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Double Dragon 2
Année : 1989
Système : NES, PC Engine CD
Développeur : Technos Japan
Éditeur : Technos Japan / Naxat Soft
Genre : Beat'em all
Par LVD (08 décembre 2003)

Double Dragon, qui ne connaît pas ? C'est l'un des pionniers du beat'em up, et probablement l'une des trois meilleures séries du même genre, avec Final Fight et Bare Knuckle / Streets of Rage. (voir aussi les articles sur Double Dragon et Double Dragon Neo Geo). Il ne s'agit pas ici de s'attarder sur Double Dragon (DD en abrégé) premier du nom. Ce test se consacrera uniquement au second volet. Attention, il convient tout d'abord de préciser qu'il existe trois versions complètement différentes de DD II. La première, très médiocre il faut bien l'avouer, est sorti en arcade et sur Megadrive, la seconde sur Game Boy (non pratiquée, je ne peux donc émettre un avis), et la troisième, la plus populaire, est celle dont il va être question ici. Elle est sortie sur NES (éditée par Technos en 1989) et, ô surprise, sur PC-Engine Super CD-ROM (version quasiment inconnue, œuvre de Naxat Soft en 1993). En fait, même si je me baserai avant tout sur la version NES, il s'agira d'un test comparatif.
C'est un article qui me tient à cœur, car outre le fait que je suis un grand adorateur de ce jeu devant l'éternel, il s'agit d'une part d'une de mes toutes premières cartouches sur NES (avec Mario et les deux Zelda), et d'autre part du premier jeu de mon existence que j'ai fini (jusque là, je ne savais même pas que les jeux vidéo pouvaient avoir une fin !). Mais bon, j'arrête la, sinon je vais devenir sentimental :)

Scénario

Bon, nous sommes tous d'accord là-dessus, ce type de jeu n'est pas spécialement réputé pour son scénario... Celui de DD II mérite quand même un coup d'œil (si si !!). En l'an 2000, une partie de la Terre est ravagée par une malencontreuse attaque de missiles déclenchée par inadvertance... Par chance, la ville de New-York est miraculeusement épargnée ; rapidement se mettent à affluer des survivants des quatre coins de la planète. Une partie de la ville se retrouve rapidement la proie de différentes bandes de pillards, volant et tuant sans vergogne. La plus grosse de ces bandes rameute les autres sous sa bannière afin de pouvoir dominer la ville. Cette organisation se nomme Gensatsuken.
Le Gensatsuken est connu depuis des temps anciens comme un art de combat meurtrier et maléfique. Pour pouvoir contrer ce dernier, un seul recours : l'École Sousetsuken. Ses deux successeurs attitrés, les frères Billy et Jimmy Lee, ont commencé à « faire le ménage » en débarrassant la ville du poison qui la ronge. Hélas, en guise de représailles, le Gensatsuken fait assassiner Marian, la fiancée de Billy. Fous de douleur, les deux frères décidèrent de monter une expédition punitive, afin de mettre fin une fois pour toutes au règne du Gensatsuken. Et là, pardonnez-moi la trivialité de l'expression, mais ça va ch... !

On se croirait presque dans Hokuto no Ken... Quand je parlais d'originalité du scénario (le mot est exagéré !), je faisais référence au sort réservé à Marian. En effet, en temps normal dans les jeux vidéo, la copine du héros se fait toujours enlever, et le but du jeu est d'aller la délivrer. Ici, c'est beaucoup plus noir, puisque la pauvre se fait tuer des le début ! (en fait non, mais ça, on ne l'apprendra qu'en finissant le jeu en mode Hard... Ne venez pas me taxer de « spoiler », vu que l'intérêt du jeu ne vient pas du scénario !)

