://www.gog.com/game/lands_of_lore_1_2

Sinon, notez qu'Abandonware france propose d'y jouer sous navigateur

Lands of Lore est magistral mais très linéaire. On peut aussi parler des Eye of the Beholder qui sont très sympas également mais toujours en temps réel et toujours assez linaire.

En tour par tour vous avez les Might and Magic III, IV et V qui sont du old school délicieux avec également peu de texte et un monde nettement plus ouvert. Je suis actuellement en train de me refaire les IV et V (deux jeux qui ensemble forment un unique jeu. La carte de l'un est l'envers de la carte de l'autre, on peut donc circuler d'un univers à l'autre via certains portails, très innovant à l'époque). M&M III étant d'ailleurs dans mon top 3 en début de ce topic. Un jeu juste... magique.

MM3



M&M4 & M&M5





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On m'a dit que les Wizardry etaient au tour par tour, non?
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je n'ai fait que le 7 qui était excellent avec la création de personnage la plus poussée qui soit à l'époque. C'est une variante de tour par tour si je me rappelle bien, tu sélectionnes tes actions et puis tu balances la sauce. Un peu comme Baldur's Gate si ma mémoire me joue pas des tours.


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@Kollembole :

Salut à toi ; Legend of Grimrock est très alléchant mais c'est du temps réel, je me trompe ?
Comme je ne joue quasiment que le soir et que j'ai besoin de me coucher l'esprit calme, j'aime bien les rythmes plus posés


@Rousquilles :

Effectivement, Lands of Lore a l'air excellent mais, comme tu dis, il est en temps réel. Un jour peut-être...
Merci à toi en tout cas.


@FredK

Ok, tu m'as bien vendu Might and Magic III qui correspond bien à ce que je recherche. Je connaissais la série, de nom, mais la profusion d'épisodes était intimidante pour se lancer.
En plus, je vois que New World Computing et Jon Van Caneghem sont derrière ; si le jeu me fait le même effet que la série des Heroes, je suis pas sorti de l'auberge ci-mer !


Je ferai sûrement un retour plus tard dans le topic approprié.
À plus.

Oui Grimrock est en temps réel comme Dungeon Master dont il s'inspire ouvertement.

M&M3 est vraiment très old school mais son interface est pratique et facile, or c'est souvent ce qui pèche dans les vieux jeux. Faut aimer les gros pixels VGA mais je pense que c'est un peu la base ici bas. Enfin, juste un gros conseil pour la création de ton équipe, il est capital d'avoir au moins un barbare, un voleur et un mage. Le barbare car c'est lui qui one shot plein d'ennemis et il est le seul à en être capable à ce point là, le voleur car c'est le seul à pouvoir t'ouvrir portes et coffres aussi facilement (favorise la force chez lui chaque fois que tu le peux) et enfin le mage car son panel de sorts est vraiment large et nécessaire tout le long du jeu. Pour les trois autres persos, fie-toi à ton intuition.

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FredK ton message sur Chaos Strikes Back m'a donné une furieuse envie de dumper l'ADF ! Rarement un message de forum m'aura autant mis l'eau à la bouche.

J'aime beaucoup le principe de DM1, mais au bout d'un moment je suis toujours lassé par sa monotomie. Je crois que j'avais jusqu'ici toujours confondu Chaos Strikes Back et DM2. Ce que je n'aime pas du tout dans les jeux à la Might & Magic ce sont les passages en exterieur: je préfère de loin les labyrinthes fermés et créer ma carte sur du papier quadrillé. C'est pour ça que par exemple, la série des M&M ne m'a jamais trop interessé.

Du coup, contrairement à ce que je pensais, CSB n'est pas le jeu qui commence à côté d'une forêt et avec un espèce de nain/gobelin qui tient une boutique.

Merci pour ton post !
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J'aime beaucoup l'idée du top 10 des jeux marquants plutôt que des 10 meilleurs.

Je m'essaie donc à l'exercice, de mon coté ce sera par ordre chronologique et ce sont des jeux qui ont marqué un changement dans ma vision des jeux vidéo.

