Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Laurent (20 octobre 2001) Je remercie vivement pour leur aide Sylvestre Campin et Sébastien Harelle, deux fervents défenseurs de l'Amstrad auprès desquels j'ai dû assumer le ton assez critique de cet article :) Ne manquez pas de visiter le site de Sylvestre, un remarquable musée consacré à son micro-ordinateur favori : http://cpc.sylvestre.org/musee/musee.html. L'évocation de la mémoire des micro-ordinateurs Amstrad pose quelques problèmes, d'autant plus qu'il s'avère difficile de trouver des informations précises sur leur histoire, et il ne faut surtout pas compter sur le constructeur lui-même pour s'étendre sur le sujet. Il s'agit de machines considérées par leur possesseurs comme mythiques et ayant joué un rôle de premier plan dans le développement de la micro grand public. Les innombrables jeux qui ont garni leur logithèque en font même des piliers du jeu vidéo micro. Pourtant, aussi dévoués et sincères que soient leurs fans, les ordinateurs Amstrad, et plus particulièrement les deux modèles les plus populaires, le CPC464 et le CPC6128, ne peuvent inspirer qu'une sympathie limitée, en dépit de l'effet bénéfique qu'ils ont eu. Il s'agit de machines conçues par des spécialistes du marketing pour permettre à une entreprise totalement étrangère au monde de la micro-informatique de faire une entrée fracassante sur ce marché et de gros bénéfices à court terme. Par la suite, paradoxalement, Amstrad, en devenant un fabricant d'ordinateurs respectable, est devenu de moins en moins prospère dans ce secteur. De la hi-fi à la microAu début des années 80 la micro connaît un bouleversement considérable. De multiples sociétés naissent, qui secouent un marché obsolète et enfermé dans des conceptions dépassées. Ces pionniers, qui présentent tous un profil similaire (des entreprises dirigées par de jeunes chercheurs aux dents longues et à l'esprit grand ouvert), se nomment Apple, Commodore, Atari, Digital Research, Dragon Data, Microsoft ou Sinclair, et éclipsent totalement par leur dynamisme les dinosaures de l'âge cybernétique que sont IBM, Xerox ou DEC. La concurrence est rude, de multiples systèmes apparaissent, ayant tous leurs atouts, et rapidement la démocratisation des prix devient une priorité. Clive Sinclair, en la matière, frappe un grand coup en 1981 avec le Sinclair ZX-81, un micro-ordinateur dont la faiblesse du prix d'achat, compte tenu de ses capacités, est un record qui ne sera probablement jamais égalé. 600F monté, ou 350F en kit, c'est le prix d'une calculatrice programmable bas de gamme pour un micro qui, s'il ne saurait être comparé aux ténors de l'époque (Apple II, IBM PC), n'en donne pas moins accès à la programmation en BASIC et à l'affichage vidéo en mode texte, tout en étant ouvert à l'ajout de diverses extensions elles aussi peu coûteuses. Cet ordinateur, sur lequel des milliers de programmeurs se sont fait la main, a ouvert la micro-informatique à tant de monde que ses innombrables défauts lui ont toujours été pardonnés : fiabilité matérielle exécrable (surtout pour les modèles en kit), clavier à membrane quasiment inutilisable, absence d'éditeur de texte (une ligne de programme validée devait être retapée entièrement à la moindre erreur de syntaxe, et du reste la touche entrée s'appelait "new line", ce qui a le mérite d'être clair), RAM de 1 Ko saturée au moindre programme BASIC un peu étoffé, etc. Même si par la suite Sinclair s'est un peu enfoncé dans cette politique du "bas prix à tout prix", au point de perdre sa crédibilité, le ZX-81 à montré la voie à suivre et certains se sont montrés plus ou moins brillants dans l'exercice consistant à en donner un peu plus que la concurrence pour le même prix, quitte à insister sur les "plus" pour faire oublier les "moins". En 1984, les grandes orientations du nouveau marché de la micro se dessinent. Aux États-Unis, Apple fait cavalier seul dans la catégorie des machines de rêves, misant tout sur la technologie et