Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Erhynn Megid (03 juin 2003)
L'ultime épisode de la série, celui qui à déchiré tout les fans de Turrican. D'un coté : il n'y a plus d'exploration, on se sent écrasé dans les niveaux tellement c'est linéaire : on dirait un Contra. Et d'un autre : c'est l'extase... le bonheur, même s'il on est d'accord que le mot LINÉAIRE est omniprésent. Cependant, il y a quelque chose qui à touché obligatoirement tous les joueurs : la variété de l'action. Mis à part les excellents Metal Slug, rarement jeu aura proposé autant de niveau, avec autant de variation. Il y a en des jeux comme lui certes, mais aussi bien réalisés en 1995, ils se comptaient sur les doigts de la main d'un lépreux, et surtout sur SNES. Et qu'on ne vienne pas me parler de Jim Power! DémonstrationApres le semi-échec de Super Turrican 1, Factor 5 quitte Seiko et revient avec Ocean, comme éditeur, qui à l'époque cartonnait (Mr Nutz), et décide de mettre les bouchées quadruples comme pour Turrican 2, et on obtient une bombe, révolutionnaire, incroyable, à la mesure du talent de Factor 5. Le jeu commence après des distorsions des logos Factor 5 et Ocean du plus bel effet, puis vient une introduction, qui au début peut sembler jolie sans plus, sauf quand on voit les vaisseaux quitter l'USS AVALON 2 : ils sont en images de synthèses, tout comme le reste du décor, sans pixels, sans défaut. Argh, je suis calciné, je ne m'en remet que trois heures après, et je vois les trois vaisseaux qui partent dans un trou noir. Toujours en image de synthèse... on est sur Super Nintendo ou sur PlayStation ? Bref, on est ensuite accueillis par l'écran titre, qui est shooté par un Bren Mc Guire en image de synthèse, fonçant sur le logo, sans pixels... Re-argh. Bon, première constatation : le grappin est de retour, et son utilisation n'est pas difficile, (une démo vous le montre si vous attendez à l'écran titre), on met en Easy, et on commence ! Paf, re-cinématique : un seul des trois vaisseaux a survécu : celui de Bren (comme par hasard) et se crashe sur Dune World. Le jeu commence. On retrouve toujours le Tir Multiple (rebaptisé Spread Shot pour Tir Arbalète), le Rebound, qui rebondit sur les murs, et le laser, qui cette fois ci est un rayon permanent assez puissant qui grossit en fonction du niveau de l'arme. Enfin, tout nouveau, le lance-flammes, qui ne possède pas de fonction automatique. Dommage, c'est le tir le plus puissant (feu + alien = carnage n'est ce pas Ripley ?). Les bombes atomiques sont de retour, mais améliorées (un peu comme celles de Turrican 3), et la scie s'utilise de la même façon. Le tir d'azote liquide à 360° est de retour, tant mieux ou tant pis, à vous de voir ; toujours est-il que si l'on prend le temps de s'en servir, il peut s'avérer vraiment utile. Le grappin, lui, sert toujours à s'accrocher à n'importe quoi, sauf aux ennemis... Voilà pour les armes. Les graphismes eux, sont hallucinants, et relèvent le défi d'être meilleurs que ceux de Mega Turrican (alias Turrican 3). De plus, les niveaux sont assez grands (pour la plupart). Des effets de distorsions de chaleur, des cinématiques dignes de la PlayStation (à ses débuts), Dolby Surround... Factor 5 maîtrise la console ! On regrettera seulement quelques ralentissements quand on utilise une Bombe. Sinon, c'est du grand art. Côté son, après Super Turrican 1, Chris Huelsbeck décide de passer la vitesse supérieure, et nous sert des merveilles. Écoutez Born to be Wild, Even Wilder, ou encore FareWell et même SunSet. C'est très fort. On constate toutefois que certaines compositions sont moins bonne que ce qu'on entend dans ST1, mais dans l'ensemble, c'est parfaitement dans l'esprit : les musiques correspondent à l'action à merveille. Et le gameplay dans tout ça ? Alors là, vous allez être ravis : niveaux en double mode 7, à moto (Born to be Wild, Even Wilder), niveaux dans un tourbillon en vue de derrière (Psycho Spin). En Jet Pack façon Axelay (SunSet), sous l'eau avec un Jet Underwater AVALON, dans un buggy-tank, accroché a un vaisseau, sur un ver géant, dans l'espace, bref, la liste est longue, et promet donc une grande diversité. La durée de vie est énorme, les niveaux nombreux, variés, les musiques incroyables, et le comporte trois fins différentes, selon le niveau de difficulté. Finissez en Easy, vous allez pleurer (enfin bon, il y a une limite quand même ^^), finissez en Hard, vous serez heureux. Seulement en Hard, vous n'avez pas de continues et les ennemis seront trois fois plus résistants... ConclusionPour moi, Super Turrican 2 est le meilleur titre de la série avec Mega Turrican. Un must have. On en redemande. Mais malheureusement, ce Turrican sera le dernier de toute l'existence de Factor 5, à moins qu'un jour... (pas encore sorti au jour d'aujourd'hui - juin 2003 - Thornado sera en 3D, et la licence ne leur appartient plus). Un avis sur l'article ? Une expérience à partager ? Cliquez ici pour réagir sur le forum (20 réactions) |