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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Thanatos : le PC, cet inconnu
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Auteur Groblog Thanatos : le PC, cet inconnu
Thanatos
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Posté le: 2010-04-25 00:57
Introduction :

Depuis l’apparition des Groblogs il y a quelques temps sur Gropixel, je me délecte de leur contenu sans, malheureusement, avoir le temps d’apporter ma pierre à l’édifice. Ce concept est une idée de génie : cela permet aux plus tenaces (cinglés ?) d’entre nous de pouvoir explorer à fond un pend du jeux vidéo qui nous tient à cœur.

Je déplore d’ailleurs, en passant, l’abandon du Groblog d’Atari Frog, un des sujets que je suivais avec le plus d’attention car il parlait de jeux fascinants qui ne font absolument pas parti de ma génération de jeux. Découvrir ce que je considère comme la préhistoire du jeu vidéo (je ne traite personne de dinosaure ) est exaltant…

C’est pour cela qu’aujourd’hui j’ouvre mon Groblog. J’espère avoir un peu de temps pour l’alimenter, même si celui-ci ne sera pas mis à jour de manière soutenu. J’espère également qu’il vous plaira, je compte mettre toute ma passion pour le jeu vidéo et pour les jeux vidéo qui m’ont tenu à cœur, et croyez moi, j’en ai à revendre.

Le contenu :

Ce Groblog va présenter un pan du jeu vidéo que je trouve relativement absent du forum en règle général, j’ai nommé le jeu PC. Bien sur, tout cela est relatif, mais comparativement à l’arcade et aux consoles, le PC ne se retrouve pas forcément sur le forum retrogaming. J’ai donc l’espoir de combler un petit manque.

Je joue sur PC depuis 1997, date où j’ai eu ma première bécane, tournant sous Windows 98, avec 3Go de disque dur et une carte graphique en carton, qui supportait tout de même le 3DFX. A l’époque, j’avais le saint graal entre mes mains : une place infini sur mon disque dur, un processeur à 350 mhz ( !!! ) et des jeux en 3D auquel j’allais m’essayer.

Depuis, je n’ai jamais arrêté et c’est sur ce support que je joue le plus. Comme je suis encore étudiant, je n’ai pas les dernières bécanes à la mode, je joue donc à des jeux avec une génération de retard, même encore aujourd’hui.

A l’époque, et sans le savoir, je m’adonnais déjà au retrogaming : je jouais à des jeux encore plus anciens (comme Prince of Persia) ainsi qu’aux dernières nouveautés.

Ce groblog sera donc un mélange de très ancien, d’ancien et de moins anciens. Le fil rouge de tout cela : ce seront tous des jeux qui me tiennent à cœur. Je n’y mettrais donc aucune notes. Les test essayerons de traduire ma vision du jeu sans une once d’objectivité tout en se replaçant dans le contexte de l’époque.

Mais assez blablaté, passons directement aux choses sérieuses avec un premier jeu, connu de beaucoup et qui ont pourri la vie (et les nuits) de certains d’entre vous, le grand Heroes of Might and Magic III.


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... et l'homme inventa la N64 portable.


Thanatos
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Posté le: 2010-04-25 01:29
Heroes of Might and Magic III

Développeur : New World Computing
Editeur : 3DO
Année : 1999



Introduction :

Heroes of Might and Magic III est avant tout le jeu de la nostalgie : parlez en avec un joueur qui tomba sous son charme et il vous narrera, la larme à l’œil, ses nuits passés à poursuivre une méchante nécromancienne dans des plateaux enneigés, des bois obscures ou sur des terres arides parsemés de lac de lave en fusion. Ce jeu est une véritable drogue : il est particulièrement aisé à prendre en main mais regorge de subtilités. Il s’agit du jeu le plus riche que je n’ai jamais vu, au moins comparativement aux autres jeux de stratégie au tour par tour.

New World Computing est en faite le créateur de deux séries totalement différente sur la forme mais qui partage approximativement le même univers sur le fond : Heroes of Might and Magic d’abord, mais aussi Might and Magic, orienté jeux de rôle.

Le jeu Heroes of Might and Magic III a connu deux extensions officiel : Armageddon’s Blade et Shadows of Death. Celles ci se contentent principalement de rajouter des campagnes au jeu original ainsi que pas mal de contenus et scénarios.

L’univers :

Le monde d’Heroes of Might and Magic est un univers Heroic Fantasy cohérent. Il prend place sur le continent d’Antagarich et particulièrement en Erathia, pays voisin d’Enroth, là ou se déroulent les deux premiers épisodes de la série. Erathia est lui-même divisé en plusieurs territoires, comme par exemple Avlee ou Bracada.

La vidéo d’introduction, bluffante pour l’époque, raconte que la reine Catherine, fille du roi d’Erathia Gryphonheart et épouse du roi Roland d’Enroth reviens sur le territoire de son père, car celui-ci à été assassiné. Elle découvre qu’Erathia est en proie au cahot : les forces d’Eofol (des méchants diables apparus dans Might and Magic VI) et de Nighon (des créatures souterraines belliqueuses) ont pris le contrôle du pays.

La vidéo est particulièrement impressionnante car on peut y voir des flashbacks de la prise de contrôle d’Erathia sous forme de combat entre des dragons, des titans et autres créatures. Erathia est en effet parsemé de véritables bastions peuplés de monstres en tout genre. Ces bastions, comme des clans habitant des territoires séparés, peuvent être alignés mauvais, neutre ou bons.

