Voici mon bilan pour 2024 (désolé pour le retard) :

- Super Mario Bros Wonder (Switch) : jeu fini à 100% en 60h.

Avec les deux Super Mario Maker, tant de créativité s'était exprimée que je pensais que Nintendo n'oserait plus jamais sortir de Mario en 2d. C'est tout le contraire qui s'est produit. Non seulement ils l'ont fait mais en plus Wonder repose sur une profusion d'idées de gameplay nouvelles. Il faut dire aussi que la plupart n'auraient pas été techniquement possible avec le moteur des épisodes précédents. Avant d'être une réussite de game-design, c'est la réalisation qui fait la différence.

J'y ai pris énormément de plaisir malgré mes réticences habituelles envers les jeux qui cherchent de manière trop visible et insistante à divertir (il faudrait que Nintendo arrive une fois pour toutes à dire merde aux jeux sur smartphone).

Avis détaillé ici : https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16624&forum=1


- Pikmin 3 Deluxe (Switch) : fini quasiment à 100% en 165h (?).

J'ai poursuivi ma mission qui était de faire les quatre Pikmins sur Switch (spoiler : objectif atteint en fin d'année). Cet épisode 3 aura été mon préféré. C'est pour moi un vrai chef-d'oeuvre, en tout cas si on possède cette version Deluxe qui, en incluant tous les DLC, porte le nombre de missions à 36 (je n'ai aucune idée de combien il y en avait dans la version WiiU initiale).

Dans Pikmin 2 j'avais négligé le mode Mission car le mode Histoire était super long et dur, ça m'avait suffi. Dans le 3, les choses sont différentes car le mode Histoire, bien que spectaculaire et très scénarisé, se boucle en une douzaine d'heures avec une surprenante facilité et peine à motiver pour le relancer dans la difficulté supérieure. Ensuite il y a le mode Histoire Annexe où on a le plaisir de retrouver le Capitaine Olimar, qui renvoie au souvenir de Pikmin 1, mais là encore on fait le tour de la question en une poignée d'heures. Le mode Mission apparaît alors comme le plat de résistance et c'est un marathon qui attend le joueur, où le gameplay remarquable de cet épisode est poussé dans ses derniers retranchements. J'ai tout terminé avec une médaille de platine et ce furent des heures très tendues mais incroyables, un sommet d'intérêt, d'équilibre et de plaisir ludique. A aucun moment je n'ai envisagé de laisser tomber malgré le temps démesuré que j'y passais, pas par entêtement de vouloir tout faire, juste parce que je m'éclatais.

Il y a 15 missions de collecte de trésors, 15 de chasse à l'ennemi et 6 combats de boss à rejouer. Les boss c'est vite expédié, les chasses à l'ennemi ça commence à être costaud mais ça passe encore en quelques essais. Par contre les chasses au trésor, pour tout boucler dans le temps imparti, bonne chance, ce n'est faisable que si on prend en compte absolument toutes les finesses d'utilisation de chaque race de Pikmin. Recommencer encore et encore pour parfaire à la fois mes stratégies et l'exécution de celles-ci est ce que j'ai vécu de plus passionnant cette année. Et la plupart du temps, quand j'y arrivais, il ne restait plus qu'une ou deux secondes au compteur.

A l'arrivée un sans-faute pour ce Pikmin 3 Deluxe en ce qui me concerne, 10 sur 10, un incontournable de cette console sans même parler de sa beauté, incomparable avec celle des deux premiers.


- Elden Ring (PC) : jeu refait en 100h environ.

A l'approche de la sortie du DLC, je suis revenu vers Elden Ring (3e run complet) et j'en ai profité pour tester le build katana/saignement, non seulement le plus "pété" (comme disent les jeunes) mais aussi, je pense, le plus fun. Jamais je ne tenterai quoi que ce soit qui ressemble à du speed-running sur ce jeu. Je suis incapable d'aller au bout sans ratisser la quasi-totalité de la map extérieure, tuer la plupart des boss optionnels, déguster tous les passages que j'aime bien, et finir au niveau 150. Sauf que si ça représente environ 150h avec un autre build, cette fois je suis descendu à 100h. On est donc revenu à des proportions plus acceptables même si en tout état de cause Elden Ring est trop long pour moi, trop vaste, avec une grosse baisse de régime arrivé aux deux tiers de sa progression, dont je finis toujours par penser qu'il aurait dû s'arrêter là.

Je regrette beaucoup qu'en dehors du modding il n'existe pas de solution pour rejouer tranquillement les meilleurs enchaînements PvE de ce jeu et ses boss les plus difficiles, qui nécessitent de longues période d'entraînement fort malvenues dans un jeu en open-world rythmé par des découvertes constantes. From Software semble avoir voulu répondre à ce problème -et aussi aux contraintes économiques actuelles de l'industrie du jeu vidéo- avec son prochain jeu, Elden Ring Nightreign, qui sera un rogue-like recyclant le contenu de Elden Ring en tirant au sort les zones de jeu et les ennemis à chaque partie. Mais pour l'instant je ne suis pas du tout convaincu par ce que j'ai pu en voir : le gameplay a été beaucoup modifié mais pas la caméra ni les animations et ça paraît complètement bordélique avec des ennemis qui se retrouvent dans du level-design pas prévu pour eux, une action frénétique à la Sekiro, des combats tellement délirants qu'ils en deviennent parodiques... bref rien qui me donne à ce stade l'impression que je jouerai à ça en 2025.

Récit de ce nouveau run ici :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16408&forum=1&cible=537423#537423


- Elden Ring Shadow of the Erdtree (P) : DLC bouclé en 50h.