1 - Impossible Mission / Commodore 64


Le premier jeu vidéo avec un scénario, une fin (que je n'ai jamais vu)... et plus simplement une infinité de niveaux qui vont de plus en plus vite.
Objectivement je ne pense pas que ce soit un bon jeu (je n'y ai jamais rejoué) mais il a vraie place dans ma carrière de gamer.

2 - Super Mario Bros / NES


Ma première claque, celle qui m'a fait quitter les micros pour les consoles et qui a forgé mes goûts d'aujourd'hui : école japonaise, amour du gameplay et du gamedesign... Un très bon jeu encore aujourd'hui.

3 - Golden Axe / Arcade


La découverte de l'arcade, des jeux plus sombres et violents... Un jeu qui m'a longtemps hanté que j'ai dût faire sur Atari ST (qui n'était pas si mal dans mes souvenirs).
Un grand jeu auquel je pourrai rejouer sans problème aujourd'hui.

4 - Castle of Illusion / Megadrive


Vu en coup de vent sur une Megadrive en démo dans un magasin, j'étais impressionné par l'animation du saut, Mickey prenant son impulsion d'un pied pour atterrir sur l'autre... Pendant que mon Mario était raide comme un piquet. Le passage à l'ère 16 bits...

5 - Zelda A Link to The Past / Super Nintendo


Ma première aventure et excursion hors de l'action et de l'arcade. Une vraie réussite de Nintendo qui est toujours, en 2020, une vraie perle.

6 - Secret of Mana / Super Nintendo


Le jeu d'aventure à la japonaise, un genre dont je suis friand aujourd'hui, beau, enchanteur, extrêmement jouable... Il a peut être vieilli aujourd'hui mais reste une claque je pense pour ceux l'ayant découvert à l'époque.

7 - Guardian Heroes / Saturn


Le passage à l'ère des 32 bits, un jeu extravagant et généreux. Peut être un peu brouillon mais des heures passées dessus avec mes amis.

8 - Final Fantasy Tactics / Playstation

La découverte des T-RPG, synonyme de perfection... Je n'osais pas finir le jeu tellement je m'y plaisais... Le nombre d'heures passées dessus doit dépasser l'entendement.
Peut être aujourd'hui encore mon jeu préféré toutes époques et consoles confondues. Une merveille.

9 - The King of Fighters 98 - Neo Geo

Après diverses itérations améliorant la série, SNK sort ce qui se fait de mieux encore à l'heure actuelle en terme de versus 2D. Coloré, technique, fun... KOF 98 est d'après moi inégalé encore aujourd'hui dans le genre.

10 - God Hand - Playstation 2

Le jeu tel que je l'aime aujourd'hui : fun, décalé, technique, barré, profond... Injustement mal noté par les sites spécialisés, il est facilement dans mon top 5 toutes consoles confondues.

@FF_Clad : non CSB n'est pas DM2 mais un truc de tordu pour les masos qui aiment se faire violence comme moi. Mais oublie CSB si tu n'as pas fini DM avant. D'ailleurs tu peux récupérer ton équipe de DM dans CSB.

@VirgDeLaVega : excellent top. Mission impossible m'a également beaucoup marqué.


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On ne peut pas faire raitournelle tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque.

@petitevieille :

C'est intéressant ce que tu dis là au sujet de Link's Awakening ; si tu passes par ici, j'aimerais bien que tu développes un peu.
Pourquoi une allégorie de l'enfance perdue ?

Ça mériterait un article et nécessite un gros divulgâchage.