La reine Catherine n’étant pas contente de la tournure de la situation dans sont pays natale d’Erathia va donc soulever des troupes pour rentrer carrément dans une guerre meurtrière. Ne bougez pas, le sang va couler à flot dans des guerres les plus épiques que l’on a connus sur PC.

Le gameplay :

Le jeu, comme son nom l’indique, permet de contrôler un ou plusieurs héros. Ceux-ci sont la clé de voûte du jeu : ils peuvent parcourir la carte du monde librement, recruter des créatures et les mener au combat.

Le jeu se divise justement en trois vues : la carte du monde, les bastions et le combat. Sur la carte du monde vous pourrez faire interagir vos héros avec différents personnages ou lieux fixes. Le bastion vous permet de construire des bâtiments afin de recruter des créatures. Enfin, les créatures, toujours accompagné d’un héros, peuvent rencontrer un autre héros ennemis et le jeu bascule en mode combat. Là, les créatures des deux héros affronterons dans une bataille meurtrière et qui peut parfois être (très) intenses.


Voici la carte du jeu avec mon héros au centre

Rappelons que le jeu est au tour par tour : ainsi, un tour correspond à un jour. Chaque jour, votre héros peut se déplacer d’une certaine distance sur la carte du monde. Il peut également construire un, et un seul, bâtiment dans son bastion. Une fois que le joueur ne peut plus faire d’action ou qu’il désire tout simplement ne plus faire d’action, il passe son tour. Les autres joueurs jouent alors et nous voici au jour suivant.


Les créatures se jaugent sur le champ de bataille, le bain de sang peut commencer...

Toute les semaines (donc au bout de 7 tours), chaque bâtiment du bastion offre des créatures à recruter. Le héros pourra les prendre avec lui et les déplacer sur la carte du monde. Il s’agit de son armée. Le but du jeu est donc d’affronter les armées ennemies et de prendre les bastions des joueurs adverses.

La carte du monde offre, comme nous l’avons vu, différents lieux à visiter pour les héros. En premier lieu, différentes mines peuvent être prises pour voir augmenter ses ressources chaque jour. C’est extrêmement important dans le jeu, car recruter des créatures et construire des bâtiments dans son bastion requiert des ressources parfois importantes. La première de ses ressources est l’or : il est indispensable pour chacun des huit bastions du jeu. Les autres ressources comme le mercure, les gemmes, ou encore le souffre ont plus ou moins d’importance en fonction du bastion que l’on a choisis d’incarner.

Il existe également beaucoup d'autres lieux à visiter que je vous laisse découvrir...


Le bastion Nécropole, où tous les bâtiments sont construits.

Il existe huit sortes de bastion dans le jeu.
Dans la catégorie des gentils, nous avons le Château, demeure des chevaliers et autres archers et bastion officiel d’Erathia. Nous trouvons également le Rempart, la patrie des Elfes du royaume d’Avlee, et la Tour, peuplé de magiciens de Bracada.

Les territoires neutres sont symbolisé par la Forteresse avec ses créatures des marais de Tatalia, le Bastion habité par des peuplades de barbares de Krewlod, et le Conflux apparut dans l’extension Armageddon’s Blade qui permet de recruter des créatures Elementaires.

Enfin, les méchants sont terrés dans les bastions Hadès, habitat de démons et de diables repoussants et formant le royaume d’Eofol. Il existe également des tunnels sur plusieurs kilomètres ou les bastions Donjon, qui forment le royaume de Nighon, permettent de recruter entre autre le célèbre et puissant Dragon Noir. Enfin, le bastion Nécropole est celui des morts vivants du royaume de Deyja.

Sachant qu’il existe 7 créatures à recruter dans chacun des 9 différents bastions disponibles, cela fait un total de 63 créatures qui peuvent se charcuter sur le champ de bataille ! Et je parle de 63 créatures bien différentes, aux forces et aux faiblesses (symbolisé par des points d’attaques et de défenses) différente. Rajoutons à cela un système d'upgrade de chaque créatures et cela fait un paquet de monde...

Et nous touchons du doigt la première qualité complétement hallucinante du jeu : même si cela fait beaucoup de monde, le jeu est parfaitement équilibré. En gros il est toujours possible de s’en sortir avec tel ou tel bastion.
Avec un petit bémol cependant : ne prenez jamais le bastion Forteresse. Les créatures des marais sont lentes, pas très offensives et moches. C'est le seul petit déséquilibre du jeu... rien n'est parfait.

Il faut également savoir que si l’on prend un bastion de l’ennemi, on peut recruter ses créatures : une armée complètement hétéroclites de morts vivants et de chevalier est possible, même si cela entraîne certain malus sur le champ de bataille.
Le héros en lui-même ne combat jamais. Cependant, sur le champ de bataille, il peut lancer des sorts. Et là encore, il y en a un paquet, dont certain extrêmement utile, d'autre carrément ravageurs.
Il m’est déjà arrivé de faire tourner à mon avantage une bataille qui semblait perdu d’avance grâce à des sorts très pratiques. Ces retournements de situation sont mêmes communes pour un joueur qui a un minimum d’expérience.