D'une très grande ambition, cette extension à l'ambiance pesante et crépusculaire a représenté un des événements majeurs de l'année pour pas mal de monde. Avec le recul, j'y vois un bon exemple du moment où une licence pousse tellement ses curseurs dans le rouge qu'elle en devient indigeste, qu'on a envie de signifier aux développeurs qu'on n'en demandait pas tant (un peu comme pour Banjo Tooie et Donkey Kong 64 en leur temps). Je n'ai aucun reproche à faire à Shadow of the Erdtree, il m'a donné tout ce que j'aime, et pourtant j'en suis ressorti fatigué et content que ça se termine. J'ai deux autres sauvegardes en endgame avec lesquelles je pourrais revivre l'aventure immédiatement, mais je n'ai aucune impulsion de le faire.

Le level-design labyrinthique c'est cool mais quand tout déplacement d'un point à un autre de la map, parfois très proches, devient une vraie souffrance, je me dis que c'est trop. Les panoramas contemplatifs c'est beau, surtout avec une direction artistique aussi insolente de maîtrise, mais de là à me faire parcourir des dizaines d'hectares pour rien, il y a un pas qui est ici franchi en toute connaissance de cause. Les boss qu'on finit par battre après avoir pensé pendant des heures qu'on n'y arriverait jamais, c'est bien aussi, mais cette fois ça va trop loin, ça tourne à la perte de temps.

Malgré tout, Shadow of the Erdtree m'a offert son lot de satisfactions et je lui suis très reconnaissant de m'avoir donné accès, avec les Lame Revers et leur esquive spéciale, au gameplay le plus jouissif que j'aie rencontré dans un Soulsborne. Je n'aurais peut-être pas été au bout sans ça.

Impressions plus détaillées :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16408&forum=1&cible=537581#537581


- Forza Horizon (PC) : par intermittence, environ 5h de jeu.

J'ai un peu pratiqué ce jeu pendant l'été, sur une version (hem...) d'essai, mais je ne me suis pas installé dessus. Le but était au départ de voir s'il tournait mieux sur ma machine que le 4 sachant qu'entre temps je l'avais légèrement upgradée. Techniquement c'était concluant car le jeu est très beau et tourne bien, mais rien à faire, je ne suis pas (ou plus) fait pour la formule Forza Horizon. L'ambiance du jeu ne me plaît pas, gagner des voitures par grappes de 4 ou 5 ne m'excite pas plus que ça, je ne suis pas particulièrement client des décors mexicains, et la structure du jeu est un tel foutoir qu'après 5h je commençais à peine à comprendre pourquoi choisir un événements sur la carte plutôt qu'un autre. Rendez-moi les PGR, leur sobriété, leur classe, leur challenge planifié et ajusté au cordeau... En plus ils n'étaient pas beaucoup moins beaux (je trouve que les graphismes des jeux de course plafonnent depuis quelques années).

Ceci-dit à chaque fois que j'ai un peu buté sur une course ou un chrono, c'est tout de suite devenu plus intéressant car la conduite est très sympa, et peut-être que je finirais par accrocher si j'insistais, mais il reste un point d'achoppement majeur : les temps de chargement. Je ne comprends pas comment avec un SSD ce jeu arrive à prendre plus de quatre minutes pour réellement démarrer, et une autre chaque fois qu'on change de voiture où qu'on se téléporte quelque part. Il faudrait qu'il me séduise bien plus pour que j'accepte ça, et j'espère que le problème est moins sensible sur les versions console.

- Vampire Survivors (Switch) : 25h de jeu.

Je voulais comprendre le phénomène alors je m'y suis mis sur Switch. L'addiction est rapidement survenue, j'ai bouclé dessus pendant environ trois semaines, puis après l'avoir terminé pas mal de fois je me suis forcé à arrêter, comme d'hab avec les rogue-lites.

Vampire Survivors est très bien fichu, contrairement à ce que son emballage un peu amateur peut laisser penser. Voir le jeu multiplier les sprites à l'écran à l'infini sans jamais ralentir est des plus réjouissants, et la mise en place d'un build viable à chaque partie garantit qu'on ne s'ennuie jamais malgré le gameplay très peu interactif. Ce jeu et moi nous sommes quittés bons amis mais pas question que je me risque sur un de ses nombreux clones, que ce soit sur console ou téléphone.


- Luigi's Mansion 2 (Switch) : jeu fini en 38h.

J'avais deux bonnes raisons d'attendre ce remake avec impatience : mon fils le voulait car il était fan de la version 3DS et y avait passé des dizaines d'heures dont pas mal en multi-joueur, et l'article de Simbabbad m'avait donné envie d'y rejouer pour vérifier si c'était bien le meilleur des trois épisodes.

Je n'ai pas été déçu. La réalisation est parfaite avec une fluidité totale (ce n'était pas le cas du 3) et le relief ne m'a pas manqué. Luigi's Mansion est un excellent jeu d'action/aventure/collecte, magnifiquement réalisé et parfois assez difficile. Je ne me rappelais plus de grand chose donc ce fut comme le découvrir de nouveau, et j'ai bien galéré sur certaine énigmes. Seul le scoring, trop cryptique, me paraît perfectible. Le jeu n'explique pas assez ce qu'il faudrait faire pour approcher la note maximale en fin de niveau, et quand j'ai consulté une solution pour y voir plus clair, j'ai trouvé le système trop compliqué.

Dommage que cette ressortie n'ait pas très bien marché (c'est ce qui se dit). J'espère que ça ne remet pas en question l'avenir de la série.