l'innovation, et IBM développe tranquillement son standard PC sans trop se soucier de ce qui se fait ailleurs. Sur le marché de la micro grand public, Commodore, avec le VIC-20 et le C64, connaît un succès fulgurant et s'impose auprès de tous les acheteurs en quête d'un ordinateur de loisir. En Grande-Bretagne, Sinclair domine les débats avec le Spectrum, Dragon Data fait une percée avec le Dragon 32, Oric séduit avec l'Atmos et Acorn connaît ses meilleures heures avec le BBC. Ces machines, conçues par des ingénieurs de génie dans le but de satisfaire totalement leurs utilisateurs par leurs qualité intrinsèques, ont toutes en commun d'être vendues à un prix assez élevé, aux alentours de 4000F (600€), trop pour un foyer normal où l'ordinateur n'a pas encore de réelle utilité. Un créneau est vacant, et c'est un certain Alan Sugar (né en 1947) qui va le saisir. Amstrad, société anglaise fondée en 1968, est au début des années 80 un fabricant d'éléments de chaînes hi-fi. Les recherches que les hommes d'Alan Sugar, patron d'Amstrad, vont faire, seront basées sur un cahier des charges particulièrement bien pensé : un micro-ordinateur 8-bits, capable de rivaliser avec le C64, mais vendu avec un moniteur pour le même prix, et battant tous ses concurrents sur le terrain de la facilité de mise en œuvre et d'utilisation. Cette machine, qui compte parmi les micros 8-bits les plus populaires de tous les temps, se nommera Amstrad CPC464. Green is beautifulCeux qui se souviennent des premières publicités pour le CPC464 gardent en tête leur simplicité biblique. La photo de la machine, ornée de son moniteur monochrome vert, au look très pro et totalement parée à l'emploi, et en-dessous, le prix : 2990F, voire 2690F sur certaines offres promotionnelles (4490F avec un moniteur couleur). Fi de tout ce que la concurrence met en avant dans ses propres publicités : puissance de calcul, diversité des applications possibles, graphismes, ouverture vers l'avenir... Pas de bla-bla, il n'est ici question que du prix de vente, imbattable. Il s'agit d'un véritable ordinateur doté de 64 Ko de RAM, d'un clavier mécanique avec pavé numérique, d'un véritable moniteur (des privilèges inaccessibles deux ans auparavant), et qui plus est équipé d'un lecteur de cassettes intégré (à l'époque on appelle ça une unité de mémoire de masse) et ne nécessitant pour fonctionner que le branchement d'une seule prise, sur le secteur. En outre le BASIC résident est remarquable (la comparaison avec celui du C64 fait très mal à ce dernier) et fourni avec une documentation importante. Tout ça pour moins de 3000F, il faut comprendre qu'en 1984 il s'agit là du franchissement sur bien des plans d'un seuil psychologique. Tous les utilisateurs de ZX-80 ou ZX-81 qui ont alors décroché, incapables d'assumer le prix d'achat d'un C64 ou d'un BBC, se précipitent dessus sans approfondir l'étude de la machine, séduits par une communication parfaitement réussie et un bouche à oreille favorable. L'Amstrad CPC464 connaît donc dès sa sortie un immense succès, se vendant à plus de 2 millions d'exemplaires, et éclipse totalement notre Thomson TO-7 bien de chez nous et le standard MSX, sorti à la même époque et très mal lancé en Europe malgré un gros succès au Japon et son côté rassembleur. Beaucoup d'acheteurs potentiels de C64 se rabattent dessus, alléchés par le moniteur et son accessibilité technologique. Il faut admettre qu'Amstrad a fait parler son savoir-faire en matière hi-fi, domaine où la profusion de branchements et de fil est à éviter pour des raisons esthétiques. La machine, solidement construite, se présente très bien et tous les câblages sont déjà faits à l'ouverture de l'emballage, aspect dont aucun autre constructeur de micros ne s'est préoccupé jusqu'alors. Il s'agit tout simplement de l'invention du plug-and-play en micro-informatique, même si le concept ne sera ainsi nommé que beaucoup plus tard, et beaucoup moins à propos. Ces atouts indéniables ne doivent pas faire oublier que cet