Systèmes de jeu et options

La première chose qui frappe dans DD II, c'est la variété des coups disponibles (par rapport à ce qui se faisait à son époque, s'entend). Les frangins Lee ont droit à : (attention, il va y avoir quelques noms compliques :) ) un coup de poing, un coup de pied, un saut, un uppercut (Tensatsuryushinken), un coup de genou - dévastateur ! - (Bakumaryujinkyaku), un « Tatsumaki senpukyaku » (qui se nomme ici « Ryubiranpukyaku », nous l'appellerons Tourbillon par commodité), et diverses prises qui peuvent s'enchaîner avec des coups de coude / genou ou une projection. Pour finir, ils peuvent utiliser des armes diverses et variées telles que couteaux, barres de fer, grenades, bâtons de dynamite, pelles (sur PCE), fléaux d'armes cloutés (oh oui, frappe-moi !)...

Passons aux options. Sur NES, on peut choisir l'un des trois niveaux de difficulté ainsi qu'un des 3 modes de jeu : Solo, jeu a deux mode A ou mode B. Le mode A empêche les deux joueurs de se frapper, ce qui n'est pas très réaliste mais conviendra sans doute aux débutants. Le mode B, au contraire, permet de se taper dessus, sachant que si par exemple Jimmy assène le coup de grâce à Billy, le premier gagnera une vie ! L'inverse est également vrai, chaque vie perdue pouvant ainsi être regagnée par l'autre à son tour ! Chaque joueur débutant avec 3 vies, il est ainsi possible d'aller jusqu'à 7 vies (la 7ème étant la numéro zéro). Par contre, aucun Continue n'est possible (enfin si, mais il faut faire un code pour l'obtenir). Bien sûr, le but du jeu n'est pas de s'entre-tuer, mais parfois ça défoule...
Sur PCE, le menu d'options est un peu plus étoffé : on peut choisir de supprimer les démos, ou également paramétrer le nombre de vies (jusqu'à 5) et de Continues (5 aussi). Et croyez-moi, en mode Hard, ce ne sera pas de trop, parce qu'autant la version NES propose un challenge tout à fait abordable, autant sur PCE, il va falloir s'accrocher, sachant que certains boss ou demi-boss peuvent vous gratter toute la jauge en 3 coups, que les ennemis sont nombreux et longs à battre, et qu'en plus les (fréquents) trous dans le vide sont mortels.

Dernière chose : étrangement, sur NES il n'y a aucun timer, alors que sur PCE si (et donc, encore une possibilité supplémentaire de perdre une vie...)

Introduction

Bon, ne soyons pas inhumains : vouloir comparer l'intro de la version PCE à celle de la version NES n'aurait que pour effet d'anéantir, de massacrer, d'annihiler complètement cette dernière. Deux-trois images plus une page de texte, et c'est tout. Du fait de ses limitations techniques, ne demandons pas l'impossible à la 8-bits Nintendo. De toutes façons, c'est très bien comme ça. En face : la reine des cinématiques sur consoles pré-32 bits, j'ai nommé la PC-Engine Super CD-ROM ! On a droit ici à une intro parlée, suivie d'un petit DA qui illustre le scénario. Il s'agit par ailleurs, à ma connaissance, de la seule version de Double Dragon à posséder des voix pour les personnages principaux. Pour l'anecdote, Billy est doublé par Ryo Horikawa (Vegeta dans Dragon Ball Z, Andromède dans Saint Seiya).

Mais bon... Il faut bien dire ce qui est : bien que plaisantes à regarder, les cinématiques de ce soft sont indignes de cette console ! Il suffit de jeter un coup d'oeil à Dracula X, Emerald Dragon, ou Tengai Makyo 2 pour s'en convaincre. Si le design, hyper-classique, tient relativement la route, ça manque cruellement de couleurs (par ailleurs assez ternes). Vraiment dommage... Enfin, les différents DA qui parsèment le jeu ont quand même la qualité de donner au joueur une impression d'immersion dans le « scénario ».

Introduction de la version PCE.

