Après
Fatal Fury voici ma critique de l'anime
Art of Fighting (pour le moment j'ai du prendre des images issu d'autre sites pour illustrer, mes captures a moi viendront dès que possible, mais la vidéo est bien de moi)
Sortie pour Fuji tv à l'instar de
Fatal Fury,
Art of Fighting n'aura le droit qu'a un seul épisode. Mais au vu du résultat ce n'est guère étonnant. Explication...
Art of Fighting
Quand on regarde le nom du réalisateur, on se dit
"ça commence bien", en effet nous retrouvons à la réalisation Hiroshi Fukutomi. Si son nom vous dit quelque c'est que ce monsieur était déjà le réalisateur du premier
Fatal Fury. Entre temps, il aura également réalisé l'adaptation de Gumnn ou il s'était permis des liberté scénaristique qui sabordaient toutes possibilité d'une suite au-delà du Motor Ball (mais ça c'est une autre histoire).
Mais bon, normalement, avec le temps les gens s'améliore dans leur domaine et leur nouvelle œuvre surpasse souvent les précédente.
D'un certain point de vue, c'est le cas, car avec
Art of Fighting Fukutomi réussit à faire pire que
Fatal Fury. En fait il réussi a faire pire que toute les adaptations de jeux de combat existante.
Explication détaillé en commençant par le scénario.
Le jeu vidéo
Art of Fighting est l'un des rares jeux de combats scénarisé de A à Z. Chaque affrontements étant ponctués de dialogue faisant avancer le scénario. L'histoire était des plus classique, Ryo et Robert partant à la recherche de Yuri la sœur de Ryo à travers la ville de South Town.
L'adaptation n'aurait donc pas du être trop complexe pour le téléfilm, pourtant les scénariste ont décidé de se compliquer la vie en rajoutant une sous intrigue sans intérêt et amené de façon grossière, jugez plutôt :
Alors que Ryo, aidé par Robert, essaye de retrouver un chat pour payer ses fin de mois (sic), nos héros se retrouvent dans un immeuble où un type se fait descendre sous leurs yeux par des malfrats menés par Jack. Pensant que Ryo et Robert sont des amis de la victime, Jack leur ordonne de lui rendre "la chose", mais nos héros arrivent à s'enfuir. Cependant Jack travail pour un dénommé Mr. Big, et ce dernier veut vraiment récupérer "la chose" allant jusqu'à kidnapper Yuri la sœur de Ryo.
Bon, je sais ce que vous vous demandez, c'est quoi "la chose" en question ? Un diamant. Et oui, les scénaristes ont jugé que rajouter cet élément scénaristique serait un plus, alors qu'en fait il ne donne que du ridicule à l'histoire.
Déjà, dites vous que pendant la moitié du film les protagonistes diront "la chose" plutôt que "le diamant", sans doute pour ménager le spectateur qui aura pourtant rapidement compris de quoi il retourne grâce au journal TV.
Ensuite qu'a t'il de si particulier ce diamant ? Rien c'est juste un diamant. Mr Big envoie ses hommes, kidnappe une fille et risque plus d'une fois de se faire pincer par la police pour un simple diamant. Parce qu'il aime les diamants le monsieur, quitte à ressembler à une grande folle a force de s'en parer sur les doigt et les oreilles (sans compter son manteau en fourrure).
Bref, oubliez MR.Karaté, oubliez le Cliffhanger de fin, oubliez tout du jeu. Rien a été fait pour le respecter l'œuvre originale, y compris dans les personnages.
Si vous pensez que la fille de la photo du dessus est un perso rajouté pour les besoins scénaristique, et bien sachez qu'il s'agit de Yuri. D'un certain point de vue c'est un exploit, elle ne ressemble ni à sa version de
Art of Fighting, ni a celle de
Art of Fighting 2, elle ne bénéficie même pas d'un design intéressant. C'est sans doute le parfait exemple de ce que subissent les protagoniste du jeu dans cette adaptation.
Le chara-design est sans âme et sans personnalité, la plupart des protagonistes ne ressemblent pas physiquement à leur modèles d'origines, mais même lorsque ces dernier y ressemble un tant soit peu, leur mentalité est complètement improvisé. Robert est insupportable, King n'a aucune classe, John le militaire est réduit au rôle de psychopathe qui lèche son couteau, la liste est longue et personne n'est épargné, sauf les personnages manquants.
On est d'ailleurs content pour une fois que des protagoniste de jeux soit absent, ça leur permet d'éviter d'être humilié.
Le design est irrégulier, il alterne entre le moche et le sans intérêt. Même les décors subissent des fantaisies, une piscine verra sa taille varié passant d'une taille normal a celui d'un lac. On atteint des sommet du cheap avec des effets de lumière peint directement sur le décors.
L'animation est misérable dans 99 % des situations, et les 1 % ne correspondent pas aux combats, ces derniers sont tout simplement raté, mal animé, mal mis en scène et n'offre aucune sensation, aucune tension, le combat entre Robert et King est sans doute l'un des pires combat de l'histoire de l'animation. Le seul affrontement un tant soit peu réussi (entre King et Ryo) ne dure pas plus de 10 seconde, pas de quoi sauver les meubles.
Un dernier truc sur les combats, à aucun moment vous ne verrez de coups spéciaux, pas une seule boule de feu, pas un seul double strike, même le fameux ho shotoken est absent, rien n'est fait pour satisfaire un tant soit peu les fans.
Pour finir, possédant uniquement la VHS de chez Shuriken/TF1, je n'ai donc put voir ce dessin animé qu'en VF, je n'ai donc aucune idée de la VO, mais cela n'empêche pas de se rendre compte que la VF est raté, les doubleur ne sont pas convaincant et il y a trop une tendance a la vulgarisation.
Art of Fighting est une très mauvaise adaptation, j'irais jusqu'à dire que c'est l'une des pires qui ai été faite dans le domaine de l'animation.
Fatal Fury 1 été mauvais, mais avait le mérite de ne pas trahir la trame principale. Art of Fighting n'a même pas ce mérite. Ce n'est pas que rien est fait pour satisfaire le fan, c'est que tout est fait pour l'énerver.
Rien ne sauve cette anime de 45min (auquel on peut enlever 5 min de générique sans intérêt) : L'histoire est nulle, l'animation et le design ratés, la musique sans intérêt et le tout profondément sans respect de l'œuvre originale, un vrai ratage sur tout les plans.
Pour finir, un extrait vidéo fait par mes soins histoire d'avoir une idée de la cata
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