Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Benjamin Decavel (17 septembre 2004)
En 1994, quand sort Mickey Mania sur MegaDrive et SuperNes, on ne compte plus le nombre de transpositions en jeux vidéo qu'a déjà connues la célèbre souris de chez Disney sur chacune de ces consoles (Castle et World of Illusion sur celle de Sega, la série des Magical Quest sur celle de Nintendo, pour ne citer que les plus réussies). Mais si pour Traveller's Tales il s'agit d'une première adaptation, la firme, qui s'illustrera de nouveau l'année suivante avec Toy Story, s'en sort avec brio et livre avec Mickey Mania un excellent jeu de plates-formes. Ce titre est en fait composé d'une succession de niveaux inspirés par certains courts et longs métrages des aventures de Mickey. De Steamboat Willie de 1928 au Prince et le Pauvre de 1990 en passant par The Mad Doctor de 1933, Moose Hunter et Lonesome Ghosts de 1937, Mickey and the Beanstalk de 1947 et enfin The Band Concert de 1935 (stage bonus), c'est en tout 7 dessins animés sur lesquels se sont appuyés les développeurs pour créer chacun des mondes de Mickey Mania. Le jeu n'est donc pas véritablement doté d'un scénario - il est simplement indiqué que Mickey doit sauver Pluto et se défaire de l'ignoble Pat Hibulaire -, mais est plus un prétexte à faire évoluer Mickey dans le temps en reprenant très librement la trame des dessins animés correspondants. Ces voyages cartoonesques amèneront Mickey à évoluer dans une forêt canadienne, une maison hantée, un château lugubre, un monde peuplé d'hostiles insectes... La progression dans ces niveaux s'effectue de manière classique : tout en se méfiant des ennemis et en prenant garde aux pièges que comportent les décors, Mickey doit traverser chaque monde en récoltant des projectiles, des étoiles pour regagner de la vie (qui se compte sur les doigts de la main... de Mickey) et, plus rarement, des vies supplémentaires. La prise en main est quant à elle immédiate : pour se débarrasser de ses ennemis, Mickey peut soit leur sauter dessus, soit leur lancer des billes. Et même si Mickey peut en récolter régulièrement dans chaque monde, ces dernières sont néanmoins à utiliser avec modération, leur quantité n'étant pas illimitée. Enfin, Mickey peut aussi se coller au sol, et, lorsque l'occasion se présente, pousser certains éléments du décor ou s'agripper aux cordes. Du côté des graphismes, Mickey Mania est une réussite totale : Mickey évolue dans des environnements sublimes, au son de musiques très vite prenantes. Sans même parler de passages tels que la poursuite avec l'élan, de nombreux effets 3D impressionnants parsèment les décors du jeu. De plus, à l'exception du Mad Doctor qui a bénéficié d'un tout nouveau design, les personnages de Mickey Mania sont vraiment fidèles aux dessins animés dont ils sont tirés. Au final, Mickey Mania tient la comparaison face aux très réussis Castle of Illusion et World of Illusion de Sega. Et s'il n'est peut-être pas aussi enchanteur que ces deux titres, il bénéficie, avec ses niveaux inspirés de dessins animés différents, d'un concept vraiment original. Un avis sur l'article ? Une expérience à partager ? Cliquez ici pour réagir sur le forum (19 réactions) |