Mission 1

(Vous remarquerez au passage l'incroyable originalité des titres de paragraphes de ce test :) )

On commence le jeu dans les bas-fonds de la ville (classique). Passée la première dizaine d'ennemis se présente en mode 2 joueurs une fabuleuse possibilité : celle d'arrêter de progresser pour... transformer le soft en jeu de baston avant l'heure ! En effet, vous vous retrouvez alors dans une aire de jeu d'assez grande surface, sans ennemis, et sans risque de tomber dans le vide. Que d'heures ai-je pu passer avec mon frère ou 2-3 amis sur ce recoin du jeu ! Bien sûr, cela peut paraître limite, et par ailleurs on est à une époque où les combos n'existent pas encore, mais la seule référence alors en la matière est Street Fighter 1er du nom... Aujourd'hui, je pense que j'aurais du mal à y jouer bien longtemps, mais à l'époque j'y trouvais pleinement mon compte ! Dès le premier niveau, on aura fait connaissance avec la plupart des ennemis du jeu car, comme dans beaucoup de beat'em up, ce sont toujours les mêmes qui reviennent... Y compris les boss, ce qui est peut-être le seul vrai point noir du jeu. On aurait aimé voir des têtes différentes à chaque niveau...

Le stage sur NES est assez long, sur 4 étages (il faut grimper trois fois à des échelles différentes). En revanche sur PCE il se limite au minimum syndical, seulement 2 (identiques aux étages 1 et 4 de la NES). À noter que non seulement le boss de ce niveau, mais aussi tous les autres, nécessite d'être frappé bien plus de fois pour en finir que sur NES.

Version NES.
Version PCE.

Mission 2

L'un de mes stages préférés, des plus beaux et plus variés ! On passe d'un immeuble à un autre en s'aidant de tuyaux (qui a dit Mario ?), puis on se fait tirer dessus par un hélicoptère, enfin on affronte deux boss, avant de sauter dans un hélico plus gros. À propos des deux boss, ils peuvent être assez « embêtants » si on ne connaît pas la bonne technique, à savoir se placer au milieu de l'écran et déclencher un Tourbillon lorsque les deux ennemis s'approchent. Le stage sur PCE est environ de même longueur, mais complètement différent, hormis la séquence de l'hélicoptère (et encore...)

Version NES.
Version PCE.

Mission 3

Le stage le plus court (trop) de la version NES. Billy et Jimmy sont grimpés de justesse à bord de l'appareil, et vont devoir se débarrasser de ses occupants. Le stage occupe les 2/3 de l'écran et il n'en compte qu'un seul (d'écran). Attention à la porte extérieure qui a tendance à s'ouvrir par moments et risque de vous faire tomber dans le vide. Vous pouvez bien sûr vous en servir pour jeter vos adversaires par-dessus bord, boss y compris. Ce niveau est mieux réussi sur PCE, car bien plus long. On avance dans l'hélico jusqu'au poste de pilotage.

Version NES.
Version PCE.

Mission 4.5

Kézako ? Et bien pour une étrange raison, le stage 4 de la NES correspond au 5 de la PCE et vice-versa ! Le 4 (sur NES donc) se situe sur l'île du Q.G du Gensatsuken. Tout d'abord à l'extérieur, les frères Lee vont ensuite prendre un ascenseur qui les mènera dans les sous-sols de la forteresse, qui présente une particularité : il est impossible de sauter, à cause d'un plafond placé très bas, ce qui peut poser des problèmes contre certains ennemis. Par ailleurs, certains pièges ne sont pas sans rappeler Castlevania... Puis, après avoir vaincu le boss, il va falloir sauter sur un tapis roulant afin de passer au niveau suivant. Sur PCE (donc le stage 5), le niveau est identique, à une différence près : on peut se battre dans l'ascenseur, ce qui était impossible sur NES. On notera d'ailleurs que dans la plupart des beat'em up, il y a toujours un « passage de l'ascenseur », mais pourtant pas dans DD IINES.

Version NES.
Version PCE.