- Pikmin 4 (Switch) : fini (proche des 100%) en 88h.

Pour ce quatrième volet, Nintendo semble avoir voulu élargir le public de la franchise en se conformant aux tendances du jeu vidéo grand public actuel : contenu pléthorique, interface envahissante mais soignée à l'extrême, cinématiques pour tout et pour rien, récompenses incessantes et de toutes sortes, multiplication par dix des personnages et des dialogues (pour les dialogues c'est même peut-être par cent), et difficulté inexistante jusqu'au dernier quart de la progression sans se préoccuper des habitués qui n'ont plus besoin de tuto.... et pour finir, l'invité surprise qui jusqu'ici avait toujours été refoulé à l'entrée : nos amis les temps de chargement, 15 à 20 secondes chaque fois qu'on lance ou relance une mission. Moi qui croyais que Nintendo considérait ça comme un défaut de fabrication à proscrire dans ses jeux...

Assez râlé : l'aventure principale est longue et bien conçue avec 6 immenses zones où on revient plusieurs fois pour y libérer des personnages, collecter des minerais et explorer des grottes, et ainsi augmenter le nombre d'explorateurs présents autour du camp de base jusqu'à ce que ça devienne quasiment un village. Malgré le manque relatif de défi, cette partie du jeu m'est apparue comme un passe-temps très agréable. Certains des persos rencontrés nous donneront accès à des séries de missions offrant des formes de gameplay nouvelles pour la série (tower-defense de nuit, chasses aux trésors compétitives avec des items-surprise à la Mario Kart), et en toute fin de progression des niveaux de collecte en temps limité de difficulté maximale, qui sont bien hard et m'ont beaucoup amusé mais ne poussent pas le bouchon aussi loin que ceux des DLC de Pikmin 3.

Pikmin 4 est objectivement un très bon produit, sans doute même une des meilleurs jeux Nintendo Switch. Son contenu, très important, bénéficie de tout ce que la série a introduit sur ses trois premiers volets, mis à en valeur par une maniabilité impeccable et une réalisation ultra-pro dans tous ses aspects. Si avec ça les ventes n'ont toujours pas décollé, j'ai peur que la série ne migre une fois pour toutes vers les smartphones.


- Cash Cow DX : fini (mode easy) en 10h.

De l'arcade néo-rétro pour bien finir l'année, avec cette superbe découverte. J'ai donné mes impressions dans le topic du jeu :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16739&forum=1

Au final pas beaucoup de jeux mais beaucoup d'heures ! Mon QI Yann Moix n'est pas encore remonté
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Disons qu'il faut se réadapter à chaque mission et tâtonner, mais je n'ai pas trouvé qu'il était compliqué en soi. Le plus simple, c'est de jouer "pour l'histoire" à une mission et bien repérer son organisation, puis faire un run optimisé.

Comme je le disais dans l'article, il y a trois angles, qui rappellent un peu certains jeux Sonic:

- L'or à collecter: il y a de l'or planqué dans des endroits différents à chaque mission même s'il s'agit de lieux déjà visités, donc il faut bien examiner tout et repérer les caches. Il y a aussi des animaux ou un fantôme dorés cachés qui valent beaucoup d'or.

- Le temps de complétion: il faut aller vite.

- Les combats: perdre le moins de santé possible, capturer le maximum de fantômes possible, et surtout gagner le plus d'or possible lors des captures - aspirer plusieurs fantômes en même temps, et le faire par jauge d'aspiration maximale (fantôme englouti en appuyant 'B' (je crois) avec la jauge au max, et pas bêtement par usure.

Il y a une marge d'erreur raisonnable et j'ai trouvé la quête des trois étoiles très motivante, surtout que les missions sont assez courtes.

J'ai regardé une vidéo de ce remake, il fait très envie, c'est un des rares jeux qui aurait pu me faire garder une Switch (l'autre était... le Metroid Prime qui sortira sur la console suivante et n'en finit plus de nous faire attendre).
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Bonne année 2025 !
(sorry for being late)
En fait de 2024 (en j.v) :
consiste d'avoir joué un peu à tout (et surtout des vieilleries...)
alors passons au commencement du jeu de l'année qui m'a donné l'envie d'acquérir pour faire beau sur ma pile :
"Chants of Sennar"
huh en gros l'anté-Obra Dinn
en ce qui me concerne
2024 c'était l'année de la NES alors j'ai pu joué avec les convenances et pratiquer Batman ou le premier châteauvanie

Top 3 des jeux NES d'avoir pratiqué l'année écoulée :

Dragon Quest :

à la moitié du jeu on délivre la princesse après quoi on se retrouve à faire l'ensemble du chemin sur la carte nous ramenant au château tout en la portant dans ses bras (animation en 2 étapes).

Metroid :

Sans sauvegarde à partir de l'émulateur, avec les cartes à la pointe de la mine, une save state avant la séquence des Metroid et pi une autre avant Mother Brain.
À part ça je demande si une personne humaine a déjà réussi la séquence sans une aide quelle qu'elle fut.

Mother (Eartbound Beginings) :

j'avais exprimé dans le topic dudit jeu le suprême bug (de Nintendo ou de l'équipe ayant pris à charge la traduction de la ROM ?) lequel empêche d'accéder à la dernière partie...

C'est la deuxième fois que je suis déçu de ne pas pouvoir terminer un Rpg depuis Arcus I II III (md cd)...

