3. Final Fantasy VII (PlayStation, 1997)
Avec le premier
Resident Evil, FF VII est le jeu qui m'a redonné "foi" en la PlayStation à un moment où je commençais à douter. Des décors et des cinématiques renversants pour l'époque, un système de Matérias particulièrement bien pensé, un Sephiroth très charismatique... Et comme si ça ne suffisait pas, plusieurs défis optionnels rallongeant considérablement la durée de vie. Je pense notamment aux deux
superbosses (surtout l'Arme Emeraude) ou encore à la simulation de snowboard du Gold Saucer, qui se paie le luxe de proposer plusieurs tracés et une sauvegarde des records (j'en ai passé des heures, à poncer mes temps !).
Et puis, outre le jeu lui-même, FF7, c'est aussi l'une des publicités de jeu vidéo les plus marquantes que j'aie connues...
2. Lufia II: Rise of the Sinistrals (Super NES, 1996)
Lufia II, c'est (pour moi) le JRPG 16 bits à son firmament. Ergonomie aux petits oignons, gestion des combats aléatoires repensée (combats aléatoires sur la carte mais ennemis visibles et esquivables dans les donjons), quêtes annexes bluffantes (dont l'Ancient Cave, un rogue-like incroyablement hardcore sur 99 étages sans possibilité de sauvegarder).
Le jeu souffre en revanche d'un "petit" défaut : l'histoire est assez diluée. On apprend rapidement l'existence d'une grande menace mais le scénario est ensuite parsemé de "
fillers". On passera ainsi un temps non-négligeable à régler les problèmes des habitants du coin avant de pouvoir poursuivre l'aventure. On y perd en intensité dramatique mais cela vaut vraiment le coup de s'accrocher car Lufia II offre au joueur la fin la plus épique/héroïque/touchante qu'il m'ait été donné de voir dans un RPG. Une fin servie par une plage sonore qui me donne encore le frisson 25 ans après...
1. Defenders of Oasis (Game Gear, 1992)
Mon premier RPG. Forcément, ça marque.
Avec le recul, je peux dire que
Defenders of Oasis, c'est l'archétype du bon JRPG old-school, servi par une technique sans faille (d'ailleurs plus proche des 16 bits que des 8 bits). Graphismes fins et colorés, musiques oscillant entre le bon et le très bon... le jeu en impose. Mais c'est par son cadre (celui des Mille et Une Nuits) et son scénario sans aucun temps mort que le soft sort définitivement du lot.
J'ai très (très) peu écrit pour GP mais lui, il
fallait que je lui consacre un article. J'estime vraiment avoir eu de la chance de découvrir le genre via cette perle.