ordinateur structuré autour d'un Zilog Z-80 (4 Mhz) n'a pas grand chose de plus, techniquement parlant, que ses concurrents sortis deux ou trois ans plus tôt. Ses modes graphiques (160x200 en 16 couleurs, 320x200 en 4 couleurs, 640x200 en 2 couleurs, sur 27 couleurs disponibles) sont performants (en particulier le 640x400 très rare sur 8-bits) mais seront rarement bien exploités par les développeurs, condamnant d'innombrables joueurs à s'abîmer les yeux sur des jeux assez laids. Son processeur sonore (General Instruments AY-3-8912, 3 voies musicales + 1 bruitages, 7 octaves), bien que très bon puisqu'on le retrouvera ensuite sur l'Atari ST, s'exprime (toujours dans une logique de "tout intégré") par le biais d'un unique haut-parleur interne au son atroce qui déchire les tympans (heureusement, une sortie son stéréo est disponible). Le moniteur monochrome dispense un affichage net mais d'un vert très fade et déprimant, à la longue. Le moniteur couleur s'en sort beaucoup mieux. L'ordinateur pour tousMalgré cette technologie qui ne distance aucunement celle du C64 ou du MSX, le CPC464 est salué par la presse sur la seule base de son prix qui donne accès à un véritable ordinateur aux petits budgets. On est alors en plein crash du marché du jeu vidéo, qui n'intéresse plus personne en tant qu'argument central de la vente d'un système, et a besoin des capacités d'un micro pour entrer dans une nouvelle dimension. Les consoles de jeux ont pratiquement (et provisoirement) disparu et leurs fabricants s'essaient à la micro. Sur C64, BBC ou Dragon 32, et aussi sur Apple II, les joysticks chauffent. Les ordinateurs sont devenus les nouveaux rois du jeu vidéo, et proposent une conception totalement nouvelle, beaucoup plus riche, de ce loisir. On voit apparaître des jeux de rôles, des aventures textuelles, et des jeux de plates-formes mettant en scène de véritables personnages identifiables grâce aux nouvelles possibilités graphiques. Les possibilités de sauvegarde permettent des jeux longs, proposant une véritable quête, plutôt que de simples jeux d'adresse, et aux États-Unis c'est l'avènement du jeu en ligne. Pendant cette période, qui va durer jusqu'à la fin des années 80, Amstrad va jouer un rôle qui, bien plus que ses ordinateurs eux-mêmes, mérite qu'on s'en souvienne : permettre aux budgets serrés de profiter du foisonnement créatif observé dans le domaine des jeux vidéo. Tous les jeux à succès sur 8-bits sont adaptés sur CPC464, parfois avec un rendu audiovisuel inférieur à ce qui est possible sur C64 ou MSX, mais offrant les mêmes sensations de jeu. C'est grâce à cette profusion ludique qu'aujourd'hui les possesseurs de cette machine s'en souviennent avec émotion. En 1985, l'Amstrad CPC6128 apparaît. Conçu dans la même logique que son prédécesseur, il corrige ses plus gros défauts, pour 4990F, encore une fois un prix très serré si on le compare à celui des autres micros dotés de 128 Ko de RAM. Les capacités graphiques et sonores sont les mêmes, ainsi que l'indéboulonnable Z80, mais les 128 Ko, l'écran couleur et la présence d'un lecteur de disquettes de 180 Ko font forte impression. C'est bien sûr oublier que ce sont des disquettes 3 pouces, format rapidement supplanté par le 3,5 pouces et donc rare, ce qui entraîne un prix élevé pour les disquettes vierges (on continuera tout de même à en trouver pendant très longtemps même après l'abandon total du format, et à l'usage ces disquettes feront preuve d'une longévité remarquable). Le 6128 connaît un succès encore plus énorme que le 464 et reste encore aujourd'hui la référence des ordinateurs Amstrad. En dépit de capacités graphiques décevantes pour une telle machine, il se présente comme un ordinateur complet et apte à de nombreuses applications grâce aux disquettes et son affichage en mode texte 80 colonnes, pour un prix imbattable. De plus, son BASIC résident (développé par Locomotive Software) est excellent. Par contre, environ 6 mois plus tôt est sorti le CPC 664, un 464 avec lecteur