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Top 3 des jeux PS4 year 2024 (peut-être la meilleure machine de l'histoire avec la One ce genre de choses – et grâce à l'essentiel de sa ludothèque rétro-vintage...) :

Shenmue I :

Le jeu le plus simple auquel je pouvais me soustraire afin d'en obtenir tous les trophées.

Yakuza 5 + Kiwami 2 :

Je comble mon retard dans ladite série (après ce sera au tour du 6 et du premier LaD).

Alien Isolation :

ok masterpiece

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j'ai passé le restant à jouer à Super Metroid (je ne l'avais jamais fini autrement qu'au clavier... Vraiment à la manette c mieux !)

Osi Metroid Prime (Gamecube) et je ne suis pas encore au bout de celui-là mais ces jours derniers j'ai entamé le II sur Game Boy (en vrai nomadeur et pas avec un ému quelconque et je trouve le jeu terrible:))

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La pépite 2d de l'année :

Royal Stone :



Un tactical super sympa en japonais mais avec un bon FAQ et quelque croquis de notes en kanjis avec la traduction des sorts c'est réellement jouable (avec un système de contre-attack comme dans les fire emblem et de frappe à base élémentales comme dans Tactics Ogre)...

Joué sur la plus petite console du monde : la Game Gear Micro (avec une loupe micro).

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La pépite 3d de l'année :

Wario World :

Pour sa jouabilité impec' + les mimiques tordantes du héros et autres boss : je vous renvoie à la chronique dudit titre dans le dossier consacré à Treasure, développeur du jeu).
https://www.grospixels.com/site/treasure03.php

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Vais terminer le bilan 2024 (en JV) en citant le poutou de l'année, celui qu'on voit au début du last FF on earth (le XVI donc).

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"FF colle avec l'époque"

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"Et c'est plus de vingt fois par jour, je suis devenu portier pour chat..."

Et sinon il y a aussi l'article complet dédié:

https://www.grospixels.com/site/Wario7.php
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Merci d'avoir pensé avant de rectifier

Il est bon de l'avoir précisé

pour être franc je n'avais jamais cliqué sur ledit lien alors de réaliser qu'il ne porte point sur un test du "Wario 128" en particulier mais bel et bien sur une ludothèque Wario dans son ensemble ...

...j'ai bien cru y retrouver une partie sur le Wario Ware...

...de loin mon favori dans le style du personnage et de la série...

https://www.grospixels.com/site/wware.php

ledit test de wario ware est donc dispo ici-même j'avais pas fait gaffe non plus (... )

Allez, un petit bilan 2024, surtout pour rendre hommage à un jeu en particulier.

De manière globale, mon année aura été placée sous le signe du/de la Game Boy.

Double Dragon (GB) : je me suis une fois de plus replongé dedans. Depuis que je l'ai enfin acquis en physique fin 2021, je le ressors régulièrement. Une pépite quand on aime la saga. J'en ai profité pour lui consacrer un article il y a quelques semaines.

Solar Striker (GB) : celui-ci, je ne le connaissais pas. Un shoot' vertical tout simple des toutes toutes premières heures de la console. Ça se joue bien, ça a l'auto-fire intégré. Et même une deuxième boucle plus dure une fois la première terminée. Que demande le peuple ?

Batman (GB) : des musiques magnifiques, des graphismes que je trouve personnellement très réussis (je sais que tout le monde ne s'accorde pas là-dessus) et un gameplay solide, à défaut d'être flamboyant. Ça n'est pas le meilleur jeu de la console mais indiscutablement un titre marquant de sa ludothèque.

Tetris (GB) : je termine cette liste GB par LE jeu qui aura marqué mon année. Tetris, comme beaucoup, je connais depuis que je suis gamin (via la version PC à l'époque). Mais ça n'est jamais vraiment allé jusqu'à me mettre des étoiles dans les yeux. Je m'y étais remis en 2014 lors des Jeux Rétrolympiques. La compétition portait sur la version Game Boy, que j'avais du coup à l'époque achetée pour quelques euros, même si j'étais au final resté sur la version émulée permise par les organisateurs de la compétition. En 2024, bien hypé par la scène compétitive autour de Tetris NES, je ressors la cartouche GB, j'ouvre le HIGH SCORE sur le forum... et ça devient mon jeu de l'année. Souvent pratiqué tranquillement sur le canapé avec la télé en fond sonore.
Pour peu qu'on ait un peu goûté aux versions récentes, il faut se réhabituer à son côté rigide mais ça ne prend que quelques parties. Une fois que c'est fait et qu'on commence à vraiment creuser, on voit les particularités plus subtiles de cette version. Ici, vous pourrez très bien avoir 3 barres (les fameux "I") à la suite comme ne pas en avoir pendant des lustres, ce qui encourage à adopter des techniques pour gérer cette "disette" (ou "drought" en anglais).
Ça m'aura pris une vingtaine d'années mais j'ai enfin compris pourquoi ce jeu est considéré comme l'un des tout meilleurs du catalogue Game Boy.
J'en profite donc pour faire la promotion du topic HIGH SCORE et tous vous encourager à participer !

Tetris Effect: Connected (PC) : le jeu propose un mode permettant de recréer les conditions de la scène compétitive NES si populaire depuis quelques années, je l'ai acheté pour ça.

Quelques autres jeux, notamment sur Steam (Vampire Survivors, UFO 50...) mais j'aurais moins de choses à dire dessus donc je préfère m'abstenir.

