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Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Encore des cartes dans ses manches![]() En effet, celui-ci applique pour notre plus grand bonheur le système bien connu de la sauvegarde réutilisable. Terminez le jeu une fois, et vos longues nuits blanches s'en trouveront récompensées par la possibilité de le refaire une seconde fois avec le garage que vous aviez à la fin de la première partie (un garage malheureusement considérablement réduit selon toute vraisemblance). Ces capacités accrues vous permettront alors d'avoir de meilleurs résultats lors des différentes missions, vous donnant même accès à des exploits optionnels impossibles à première vue. C'est ainsi, en faisant des choses que vous n'aviez pas faites le première fois, que vous changerez radicalement le cours de l'histoire, modifiant par là même plus de la moitié des missions précédemment parcourues avec de nouveaux personnages, ennemis et décors. Il vous faudra bien plusieurs parties pour accéder aux robots les plus puissants du jeu, et de vos résultats/décisions dépendront par exemple la disponibilité ou pas des personnages de Gundam Wing et de leurs Mechas. Arme fatale pour fou de leveling !Il est temps à présent de s'attarder un minimum sur l'aspect le plus obsessionnel du jeu après une première partie terminée. Celui-ci possède en effet un système de fusion/création de robot qui ne sera généralement accessible que lors d'une seconde partie au garage bien rempli. Après chaque mission terminée, comme dit précédemment, le joueur se verra proposer d'enregistrer ses robots pour la fabrication de masse ou pas. Un choix pertinent puisqu'un robot enregistré, s'il pourra être dupliqué à l'infini, se verra fermer la porte d'un lieu pour le moins divin, le laboratoire de recherche de SD Gundam. Celui-ci permet, grâce à une mécanique de combinaison de créer des Mechas normalement inaccessibles dans le jeu, voire à posséder machiavéliquement quelques robots prestigieux de l'histoire dont on n'aurait jamais espéré mener un régiment. Le cercle vicieux, ou vertueux selon le temps que l'on peut y accorder, se referme alors définitivement sur le joueur ambitieux, désireux d'afficher une formation quatre étoiles. Quoi de plus agréable en effet que de ne plus avoir sous les yeux que les boss du jeu, les Gundams les plus avancés et autres prototypes de mechas secrets défense dans sa partie. Assurez vous qu'une fois ce rêve exaucé, le visionnement des séquences en 3D deviendra un spectacle aussi jouissif et spectaculaire que possible. Le coût d'un tel fantasme est cependant loin d'être négligeable. Cette ambition démesurée vous entraînera dans une course de plusieurs dizaines d'heures où les captures de robots ennemis seront essentielles, de même que l'entraînement systématique des nouvelles recrues (Imaginez ô combien il est délicat de pratiquer le leveling de bleus inexpérimentés dont la moindre audace se soldera par une mort définitive). Il est jouissif de parvenir à débloquer le premier boss du jeu, illustre antiquité mécanique de la première série de gundam après avoir fait évoluer quelques sbires ennemis qui n'avaient l'air de rien. Toute aussi sublime sera votre surprise devant la résultante inespérée d'une union de vieux gundams terminée en Strike Gundam de la dernière série en date ou en Gundam Belphegor au nom si véloce. C'est cette possibilité d'acquérir des monstres d'un charisme au-delà de nos espérances qui devient le moteur de longues nuits passionnées, beaucoup plus enivrantes et, surtout, bien mieux récompensées que dans un Final Fantasy X, par exemple, pourtant réputé roi sur ce versant. Le jeu se transforme alors en un véritable petit Gran Turismo de la chevalerie de chrome et pousse notre fétichisme échappatoire dans ses retranchements les plus délicieux. Toute fois avant de vous réjouir d'une multi-récidive de SD Gundam, ne pensez pas que le jeu devienne ultra facile avec vos robots et leurs levels en avance... Il faut d'abord comprendre que s'ils seront en effet très très puissants (pour peu que vous ayez fait une partie excellente précédemment), les statistiques de vos personnages