Les sous sols d'Erathia ou trône un bastion Donjon

Celui-ci possède également des compétences comme l’attaque ou la défense, qui se rajouteront à l’attaque et à la défense de TOUTES les créatures qu’il emmène sur le champ de bataille. Ces compétences peuvent être augmentées en visitant différents lieux sur la carte. Il m’est déjà arrivé plusieurs fois de me retrouver dans une bataille avec des créatures assez faible à la base mais, avec un héros surboosté en attaque et en défense, celles ci devenaient des vrais machines de guerre. Effet de surprise garantie.

Les héros peuvent également ramasser différents objets sur la carte ou récupérer des objets sur les héros adverses vaincus. Ceux-ci peuvent avoir des particularités vraiment différentes et peuvent, encore une fois changer le court d’une bataille ou même carrément le court entier d'une partie.

Citons enfin rapidement un système d’expérience du héros basé sur ces victoires au combat : celui ci, de niveaux en niveaux, apprendra de nouvelles compétences qui peuvent carrément augmenter le nombre de créatures recrutable dans son bastion, sa force, augmenter son déplacement par jour... bref, encore une fois, cela peut changer le court d'une partie.


Le bastion Tour : un havre de paix.

Les différentes campagnes solo du jeu sont elles aussi parfaitement réalisé, avec une histoire excellente pour peux que l’on rentre dans l’univers complexe du jeu. Elles permettent de prendre le rôle, tour à tour, des différentes forces du bien ou du mal dans les guerres du royaume d’Erathia et d’incarner les plus nobles comme les plus maléfiques héros.

Les graphismes :

Alors là, on va aborder, encore et toujours, un point fort du jeu. En fait, à y réfléchir, je ne voix que des points forts à ce jeu…

Les graphismes, en 3D isométriques, sont de toute beauté, colorés, magnifiques. Ce qui frappe le plus c’est l’énorme quantité de détails que les décors offrent : des montagnes mystérieuses, des clairière remplis d’objets magiques mais gardés par de puissantes créatures… de ce point de vue, je trouve que le jeu n’a pas vieilli d’une ride, ce qui est un véritable tour de force. Le tout reste encore extrêmement cohérent et magnifique.

Le graphisme des bastions est lui aussi magnifique. Ils reconstituent une grandeur épique et collent parfaitement aux alignements de ceux-ci. Très lumineux pour les bastions de gentils, ils sont carrément sombres et glauques pour les bastions des méchants.


Une contrée sous la neige.

La musique :

La musique du jeu est encore un modèle du genre : discrète, voir sombre, sur la carte principale en fonction du type de terrain où l’on se trouve (souterrain, neige, foret, prairies…), elle devient sauvagement tribal sur le champ de bataille.

Dans les bastions, elle est carrément épique : le héros recrute ses créatures et va faire couler le sang en Erathia. Elle colle parfaitement, elle aussi, à l’univers du bastion : sombre et insidieuse pour le Donjon, comme ses créatures qui attaquent de loin ou frappe rapidement sur le champ de bataille, elle devient très calme et sereine lorsque l’on pénètre dans le bastion Tour, remplis de magiciens oeuvrant pour le bien et l’harmonie. Un délice auditif.

Une fois le jeu installé, allez faire un petit tour dans le dossier de celui ci, une surprise vous y attendra. Toute les musiques du jeu sont au format MP3... de quoi faire chauffer votre lecteur audio.

Mon avis :

Ce jeu est donc d’une profondeur et d’une richesse hallucinante, tout en étant vraiment facile à prendre en main. Les différentes nuances du jeu arrivent au fur et à mesure, tout est clair et parfaitement expliqué. C’est un modèle du genre.

Cette profondeur se traduit par des qualités inébranlables. La stratégie pour défaire ses ennemis peut être très varié : certains préférerons rusher avec des créatures et des héros faibles, d’autre booster leur héros même si sont armée n’est pas quantitativement importante, d’autre encore se retrancherons dans leurs bastions en attendant d’être un vrai grobill avec une armée de plusieurs milliers de créatures… dans ce jeu, tout est possible, et surtout tout peut marcher.

Le plus impressionnant vient sans doute des renversement de situation en pagaille au sein d'une partie : même un héros avec une forte armée peut perdre en quelques jours tous ces bastions s’il n’a pas répartie ses troupes comme il faut. Il faut être véritablement visionnaire et trouver le moyen d’espionner l’ennemi, de jauger les forces en présence et de fortifier ses positions, surtout quand le royaume du joueur se compose de nombreux bastions.


Les territoires d'Eofol, parsemé de lave en fusion

Que dire, à la fin d’une partie, d’un combat serré qui peut durer sur la longueur ou plusieurs centaines, voir milliers de créatures s’affrontent dans un ultime combat ? Une tension, après plusieurs heures de jeu, est palpable, les sorts palpitent et les créatures se déchirent. Un véritable bonheur.

Il faut alors faire preuve d’un sens tactique à toute épreuve, se débarrasser des créatures les plus mortels, de les immobiliser par des sorts ou encore de fuir comme un lâche face à une bataille perdu d’avance. Il est même possible de payer au prix fort la reddition de son armée pour éviter que l’adversaire ne la mette en charpie.