Haaa Solar Striker ! Ce très sympathique shooter [pub] auquel Grospixels a consacré un article [/pub] est l'un des premiers sinon le premier shoot'em up de la Game Boy. C'est l'un des très rares shoot' a avoir été développé par Nintendo (R&D1), et aussi leur unique shoot' 2D à scrolling.
J'ai toujours eu beaucoup d'affection pour ce jeu, notamment grâce à sa simplicité d'accès, sa réalisation très propre, et les différentes petites astuces que l'on découvre un peu par hasard et qui sont bien pratiques lorsqu'on n'est pas hyper doué avec les shooters. (ex: le safe spot contre le boss du cinquième niveau, bien pratique contre ce dangereux adversaire).

Solar Striker s'est fait oublier avec le temps, notamment à cause d'une ludothèque Game Boy riche et qui a beaucoup évolué au fil des ans, mais ça demeure une valeur sure de la console. Plus globalement, toute la première vague de jeux Game Boy, (auxquels appartiennent aussi Tetris et Batman), à vraiment quelque chose de particulier. (On pourrait aussi citer Balloon Kid par exemple).

Complètement à la bourre mais c'est pas grave, on n'est pas très à cheval sur la ponctualité sur un forum rétro, non ?

Donc comme d'habitude, des notes indicatives sur 10 qui n'ont rien, mais alors rien d'objectif. Elles ne font que refléter mon sentiment personnel - et j'ai tendance à noter assez sévère.

Lies of P, Game Pass, arrêté devant le boss final, à peu près 30h, 4/10

Un ersatz réalisé de manière parfaitement compétente, mais sans aucun génie, sans jamais comprendre pourquoi ses inspirations étaient, elles, géniales. J'y ai joué avec un intérêt poli, puis un désintérêt grandissant. Jamais été surpris, émerveillé par quoi que ce soit, alors que chaque élément de jeu est réussi individuellement...mais la recette globale est fade. Et c'est étrange quand on y pense, un cuistot 4 étoiles dans un McDo ne pourra faire que du McDo ; un apprenti pas terrible dans une cuisine 4 étoiles...et bien visiblement, il ne pourra pas sortir du 4 étoiles.

Bomb Rush Cyberfunk, Steam, terminé avec pas mal de persos débloqués, 14h, 8/10

C'est un très très bon Jet Set Radio 3 qui ne dit pas son nom. Même s'il reprend plus du second (Jet Set Radio Future) dans son ambiance, il intègre assez habilement les designs des 2 premiers épisodes, faisant du scoring et de l'exploration des éléments tout aussi importants. L'ambiance est dingue. Il y a juste les flics qui ne sont pas très bien gérés, mais il faut dire que Future ne les gérait pas très bien aussi...mais là, les combats ne sont pas réussis. Il en fallait pas grand-chose, peut-être une feature un peu originale pour qu'il soit inoubliable ; mais en l'état, ça reste un excellent jeu inspiré d'une licence peu reconnue à sa juste valeur, et c'est déjà énorme.

Astalon Tears from Earth, GoG, NG terminé en 12h, 6/10

C'est un bon, voire peut-être très bon metroidvania, bourré de passages secrets et globalement très compétent dans ce qu'il fait. Mais je pense ne pas être très réceptif à ce genre, en fait...

Treasures of Aegean, Steam, fini en 8h~ avec 97/110 trésors, 7/10

Platformer très très sympa, qui se manie super bien et qui utilise la boucle temporelle comme d'un rogue-like, en en étant pas un du tout. Il est rare de voir proposer des jeux non-violents, comme si c'était un Tomb Raider sans combats. Son histoire n'a aucun sens par contre, ça se voit que ce n'était qu'un prétexte pour la boucle de gameplay !

Duke Nukem Megaton Edition, Steam, arrêté au bout de 5h à Occupied Territory dans Lunar Apocalypse, en difficulté Piece of Cake, 5/10

Probablement mon tout premier FPS joué sur PS1, je n'avais pas réalisé qu'il s'adressait plus aux vieux routards du genre, qui avaient déjà taquiné du deathmatch, qu'aux petits nouveaux curieux...Je l'apprécie bien, mais ce n'est pas réciproque ! Si on n'est pas déjà un habitué, on se fait rosser bien vite, et c'est devenu progressivement désagréable. En plus je préférais l'ambiance urbaine un peu second degré du premier niveau, après ça devient un peu trop sérieux – et ouvertement machiste...

Balatro, Steam, premier run fini en 6h, 8/10

Un redoutable rogue-like déguisé en jeu de poker tout simple – ce qu'il demeure, mais c'est là qu'il est génial, justement. Allier un jeu aussi classique et connu que le poker au deckbuilding est une vraie formule gagnante. J'ai cru qu'il finirait par s'essoufler sur le fond, au bout de quelques heures j'ai eu la sensation d'en avoir fait le tour...enfin c'est ce que je croyais ! Le gameplay est juste diabolique d'ingéniosité et de simplicité. Il mérite largement tous les titres et honneurs qu'on a pu lui décerner.

Castlevania Circle of the Moon, GBA émulateur, arrêté, 3/10

Convenu et assez barbant, extrêmement répétitif avec des ennemis qui ne sont jamais bien intéressants à affronter et un level-design prévisible.

Nioh 2, Steam en multi, arrêté, 4/10

Il fait l'effort de créer sa propre formule, ce qui est bien...Mais je n'aime pas cette formule, justement, basée sur le loot et le replay de niveaux à outrance, d'autant que l'interface est catastrophique. Les combats manquent de lisibilité aussi, l'histoire est complètement nulle et force à passer toutes les cinématiques (navrantes).