Stage 5 NES : Là aussi, un de mes levels préférés ! En pleine jungle, il va falloir franchir une rivière (mortelle), grimper à des lianes, atteindre une cabane en bois, et finalement se retrouver en face d'une espèce de gros bulldozer dont il va falloir éliminer les quelques gêneurs a son bord.

Stage 4 PCE : Manque de chance, l'hélicoptère du niveau 3 était en pilotage automatique et va s'écraser sur... l'île du repaire du Gensatsuken ! Nos deux frangins en réchapperont (ben oui, sinon le jeu s'arrêterait là...). Le stage est à peu près identique (au 5 de la NES donc), mais s'arrête à la cabane. Un très bon point pour l'ambiance sonore : on se croirait vraiment dans la jungle ! Fermez les yeux, et vous aurez l'impression de jouer à Donkey Kong Country :)

Version NES.
Version PCE.

Mission 6

Le temple du Gensatsuken. La musique fait presque peur, et le décor n'arrange rien... Le stage est court et sans boss, mais il s'agit davantage d'un niveau plates-formes qu'action. Niveau quasi identique sur PCE, avec là aussi une musique qui met dans l'ambiance.

Version NES.
Version PCE.

Mission 7

Ce niveau, dans la lignée du précédent, est composé de quelques phases de plates-formes plus ou moins retorses... On notera également un passage sur une sorte de pont qui s'écroule lentement, laissant apparaître en bas une série de pics acérés. Il est bien sûr possible d'y envoyer ses adversaires, ce qui permet de s'en débarrasser en un seul coup. On se croirait dans Mortal Kombat ! :) Là non plus, pas de différences notables sur PCE.

Version NES.
Version PCE.

Mission 8

On approche de la fin, toujours dans la forteresse, mais à un nouvel étage, franchement très beau. L'idée des reflets sur le sol est excellente ! La fin du niveau réserve une surprise : vous allez devoir affronter vos doubles maléfiques (Evil Billy et Evil Jimmy ?). D'où viennent-ils ? On ne sait pas. Enfin peu importe. Ceux-ci disposent des mêmes coups que les deux frères, PLUS un « Hadoken ». Ils ne sont pas très durs à battre : il suffit d'enchaîner les Tourbillons à proximité, et ils devraient vite rendre l'âme, ne laissant derrière eux qu'un tas de cendres... En mode Normal, le jeu s'arrête ici. Même stage sur PCE, mais avec des couleurs nettement moins bien choisies, et un boss supplémentaire. Un méchant pas beau armé d'une mitrailleuse... qui fait mal. Une rafale de balles et hop, une vie en moins !

Version NES.
Version PCE.

Mission 9

Voilà, il est là, devant vous... le chef du Gensatsuken ! On ne connaîtra jamais son nom d'ailleurs. Tout ce que l'on sait de lui, c'est qu'il est le dernier détenteur de son art. L'esprit de Marian a bien essayé de vous mettre en garde, mais en vain. Sur NES, on a la gentillesse de vous offrir deux vies supplémentaires avant l'affrontement. Le combat a lieu en deux parties. Sous sa première forme, le boss peut se rendre invisible de façon aléatoire. Ce qui n'est pas trop un problème en fait. Sautez un peu n'importe où en donnant des Tourbillons, et ça devrait passer sans gros problème. Au bout d'un certain temps, le décor va changer pour se transformer en chapelle. Le boss quant à lui, va perdre son invisibilité. Là encore, rien d'insurmontable. Faites juste attention à son attaque du « Double Lariat » (copyright Mike Haggar puis plus tard Zangief). Ben oui, il n'est pas très dur, ce dernier boss. Dommage...

À noter que la seconde musique est, je trouve, assez fabuleuse, et colle parfaitement au combat. Là encore, on trouve une version PCE identique, et qui en plus garde la même mélodie pour la seconde partie du combat.

Version NES.
Version PCE.