Même si le jeu semble parfait, il y a quand même un défaut : il est dangereusement chronophage. New World Computing arrive tellement bien à nous plonger dans l’univers du jeu que l’on ne voit plus le temps passé. Combien de nuits ai-je passé sur ce jeu parce que « je viens de perdre un bastion il faut que je le récupère et en même temps je vais aussi en profiter pour que l’ennemi, qui me donne carrément du fil à retordre, rampe à mes pieds » ?

Qu’en est il aujourd’hui ? Facile : le jeu n’a pas perdu de ses qualités, ne semble même pas souffrir du poids des années. Seulement, le trouver à présent en français devient vraiment difficile. Pour profitez pleinement du jeu, je ne saurais que conseiller Shadow of Death, qui regroupe le jeu original et l’expansion Shadow of Death, ainsi qu’Armageddon Blade, l’autre extension officiel.

Celles-ci rajoutent des campagnes franchement indispensable (je fais encore des cauchemar de la campagne Pourfendeur de Dragons d’Armageddon Blade…) et rallonge la richesse du jeu avec des sorts et des objets en pagaille, ainsi que de nouveaux type de terrains…

La durée de vie de tout ça frise l’éternité (oui bon là j’exagère). Rien que pour finir les campagnes d’Heroes III et d’Armageddon Blade il m’a fallu des heures que je n'ose à peine additionner… Et je n’ai jamais faite celles de Shadow of Death, même si cela n’est que parti remise…

Rajoutons à cela des dixaines et des dixaines de scénarios indépendants et vous voila avec des années de jeu.

En bref : c'est du très bon, du lourd, mangez-en.

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... et l'homme inventa la N64 portable.


Rudolf-der-Erste
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De : Strasbourg

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Posté le: 2010-04-25 02:33
Aaah! Je suis vraiment content qu'un Groblog ait été créé pour les jeux PC, et chouette premier billet pour un jeu que je ne connais pas (ainsi que la série entière). Moi je ne suis pas un joueur PC pur jus, j'ai surtout joué sur consoles, mais ces dernières années j'ai découvert le jeu PC avec une certaine joie. Mais j'ai toujours l'impression que les PCistes sont trop "ermites" et cloisonnés entre initiés, qu'ils ont du mal à (ou bien ne veulent pas) communiquer leur passion aux gens prophanes. En plus ça tombe bien car j'ai acheté Heroes of Might & Magic III (en édition complète avec ses extensions) il y a quelques mois sur gog.com (ainsi que Gothic 1, Duke Nukem 3D, Sanitarium et Under a Killing Moon) en profitant de leurs soldes temporaires de Noël, mais je n'y ai pas encore touché. Cela dit, c'est un jeu que j'ai vraiment envie de faire et je le ferai quand l'envie et l'occasion me viendront. Les images que tu montres sont très jolies, ça me plaît.

En tout cas, je vais suivre ce groblog avec beaucoup d'intérêt, j'ai des tas de choses à découvrir.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois


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Niloc-Nomis
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Joue à Dishonored (One X) / Metro 2033 (Switch)

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De : Ferté sous Jouarre

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Posté le: 2010-04-25 09:26
Rhôôô super un nouveau grosblog, et sur les PC en plus, domaine que... heu... je ne connais pas.
Tu comptes un nouvel abonné!

Elles sont hypnotisantes ces captures de HMM3, les vues des cités surtout, on dirait des collages. Ca fait très artificiel et très beau en même temps.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!


Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

Inscrit : May 02, 2007
Messages : 7781
De : Thionville

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Posté le: 2010-04-25 09:44
Génial ! Merci Thanatos de te lancer là dedans. Et de quelle manière !
Je pense qu'on peut reprendre ton post tel quel et en faire un article sur le site, il y a largement de quoi.
(ça n'existe plus les "Jeudi Découverte" ou certains posts très détaillés à propos d'un jeu étaient publiés en tant qu'articles sur le site ? Parce que là on en a un beau !)

Comme Niloc, je trouve les screens de Heroes 3 fascinants, surtout celui de la Necropole. La série je la connais par son 2ème épisode que j'avais eu "gratos" sans pour autant pirater. En effet un magazine français dont j'ai oublié le nom s'était trompé et l'avait mis sur son CD au lieu de la démo jouable. Sympa la démo
J'ai retrouvé ce Heroes 2 avec beaucoup de plaisir il y a quelques semaine en rachetant un vieux Mac G3 (il était installé dessus) mais je n'ai pas eu le temps de faire plus qu'une partie.

Sinon, ce blog va m'apprendre plein de choses car j'ai laissé un peu le PC de coté dans ma culture video-ludique. Déjà j'y suis venu en trainant les pieds vers 1994 pour une simple et unique raison : Lucasart ne sortait plus ses jeux sur Amiga. L'Amiga (1200) me suffisait alors amplement pour tous mes besoins micro. J'ai donc acheté un P133 avec DD de 1go juste pour jouer à Sam et Max et Full Throttle ! J'ai aussi joué aux autres jeux de cette génération, mais ensuite j'ai laissé tomber à cause des bugs, des patches, des jeux non-finis et surtout du besoin d'upgrader sa machine à chaque sortie de jeu AAA. Donc en 1999, date de la sortie de Heroes 3, le PC ne me servait déjà plus que pour l'émulation ...