L'île Cocolint est un concentré d'esprit enfantin, dans le sens positif du terme : ambiance légère, personnages attachants, lieux à explorer comme une grande aventure qui dès le début est décrite presque comme un jeu par le Hibou… Il applique presque mot pour mot la légende qui veut que Miyamoto ait conçu Zelda en imaginant partir à l'aventure dans la nature.
Pourtant, il y a un ton décalé, des clins d'oeil qui montrent que le jeu s'adresse aussi au joueur, conscient de regarder un jeu (le Yoshi qui « est dans tous les jeux celui-là ? » ou les gamins qui terminent leurs explications par « j'en sais rien, je ne suis qu'un gosse ! »), qu'il soit adulte ou pas d'ailleurs.
Le but de jeu est de quitter l'île. Quitter ce petit monde idéal, avec ses animaux qui parlent, ses aventures avec un Toutou, ses habitants niais et attachants, ses petites histoires fantastiques…
Et bien sûr (qui n'a pas encore fait Link's Awakening ici, sérieux ?), quand on avance dans le jeu et qu''on apprend que l'île n'existe pas, et qu'il faut retourner à la réalité, c'est un déchirement, on ne VEUT PAS la quitter, et pourtant il le faudra, c'est inévitable, et cela vient de la responsabilité qui pèse sur Link. Il ne peut rester indéfiniment dans ce petit monde délicieux, et c'est une contrainte, pas un choix. La fin du rêve est une allégorie de la fin de l'enfance, cette période où il faut bien constater l'affreuse vérité : le monde qu'on s'était construit, fait de légèreté, d'amusement, d'aventures sans réel danger, va disparaître. Dans ce contexte, la volonté de Marine de voir le monde hors de l'île est aussi une allégorie des enfants pressés de grandir, inconscients de la chance qui est la leur.
C'est en cela que le jeu représente le passage à l'âge adulte, et un souvenir de l'enfance perdue.
Retourner sur Cocolint est une double madeleine : par le souvenir de l'époque où on l'a fait, et même en le découvrant aujourd'hui, par son propos fondamental. L'enfance, c'est génial, mais ça a une fin. Fait chier.

D'ailleurs, ce Zelda, on le sait, tranchait singulièrement avec les épisodes précédents ; comme tu le dis, pas de réels dangers, un univers rigolo plus qu'autre chose, un challenge à la cool. Mais un univers bien barré quand même, avec des apparitions de personnages de chez Nintendo qui n'ont rien à voir avec Zelda.
Le jeu se présentant sous la forme d'un rêve, le monde de l'inconscient par excellence, ce monde où l'enfant est roi, c'est vrai que l'on peut y voir une allégorie de l'enfance perdue.
Mais à la fin du jeu, le Poisson-Rêve se manifeste à Link dans le ciel, comme pour nous dire que tout n'est pas tout à fait terminé. Comme pour nous dire qu'il restera toujours un enfant intérieur à retrouver.
Tiens, ça me donne envie de jouer au remake tout ça.

Mais oui, tu as raison, ça mériterait un article

Tu parles bien la vioque

C'est à tout à fait ça, c'est un des rares jeu où j'avais vraiment pas envie de le finir et de quitter l'aventure. Et la musique .....


En plus le cross over avec Mario est super bien amené et assez novateur pour l'epoque
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Je m'y colle. Dix jeux marquants qui ont façonné mes goûts de joueur, triés par ordre chronologique sauf le meilleur que j'ai gardé pour la fin. Je précise que c'est un crève cœur d'avoir dû en exclure certains. Cliquez sur les images pour agrandir.

Kung Fu Master - Arcade (IREM 1984) : A cette époque dans ma ville il y avait chaque année une énoooooorme fête foraine qui comptait au moins 2, parfois 3 grandes salles d'arcade. C'est dans l'une d'entre elles que je me suis retrouvé hypnotisé par l'attract mode de Kung Fu Master, avec son héro grand et élancé distribuant des coups de pieds sautés, le bruit des impacts et les petits cris à la Bruce Lee. Une révélation, même si j'étais trop mauvais pour y jouer. Je me suis rattrapé plus tard avec l'excellent Kung Fu sur NES.

The Legend of Zelda - NES (Nintendo R&D4 1987) : A cette époque j'avais déjà essayé des jeux de rôle/aventure mais je les avais tous balayés d'un revers de main car je ne jurais que par les jeux d'action pure (qui devaient bien représenter 99% de la production JV). Un bonhomme moche vu de dessus, face à des monstres moches et qui doit explorer des décors moches, y'avait pas moyen. Et puis ce vieux (moche) qui me parle en anglais alors que j'y comprends rien... heureusement il m'a donné une épee. La musique est sympa quand même. Oh on peut arrêter les projectiles avec le bouclier. Ohhh c'est super pratique ce boomerang. Ohhhhhhhh on peut ouvrir des passages avec les bombes. Rhhhhhhhhhaaaaaaa, best game EVER ! Le jeu de la maturité, comme qui dirait.