Super Arcade Football, GoG, World Cup terminée en 5h35, 6/10

Il a les bases de Sensible Soccer, mais reste un jeu d'arcade très facile à prendre en main, avec quelques subtilités légères. Quel dommage qu'il n'aille pas plus loin dans certaines idées comme les défis d'avant-match ! De plus, le jeu est franchement moche en dehors des matchs (on dirait de la GBA étirée), le dessin est nul et l'histoire navrante de bêtise et d'humour râté. J'ai passé un très bon moment mais il y avait largement matière à faire plus !

Tiny Tina Wonderlands, Steam, 5/10

Je suis allé vers la fin, il ne me restait plus grand-chose à faire, et malgré cela j'ai laissé tombé le jeu. Il se laisse jouer, c'est vrai, mais sans grand génie, avec un rythme complètement aux fraises, n'apporte rien à la formule "looter-shooter"...et surtout, son histoire part d'une des rares bonnes idées de narration de Borderlands 2 (la fuite en avant de Tina dans les JdR qui cherche à noyer son mal-être suite à la mort d'un des personnages centraux), pour ne prendre que le côté trop rigolol immature.
Je crois que cette série, dans mon cœur, se résumera à Borderlands premier du nom.

Vagrant Story, PS1, 10/10

Soyons honnêtes trente secondes, il y a trop de menuing qui aurait pu être évité et il peut-être un poil trop complexe pour son propre bien (certaines statistiques n'étaient probablement pas nécessaires), mais VS reste un grand jeu à la réalisation impeccable venu de l'époque zéro loading de Soul Reaver. Le New Game+ aurait mérité d'être "intéressant" plus vite, au lieu d'attendre d'être devant la cathédrale.
J'adore ce jeu que j'ai refait dans les conditions matérielles d'époque, cette fois en le complétant en New Game +, chose que je ne fais jamais d'habitude. J'ai tout à fait conscience que c'est un titre assez obtus, difficile d'accès et très expérimental mais je l'aime totalement malgré tout. Je le trouve beau à crever, fascinant à découvrir et à arpenter, son histoire et sa narration sont prenantes en partie parce qu'elles ont l'intelligence de ne pas prendre toute la place et d'être assez discrètes. C'est un vrai vestige de l'époque où Squaresoft marchait sur l'eau et n'hésitait pas à prendre de gros risques...

Pixel Descent Steam sur Steam, presque 60h, 6/10

Une des créations de JC Bailey, développeur indépendant dont j'avais découvert le travail avec Deep Rune grâce à Youpla il y a quelques temps déjà. C'est un mélange entre Gauntlet, Vampire Survivors avec un peince de shoot'em up danmaku plutôt sympa, mais qui se contente d'appliquer les formules sans les transcender. Ça se voit quand on le compare avec l'intelligence de Gauntlet 4 où chaque dalle changeait la manière d'aborder une salle ; là, les affrontements sont somme toute assez simplistes, ce qui fait que le jeu tourne un peu en rond, coincé par des influences dont il ne retire pas tout ce qu'il pourrait.
Mais je suis sévère malgré le temps que j'ai passé dessus, ce qui s'explique par le fait que j'adore les dungeon crawlers. Attendez que j'aborde le sujet de Lunacid !

Mana Spark, Switch 3/10

Un rogue-lite pas terrible-terrible, pas hyper agréable à manier et dont les améliorations successives ne sont pas franchement marquantes. D'autant qu'elles se débloquent à un rythme très inégal à cause des "salles étranges" bien trop espacées.

Dead Cells, GoG, premier run en Normal en 27h37, puis second run, 7/10

J'y ai joué comme un forcené pendant un moins ou deux, le temps d'avoir accès aux runs 3 noyaux, avant de réaliser que j'avais une sorte de problème avec Dead Cells : il est extrêmement agréable à jouer, mais ne me laisse rien une fois la manette posée. Il a, c'est vrai, une vraie flexibilité dans ses différentes manières d'approcher un challenge, mais je trouve son rythme rapide, bien trop rapide, à un point que je me demande s'il n'aurait pas été plus judicieux de laisser tomber en partie ou en totalité l'aspect plate-forme/exploration, ou alors faire le contraire. Les affrontements sont impactants, c'est sûr, mais là encore ça va tellement vite qu'on n'a pas le temps de s'en imprégner qu'il faut déjà passer au suivant.
Je ne sais pas trop à quoi ce sentiment est dû. À cette maniabilité rapide et "collante" à la fois, qui me renvoie en partie à mes parties de Rogue Legacy ? À cette injonction de terminer les niveaux très vite pour débloquer les portes bonus qui dispensent moult cellules et armes aux niveaux très avancés ? Ou à ces mécaniques de rétention propres aux jeux sur mobile ?

Pokémon Snap, émulation , N64, 8/10

Une vraie belle découverte rétro, je ne m'attendais pas à autant d'ingéniosité dans un jeu de safari-photo, mais Pokémon Snap a réussi à me surprendre et m'enchanter des heures durant en creusant ses mécaniques de jeu pour donner la sensation qu'on fait bien plus que de traverser les niveaux en les regardant. Les différentes manières d'interagir avec le décor ou les Pokémon eux-mêmes donnent un vrai relief à cet univers.

Ys Chronicles + épisode 1, GoG, 7/10

J'aime beaucoup cette formule de "bump system" propre aux 2 premiers épisodes de Ys, et cette narration concise et incisive propre aux jeux qui voulaient raconter une histoire mais n'ont pas des gigas de données disponibles pour le faire. Cela dit, je ne suis pas sûr que cette version + soit la meilleure tant le rythme est accéléré par rapport à la version d'origine, au point de rendre le boss final parfaitement infâme...