  Voir le site web de Sebinjapan
Vakoran
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Joue à Monster Hunter World, SMB Wonder

Inscrit : Apr 23, 2008
Messages : 947
De : Pertuis

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Posté le: 2010-04-25 11:54
Je suis toujours d'accord avec Seb, et en général, il me devance... Je confirme : ce post peut être repris tel quel en article du site, tant il est complet, bien écrit et passionné. Un vrai plaisir !

J'avais passé un peu de temps sur Heroes of Might and Magic 2, du coup les éléments de gameplay dont tu parles me sont assez familiers, et il faudrait que j'essaie cet épisode, il a l'air très prenant, en effet... Encore un jeu à ajouter à ma "to do" list !

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Thanatos
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Posté le: 2010-04-25 17:46
Eh bien pour un premier post ca fait plaisir ! Merci pour vos compliments.

Je ne suis pas contre transformé mon post en article même si je ne le trouve pas si bien écrit que ça... La décision ne m'appartient pas, ce n'était pas mon but à la base.

Heroes III est vraiment pour moi le meilleur opus de la série, même si j'ai également beaucoup joué à Heroes II. Il reprend toute les qualités de son prédécesseur avec des graphismes améliorés, plus de villes, plus de monstres, plus d'artefacts, plus de tout. Du coup, pour moi, cet opus est supérieur à son ainé.

Effectivement les villes ressemblent à du collage, c'est assez étrange mais je trouve cela également très beau. C'est aussi la force d'Heroes III : une identité visuel très forte, tant au niveau des créatures, de la carte ou des villes. C'est une osmose que j'ai rarement vu dans d'autre jeux de stratégie, la sensation que rien n'est de trop, que tout colle parfaitement...

Afin d'enfoncer le clou voici la musique d'une Nécropole :


Simply Smackkk
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Posté le: 2010-04-25 19:46
Oui, oui, oui!


Je ne suis pas trop PC, je déteste batailler pour qu'un jeu se lance bien (Divine Divinity, Taito Legends 2, je pense à vous) mais j'ai quelques souvenirs mémorables de jeux qui le sont tout autant. Fallout 2 notamment mais aussi Heroes of Might & Magic III!

J'ai découvert la série avec le II, qui fut d'ailleurs l'un de mes tous premiers jeux PC, ce qui ne me rajeunit pas. Comme tu l'as si bien dit, c'est un jeu chronophage à cause de son contenu mais aussi du plaisir à y jouer. Très tactique, chaque tour réserve son lot de surprises et de moments forts. Il faut veiller sur ses forteresses, ses héros, ses troupes, ses ressources, sans que cela ne soit pas non plus rébarbatif.

J'ai aussi de bons souvenirs de parties multijoueurs. Mais à cause du tour par tour, d'attendre que les autres aient finis leur tour, c'est un poil moins excitant. Du coup, on alternait entre HMMIII et la GameCube à l'époque.

Heureusement que je n'ai plus le jeu, sinon je l'aurais relancé, et on n'aurait pas pu me décoller de mon PC ce soir, tellement tu m'as donné envie d'y replonger.


Je n'aurais certainement pas le même passif avec les autres jeux que tu vas présenter Thanatos, mais au moins cela me permettra de découvrir d'autres jeux.
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Sur SensCritique
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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

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De : Toulouse

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Posté le: 2010-04-26 13:50
Belle initiative que ce blog. Je joue plus du tout sur PC, à part un petit UT, ou un brood à l'occasion. Mais à l'époque où je jouais un peu plus j'aimai bien les heroes of m&m.

D'ailleurs j'étais persuadé d'avoir arrété avec le 3, mais en fait ça doit être que le 2. J'aimais bien les heroes mais je suis jamais allé au bout. Le 1 est sympa mais les tours du CPU sont en temps réels, donc super long
Le 2 ça allait mieux, mais bon sang que ce jeu est dur. Tu crois avoir une amrée de tueurs avec moultes dragons tout ça, paf un pauvre éclair ennemis et bye les dragons
Je l'ai toujours trouvé deséquilibré.

D'ailleurs en voyant les screen je me demande si c'est pas ma passion pour warcraft puis starcraft qui m'ont fait définitivement abandonné les heroes. Parce que bon on retrouve tous les éléments sauf le tour par tour. Et puis avec 4 zealots, 2 dragoons et 1 templar, j'arrive à exploser des troupes supérieures en nombre. La joie du temps réel o/.

En tout cas bel initiative, continue
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Kimuji
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Joue à Pillars of Eternity

Inscrit : Jul 04, 2005
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Posté le: 2010-04-27 12:26
Pour ne pas dépareiller, et comme en général il faut 15 compliments pour annuler une mauvaise parole autant ne pas se retenir, excellente initiative pour un support pas toujours très évoqué malgré son énorme ludothèque. Des Might&Magic je n'ai essayé que les Rpg et pas les "Heroes" tournés vers la stratégie j'ai toujours cherché par quel épisode commencé.

Vovo
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Joue à ---===AIRMECH===--- Herzog Zwei is not dead !

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Messages : 3029
De : chez moi.

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Posté le: 2010-04-27 13:21
Excellent Thanatos, ce grosblog démarre fort
Avec tous ces post de compliments tes chaussettes vont se transformer en bas résilles !

Marrant quand même comme ce type de jeu constitue un genre presque à part entière.
New World Computing aillant développé dans son passé d'autres jeux proposant la même approche.
Parceque, quand je regarde un Heroes of Might & Magic, son air de déja vue me ravive les souvenirs de parties sur King's Bounty.
Bigre, déja presque vingt ans le bousin .