devront, elles, suivre le cours contraignant de l'histoire du jeu. Mais pour mieux saisir l'importance des stats des personnages, il est temps de s'étendre quelque peu sur la fameuse partie gestion de SD Gundam. Let's make a pro robot team![]() La phase gestion se présente sous la forme d'une interface très design. Menus animés et illustrations à gogo seront vos compagnons dans de longues minutes d'amélioration, d'organisation et de customisation de vos nombreux mechas. Les menus principaux en sont en anglais, mais ne vous y trompez pas, vous devrez venir à bout d'une armada de kanji barbares pour influer de quelque manière que ce soit sur votre formation. Au final ce n'est vraiment pas compliqué et ça en vaut définitivement la peine. ![]() Le premier menu, Group Regiment, vous offrira la possibilité de créer vos équipes. Celles-ci se composent d'un vaisseau Mère et de son équipage, puis de 1, 2 ou 3 équipes de 3 robots (parfois 4). La première difficulté du jeu viendra du fait que les capacités de chaque chaînon de votre armée dépendront des pilotes que vous y incorporerez. Vous disposez ainsi de trois listing sous forme de tableau de vignettes, un pour vos personnages, un pour vos robots et un pour vos vaisseaux. Il sera possible d'accéder indépendamment à ce bestiaire en sélectionnant le deuxième menu de l'écran d'accueil, Unit/Character List. Ces trois listes peuvent chacune être organisées selon différents critères en appuyant sur start. Cette option sera vitale quand il s'agira de définir à quel personnage adjoindre quelle fonction. ![]() ![]() Sur le premier écran, on attribue des vaisseaux mères à des groupes. Ici le premier et unique vaisseau contient 2 equipes. Sur le deuxième, on peut attribuer des pilotes à des postes dans des equipes, puis leur attribuer des robots. Les personnagesIls sont quasiment tous issus de séries et sont d'une notoriété suffisante pour peu que vous soyez un minimum acclimaté aux us et coutumes des Gundam. C'est étonnamment de cette ressource que vous manquerez le plus au long du jeu, car un vaisseau bien équipé nécessite 5 ingénieurs/pilotes de qualité, plus 6 pilotes de robots (pour le premier disponible dans le jeu en tout cas), ce qui nous fait 11 personnages pour une flotte. Il faut savoir que ces derniers ne viendront pas en masse au début du jeu, puisque c'est le déroulement de l'histoire, et dans une mesure assez floue vos résultats lors des batailles qui entraîneront d'une part l'arrivée de personnages principaux et de l'autre celle de personnage bonus fournis par des planètes avoisinantes. Chaque personnage voit ses capacités résumées en 10 caractéristiques, aux quelles s'ajoutent les classiques niveaux d'expérience, de HP et de MP, même si ces derniers ont une fonction plus similaire à une barre de furie d'un Street Fighter qu'aux points de magie traditionnels. Voici la liste de ces caractéristiques selon la même organisation graphique que dans le jeu. Mêlée --- Tir ------------ Esquive ---- Agilité --------- Eveil Autant de statistiques qui ont toutes une importance capitale dans votre efficacité lors des combats, mais pas toutes de la même manière. Pour faire très simple, la première ligne établit l'efficacité de pilote de robot d'un personnage, alors que la deuxième influe sur ses capacités au sein du vaisseau-mère. Ce dernier contient justement autant de membres qu'il y a de rubriques sur cette deuxième ligne. Il faudra donc, vous l'aurez compris, adjoindre très habilement un personnage dont, par exemple, la caractéristique Pilote sera la plus forte, à cette même fonction. C'est dans cet exercice que le bouton start, permettant d'organiser la liste des persos selon une caractéristique particulière, vous sera très utile. Les membres qui vous seront donnés en bonus après certaines missions seront généralement spécialisés dans une de ces occupations et, de façon générale, on peut scinder en deux les personnages selon qu'ils sont plus destinés au vaisseau mère ou aux robots. ![]() Si ces connaissances vous seront utiles, elles ne serviront vos stratégies guerrières que si vous en connaissez l'influence réelle sur le combat. Expliquons-en donc les détails de façon sommaire.