Dead Island 2, Epic, 35h, 7/10

Ce jeu est un véritable écorché vif, sorti d'un development hell catastrophique. J'y ai joué intégralement en coopération avec mon frère et nous nous sommes éclatés tout du long. La formule des Dead Island précédents a été à la fois ciselée et coupée dans le vif, donnant des affrontements hyper impactants et lisibles à la fois, mais avec une personnalisation franchement limitée à base de cartes de compétences à récupérer qui aurait pu marcher si elle avait été exploitée avec intelligence. Et le jeu gâche tout avec une fin qui s'arrête au meilleur moment !

Dishonored + Lames de Dunwall + Sorcières de Brigmore, Steam, 25h, 8/10

Dishonored 2 + Mort de l'Outsider, GoG, 25h54 + 13h33, 8/10

Je vais mettre les Dishonored ensemble car bien que j'ai préféré le premier pour son côté "compact", j'aime bien cette licence. Le 2 propose plus de choses, plus d'options de jeu mais à tendance à faire du sur-remplissage avec trop de choses à faire et à récupérer.
Mais globalement c'est très bon, il faut juste garder en tête que ce n'est pas un jeu qui se prête au save-scumming qui a tendance à pourrir les jeux d'infiltration : il met à disposition tellement d'options pour se battre de front qu'il ne faut pas considérer comme un échec le fait de se faire repérer.

Pokemon TCG 2 the Invasion of Team GR!, Gameboy Color sur émulation, 5/10

C'est la suite du premier Pokémon Trading Card Game sur Gameboy, jamais sorti en occident mais traduit pas des fans depuis. Le souci que j'ai eu avec lui vient plus des cartes disponibles à cette époque que du jeu lui-même, car il y a juste trop de lancers de pièces inventés pour équilibrer des cartes autrement cheatées. Ça casse le rythme du jeu et c'est assez désagréable. En plus, l'histoire est assez non-sensique, j'ai du mal à croire à la Team GR en fait...

Gloomgrave, Steam, 4h et quelques, 4/10

Un dungeon crawler pas ouf, très vite limité en découvertes, en possibilités...en tout, en fait.

Robotica, Saturn, quelques runs d'une demi-heure, 4/10

Techniquement très bon pour l'époque, mais très vite barbant.

Devil's Blade Reboot, Steam, 3h15, 9/10

Un des rares jeux qui a l'intelligence de s'adresser à la fois aux scoreurs et aux joueurs plus "classiques", en intégrant en son sein deux manières de jouer totalement différentes selon ce que l'on recherche. Et c'est excellent de bout en bout, ultra lisible avec des musiques qui font hocher la tête en rythme. J'ai fait plusieurs runs avec un incroyable plaisir.

Dungeons of Hinterberg, Steam, 22h, 8/10

Ce Zelda-like indé m'a surpris à plus d'un titre. C'est bien réalisé, assez joli et inventif, certains donjons sont juste magnifiques et il y a eu une vraie volonté d'intégrer de l'histoire autrichienne à un jeu qui se situe dans une époque moderne/fantastique...mais je n'ai pas pu m'empêcher de me demander à qui il essayait de s'adresser, en fait. Je l'ai trouvé globalement assez facile, mais c'est bien parce que j'ai l'habitude des jeux d'action et d'exploration et que le jeu est tout de même assez généreux sur les soins en et hors combat. L'exploration, elle, m'a laissée perplexe car très inégale, soit on a des chemins et énigmes dignes du CE2, soit des puzzles franchement pas évidents qui ont dû en perdre plus d'un, au point que je me suis surpris à déclarer à haute voix qu'il y avait peut-être un problème d'équilibre.
Je recommande quand même avec conviction malgré ses quelques coquilles, notamment l'intégration des relations sociales à leveller qui n'est pas très heureuse et même carrément loupée par endroits.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Tiens j'ai des questions

Lies of P, Game Pass, arrêté devant le boss final, à peu près 30h, 4/10
Pourquoi t'as pas continué ? j'avais ce jeu dans ma wishlist pendant un moment parce que j'aimais bien l'ambiance avec les automates et tout mais je l'ai pas pris parce que j'aime pas les Soul...

Je suis pas fan du genre donc ptet que je serai plus surpris que toi mais l'histoire, les twist, les combats etc... c'est si générique que ca ?

Duke Nukem Megaton Edition, Steam, arrêté au bout de 5h à Occupied Territory dans Lunar Apocalypse, en difficulté Piece of Cake, 5/10

Piece of cake c'est pas le niveau facile ? La megaton c'est la version normale ou ils ont changé des trucs ?
Dommage que t'es pas accroché mais oui ca change vite d'ambiance le jeu et vers la fin y'a beaucoup de labyrinthes et moins d'actions



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Pour ce qui est de Lies of P, qualifier ce qu'il propose de "générique" n'est pas le bon terme à mon sens. Son intrigue et son histoire sont intéressantes (il y a la fin "gentil petit garçon" assez terrible où on obéit à notre créateur en assassinant tous ceux qui nous avaient aidés dans l'aventure), mais je les ai trouvés trop clairsemées pour vraiment attirer l'attention, et sa mécanique de mensonges n'a aucune subtilité. Tu grilles très très vite que vérité = soumission et mensonge = révélations.
Ce que je reproche aux combats vient essentiellement d'un souci de visibilité, notamment sur le plan défensif, dans un jeu où parer et esquiver en rythme est crucial mais où le feedback d'un blocage réussi est assez faiblard et où les ennemis n'ont jamais l'air de vraiment broncher - normal, ce sont des automates, mais ça ne joue pas en faveur du système.
Et puis j'ai trouvé le level-design plat et pas inspiré du tout, ça ne donne pas envie d'explorer alors que moi, ben j'adore ça, explorer. Mais je le répète encore une fois, c'est un avis très personnel et absolument pas un "test objectif" (beurk). Pas mal de gens ont bien aimé Lies of P et je suis très content pour eux.
Et donc j'ai arrêté au boss final parce que j'ai la chance de ne pas souffrir du biais des coûts irrécupérables, et que même vers la fin d'un jeu, si j'estime qu'il me saoule, que j'ai déjà tout vu et qu'il ne m'apportera aucune satisfaction, je n'ai aucun scrupule à le laisser tomber.