Par ailleurs Gpotatoes dispose d' un jeu par navigateur depuis peu, qui reprend les ficelles de ce genre.
Castle of heroes de son nom.



Edit : ah ben, apres quelques recherches sur les jeux développé par cette société; il s'avère que King's Bounty, à par les HM&M, soit le seul autre jeu qui repose sur ce type de gameplay.
Qui plus est, il est considéré comme le précurseur des HM&M
J' ai encore perdue une bonne occasion de me taire moi
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oncle Martin
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Joue à Starcraft 2/DOTA

Inscrit : Jan 29, 2007
Messages : 370

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Posté le: 2010-04-27 14:02
Moi aussi je te fait mes compliments. Traiter des jeux PC c'est une bonne idée et tu a très bien parlé de Heroes3.
Perso j'y ai beaucoup joué et j'ai fini toutes les campagnes de la version de base. Je n'ai pas les extensions. J'avais tenté de les avoir mais je n'arrive pas à les trouver en magasin. A une époque la version de base du jeu avait été rééditée mais sans les extensions.
A la même époque, j'avais joué à M&M6 et 7 et j'aimais bien que les scénarios se passent dans le même univers et que l'histoire se suive.

D'autre part, j'ai aussi beaucoup joué à HM&M4. Je dois être une des seules personnes au monde à l'avoir aimé. Je préfère même peut-être l'épisode 4 au 3.

Thanatos
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Posté le: 2010-05-04 00:13
Vraiment, merci beaucoup pour tous ces compliments ! Cela fait plaisir de voir que ce grosblog vous intéresse. Mes chaussettes sont toutes décousus. Je vais porter réclamation

Effectivement, HOMM4 est vraiment particulier dans la série. Personnellement, et comme beaucoup de fan, je ne l'ai vraiment pas aimé. Je l'ai trouvé déséquilibré, graphiquement pas terrible, avec des idées parfois très bonne mais aussi parfois très mauvaises.

New World Computing a au moins essayé de se renouveler, voir même de reprendre les bases du gameplay, c'est tout en sont honneur. Malheureusement, personnellement je pense qu'ils ont complétement raté leur coup.

Pour revenir à King Bounty, il s'agit effectivement pour beaucoup de HOMM 0. Il pose certaines bases sur lequel va se construire, par la suite, la série.

Quand à la comparaison entre Starcraft, Warcraft et HOMM, je ne trouve pas du tout que le gameplay au tour par tour se rapproche de celui du temps réel : alors que le second genre demande rapidité et micro gestion, le premier permet un temps de réflexion important et des parties beaucoup plus tactiques (mais aussi beaucoup plus longues). Ce sont pour moi deux manières de jouer vraiment différentes.

Je double post (j'espère que j'ai le droit ) a présent pour vous présenter un autre jeu : Jazz Jackrabbit 2.
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Thanatos
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Posté le: 2010-05-04 00:26
Jazz JackRabbit 2



Développeur : Epic MegaGames
Editeur : Gathering of Developers (GoD)
Année : 1998

Introduction

Il y a des genres que le PC n’a jamais véritablement exploité a fond, alors que ces mêmes genres étaient plus que répandus sur consoles. Evidemment, les deux supports sont bien différents et certains genres ont connu leurs heures de gloires uniquement sur l’un ou sur l’autre.
Si je vous demandais de me citer ne serais ce que trois jeux de plateformes sur PC de la qualité de jeux de plateforme 16 bits, avec des couleurs chatoyantes, une bonne jouabilité et des musiques de qualités, je suis sur que vous donneriez votre langue au chat. Je ne pourrais, pour ma part, ne vous en citer qu’un : Jazz Jackrabbit 2. Et ce n’est pas un chat mais un lapin.

Le développeur de ce jeu n’est autre qu’Epic MegaGames, plus connu aujourd’hui sous le nom d’Epic Games et créateur de deux séries à succès : Unreal et Gears of War. Autant dire que face à ces deux mastodontes, Jazz Jackrabbit 2 est complètement méconnu. Je répare aujourd’hui l’injustice. Ce titre cache en effet un jeu qui n’a pas à rougir face à ces consorts sur console.

Epic MegaGames à également développé One Must Fall 2097, un des rares jeu de baston soigné sur PC. Je vous en reparlerais un jour, promis.

La (non) histoire

Jeu de plateforme et scénario développé sont souvent une antithèse qui se vérifie sur la plupart des jeux du genre. Ce n’est pas gênant, l’important étant la jouabilité, le « fun » à l’état pure. Quelle importance que Mario doit sauver une princesse, un champignon ou sa grand-mère à l’hospice ? Jazz Jackrabbit 2 ne fait pas exception à la règle. Amoureux de suspense et de scénario à la Hitchcock, passez votre chemin.

Voici le prétexte pour sauter partout et dégommer tout ce qui bouge : Jazz, un lapin vert, doit poursuivre à travers le temps une tortue nommé Shell Devan. Un lapin qui court après une tortue ? Jean de la Fontaine y serait pour quelque chose ? Toujours est il que ce méchant Shell à prévu de se marrier avec Eva : il nous faut donc récupérer l’anneau qui scellera l’union.