![]() ![]() Les options accessibles pour chaque personnage sont à but organisateur hormis celle qui permet d'attribuer à l'un d'eux une emblème. Celles-ci, se gagnant dans le Gundam Fight (un mode accessible hors du mode story dans lequel un robot que vous choisissez se bât lui-même contre une série de robot. C'est donc une sorte de Survival dirigé par l'I.A. dans lequel vous devrez franchir différents levels), ou se récoltant sur les champs de bataille, boosteront de différentes façon vos pilotes, augmentant leur statistiques ou leur permettant d'accéder à des capacités/états particuliers lors des missions. Il en existe beaucoup, et il m'est impossible d'en établir la liste. Il faudra donc la récupérer sur le site Gamefaqs.com. ![]() Les robotsVoici leur caractéristiques : Mouvement - Attaque - Défense --- Mobilité La première ligne influera sur le champs de déplacement possibles du robot, sa force, sa défense et enfin sa rapidité. La deuxième indique par une lettre la capacité du robot selon le type de terrain (de A à D, avec - quand le robot ne peut pas se déplacer du tout dans ces conditions. Faites très attention avec ces statistiques quand vous choisissez vos robots. Dans la liste du garage, une pression sur la touche Triangle vous donnera accès à un écran présentant les caractéristiques détaillées du robot ainsi qu'à une image haute rez en CG de celui-ci. - Déplacement dans la liste OP : Transformation : ![]() Evolutions et Level ACE : D'une part, un Robot en ACE se verra possiblement enregistrable au registre de manufacture de votre armée. Comprendre par là qu'à la sortie d'une mission, un écran vous présentera tout les robots de votre équipe au Level ACE. Si vous choisissez de les enregistrer, ce qui ne coûte rien, ces derniers pourront alors être fabriqués en masse. Concrètement, cela signifie que vous serez alors en mesure de les acheter autant que vous le voudrez, pour autant que vous ayez les moyens de vous les offrir. D'autre part, l'option Evolution apparaît donc dans le menu du garage pour les robots ACE. Celle-ci permet tout simplement de faire évoluer un Mecha vers une forme plus avancé de son type, le ramenant alors au level 1. Il faudra toute fois faire très attention dans ses manipulations, car la liste des divers formes accessibles pour chaque robots ne précise en aucun cas si elles sont positives ou négatives. Comprenez par là que vous pourrez faire avancer un mecha vers une forme plus forte, mais vous pourrez tout aussi bien le faire rétrograder vers une forme moins efficace. Il faudra donc bien regarder, d'une part les caractéristique du robot, et de l'autre ses armes, car certains robots en apparence plus forts se révèlent moins pratique à cause d'un panel d'arme moins complet. ![]() ![]() Amélioration : ConclusionJe pense que nous avons maintenant fait le tour des possibilités stratégiques de SD Gundam G-Generation Neo, tout du moins de ses principales. Il en résulte un jeu d'une profondeur incommensurable qui, et c'est en cela qu'il est une rareté, vous obligera à progressivement maîtriser toutes ses facettes. Un tel jeu peut se targuer de ne pas faire que chatouiller le joueur dans le sens du poil ou l'encombrer de difficultés liées à son interface (une tendance en vogue à laquelle même Miyamoto aura cédé avec ses Mario en 3D). G-Generation offre un vrai challenge, et un challenge intelligent, pur et honnête. N'est-ce pas là tout ce dont on devrait attendre d'un jeu ? Voilà un de ces titres qui, s'il ne va pas jouer sur un registre affectif au premier abord, préférant aux sirènes du dépaysement un gameplay additif, vous laissera un souvenir indéracinable de la plus belle façon que puisse le faire un jeu vidéo, par le challenge qu'il vous propose. Sources, remerciements, liens supplémentaires : Les illustrations viennent pour la plupart du site officiel de Bandai.
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