Shadow of the Beast - Amiga (Reflexions 1989) : Découvert sur l'Amiga de mon pote un samedi après-midi, l'intro de SotB est de loin mon plus gros décrochement de mâchoire vidéoludique, et le fait qu'il relève plus de la démo technique interactive que du jeu vidéo n'y change rien. Mon pote m'avait fait une K7 audio des musiques du jeu, que j'écoutais régulièrement, comme on écoute un album studio. Forcément un des jeux qui a su le mieux exploiter le hardware, toutes époques et toutes machines confondues.

Indianapolis 500 - Amiga & DOS (Papyrus 1989) : J'aurais aussi pu mettre Stunt Car Racer, il s'en est fallu de peu. Indy 500 invente le jeu de simulation automobile, avec sa vraie 3D d'une fluidité remarquable, ses bruitages réalistes (version Amiga) et son moteur physique très convainquant pour l'époque. Il faut se souvenir qu'en 1989 la 3D en polygones pleins est encore un fantasme, et c'était vraiment réaliser un rêve d'enfant que de pouvoir y jouer. J'en ai passé des heures sur mon PC XT en CGA sans carte son à essayer de trouver les meilleurs settings pour ma Indy Car, à échanger de la vitesse de pointe contre de la tenue de route. Généralement ça finissait dans la rembarde de manière spectaculaire, mais on pouvait se consoler en regardant le replay. Mémorable.

Alone in the Dark - DOS (Frédérick Raynal, Didier Chanfray, Yael Barroz, Philippe Vachey 1993) : Les productions JV françaises des périodes 8 et 16 bits misent principalement sur l'originalité et la créativité, avec souvent une technique à la ramasse. Mais quand débarquent des surdoués de la programmation comme Rémi Herbulot, Eric Chahi, Paul Cuisset et Frederick Raynal, on se retrouve avec le meilleur des 2 mondes, et ça donne des jeux mondialement reconnus, des jalons de l'histoire, parfois les pionniers d'un genre. Un jeu d'aventure scénarisé se déroulant dans un manoir Lovecraftien, des persos animés en 3D temps réel intégrés dans des décors dessinés à la main, une tension dramatique permanente, des plans de caméra que n'aurait pas reniés Hitchcock... quel bijou !

Day of the Tentacle - DOS (LucasArts, Tim Schafer, Dave Grossman 1993) : J'étais passé par les cases Monkey Island, Fate of Atlantis et Legende of Kyrandia (entre autres) donc j'avais déjà une certaine habitude des Point'n Clic de grande qualité, mais imha DotT les surclasse tous. L'humour, les musiques, les énigmes à la fois délirantes et cohérentes, le coup des 3 époques, la difficulté parfaitement dosée. Pour moi c'est la perfection du genre.

Starcraft - PC (Blizzard Entertainment 1998) : Le jeu qui a fait de moi un amateur de RTS. J'avais passé en temps fou à faire et refaire les campagnes, puis à m’entraîner pour battre 1, puis 2, puis 3 CPU. En LAN j'assurais comme une bête, et c'est fort de tout cet entrainement et de toute cette confiance que je me suis lancé sur Battle.Net pour prendre branlées sur branlées et prendre conscience de l'incommensurable marge de progression de ce jeu. J'y ai passé un nombre d'heures indécent mais je ne regrette pas la moindre seconde, tant le Starcraft compétitif est stimulant intellectuellement.

Half Life - PC (Valve 1998) : J'aurais pu facilement ne mettre aucun FPS dans cette liste, malgré mes nombreuses heures passées sur Wolfenstein 3D, Doom, et Duke Nukem. Mais voilà, Half Life a transcendé le genre par son histoire et sa narration. La première heure du jeu, avec son intro, l'incident, et les premiers combats au pied de biche, c'est un sacré souvenir.