Vous l’aurez deviner : Eva ne veux pas se marier avec cette méchante tortue mais bien avec Jazz. Notre quête est donc des plus nobles, nous devons aider ce lapin à chasser cette tortue de sa vie.

A ce stade de l’article, vous vous dites certainement la même chose que moi : c’est complètement débile. Et le jeu suit la même veine.
Au programme, nous avons le choix d’incarner Jazz ou son frère Spaz. Ces deux là sont née de la dernière pluie et n’ont jamais inventé le fil à couper le beurre, encore moins l’eau chaude. Rien que leur tête ou leur façon de se mouvoir à l’écran rassure le joueur sur leur état mental. En bref : neurones et lapins ne sont pas compatibles dans ce jeu.


"Vivre dans un donjon..."

Le contexte est posé, l’aventure peut commencer.

Le gameplay :

Nous avons donc ici à faire au plus traditionnel jeu de plateforme qui soit. Jazz et Spaz se contrôle de la même manière même si les deux rongeurs ont chacun un saut et un coup (de poing) spécial. Pour le saut, Jazz peut faire l’hélicoptère avec ses oreilles et atterrir plus doucement que Spaz, expert pour sa part au double saut.
Ils peuvent également frapper leurs ennemis avec leur point, même si leur arme principale et privilégiée reste le blaster.


Lorie face à une méchante tortue

Je n’ai jamais compris le mot « blaster » mais il me semble tout indiqué pour qualifier l’arme à feu des lapins : ils peuvent tirer avec ces choses des missiles, des flammes, des balles, des balles réfrigérantes, des faisceaux lumineux, a condition de trouver les munitions adéquates dans les niveaux. En tout il y a une dizaine de tirs différents, et parfois très dévastateurs, ce qui est bienvenu face aux armées de Shell Devan.

Notons qu’une extension sortie peu après le jeu original et nommé The Secret Files amène un troisième personnage, Lori, la sœur des deux autres. Décidément, c’est une affaire de famille. Pour un peu on se croirait dans une mafia adoratrice de carottes.

Lori est donc une lapine tout ce qu’il y a de plus sexy qui se contrôle a peu près comme Jazz. Outre cet apport, The Secret Files permet également de jouer à des niveaux longs et inédits.


Jazz en promenade dans la forêt

Ces niveaux et les décors rappellent d’ailleurs l’heure de gloire des jeux de plateformes 16 bits. Ils sont fins, détaillés, vraiment agréables à regarder. Même si les canons du genre peuvent détrôner Jazz Jackrabbit à ce niveau, ils ont en plus une identité assez particulière que j’apprécie vraiment. Je dirais qu’il représente bien le mix qu’est Jazz JackRabbit : à mis chemin entre la plateforme PC d’antan et la plateforme console. Tout le monde y trouve son compte.

De plus, les décors sont très différents les uns des autres : on aura le loisir de jouer dans des forêts, des villes, des maisons hantés, dans la jungle, dans des cavernes, ou encore dans le monde d’Alice au Pays des merveilles. En un peu plus déjanté.

C’est effectivement la force de ce jeu : sont humour. Rien ne se prend au sérieux. Vous pourrez croiser des tortues déguisées en ménagères, des espèces de lapins squelettes, des fantômes tout droits sortis de Casper ou encore des limaces qui plongerons nos lapins dans des hallucinations sous acides. Le nombre d’ennemis est tout a à fait honorables et change en fonction des décors. Ainsi, la monotonie que l’on peut ressentir parfois en jouant à un jeu de plateforme ne se pose pas ici.


Le lance flamme destructeur

Outre tout cela, on aura le loisir de récolter des diamants qui feront monter notre score, ou encore de la nourriture. Ces lapins sont en plus goinfres.
Le fait de manger pourra, au bout d’un moment, vous donner une dose énergétique appréciable qui vous rendra invincible pendant un court laps de temps.

Énergique, le jeu se pose également là. En fait, pour moi, Jazz Jackrabbit est à la croisée d’un Mario et d’un Sonic avec un zeste d’Earthworm Jim. Pour le premier, on retiendra l’exploration, qui peut être très poussé dans certains niveaux. Ceux-ci sont complètement alambiqué, parfois même incohérents au niveau de leurs structures mais admirablement bien pensés. Celui qui veut y découvrir toutes les caches et les passages secrets en a pour un bon moment.
Jazz Jackrabbit emprunte au second sa rapidité. Après tout, un lapin, ça court vite, et ceux-ci ne sont pas en reste. Certains niveaux sont pensés pour être traversé d’une traite, même si le choix sera toujours laissé au joueur de jouer comme il le souhaite.


Lorie en plein film d'horreur

Enfin, l’animation et l’humour sont de la qualité d’Earthworm Jim, sans pour autant lui emprunter son gameplay que j’ai toujours trouvé assez rigide ni sa difficulté éhonté.

Le seul problème que l’on peut avoir avec ces crétins de lapins c’est leur faculté à glisser. Il s’agit d’un défaut qui peut s’avérer majeur lors de certaines phases de plateforme assez complexe ou je me suis arraché les cheveux. Il fallais bien un défaut, rien n’est parfais.

La difficulté est cependant assez bien dosée et malgré les prises de tête citées plus haut, le jeu peut se torcher rapidement. Celle-ci est très progressive et reste dans le juste milieu : ni trop facile, ni trop dure. Un régal.