de disquettes et un boîtier de meilleure qualité, vendu également 4990F avec écran couleur, qui ne trouve pas sa place sur le marché et tombe rapidement en désuétude. Amstrad et les PCL'autre aspect important de la carrière micro-informatique d'Amstrad est sa production de compatibles PC, à partir de 1986. L'entreprise d'Alan Sugar a encore une fois bien joué en tablant sur un prix de vente plutôt bas, et ses compatibles PC (PC1512, PC1640, et les portables PPC512 et PPC640), basés sur des CPU Intel 8086 et 8088, et dotés de 512 Ko ou 640 Ko de RAM selon les modèles, ont connu un gros succès. On leur a bien sûr reproché une compatibilité PC pas totalement indiscutable (ils étaient d'ailleurs livrés avec le GEM de Digital Research à la place du MS-DOS, et certains logiciels leur étaient réservés), mais leur prix et leur excellente qualité de fabrication (beaucoup de PC1512 fonctionnent encore aujourd'hui) restent dans les mémoires. Le standard PC leur doit peut-être plus qu'il n'y paraît. InnovationsEn 1988, Amstrad, qui est devenu un fabricant de micro-ordinateurs reconnu après avoir racheté son concurrent Sinclair et assuré la fabrication du Spectrum2+ (Alan Sugar, deviendra plus tard, comme Clive Sinclair, Sir Alan Sugar), décide d'élargir son champ d'action et sort deux micro-ordinateurs étonnants : le PCW8256 et le PCW9512. Il s'agit de deux tentatives uniques d'ordinateurs entièrement dédiés au traitement de texte. Conçus sur la même base que le CPC6128 (Z80, 256 Ko de RAM pour le PCW8256, 512 Ko pour le PCW9512), ils sont vendus comme des solutions complètes avec imprimante qualité courrier (comprendre : à aiguilles mais capables d'imprimer des lettres avec le même rendu qu'une machine à écrire), lecteur de disquette 3 pouces et un écran monochrome capable d'afficher un mode texte 132 colonnes, le tout pour des prix encore une fois incroyablement bas : 6990F pour le PCW8256, 7990F pour le PCW9512. Ces machines audacieuses n'ont pas beaucoup fait parler d'elles, ce qui a obligé Amstrad à retourner au plus vite à sa spécialité : les ordinateurs de loisir. À la fin des années 80 la politique d'Amstrad va montrer ses limites. Prisonnier de son image, le constructeur est obligé de continuer à pratiquer des prix de vente plus bas que la concurrence, et ne réussira jamais à franchir le cap des 16-bits. En 1989 sortent le 464Plus et le 6128Plus. Ces deux ordinateurs représentent une évolution de leur prédécesseur vers de meilleures capacités graphiques et sonores, une présentation plus moderne et d'aspect solide (assez inspirée de Commodore), mais basés sur une technologie à faible coût de production permettant de les vendre à des prix toujours plus serrés (2990F pour le 464Plus sans écran, 3990F pour le 6128Plus avec écran couleur). Hélas, pour des raisons de compatibilité descendante avec le reste de la gamme Amstrad ils utilisent toujours (à l'instar du MSX2) le sempiternel Z80, désormais complètement dépassé, à l'heure où les Megadrive, Amiga, ST et Mac imposent le MC68000 comme le 16-bits de référence. À noter que ces machines ne portent pas l'appellation CPC malgré leur compatibilité, proablement du fait qu'elles ne disposent pas des mêmes composants, plutôt d'une émulation hardware de ceux-ci. Les modes graphiques de ces deux machines sont : Au même moment, Alan Sugar décide de s'attaquer au marché des consoles de jeux, avec la console GX-4000, vendue 990F. En la voyant, on croit à un canular. Il s'agit en gros d'un 6218Plus sans clavier, utilisant des cartouches et livrée avec des gamepads copiés sur ceux de la NES. Cette fois le subterfuge ne prend pas et cette console qui ose s'afficher auprès des Megadrive et SuperNES et dont le nombre de jeux se limite à 27, est un des plus gros bides de l'histoire des consoles (à noter que les cartouches GX-4000 sont utilisables sur les CPC464+ et CPC6128+). AbandonLe flop de la GX-4000, le vieillissement de la gamme CPC, et une certaine incapacité à suivre la course technologique