Risen - PC (Piranha Bytes 2009) : Au départ je voulais juste un jeu qui mette à profit mon nouveau PC. Risen a la particularité d'avoir un pic de difficulté situé au début, ce qui fait qu'il m'aura fallu trois tentatives pour accrocher. Mais une fois les premiers paliers franchis, ce fut un réel bonheur de vivre cette ascension sociale prenant place sur une île féerique magnifiquement architecturée qui parvient à proposer une très grande diversité de lieux sur une carte à taille humaine. J'apprécie énormément l'absence de chargement pour entrer dans les bâtiments et les grottes qui offre une immersion inégalée. Risen, c'est aussi un des derniers jeux du genre qui cible le PC, avec une vraie interface de jeu PC, et des sauvegardes où on veut quand on veut. J'ai laissé passer quelques années avant de le refaire avec un autre faction et fort de ma première expérience j'y ai vraiment pris un très grand plaisir

Et enfin

Another World - Amiga (Eric Chahi, JF Freitas 1991) : Je n'avais pas d'Amiga, et je n'avais évidemment pas le jeu mais je l'avais vu dans une émission à la télé. Ça m'avait tellement rendu dingue que je l'avais enregistré pour le montrer à mes parents. Il y avait bien un Amiga 2000 dans mon club informatique mais il était interdit de s'en servir pour jouer. Alors j'ai fait une copie de la clé du local afin de pouvoir m'y rendre seul pendant la pause de midi entre les cours, et pour l'unique fois de ma vie j'ai fait de la lèche à un type détestable pour qu'il me fasse une copie du jeu. Another World c'est pour moi le plus gros bond en avant de l'histoire du jeu vidéo, la rencontre entre le cinéma SF et le jeu d'aventure à une époque où cela paraissait techniquement impossible, un chef d'oeuvre absolu et inégalé qui fait d'Eric Chahi le plus grand auteur de jeu vidéo de l'histoire à mes yeux.

Double post pour rappeler que Google se prend pour la police d'internet, et que depuis quelques semaines le navigateur Chrome n'affiche plus les images hébergées sur certains serveurs, dont ceux de free.

C'est pour ça qu'on ne voit aucune image de PetiteVieille avec Chrome.

Plus que jamais…

https://www.mozilla.org/fr/firefox/new/

https://degooglisons-internet.org/

@Youpla: Je me retrouve dans ta liste. Kung Fu Master est une des raisons pour laquelle j'ai achetée la borne NeoLegend, j'ai toujours été fasciné par ce jeu. Quand j'étais petit, je regardais "les grands" jouer et je n'osais pas trop me lancer de peur de me prendre un bide (ou que la machine me bouffe toute mon oseille)...

Le premier Zelda m'a subjugué également, je me rappelle enregistrer les vidéos Microkids sur le jeu et je les regardais en boucle car à cette époque je n'avais pas la console.

Beast, sans commentaire vu mon poste d'ouverture. Et exactement la même histoire, vu chez un pote avec décrochement de mâchoire et bande son sur k7.

Indy 500 : des heures à tourner sur cet anneau que j'en rêvais la nuit.

Day of the Tentacle : j'ai toujours adoré les point&click. Si contrairement à la majorité mon préféré n'a pas été Monkey Island (pourtant excellent), je me suis beaucoup plus amusé sur Tentacle et sur Maniac Mansion. Je citerais aussi Leisure Larry 3 et Les Voyageurs du Temps que j'avais intégralement faits sans la solution avec une certaine détermination.

Half Life premier du nom : sans doute le meilleur FPS scénarisé pour moi. Avec le premier Unreal qui aura été une autre claque dans la gueule. J'ai refait Half Life 1 plusieurs fois avec ses add ons réchauffés mais excellents.

Another World : le syndrôme Prince of Persia avait écrit les lettres de noblesse du style et Another World les a sublimées. Un jeu hors du temps à l'époque. On ne comprenait pas vraiment d'où cet ovni débarquait. Un pur joyaux.




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