Outre les aventures de Jazz, Spaz et Lorie à travers le temps, il existe plusieurs modes multijoueurs : coopération dans les niveaux (deux lapins qui dégomment tout en même temps, c’est encore plus marrant), des affrontement sanglant dans de grands niveaux pour récupérer un maximum de diamants… J’ai peu joué au mode multijoueur mais, dans mes souvenirs, ils est très fun et propose des challenges très variés. Une rareté à ce niveau pour un jeu de plateforme 2D.


Ce lapin respire l'intelligence...

Enfin, le jeu fait des références de très bon goût en pagaille : Retour vers le Futur, Doom, Prince… nous voila plongé dans la culture des années 80.

La musique :

Une atmosphère déjanté, un très bon gameplay malgré ce problème de savon sous les pieds de nos lapinous, qu’en est il de la musique ?
Evidemment, elle est très bonne. Assez électro, elle est parfaite dans cette ambiance énergique, voir électrique où évoluent nos lapins. Celles-ci sont également très bien adaptées aux niveaux où évoluent les lapins. Mention spéciale pour la musique « maisons hantés », ma petite préférée. Allez, bande de petits veinards, vous avez de la chance, la voici :



Sur la BO, cette musique s’appelle d’ailleurs Jazz Belmont, en référence à Castelvania.

L’homme à l’origine de ces petits morceaux électro frais et sympathiques se nomme Alexander Brandon qui a composé, entre autre, les musiques de la série Unreal (les musiques d’Unreal Tournament sont des bijoux électro-rock), Deux Ex, Neverwinter Night 2… une carrure en somme.

Encore une victoire de lapin sur ce côté-là.

Mon avis :

Jazz Jackrabbit restera pour moi une référence dans le jeu de plateforme malgré de petits défauts parfois énervants. Il a le mérite de proposer un bon gameplay, fun, maniable, équilibré à une époque ou le jeu de plateforme 2D sur PC était en déclin.
Ce jeu vient donc combler un vide très appréciable. Il est parfait pour de courte cessions, histoire de se détendre en rentrant du boulot. En effet, le système de sauvegarde permet sauvegarder à chaque niveau, décomposé eux même en chapitre indépendamment jouables.
Il a très bien vieilli et reste tout aussi beau aujourd’hui, avec un petit côté retro vraiment appréciable.


Spaz n'est pas un lapin frileux

Le meilleur est pour la fin : on peu facilement le dénicher sur les sites abandonware les plus connus et il tourne parfaitement sur Windows XP (je ne sais malheureusement pas pour les autres système d’exploitation). Je conseillerais de jouer à The Secret Files, la version la plus complète du jeu où Lorie comble le manque de féminité lapinesque.

De la plateforme classique, certe, mais qui emprunte aux meilleurs du genre et qui garde une efficacité redoutable. Ce jeu n’est pas une révolution mais entretient le mythe.

Je ne dirais qu’une chose : il serais stupide de s’en priver…




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Sebinjapan
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Posté le: 2010-05-04 12:56
Merci pour ce post très détaillé à propos de Jazz 2. Je connais la série de nom mais ne m'y suis jamais essayé. Je suis surpris par la présence d'un mode coopératif, c'était vraiment pas courant dans les jeux de plate-forme.
Comme c'est de l'abandonware et que ça tourne sous XP, je pense que je vais l'essayer dès que possible, ta description m'a bien donné envie d'y jouer (et encore : je lis ça au boulot et les images ne s'affichent pas ^^)

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Posté le: 2010-05-04 20:43
Haaa, Jazz JackRabbit 2, j'en ai déjà entendu parler mais je me suis toujours demandé ce qu'il en était vraiment. Merci d'avoir éclairé ma lanterne, ce jeu a vraiment l'air bien, ça donne envie.
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Posté le: 2010-05-04 23:21
Groblog impressionnant qui commence très fort avec deux GRANDS classiques du PC. Bravo !
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Posté le: 2010-05-05 09:31
Je connais un peu ce Jazz JackRabbit pour y avoir joué avec ma frangine à l'époque, mais nous n'avions que le clavier pour jouer... C'était loin d'être évident ! Du coup ça a gommé quelque peu ses qualités au niveau du Gameplay, mais ne nous a pas empêchés d'apprécier le style graphique et l'ambiance générale du jeu.

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Chipecci
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Posté le: 2010-05-05 14:01
Je n'ai jamais joué à celui-là mais je me souviens d'avoir reçu, en cadeau avec un magazine, un petit jeu complet sur le thème de Noël faisant office de démo de Jazz Jackrabbit (1 ou 2 ?), un peu à l'instar du jeu gratuit Christmas Nights. Je l'ai terminé des dizaines de fois.

IsKor
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Posté le: 2010-08-11 21:57
Hop, un abonné de plus.
Je suis venu sur le tard à HoMM3, mais ça a été une vrais histoire d'amour fulgurante... Il a même été source de mon premier gros carton en voiture: je pensais à ce que je pouvais faire et tout, et j'ai planté ma voiture dans celle de devant...
HoMM3 est vraiment un EXCELLENT jeu, je n'ai retrouvé son esprit que dans le tout dernier de la série

Pour Jazz, j'ai appris beaucoup de choses, puisque je n'ai jamais joué à un jeu de plateformes sur PC, n'ayant pas de manette PC, je trouvais ça très dur de jouer à un platformer sur clavier


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