que se livrent les fabricants de micros 16-bits vont conduire Alan Sugar, vers 1992, à décider d'en finir avec la micro-informatique. Amstrad continue aujourd'hui de fabriquer avec succès des appareils hi-fi, vidéo, des magnétoscopes (on se souvient de leur double VHS spécial copie qui a fait un carton dans les années 90), dont le look grisâtre et bon marché est toujours très proche de celui des premiers CPC, malgré les années qui passent. La compagnie a totalement laissé tomber tout ce qui concerne ses micro-ordinateurs, service après-vente comme pièces détachées. Cela ne gêne pas les fans qui continuent de s'échanger des conseils et bidouilles leur permettant de continuer à faire fonctionner ces machines qui utilisent une technologie très courante (à part les disquettes 3 pouces devenues rares). Reste que ces ordinateurs ont marqué à vie leurs possesseurs, qui leur doivent d'avoir pu jouer à des conversions de jeux d'arcade de bonne qualité, des jeux de rôles ou d'aventure, toute l'extraordinaire diversité de la production ludique 8-bits des années 80. Les JeuxLa ludothèque des CPC464 et 6128 est sensiblement la même que celle des C64, Oric Atmos, Spectrum ou (dans une certaine mesure) MSX. Il s'agit au départ de titres développés pour la plupart par des Britanniques, dont certains sont devenus des sommités mondiales du jeu vidéo (Peter Molyneux, Geoff Crammond, Ian Bell, Martin Edmonson, Jeff Minter...). On l'a dit, les CPC de première génération, les plus courants, se caractérisent par des graphismes grossiers et peu colorés, la plupart du temps affichés en 160x200-16 couleurs (pour ceux qui avaient le moniteur couleur). Néanmoins ils s'avéraient suffisamment performants dans l'affichage des sprites et des scrollings, les deux éléments déterminants des jeux d'action sur 8-bits, pour compenser la faiblesse de leurs résolutions graphiques. Ainsi, les jeux sur CPC atteignaient-ils sans problème la vitesse des versions C64, tout en étant souvent moins beaux. Cela a suffi amplement à satisfaire tous les possesseurs de ces machines, à une époque où l'on s'attachait volontiers à l'ordinateur qu'on possédait au point de le considérer en toute mauvaise foi meilleur que les autres (croyez-le, c'est du vécu). Lorsque les ST et Amiga sont sortis, et que leur fabricant a largement encouragé la production de jeux, les développeurs se sont contentés dans un premier temps d'adapter les standards des 8-bits sans chercher à en améliorer les graphismes. Cela a permis au CPC6128 de continuer à faire illusion. On se souvient notamment de Barbarian de Palace Software, jeu de baston le plus viril de tous les temps, dont la version Amstrad était une des meilleures disponibles, tout comme Beyond the Ice Palace. Les jeux d'aventures furent légion, également, comme les classiques Explora, Sapiens et l'Aigle d'Or, d'origine française, tout comme le très rare La Geste d'Artillac, ambitieuse aventure semi-textuelle d'inspiration médiévale développée par Infogrames. La liste de ces jeux, parmi lesquels on trouve le meilleur comme le pire, est énorme : au moins 2600 titres. Elle est seule et unique responsable du succès des CPC, ce qui en fait des ordinateurs indissociables de l'histoire des jeux vidéo. ConclusionRien d'autre à ajouter, si ce n'est que les ordinateurs Amstrad, comme tous ceux utilisant le Z80 comme CPU, sont très bien émulés sur PC, et que tous les jeux ou presque sont stockés quelque part sur le net, et vous attendent. Il existe ainsi de nombreux émulateurs, comme CaPriCe32, CPCEmu, etc. Vous avez le choix ! Sources, remerciements, liens supplémentaires : Je remercie vivement pour leur aide Sylvestre Campin et Sébastien Harelle, deux fervents défenseurs de l'Amstrad auprès desquels j'ai dû assumer le ton assez critique de cet article :) Ne manquez pas de visiter le site de Sylvestre, un remarquable musée consacré à son micro-ordinateur favori : http://cpc.sylvestre.org/musee/musee.html Envie de réagir ? Cliquez ici pour accéder au forum |