Quant à Duke Nukem...alors il faut savoir deux choses : je suis une tanche en FPS (et à tous les genres typés PC en général !) et le fait de jouer au clavier me donne de l'urticaire. Si je n'ai pas de périphérique de jeu dédié (pad, stick, wiimote, n'importe quoi), je ne prends absolument aucun plaisir et je n'ai aucun feedback sensoriel. Ce n'est pas une fierté, juste une particularité de joueur, d'autant que ça me gêne énormément pour essayer les dungeon crawler des années 80-90 que j'adorerais découvrir
Partant de cela, l'édition Megaton, en plus de proposer toutes les éventuelles extensions, propose aussi le jeu à la manette intégré, mais ça se voit que c'est du bricolage et que le jeu n'a pas du tout été pensé pour être joué à la manette (comme c'était le cas dans ses versions consoles d'alors). Et même en Piece of Cake, la difficulté la plus facile donc, j'avais un mal de chien à progresser et à m'y amuser, tout simplement.
Mais j'ai conscience de ne pas du tout être le public cible, et qu'en tant que tel il m'est très, très difficile de trouver des FPS qui soient calibrés pour des joueurs comme moi, d'autant plus depuis la recrudescence des "fast FPS" qui sont pour moi parfaitement imbitables !
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Duke je l'ai fait en PC et consoles, oui j'ai la version GBA et je l'ai repris sur xbox, mais j'ai pas eu de souci particulier niveau maniabilité.

Niveau FPS tu cherches quoi comment sensation ?

Les Fast FPS j'en ai fait quelques un mais j'ai un peu du mal que pour les jeux que je qualifie d'indé. Y'a des tres bons comme Dusk. Mais apres y'a enormement de trucs moyens voire nul qui sortent avec une skin retro pour attirer les nostalgiques
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En fait, je pense que je déteste viser dans un jeu vidéo. C'est une mécanique qui ne m'amuse pas. Le premier Doom me convenait très bien parce qu'il n'y avait pas d'axe Y, il suffisait juste d'aligner le canon de l'arme plus ou moins avec l'ennemi pour l'atteindre, le reste relevant plus du mouvement et de l'orientation.
Pour te donner un élément concernant l'étendue de ma nullité à jouer au clavier, j'avais fait Star Wars Dark Forces il y a quelques années (je l'avais trouvé très bon), en Facile et la plupart des combats un peu pêchus se résumaient à "ah zut il est un peu en hauteur, attends elle est où la touche pour abaisser la visée...? Ah oui Scroll Down ! Bon j'ai rippé sur Ver.Num. mais c'est pas grave, je devrais être bon ! Ah bah non je suis mort..."

Navrant, n'est-ce pas ?

J'apprécie bien plus les jeux à la 1e personne qui font de la visée quelque chose d'accessoire, voire parfaitement automatisée, pour se concentrer sur autre chose. J'ai adoré Exhumed (et je sais que tu le détestes ) et tout le travail de Lobotomy Software sur consoles d'ailleurs parce que j'ai la sensation que ce sont des développeurs qui ont pensé aux gens comme moi ; je n'ai aimé Borderlands 2 que lorsque je jouais la Méchromancienne car ses tirs en ricochet visent automatiquement tant qu'on tire dans un mur ou au sol ; sinon j'adore les King's Field et apparentés qui sont bien plus proches d'Ultima Underworld (pour qui la simple idée de pouvoir jouer à la version PS1 traduite en anglais me remplit de joie !). Et évidemment Vampire the Masquerade : Bloodlines, qui est au fond un Deus Ex-like qui ne reconnaît même pas joy2key mais qui était si extraordinaire que j'ai fait un nombre de parties insensées...parce qu'encore une fois la visée n'y est pas du tout le centre d'attention.

Ce que je cherche, donc : pas de jeu au clavier, un support manette natif, une focale qui soit ailleurs que sur la visée pure. Autant dire qu'une énorme majorité de la production me passe sous le nez, je sais.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Je te jette pas la pierre j'ai aussi decouvert les FPS au clavier, duke 3d pour le coup donc je comprend tou tà fait.
J'ai galeré pour apprendre à viser, jouer avec la souris puis avec la manette mais bon maintenant je m'y suis fait.

Apres si tu joues comme ca et que ca te plait moi j'y vois pas d'incovenients Je trouve juste dommage, que des gens comme Shenron par exemple (wai je balance ) joue à Resident Evil et des jeu comme ca avec l'autre ciblage. Un RE n'est pas ultra difficile mais si tu enleves ca y'a plus trop de challenge.


Dark Forces je sais plus trop, j'ai trouvé trop labyrinthique sur la fin mais bon.

Par contre je pense que y'a pas mal de FPS que tu peux faire quand meme, j'en ai deja vu quelques uns avec la visée auto justement
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