La fin

Votre ennemi agonise, il va mourir, scellant ainsi le destin du Gensatsuken. Avant de rendre son dernier soupir, il prononcera la prophétie suivante : « Lorsque les Deux Dragons atteindront le Ciel, un Ange en descendra ». Énigmatiques paroles pour Billy et Jimmy, plus portés sur la distribution de baffes que les énigmes... Ils ne vont néanmoins pas tarder a comprendre... en voyant Marian reprendre vie ! En fait, elle n'était pas morte, mais victime d'une malédiction qui fut rompue à la mort du Boss. (il y a vraiment quelques points communs avec Hokuto no Ken dans ce jeu...). Billy, fou de bonheur, prend Marian dans ses bras. Happy End (et Jimmy alors ?). La suite des aventures de nos frangins préférés (qui a dit Mario et Luigi ? :) ) dans Double Dragon III.

La cinématique de fin est relativement réussie pour de la NES (moins qu'un Megaman 2 certes). Même si bien évidemment, celle de la PCE a beaucoup plus de force du fait des voix (principalement celle du boss agonisant).

Version NES.
Version PCE.

Comparatif

(En tenant bien sûr compte des capacités respectives des deux consoles.)

Concernant les graphismes, ceux la version NES figurent parmi les plus beaux vus sur la console. Fins, avec une palette de couleurs incroyablement bien choisie, des décors extrêmement variés, et des personnages assez détaillés. Sur PCE par contre... Tout est assez terne, et en plus les niveaux sont parfois plus courts. Côté son, là aussi on a une des meilleures production sur la Nintendo 8-bits. Les mélodies collent PARFAITEMENT à l'action, du très bon travail. À priori, sur PC-Engine Super CD-ROM, on est habitué à du haut de gamme (cf. Lords of Thunder ou Dracula X). Le résultat aurait pu être détonnant : les superbes mélodies de la NES en version CD ! Oui, seulement voilà... Si ce sont bien des musiques de qualité CD, toutes les mélodies ont été changées, à l'exception du thème principal, du dernier boss (deuxième forme), et de la musique qui accompagne la mort de ce dernier. Ces trois-là sont merveilleuses. Pas les autres... À la limite, les 'ziques des stages 6 et 8 sont plutôt bien, celle du 4 pas trop mal non plus, et le 5 a une excellente ambiance sonore. Mais les autres sont terriblement passe-partout... Pas mauvaises, non, mais elles ne resteront pas gravées dans les mémoires... LA déception de cette version peut-être...
La jouabilité est bonne dans les deux versions. J'ai néanmoins l'impression de commandes un peu plus « souples » sur PCE. Concernant la difficulté, j'en ai déjà parlé, donc je résume rapidement : sur NES, même en Hard, le jeu se finit avec un peu d'entraînement, même en mode un joueur. Sur PCE, hem... Finir le mode Normal vous amènera à une « Bad Ending ». Il vous faudra donc terminer en Hard pour sauver Marian. Et là, il va falloir sérieusement s'accrocher ! N'espérez pas finir à votre première partie... La difficulté n'est pas insurmontable, mais elle est quand même assez corsée. En fait, le mode Hard PCE serait à conseiller à ceux qui finissent celui de la NES sans problèmes.

Pour les cinématiques, voir les photos qui illustrent cet article. Elles parlent d'elles-mêmes...

Conclusion

Double Dragon II sur NES est un jeu que tout amateur du genre se doit de posséder, et qui a très peu vieilli. En mode 2 joueurs en tous cas, le fun est toujours là. La version PCE est une déception à bien des niveaux. Ce qui aurait pu être la version ultime n'est qu'un vulgaire beat'em up noyé parmi tant d'autres, fade et sans saveur, à cause d'une réalisation indigne de cette fabuleuse console. Ayant appris l'existence de cette version il y a environ 10 mois, je me suis mis à activement la rechercher. Quand je l'ai enfin trouvée (ce qui ne fut pas facile !), ma déception n'en fut que plus grande... Je ne le conseillerai qu'aux mordus de Double Dragon, pour son côté collector, et son challenge relevé en mode Hard.

LVD
(08 décembre 2003)
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